Je voulais juste qu'il m'aime

Ça faisait un moment que je n'avais pas lu d'auto-édité, je n'avais même pas remarqué que c'était le cas quand je suis tombée par le plus grand des hasards sur ce roman.
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Eh oui, fidèle à moi-même, la couverture et le titre ont fait le job et je me suis laissée prendre dans leurs filets, pour mon plus grand bonheur.
Bonheur est un mot un peu fort, vu que ce récit choral est très triste... mais ô combien émouvant.
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Gabrielle, 5 ans, prend tout d'abord la parole.
Elle nous parle de sa petite soeur, encore dans le ventre de sa maman Colombe, et qu'elle a hâte de rencontrer, d'autant que sur la photo qu'on lui a montrée, elle n'est pas belle du tout.
En plus, comment le docteur a-t-il pu prendre la photo ? Mystère.
Mystère aussi le nombre de dodos à compter avant l'arrivée de ladite petite soeur.
Et puis maman qui pleure tout le temps.
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Elle nous parle aussi de son grand frère Aloïs, pas gentil, violent... c'est sûr qu'en CE1, on peut tout se permettre,
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Depuis que leur papa est parti voir si l'herbe est plus verte ailleurs, c'est lui l'homme de la maison, du moins c'est ce qu'il croit, et c'est sa petite soeur qui trinque.
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Et puis après tout, crier, taper, c'est ce que papa fait à maman, donc un exemple à suivre de cet homme qui mène grand train avec tout ce qu'il gagne de manière complètement illégale.
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Ce papa qui manque tant à Gabrielle.
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"Je voulais juste qu'il m'aime. Il n'avait pas que ça à faire, apparemment. Pourtant, je crois que j'en valais la peine."
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Il passe parfois en coup de vent, pour picoler, crier sur maman, entre autre, mais jamais pour un câlin ou un bisou.
Il n'a pas le temps, avec son travail...
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Seconde voix, celle d'Albane.
Mariée à Gabin, un homme adorable, deux enfants, une maison. Seule ombre au tableau, son patron odieux et doté de plein d'autres défauts.
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Albane et Colombe vont se rencontrer, tout d'abord sur leur lieu de travail, puis au supermarché.
Et une très forte amitié entre les deux familles va naître.
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Elles ne vont plus se quitter malgré leurs différences : Colombe qui peine à gérer ses trois enfants, Albane et Gabin qui vont tout faire pour l'aider.
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J'ai adoré, les amis. À mon grand étonnement, très peu de babeliotes ont lu ce roman, alors qu'il vaut largement le détour.
Il est très bien écrit, les personnages sont parfaitement croqués.
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Immersion complète pour ce qui me concerne.
Les émotions m'ont submergée du début à la fin de ce roman addictif, lu en quelques heures grâce aux courts chapitres et à l'intérêt suscité par l'histoire.
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Eh oui, vous l'aurez compris, encore un récit à lire, y compris en promenant son chien, parce qu'il est impossible à lâcher.

Bref, foncez sans hésiter.
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Bonjour les babeliophiles petit retour sur ma dernière lecture de 210 pages sur ma liseuse.
Livre lu en une journée tant j'ai pris du plaisir à lire ce livre de Maud Viotty.
D'un côté Colombe une maman avant tout au parcours difficile maltraitée psychologiquement et physiquement par son ancien mari et qui fait de son mieux pour le bonheur de ses 3 enfants pas facile surtout quand l'aîné prend le chemin du père, Gabrielle la benjamine qui aubfil des années nous raconte cette histoire et Castille qui va malheureusement subir un bien triste malheur, et de l'autre un couplé aux moyens bien différents Albane,Gabin et leurs filles Délire et Mila.
Et ces 2 femmes vont être amené à se rencontrer par hasard et une amitié va naître entre ces 2 familles.
Gabrielle trouve en Gabin le père qu'elle n'a jamais eu,un soutien , quelque à qui parler à qui se confier mais voilà un drame va arriver et Gabrielle va partir en vrille.
Une très belle lecture, bien écrit des jeux de mots qui prêtent à sourire une écriture dure, efficace,sensible,difficile et surtout dans ce livre BEAUCOUP D'AMOUR.
Mais comme je dis toujours ceci n'est que personnel.

Nous suivons tout d'abord Gabrielle, une petite fille de cinq ans, innocente et qui n'a jamais eu l'amour de son père. Car oui son père est partie avec une autre femme et a eu un autre enfant, il ne va jamais voir les enfants qu'il a eu avec Colombe, la mère de Gabrielle et en plus de sa, poursuit une espèce de relation toxique avec elle, la violente et agit encore sur sa vie.
Un jour Colombe rencontre Albane et vient alors de suite une amitié. Gabrielle va s'accrocher à son mari Gabin, elle va le considérer comme son père.
Nous allons suivre Gabrielle, la voir grandir et suivre son évolution sans l'amour de son père, dans la misère et aussi comment le couple Gabin/Albane va jouer un rôle dans sa construction et dans sa vie.
Sauf que dans la vie rien n'est rose, et la vie ne fait jamais de cadeau. Et Gabrielle, Colombe, Albane et Gabin vont en faire les frais !

J'ai ressenti beaucoup d'émotions et de sensations contradictoires devant ma lecture. D'abord j'étais peinée pour la petite fille de 5 ans qui n'attend qu'une chose : l'amour de son père. J'ai été agacée contre l'adolescente qui se rebelle et pense tout savoir et j'ai détestée l'adulte qui devient (pardon pour le mot) une ksos, qui pense qu'à fumer des joint toute la journée. Et surtout qui pense qu'à détruire la vie de se couple qui ont tout donné pour eux.

Cette lecture est très psychologique, nous voyons l'évolution d'une enfant qui a grandi sans l'amour de son père et dans la violence de celui-ci. Parfois nous somme au mauvais endroit au mauvais moment. Nous voyons aussi le quotidien de cette mère qui est sous l'emprise de son ex mari et qui voit ses enfants entrer dans la déchéance et suivre le chemin de ce père. Elle est impuissante et tellement triste.

La fin se déroule vite, mais je suis contente de cette fin quand même, elle n'est pas sadique et montre aussi que mentir est mal, que le chagrin et le deuil peut faire vriller n'importe qui. Qu'aller trop loin à des conséquences sur le restant de notre vie. Mais qu'il n'est pas forcément gagnant. C'est aussi une moral qui est dite dans cette fin !

deuxième service presse de @maudviotty que je remercie infiniment pour sa confiance renouvelée, comme elle m'a laissé le choix je me suis dirigée vers "Je voulais juste qu'il m'aime " car la couverture m'a interpellée mais surtout le résumé.
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Nous allons faire la connaissance de Colombe, future mère et de ses deux enfants Aloys et Gabrielle. Colombe, abandonnée par le père de ses trois enfants, va accoucher et assumer seule cette famille qu'elle aime plus que tout. Colombe est une femme dévalorisée, battue, dénigrée par son ex-compagnon et bientôt par ses enfants qui lui trouveront eux aussi toutes les défauts de la terre. En parallèle nous allons découvrir Albane et Gabin, couple modèle, deux filles, des hauts et des bas, des doutes mais en rien comparable à l'enfer que vit Colombe. Par le plus grand des hasards, ces deux mondes vont se rencontrer et se lier d'une amitié forte comme l'on en voit peu. Deux familles qui ne vont en faire qu'une petit à petit, sauf que même si on est au paradis, les tensions, les secrets, les drames sont toujours là cachés dans l'ombre et n'attendent que l'étincelle pour jaillir.
Le roman n'est pas long et je me suis demandée plusieurs fois où l'autrice voulait en venir. Les deux tiers du roman environ le décor est planté, Maud a creusé chaque personnage, ils ont tous de la consistance, leur trait de caractère est si bien défini que je n'ai pas vu arriver le chaos final. En une seconde tout a basculé et c'est parce que la première partie est si bien étudiée que la suite prends du sens : cela ne pouvait pas en être autrement. Les chapitres courts donnent du rythme à l'intrigue qui monte crescendo. Deux mondes que tout opposent et qui pourtant trouveront chez l'autre la pièce qui leur manque. Une étude psychologique pointue qui permet d'identifier tous les déclencheurs et toutes les sources des réactions en chaîne.
Il y a tellement de Colombe sur terre que ce livre nous rappelle qu'il faut tendre la main à son prochain, que l'on ne revêt pas d'armure sans raison mais surtout que l'on ne sauvera pas ceux qui ne veulent pas être sauvé. Ce roman m'a beaucoup touché et émue car à mon grand désespoir j'ai côtoyé beaucoup trop de Colombe.

En commençant ce roman, je savais que je m'aventurais sur un sujet difficile.
Et même si je dois avouer qu'il y a eu pour moi quelques longueurs, ce roman m'a finalement beaucoup touché.

Parlons d'abord de l'écriture : un style que j'adore puisque c'est raconté à la première personne. Je trouve ça tellement plus prenant, ça donne une autre dimension au récit, je me sens presque concernée. Les chapitres sont courts et passent d'un personnages à l'autre, c'est dynamique et agréable à lire.

Quant à l'histoire, on ne pourra que relever l'immense travail fait par l'auteur sur l'aspect psychologique des protagonistes.
Les trois quarts du livre portent sur l'évolution psychologique des personnages. On les voit grandir dans un environnement malsain, violent pour les uns et rempli d'amour pour les autres.

J'ai également apprécié le parallèle fait entre les deux familles que tout oppose; rien ne les prédestinait à se rencontrer et pourtant, par le plus grand des hasards, les chemins de Colombe et Albane vont se croiser.

C'est un roman boulversant, tragique. La vie de Colombe n'est faite que d'épreuves, toutes plus difficiles les unes que les autres alors que la vie d'Albane paraît si belle et si facile. La vie est injuste. La vie est pour certaines personnes, un combat quotidien qu'il faut avoir le courage et surtout la force de mener.

Mon seul regret ? le lien entre l'histoire et le titre intervient beaucoup trop tard à mon goût (même si j'ai eu quelques idées en cours de lecture), j'aurai aimé que la fin soit plus développée, quelques pages en plus pour approfondir les motivations de Gabrielle.