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EAN : 9782746745865
144 pages
Autrement (30/08/2017)
3.32/5   30 notes
Résumé :
« Mais je suis quoi pour toi, elle lui demande. Je suis quoi, elle insiste, un bonus ? Ta petite dose de douleur nécessaire ? » C'est un drôle de ballet qui se joue à Bruxelles. Elle est jeune, songeuse, tout à lui. Il a une vie ailleurs et le double de son âge. Rencontre insolite, séduction musicale, retrouvailles fugaces? Mais quand l'amour en vase clos ne suffit plus, les tensions s'avivent. Et la douceur devient douleur. Au fil d'instantanés amoureux alliant la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Est-ce une histoire d'amour ou une histoire de douleur ?
Les deux protagonistes ne sont pas nommés. Ils se rencontrent, se racontent leur quotidien. Une idylle naît de leurs échanges dans un bar, sans qu'ils se fixent de rendez-vous.
Il y a une différence d'âge entre eux, lui a cinquante deux ans et elle la moitié.
Que peut-elle espérer de cette histoire d'amour adultère ? Ils ne peuvent pas se voir au grand jour ou partager une nuit... Elle finit par lui demander ce qu'elle est pour lui. Est-elle sa dose de douleur nécessaire ?
Le récit est un huis clos qui traite de l'évolution de leur relation. La narratrice a conscience d'éprouvé plus de sentiment que son amant, elle nous confie son manque, ses absences et son désir d'avoir plus, de la stabilité, un quotidien... A partir de quand l'amour non réciproque peut-il virer à l'obsession ?
C'est un beau premier roman d'une journaliste belge sur une histoire a priori plutôt banale, mais l'originalité réside dans le style et sur le dénouement assez surprenant. Par certain côté, ce roman m'a rappelé Belle du seigneur d'Albert Cohen. Je regrette qu'il n'y ait pas eu plus de péripéties ou des dialogues des échanges de nos deux amants.
Je le recommande pour ceux qui aiment les histoires d'amour quand elles ne sont pas simplement convenues, simplistes et avec un happy ending !
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Oui, la dame elle écrit bien. Oui, on est pas mal dans ses sensations, ses émotions, et on se retrouve peu ou prou, même en tant qu'homme, dans cette histoire d'amour de travers. Si je précise en tant qu'homme, c'est qu'il est clair que les genres sont bien présents et imposés dans le roman.
Mais je me suis fait un peu, parfois beaucoup chier, j'ai l'impression d'avoir lu ça plein de fois et qu'il a déjà mille et un bouquins sur ce sujet - certes inépuisable -. Lire ou vivre ? La misère serait moins pénible au soleil, disait l'artiste.
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C'est l'histoire d'un adultère. D'une femme amoureuse d'un homme qui a le double de son âge. C'est le genre d'amour qui est difficile à appréhender, parce que l'amour, c'est censé se vivre au quotidien, au jour le jour, avec la personne aimée. Et là, pour la demoiselle, c'est surtout un calvaire de compter les minutes, les heures passées loin de son amoureux. Elle s'enferme dans la solitude, se coupant de ses amis et souffrant en silence.
C'est le premier roman de l'auteure. Les tournures de phrases sont parfois un peu tortueuses et j'ai été obligée de relire plusieurs fois certaines pour être sûre d'avoir bien tout compris. Mais cela dit on ressent quand même bien les différentes émotions par lesquelles passe l'héroïne.

Merci aux Editions Autrement et à Babelio pour l'envoi de ce roman dans le cadre de Masse Critique.
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Livre offert. Merci.
Victoire de Changy, journaliste de métier, a publié son premier roman Une dose de douleur nécessaire.
Les règles sont posées : il est marié, père de famille, et cet adultère se doit d'être vécu en vase clos.
Que doit-on attendre alors de cette relation ? Doit-on en attendre quelque chose ? Attendre est déjà le lot quotidien de celle qui subit les règles.
La narratrice est l'amante, esseulée, jalouse qui subit les règles silencieusement. Nous la suivons de l'exaltation des premiers mois au choc des derniers jours.
Est-ce suffisant pour attiser mon attention ? La réponse est tout simplement négative. Cette histoire d'adultère menée ainsi n'a pas eu mon aval. Descriptions fastidieuses. Réflexions larmoyantes. Un peu de niaiserie sentimentale. Dommage !

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Un petit livre qui parle d'une passion adultère entre un homme de 52 ans et une jeune femme.
Après l'avoir trouvé en numérique je l'ai téléchargé et je me suis dit que je pouvais l'abandonner s'il ne me plaisait pas.

Nous suivons cette histoire sans lendemain qui ne semble pas déranger l'homme, mais qui fait souffrir la femme (on ne saura pas leurs prénoms. )

Un sujet qui m'aurait ennuyé en temps normal mais que j'ai apprécié grâce à l'originalité de l'écriture.
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critiques presse (1)
Actualitte
06 septembre 2017
Dans ce premier roman, Victoire de Changy nous propose le récit d’une passion adultère en vase clos avec un style épuré et sensible proche de celui de Marguerite Duras.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Citations et extraits (14) Voir plus Ajouter une citation
Elle se console quand même en se disant qu'un amour comme celui-là ne se trouve pas seulement dans les romans, voilà : il existe aussi dans les appartements.
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Elle ose lui dire ce qu'elle veut encore, ce qu'elle voudrait aussi.
Te regarder toujours trop. Fumer avec toi. Baiser le jour vraiment jour comme la nuit vraiment nuit. Comparer tous les parcs de la ville. Y voir des chauves-souris. Ne te toucher que du bout des doigts les jours de canicule. Mais rester toujours à portée de main. Grogner parce que tu perds tes cheveux, qu'ils bouchent les tuyaux et que je les retrouve partout, même dans mes culottes. Essayer de nouvelles recettes. Que tu m'expliques la politique française. Et les théorèmes mathématiques. [...]M'emmerder profondément à tes côtés. T'écrire un mot sur la première page des livres que je t'offre, sur la première page et pas sur des post-it comme je le fais toujours pour que tu puisses les décoller facilement, ôter toute trace de moi et installer le bouquin dans la bibliothèque familiale en toute tranquillité. Je ne veux plus prendre part à ça. Rencontrer ta mère. Ton frère. Te trouver merveilleux, toi, pas eux. Puis odieux. Puis de nouveau merveilleux.
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Elle pense puis renonce à prendre des médicaments. Ma douleur ne m'orbitera pas autour, elle dit, elle me roulera dessus puis passera son chemin. Elle dit ma douleur, elle est ce qu'il lui reste, elle lui appartient.
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…son entourage n’est pas dupe de ce qui lui arrive. Et qu’encore une fois, quand ça ne va pas, elle répète ouais ça va ça va ça va, s’empêchant d’aller pleurer sous des jupes. Elle se dit parfois que ces choses-là qu’elle retient au-dedans d’elle et qui lui brûlent la bouche depuis un temps déjà finiront par la consumer de l’intérieur, de faire du monde sous sa peau une zone sinistrée.
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Le temps ramassé a, lui rappelle-t-il, son fond d’avantages : on n’a pas le temps de s’apitoyer sur nous-mêmes, de râler, d’être de mauvais poil, de n’avoir rien à se dire à table, de se lasser du corps de l’autre. On a toujours un paquet de choses à se raconter, et comme on a peu de temps devant nous, on en a encore du stock pour la fois d’après.
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Video de Victoire de Changy (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Victoire de Changy
« LA POÉSIE COMME MODE D'EMPLOI DU MONDE ? » Soirée proposée par les Midis de la Poésie
Maison-tanière, Autobiographie du rouge & La paume plus grande que toi Lecture par Pauline Delabroy-Allard, Vanasay Khamphommala, Victoire de Changy accompagnée du violoncelliste Gaspar Claus Lecture musicale
Les autrices Pauline Delabroy-Allard et Victoire de Changy et læ traducteur.ice Vanasay Khamphommala viendront lire des extraits de leur dernier ouvrage de poésie contemporaine. Iels seront accompagné.e.s par le violoncelliste Gaspar Claus.
Le premier roman de Pauline Delabroy-Allard, Ça raconte Sarah (Prix France Culture-Télérama) connu un grand succès critique et public. Elle a également publié deux ouvrages pour la jeunesse, Avec toi et le dégât des eaux (éditions Thierry Magnier). Maison-tanière est son premier recueil de poèmes.
Vanasay Khamphommala vient au théâtre par la musique et l'opéra. Pour la scène et le livre, Vanasay traduit Shakespeare, Barker et Anne Carson (Autobiographie du rouge, L'Arche). Il écrit pour le théâtre : Faust (en collaboration avec Aurélie Ledoux), Orphée aphone, Rigodon !, Vénus et Adonis. Ses textes sont publiés par les éditions Théâtrales.
Dans une moitié de vie, Victoire de Changy travaille et crie pour la poésie. Dans l'autre, elle écrit. Elle a publié deux romans, Une dose de douleur nécessaire (Autrement, 2017 et J'ai lu, 2018), et L'île longue (Autrement, 2019 et J'ai lu, 2020), ainsi qu'un album pour la jeunesse, L'Ours Kintsugi (Cambourakis, 2019). La paume plus grande que toi (L'Arbre de Diane, 2020) est son premier recueil de poèmes.
Le violoncelliste Gaspar Claus s'affirme comme un conceptualiste lyrique, tour à tour méditatif et explosif, chérissant les idées pour leurs textures et la matière, inversement, pour ce qu'elle stimule l'imagination, qui est une pensée.
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