un livre passionnant, une belle écriture facile à lire, à dévorer plutôt.
on y distingue plusieurs phases dans ce livre, ma préférée est la première, dés la mort de 14 militaires en faction, je n'ai pas adhéré. un peu comme le prisonnier qu'il délivre (il en a peur et pourtant il lui sauve la vie plusieurs fois) et que dire de la fin? une tragédie...la suite dans un autre livre du même auteur si j'ai bien tout compris.
un bon roman que l'on lit très facilement où y parle de désert, de sable et de roche, de température froide et chaude, de la traversée d'un désert, d'un conte sur ce désert..mais aussi on apprends des us et coutumes des touaregs qui sont restés sur place. on y apprends donc que beaucoup sont partis en ville, se sédentarise ( mais j'avais l'impression que notre héros était sédentaire), des escalves aussi, un peu de religion également tout cela avec un fond de présence française ( le temps de la colonisation puis la décolonisation dont le héros ne sait presque rien)...il apprend...la démocratie ...et bien d'autres choses...nous aussi on apprend des choses.
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J'ai découvert ce livre 13 ans après sa sortie, je n'ai pas vu que c'était un best-seller international à l'époque et que l'on en a fait un filme. Bref, c'est devenu LE livre coup de coeur.
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Un livre enrichissant et déroutant. Enrichissant par l'immersion sans voile dans les fondements d'une culture ancestrale transportée par un héros déroutant par sa ténacité.
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Superbe roman d'aventures par le maître du genre.
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Gacel conocía bien a los guías tuareg y le constaba que cuando uno de ellos equivocaba el rumbo, persistía en su error hasta sus últimas consecuencias, porque ese error significaba haber perdido por completo la noción del espacio, las distancias y el punto en que se encontraba, y ya no le quedaba otra solución que buscar la salvación en continuar adelante y confiar en que su instinto le guiara hasta el agua. Los guías tuareg odiaban cambiar de ruta si no estaban plenamente convencidos de que sabían hacia dónde se dirigían, pues, por tradición sabían, desde siglos atrás, que nada hay peor en el desierto, y nada agota y desmoraliza más a los hombres, que vagar de un lado a otro sin destino concreto. Por ello, sin duda, el guía de la “Gran Caravana”, cuando por alguna circunstancia que nunca conocería nadie, se descubrió de pronto inmerso en el desconocido universo de “la tierra vacía”, debió optar por seguir su rumbo, confiando en que Alá hiciera el camino mucho más corto de lo que era en realidad.
Y ahora estaba allí, seco al sol, enseñando a Gacel una lección que Gacel aceptaba.
Gacel no supo si fue aquélla la noche más corta o más larga de su vida, pues sus piernas se movían como las de un autómata, y su sobrehumana fuerza de voluntad le convirtió una vez más en piedra; pero en esta ocasión era una de aquellas “piedras viajeras” del desierto; pesadas rocas que misteriosamente se trasladaban por las planicies dejando tras ellas un ancho surco, sin que nadie hubiera sido capaz de precisar si las arrastraban las fuerzas magnéticas, los espíritus de los condenados a la Eternidad o el simple capricho de Alá.
Depuis son enfance, trois choses l'avaient toujours fasciné : les feux de joie, pour l'extase qu'ils lui procuraient ; la véhémence de la mer contre les rochers, qui le transportait dans le monde de ses souvenirs ; le firmament scintillant, qui lui apportait la paix.
- L'hospitalité est sacrée chez nous. C'est une loi plus ancienne que le Coran.
Ayant peine à croire à ces paroles, le militaire hésita, puis s'apprêta à passer outre.
- C'est moi qui représente la loi ici, asséna t-il. Il n'en existe pas d'autre.
- La tradition a plus de mille ans alors que toi, tu n'en n'as pas cinquante, dit-il à voix basse, détachant chaque mot. Laisse mes hôtes en paix !
Étant bédouin, il connaissait bien les Touaregs, cependant, il savait aussi ce que valaient les montagnards qu’il avait sous ses ordres. Ils faisaient leur service militaire, ne comprenaient rien au désert et ne voulaient rien y comprendre, d’ailleurs. Certes, les efforts du lieutenant Rahman pour s’adapter étaient louables. Il lui restait cependant beaucoup à apprendre. L’esprit rusé, fruste en apparence, mais en vérité complexe, des « Fils du Vent » était difficile à pénétrer. Derrière ses jumelles, il se concentra encore une fois sur le point qui disparaissait, suivi du balancement régulier du chameau. Il y avait un truc, il le pressentait, mais lequel, il aurait été bien en peine de le dire. Seule une raison impérieuse pouvait décider à bouger un Targui disposant de si peu d’eau.