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EAN : 9782919755080
313 pages
Scrineo (27/10/2011)
3.83/5   12 notes
Résumé :
Quand Stéphane, ancien militaire devenu contractor - terme politiquement correct pour désigner les mercenaires de notre siècle - est envoyé en mission au Brésil par son employeur il ne se doute pas que son périple va lui faire traverser le globe, se battre dans la jungle, affronter des pirates modernes, être chassé par des commandos pour finalement revenir en France où l'attend une mission puant à plein nez la manipulation politique. Sur son chemin il croisera un co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Le thème des mercenaires modernes, les contractors, est très peu connu du grand public. La majeure partie de la population doit être dans mon cas : jamais entendu parler. Pour qu'il soit le sujet d'un livre, cela pourrait rebuter les lecteurs : par très glamour. Peu importe, pour ma part, c'est une question de confiance dans les éditions Scrinéo (Les Carnets de l'Info) et leur collection thriller.

Le lecteur suit Stéphane et son équipe, des anciens militaires pour la plupart, employés de la société française GESGC. Il s'agit d'une SMP : une Société Militaire Privée. Leur rôle ? Réaliser des missions pour des clients (gros industriels, politiques, Etats, etc.) avec lesquels ils sont sous contrat. La première mission de l'équipe de Stéphane est de protéger un campement de "bûcherons" dans la forêt amazonienne, au Brésil. Que l'opération de ce client soit illégale, peu importe. Ils doivent la protéger coûte que coûte. En véritables snipers, ils tirent sur quiconque approche de trop prêt l'exploitation. Seulement, ils vont tuer un homme et avoir à leur trousse un dénommé Thomas, membre d'une société brésilienne, le Cygne.
Dans cette première partie, l'auteur nous présente des personnages plutôt sympathiques alors même que tout devrait nous amener à les détester. Quoiqu'il en soit, ce début de récit met le lecteur en confrontation avec ce métier de paramilitaire d'une façon très simple. L'important est de comprendre le genre de missions des SMP et jusqu'où elles peuvent aller.

Seconde partie du roman. Stéphane est son équipe sont envoyés en France pour une nouvelle mission. Et là, le lecteur se retrouve embarqué dans une spirale où les relations entre les politiques, les médias et les industriels sont au coeur de l'intrigue. Dès lors, on suit également Samir, jeune journaliste chez Amicus (agence indépendante) qui rêve de journalisme d'investigation. Son souhait va être exhaucé et il va enquêter sur une secte puis sur une question de terrorisme.
Cette partie-ci est bien plus complexe que la première. L'auteur nous délivre un récit stupéfiant, qui se finit d'une façon particulièrement ironique.

Le style de l'auteur est agréable et sans fioritures. L'action est au coeur du récit, pas de temps de mort, pas le temps de respirer en 300 pages. C'est la force de ce roman ainsi que des deux précédents parus dans la collection Scrinéo thriller : Opération Goliath et Les ombres.
Comme d'habitude, un cahier documentaire clôt l'ouvrage. Il s'intitule ici "Adieu les mercenaires, vive les contractors". L'auteur, Jacques Massey, nous explique l'émergence de ces Sociétés Militaires Privées et leur intérêt pour les Etats. Il nous dresse un portrait de l'état actuel des choses au niveau mondial, notamment le rôle de ces nombreuses sociétés dans la guerre en Irak ou en Afghanistan. Les chiffres sont hallucinants : les contractors sont bien plus nombreux que ce que j'aurais imaginé à la lecture du roman.

En conclusion, il s'agit d'un récit très instructif, qui nous fait nous poser des questions, qui donne envie d'en savoir plus. Une lecture intelligente ; une maison d'édition qui sait dénicher des auteurs et des sujets inédits. Je conseille.
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Des contractors sont des mercenaires actuels. On suit donc un groupe de ces contractors qui doivent défendre une exploitation sauvage de bois en Amazonie et ce quoi qu'il en coûte. Malheureusement, ce genre d'exploitation n'est pas apprécié au Brésil qui tente de percer comme puissance mondiale. Donc des militaires seront envoyés après le disparition de fonctionnaires partis contrôler la légalité de l'exploitation chinoise, malheureusement ce raid tourne au massacre. Et l'un des militaires fera tout ce qui est possible pour venger la mort de son meilleur ami. A ce moment là, les contractors et le cargo de bois ont déjà filé entre les mailles du filet et navigue à travers les mers pour la chine. C'est là que les dangers sont plus réels que jamais. Les pirates ne font pas dans la dentelle et leur voyage ne sera pas une partie de plaisir. Mais la mission est un succès et les mercenaires sont appelés pour une autre mission. Et c'est là que les choses se corsent.
J'ai eu énormément de mal à rentrer dans le livre. Je m'explique.
Le début de la lecture a été fastidieuse pour moi entre acronymes, notes de bas de pages, références diverses, vocabulaire en portugais. le plus dur était que tout ça n'apportais pas vraiment grand chose au livre. C'est peut être dû au fait qu'en Belgique les acronymes se comptent sur les doigts d'une main.
Soit durant les première pages les acronymes fusent qu'ils soient brésiliens ou français et entraînant parfois jusqu'à 3 note de bas de pages à chaque page. Surtout que chaque fois que je les lisais je me disais que mettre un acronyme n'apportait pas grand chose vu qu'il casse la fluidité du texte et qu'à la fin la lectrice que j'étais s'est fatiguée à lire des notes pour les oublier aussi vite et a donc décider de passer outre en ne les lisant plus (quitte à ne pas comprendre certaines choses).
Quant au vocabulaire, même chose, des notes. Les notes n'apportaient rien, vu que c'était évident donc traduction inutile. Pour côtoyer des portugais, j'ai eu du mal à comprendre l'approche de l'auteur avec l'utilisation de vocabulaire dans son texte, vu que ma grand mère ne passe jamais du français au portugais. D'autant qu'il était fait mention d'un plat brésilien et là pas de note de bas de page. Frustration. Des organismes quelconques passés sous le crible des notes de bas de page et un plat dont j'aurais aimé savoir ce qu'il contenait rien.
Quand ce genre de détails s'étalent sur 50 pages, ça vous casse votre lecture. Ca a été mon cas. Et je trouve ça vraiment dommage car l'histoire avait du potentiel on touche à de l'actualité et dans un sens ça rend le tout passionnant. On se retrouve projeté dans les coulisses des affaires douteuses et de la politique et tout ce qu'il englobe. Outre le monde de la magouille il touche aussi aux société secrètes/sectes. Et ça, ça touche m'a touchée, car ce monde trempe dans le complot jusqu'au cou et mon petit coeur de fan de situations rocambolesques et d'intrigue de haut vol a eu son compte ou presque parce que je ne m'attendais pas du tout à une fin pareille. Je me suis dit, c'est tout ?
Quant aux personnages, j'avoue qu'au final on arrive à s'attacher à ces contractors payés cher pour tuer sans se poser de questions. Mais aussi au petit journaliste qui fait ses preuves avec des sujets dont personne ne veut car ils impliquent de quitter son petit confort que la presse politique offre.
Malheureusement, comme on passe d'un personnage à un autre à presque chaque chapitre, j'ai du mal à me prononcer sur les autres protagonistes.

Dans l'ensemble, ce livre m'a déçue car au final j'avais plus l'impression de lire un document politique dans les première pages, certains événements ont haussé le niveau mais malgré tout, la fin m'a aussi déçue... Je m'attendais à autre chose qu'à une fin aussi ... les mots me manquent. Ce livre aurait à y gagner en changeant les acronymes par les organismes en toute lettre. Car au final c'est ce qui a pesé toute ma lecture et qui m'a donné envie d'abandonner avant que les choses sérieuses ne commencent
Lien : http://bulledepomme.blogspot..
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Thriller efficace, à lire comme moi en attendant un avion, un train ou son tour dans une file...

Merci à Masse Critique de m'avoir fait passé un bon moment de lecture avec un tourne-page que j'ai fini d'une traite.

Une histoire jamais débordée par l'hémoglobine, ni par le glauque que certaines situations pourraient entraîner. Un tabassage fait l'ellipse de détails sordides, un tentative de viol flirte juste avec le voyeurisme, sans plus.

Les bons sont raisonnablement bons sans être trop angéliques, les méchants sont méchants. Les bons gagnent, la morale est presque sauve.

Trop de sigles et acronymes, ralentissent la lecture sans que cela n'apporte vraiment une plus-value à l'histoire : on devrait interdire l'appel de note en bas de page aux auteurs de romans. Cela n'apporte rien à la crédibilité du récit, juste un peu de pédanterie.

De temps en temps, le langage se fait cru, vulgaire, là aussi de manière assez gratuite et décalée par rapport au style du reste de livre, ce qui le fait sonner faux.

L'intrigue est solide, mais ne reflète pas le titre. Bien que le début mette en scène des actions de type commando, milice ou mercenaires, très vite on tourne dans une machination, qui, si elle est bien ficelée, n'a plus qu'un lointain rapport avec les contractors.

Regrettable également certaines ficelles particulièrement grosses : n'importe quel clampin ayant vu la moindre série américaine sait qu'on ne donne plus de coups de téléphone à partir d'une chambre d'hôtel et que le cloisonnement entre deux affaires exigerait au moins quelques gsm jetables...

Le cahier documentaire en fin de livre est documenté sans être touffu.
Il apporte quelques informations intéressantes voir interpellantes sur des sociétés d'un genre particulier.



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Le résumé de ce thriller est bien peu tellement il est empli de rebondissements, d'intrigues dans l'histoire et d'intervenants, tous plus pourris les uns que les autres ou alors naïfs et manipulés. Efficace de bout en bout ce roman, écrit par un capitaine de la Brigade de Répression du Banditisme.

Il y a bien quelques détails gênants, comme par exemple l'abondance de sigles des différentes sociétés ou organismes qui interviennent, certes expliqués en bas de page -d'où de nombreuses notes de bas de page- mais non rappelés ensuite. Il y a en fin de livre une liste des sigles utilisés, mais elle n'est pas mentionnée au début et je n'ai vu son existence qu'à la fin de ma lecture. Et puis, une fois dans l'intrigue, les sigles "passent". Ensuite, il faut bien reconnaître que si l'écriture est simple, efficace on n'a pas affaire au styliste littéraire de l'année et les dialogues sont un peu faibles, perfectibles. Ceci étant dit, on ne lit pas ce genre de roman pour ses qualités d'écriture, mais pour s'évader et éventuellement s'instruire. Ce qui est le cas ici. Donc mission pleinement remplie ! Car je dois dire que je ne connaissais pas grand chose aux sociétés de mercenaires ; je savais qu'elles existaient, mais mes connaissances s'arrêtaient à cet état de fait. Là, Marc Wilhem, grâce à son intrigue, nous montre les rouages, les implications des uns et des autres et comment ses sociétés, grassement rétribuées montent des opérations de déstabilisation voire carrément des machinations terribles.Un thriller politiquement incorrect qui montre les abus des uns et des autres. Un roman diablement efficace, captivant, crédible et réaliste, c'est d'ailleurs sans doute ce qui fait le plus peur.

En prime, en fin de volume, les éditions scrineo éditent un dossier écrit par un spécialiste (ici, Jacques Massey, journaliste spécialisé défense renseignement et sécurité) qui éclaire et analyse le système des SMP, des contractors. Instructif également, et exemples à l'appui, cette analyse crédibilise le roman qui la précède.

Comme quoi, on peut se faire plaisir en lisant des thrillers intelligents qui donnent à réfléchir et complètent notre instruction.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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Stéphane, ancien militaire devenu mercenaire, un contractor, est envoyé en mission au Brésil. Il doit alors se battre dans la jungle, affronter des pirates et être chassé par des commandos. En fin d'ouvrage, un dossier documentaire sur les sociétés militaires privées. Marc Wilhem travaille au ministère de l'Intérieur et connaît tous les rouages de la machine. "Contractors" est son 4ème roman et nous emmène dans l'univers d'un mercenaire ("contractor") plongé dans l'univers des commandos au Brésil. de la littérature "tourne-page", pour amateurs du genre. Mais pas seulement c'est aussi une dénonciation des ces sociétés civiles qui se substituent aux armées nationales. Prêtes à tout pour de l'argent ! D'ailleurs en fin d'ouvrage, on trouve un dossier documentaire sur les sociétés militaires privées.
Je me souviens encore de la lecture du premier polar de Marc Wihlem "le commando Charlemagne" (par en 2006, chez Ecailler du sud). J'avais eu un véritable coup de coeur pour ce polar qui déjà engagé. Cette fois encore la plume de l'auteur à su me convaincre

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
Entrez, asseyez-vous. Félicitations, beau boulot. L’information était correcte et nos clients en ont eu connaissance pile au bon moment.
– Merci, ç’a été juste.
– Vous aviez toute ma confiance, je savais que nous allions réussir. Tenez, pour vos frais. Cela vous convient-il ?
Boullay donna une enveloppe à Rijkeers : elle contenait cinquante mille euros. Sa mission lui en ayant coûté trentedeux mille, la marge était confortable.
– Parfaitement, merci. Les gens de Dassault devaient être enchantés.
– Et comment ! Cette commande chinoise de vingt-cinq Falcon 50 Marine tombe parfaitement bien pour eux. Sans nous, ils se faisaient doubler par le P99 d’Embraer3, dont l’offre était nettement meilleure. Une fois que nous la leur avons communiquée, les commerciaux de Dassault n’ont eu qu’à se caler juste en dessous pour remporter le marché. Du bel ouvrage.
– Les Brésiliens devaient être verts, surtout qu’en 1999 ils avaient signé une alliance stratégique avec Dassault.
– Le vert devait leur aller à merveille, c’est bien une des couleurs de leur hideux drapeau. Et puis, vous savez très bien que, lorsqu’il s’agit de la Chine, tous les commerciaux perdent la tête et se foutent des alliances.
– J’espère que Dassault va devenir un de nos fidèles clients.
– Ils ne sont pas officiellement au courant de notre action. Ce dossier nous est parvenu par un intermédiaire, disons... institutionnel.
– Ce qui explique la note confidentielle de la DCRI intégrée dans le dossier.
– Que vous avez détruite ?
– Absolument.
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Rijkeers n’avait pas toujours été aussi avide de récompenses. À la sortie de ce qui était à l’époque l’ESIPN1, il avait un côté chevalier blanc qui irritait beaucoup ses collègues. Indépendant et obstiné, il s’était montré un brillant enquêteur. Un chef de groupe de la brigade criminelle l’avait rapidement sorti de l’anonymat d’un commissariat pour l’illustre 36, quai des Orfèvres. Il y était resté quelques années puis s’était lassé de l’investigation : après plusieurs stages, il s’était spécialisé dans la protection de personnalités et avait été affecté au SPHP2. Rijkeers avait tout de suite regretté sa décision : étant au service direct des hautes personnalités de l’Hexagone, il s’était vite senti plus laquais que mousquetaire. Un soir de cafard, il avait envoyé chier la femme d’un ex-ministre qui voulait l’expé dier faire des courses qu’elle avait la flemme de faire elle-même. Elle s’était plainte en haut lieu et Bruno, ayant également envoyé chier son chef de service, avait rendu sa carte et s’était retrouvé, à trente-neuf ans, au chômage avec une femme dépressive, deux gosses aux études chaotiques et encore quinze ans de crédit sur le dos.
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– Là, il commence vraiment à me péter les couilles ! Il n’y a vraiment pas moyen de lui faire fermer sa grande gueule ?
L’homme au cigare était très remonté. Le ton et le vocabulaire qu’il utilisait sortaient directement de sa prime et dure jeunesse dans les quartiers populaires de Roubaix – ton qu’il n’utilisait que rarement depuis et qui jurait un peu dans le salon cossu où il se trouvait aujourd’hui. L’homme au verre de cognac, assis bien confortablement au fond d’un fauteuil en cuir, se retourna discrètement afin de vérifier qu’ils n’étaient pas écoutés. Vérification qui tenait plus du réflexe que de la réelle inquiétude : il savait très bien que ses hommes avaient « nettoyé » le salon privé du restaurant parisien.
– Ne t’énerve pas, il est encore à Matignon et il ne fera rien tant qu’il ne sera pas à l’Élysée. Ce n’est qu’un programme de campagne.
– Parce que tu crois qu’il ne va pas y aller, à l’Élysée ? Qui va l’en empêcher ? Toi ?
L’homme au cigare avait baissé d’un ton, la rage avait fait place à l’ironie. L’homme au cognac accusa le coup mais ne dit rien. Le troisième homme, qui, lui, jouait avec sa chevalière en or, se redressa.
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– Parce que tu crois qu’il ne va pas y aller, à l’Élysée ? Qui va l’en empêcher ? Toi ?

L’homme au cigare avait baissé d’un ton, la rage avait fait place à l’ironie. L’homme au cognac accusa le coup mais ne dit rien. Le troisième homme, qui, lui, jouait avec sa chevalière en or, se redressa.
– Au niveau du parti, il n’y a vraiment rien à faire ? Cognac et Cigare semblèrent ignorer la remarque.
– À croire que ce salopard se prend pour De Gaulle avec ses réformes à la con, dit Cigare. Si ça continue, je vais pousser au cul ces connards de socialos, en espérant qu’ils le bouffent au second tour.
– C’est ça, s’esclaffa Cognac, comme ça ils pourront te pourrir la vie pendant cinq ans. Pour eux, tu représentes le mal absolu. Non, soyons sérieux, inutile de forger des alliances contre nature. Nous avons encore quelques mois avant le début des grandes manoeuvres en vue de la présidentielle. Ne paniquons pas, on devrait bien trouver quelque chose pour se débarrasser de lui avant. Matignon est loin d’être une citadelle imprenable.
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Un soir de cafard, il avait envoyé chier la femme d’un ex-ministre qui voulait l’expé dier faire des courses qu’elle avait la flemme de faire elle-même. Elle s’était plainte en haut lieu et Bruno, ayant également envoyé chier son chef de service, avait rendu sa carte et s’était retrouvé, à trente-neuf ans, au chômage avec une femme dépressive, deux gosses aux études chaotiques et encore quinze ans de crédit sur le dos.
Il s’était résigné à partir dans le privé et avait été engagé par le GESGC comme garde du corps. Rijkeers avait rapidement réussi à rejoindre la branche investigations où il oeuvrait en tant qu’enquêteur indépendant. Il était l’un des meilleurs de son service et les primes s’accumulaient. Après avoir voulu changer le monde, il s’était mis au diapason, un vrai petit privé, professionnel sans état d’âme ; seul le chèque lui importait. Son directeur lui confiait d’ailleurs toutes les missions les plus compliquées et les plus tordues.
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