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L'école emportée tome 5 sur 6

Anthony Prezman (Traducteur)
EAN : 9782723449632
320 pages
Glénat (01/08/2005)
3.76/5   50 notes
Résumé :
Auteur encore injustement méconnu en France, Kazuo Umezu fait pourtant partie de la famille des très grosses pointures de la bande dessinée mondiale, aux côtés de Moebius, Alan Moore, Hergé ou Neil Gaiman. Au Japon, il porte officieusement le titre de « Dieu du manga d'horreur ». Mais pour beaucoup de nippons, dont l'enfance a été bercée par ses uvres, cet auteur mythique est tout bonnement l'égal d'Osamu Tezuka, catapulté lui « Dieu du manga » tout court. "L'école ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
- de grands séismes frappent aux quatre points du globe.
- Un Tsunami ravage à nouveau les côtes Tapei.
- de nouveaux risques pour un tremblement de terre d'une terrible magnitude.
- le plus dangereux, le risque des échos de l'onde de choc.
- Une vague de suicide.
- La sécheresse s'abat partout ! La cause serait liée à la déforestation.
- La nappe phréatique se tarit.
- Les denrées alimentaires se sont épuisées.
- le courant marin se dérègle.
- La Terre se transforme en un immense désert.
- Les grandes capitales du monde se couvrent de sables.
- La terreur se propage partout.
Ses phrases tirées du tome 5 font écho aux actualités du XXIème siècle. Rien de nouveau aux pays de l'Apocalypse, ses inquiétudes datent des années 70. Je voulais juste faire un rappel qu'ils savaient déjà, que cela inquiétaient déjà beaucoup d'auteurs même jusqu'au Japon. Et nous avons tous ici, sur Babelio, lu au moins un roman des années 70 qui parlaient déjà de ses problèmes (ceci dit, certains sont tirés de la Bible. Est-ce pour cela que cela n'inquiétait personne? Science-fiction, fantastique, récits bibliques, tout le monde s'en fout, ah merde ça arrive vraiment). Après je ne dis pas que La Bible était prophétique mais peut-être que Jean avait vu la merde arriver en observant ses semblables de l'époque. Je pense qu'il n'y a pas besoin d'être un disciple pour comprendre que le Dieu Argent nous fait dévier du bonheur commun et de la paix. La preuve aujourd'hui où quand y a des milliers de gens qui vivent sous le seuil de pauvreté et qui voudraient juste se loger et bouffer, les riches répondent juste : "jaloux!" tandis qu'ils continuent d'aspirer les ressources comme des trous noirs.
Bref, les enfants viennent de découvrir ce qui a dévasté notre planète et pourquoi ils sont dans un désert stérile. L'extinction des ressources a rendu les humains tellement faibles, qu'un malheur n'arrivant jamais seul, une nouvelle espèce est apparu sur Terre. Je vous laisse découvrir à quoi elle ressemble. La désillusion fait place à une énième division au sein du groupe d'enfants, qui s'amoindrit toujours, tant dans leur énergie que dans leur quantité. Un tome 5 que j'ai préféré de loin au tome 4.
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Le mystère entourant cette histoire va commencer à s'éclaircir lorsque les enfants survivants explorant les galeries souterraines proches de l'école tombent nez à nez avec des milliers de Dieux-monstres déjà rencontrés, les Solocules. Ils sont terriblement effrayants...mais ils parlent, et leur révèlent l'horrible vérité : ils sont des humains qui ont évolué, ce sont les "humains" du futur ! Ce monde aride du futur où les enfants ont été projetés, probablement à travers une brèche temporelle, c'est un monde quasi-mort, peuplé de ces créatures immondes qui se réclament de la nouvelle humanité. Ils ont du s'adapter après les cataclysmes, pollutions, guerres, pénuries en tout genre et destructions de l'environnement causés par les anciens humains.

Et pour ne rien arranger, les jeunes se trouvent en fait dans les entrailles d'un volcan dont l'éruption s'avère imminente...dans une ambiance qui ne cesse de s'envenimer avec son rival Otomo, Sho en appelle encore à sa mère, qui dans le monde d'origine lui envoie une bouteille à la mer mais ne semble plus l'entendre...Sho comprend qu'elle ne peut l'entendre que par le canal d'Ayumi, sa camarade handicapée...Et quand l'espoir renaît, une nouvelle surprise, un curieux déferlement dans l'école d'étoiles de mer géantes ! Mais la guerre est déclarée entre les élèves, partagés en deux camps, les pro-Sho et les pro-Otomo, quand Sho tombe subitement malade, foudroyé par une crise d'appendicite aigüe...A travers Ayumi, il entre encore en communication avec sa mère...parviendra-t-elle à le sauver ?

Un nouvel épisode haletant, l'heure de vérité approche...et l'auteur nous envoie à tous un message terrible : nos turpitudes d'humains qui surconsomment la planète pourraient bien nous perdre dans un avenir pas si lointain.
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sans avoir encore la dénomination marketing de bio, zéro-déchet et motif de sanctions gouvernementales de sobriété énergétique, dépôts sauvages, les problématiques des déchets, pesticides, gestion des ressources sont développées dans ce tome écrit entre 1974 et 1975.
dans les précédents tomes, les enfants n'hésitaient pas à se baffer. trop souvent. la violence s'accroît sous fond de guerre de territoires. désormais, ils s'entre-tuent.
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La recette trouvée par l'auteur continue de fonctionner à fond. Après un petit détour par une ambiance à la Dragon Head dans les couloirs du métro tokyoïte, place à du Lovecraft cette fois avec des créatures pensantes terrifiantes. Décidément, on n'épargnera rien à ces pauvres enfants.

Une fois de plus Shô et sa troupe tentent une sortie pour essayer de percer les mystères qui les entourent mais aussi pour trouver de quoi survivre alors que la situation est de plus en plus tendue. Ils font alors une découverte saisissante expliquant bien des choses. L'auteur nous offre enfin quelques réponses, ce qui fait du bien, au milieu de toute cette histoire assez fumante quand même où la survie avait largement pris le pas sur le reste. On découvre une critique assez bien sentie de notre société consumériste une fois de plus et une vision bien sombre de notre avenir comme se plaît à l'imaginer une certaine veine de la SF d'anticipation. Tout cela n'a rien de bien crédible, il faut l'avouer, mais la dénonciation est valable quand même et les catastrophes prévues frappent les esprits. La preuve puisqu'elles seront reprises des décennies plus tard par d'autres auteurs.

Mais ce besoin de survie refait très vite surface et bien que la menace se fasse de plus en plus pressante entre la découverte de ces créatures dignes d'un roman de H.P. Lovecraft et les vivres qui viennent à manquer, les enfants continuent de se déchirer et se diviser. Nous sommes encore et toujours en plein Sa Majesté des mouches avec des enfants forts cruels entre eux et une violence qui nous happe et nous frappe au visage tout à la fois. Umezu ne fait pas dans la dentelle. Notre héros bascule d'ailleurs et âme comme corps le lâchent au pire moment. Il devient de moins en moins lisse, enfin ! Les filles aussi connaissent une certaine évolution, se rebellant et s'affirmant enfin. Merci à l'auteur de réparer cet écueil qui m'agaçait depuis le début. Après, ça ne veut pas dire que les décisions prises sont toujours intelligentes, loin de là, mais on les voit au moins plus proactifs et moins passifs.

La survie décrite par l'auteur est donc un vaste maelström d'émotions souvent négatives qui aboutissent à beaucoup de violence et de déchirement. La question centrale de l'eau et la nourriture et sans cesse reposée, avec celle de la santé qui apparaît de plus en plus. C'est passionnant à suivre dans les extrémités où cela les pousse à défaut d'être crédible car justement trop WTF ! L'auteur va vite très vite et ça empêche ce développement qui rendrait les événements immersifs et crédibles. Là, nous avons un enchaînement de catastrophes les poussant toujours plus à la violence et à la division.

A un tome de la fin désormais, le lecteur peut bien se demander ce qu'il va ressortir de toute cette violence qui a défaut d'être aveugle n'est cependant pas bien réfléchie et jamais justifiée. le récit qu'il fait du basculement de cette jeune micro-société fait froid dans le dos. Elle marque par la violence crue qu'elle montre. Elle déçoit un peu pour son manque de profondeur et de réflexion, quand on perçoit les mécanismes répétitifs utilisés pour happer et garder le lecteur adolescent ou jeune adulte. C'est un classique qui inspirera bien des auteurs mais qui, comme toute oeuvre, n'est pas dépourvue de défauts intrinsèques.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Critique sur la série complète
Lorsque j'ai attaqué le premier tome, j'avais plusieurs craintes. La première graphiquement et la deuxième le parallèle avec "Sa majesté des mouches".
Alors que le premier volume m'avait réconforté sur le parallèle avec l'oeuvre de William Golding, les tomes suivants ont confirmés toutes mes craintes.
Et cela pour une raison simple. On croise encore beaucoup d'adultes avec les professeurs dans le premier volume (même si ces derniers peuvent être foncièrement méchants), mais une fois plongé dans le second volume, il n'y en a plus qu'un et il n'apparaitra que quelque fois.

Mais la ou l'oeuvre littéraire fonctionne pour moi, c'est la représentation de chaque jeune. Un qui représente la démocratie, un second qui représente les régimes totalitaires de l'époque,... Et toutes les oppositions entre les personnages par caractère et personnalité sont évidemment des parallèles entre les oppositions des différents systèmes politiques qui peuvent exister.

Dans le cas de l'école emportée, je ne retrouve pas une signification pour les personnages principaux. Il y a certes des caractérisations certaines, mais les changements trop fréquents de certaines personnalités viennent ternir le discours de fond du récit.
Le tout est renforcé par l'âge des personnages. Ils sont de la maternelle au CM2 et on enchaîne des situations bien trop incongrues pour que j'y adhère complètement (EX : un garçon qui va faire une appendicectomie avec pour connaissance un livre d'anatomie et parce qu'il est fils de médecin, un garçon brillant esprit qui comprends toute la physique quantique et peut résoudre toutes les équations,...).

Toutes ces incohérences m'ont sorti du récit et tout le travail sur l'aspect épouvante / horreur mis en place par l'auteur n'avait plus vraiment d'impact sur moi. Malgré toutes les qualités du titre, la lecture est devenue de plus en plus poussive au fil des tomes.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Et qu'est-ce que l'humanité au bout du compte, si ce n'est un grand récipient prêt à déborder ?

[p42]
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En l'absence de produits chirurgicaux, je vais utiliser mon cutter!
Si vous trouvez des paires de ciseaux ou des couteaux, amenez-les moi!
Je vais avoir besoin d'une infirmière!
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La seule chose certaine, c'est que l'humanité a connu son déclin à l'aube du 21è siècle !
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Videos de Kazuo Umezu (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Kazuo Umezu
"L'univers de Kazuo Umezz : Documentaire inédit et exclusif sur l'auteur de manga
Bienvenue dans la maison de Kazuo Umezz, auteur de manga excentrique et lauréat du Prix du Patrimoine 2018 du Festival ! Cet entretien inédit et exclusif, réalisé par Xavier Guilbert & Stéphane Beaujean, a été diffusé pour la première fois à Angoulême le 27 janvier 2018. "
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