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EAN : 9782290305478
313 pages
J'ai lu (30/11/-1)
3.27/5   35 notes
Résumé :
Sphyrène est une nageuse d'exception, supérieurement douée. L'espoir des prochains Jeux Olympiques. On contrôle son mental. On lui fait prendre des drogues. Mais quand la dose est trop forte, la violence se déchaîne.
Quant à Maël, elle essaie juste de comprendre ce qu'elle est. Le clone de sa mère morte.
Et dans un monde où le clonage humain sert à renouveler le corps des nantis, où d'étranges mutations bouleversent la notion de sexualité, les itinérai... >Voir plus
Que lire après Les Olympiades truquéesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Les Olympiades truquées fait partie de la sélection du club de lecture « Une chambre à nous » et comme je suis toujours partante pour découvrir une autrice que je ne connais pas et lire plus d'oeuvres de science-fiction, je me suis jetée dans sa lecture. Plusieurs membres du club ont abandonné la lecture de ce livre ou ne l'ont pas du tout appréciée, pour plusieurs raisons dont certaines revenaient assez souvent : la présence de scènes de sexe, et de situations potentiellement dérangeantes. du coup, je met à la fin de cette chronique une liste (non exhaustive, il est possible que j'en ai oublié, n'hésitez pas à m'en faire part si vous en voyez d'autres) d'avertissements, de trigger warnings, que vous puissiez être prévenus si vous le souhaitez (évidemment, certains avertissements peuvent spoiler des éléments de l'intrigue).

J'ai personnellement bien aimé cette lecture, l'intrigue m'a très rapidement entraînée et je comptais bien savoir de quoi il en retournait pour les deux personnages principaux : Maël, une clone créée pour « remplacer » la défunte femme de son « père ». En effet, Bior Mallard perd sa femme Maël Flaihutel dans un accident et décide d'en faire un clone, qu'il élèvera comme sa fille. Donc oui, c'est assez malsain dès le début. Mais le roman aborde la problématique du clonage de façon très complète : par exemple s'il s'agit réellement de la même personne que « l'originale » et donc si un clone peut être considéré comme une personne à part entière, ou comme un simple double, voire une propriété. Au fur et à mesure du roman, les dérives de cette pratiques apparaissent comme les modifications génétiques d'un clone pour en faire un super athlète ou encore se cloner pour avoir une « ferme » à organes si le besoin survient…

Il y a aussi toute une critique des besoins grandissants des humains en terme de divertissement : arrivera bien un moment où les limites humaines ne pourront plus être dépassées en terme de démonstration de force et puissance physique, dans le cadre des Jeux Olympiques notamment. le fait que le public en demande toujours plus amène certains personnages à justifier l'utilisation de drogues dopantes, peu importe les risques et le consentement des athlètes dopés. Concernant les JO, étant donné qu'ils sont mentionnés dans le titre et que l'intrigue est mise en place avec des athlètes qui se préparent à cette compétition, on s'attend légitimement à ce que l'événement soit important et devienne l'apogée du récit… mais pas du tout. Finalement, cela se boucle en quelques pages, sans qu'on n'ait une idée précise de ce qui se passe lors de ces jeux. La scène reste efficace mais finalement très elliptique et factuelle.

D'ailleurs, c'est l'un des reproches que l'on pourrait faire au roman, il reste très factuel, avec des personnages qui agissent de façon apparemment froide et neutre donc c'est assez difficile de s'attacher à eux ou de ressentir de l'empathie pour leurs sentiments… puisque ces derniers ne sont pas décrits. En revanche, les situations elles-mêmes permettent de ressentir l'horreur de ce que les personnages traversent. Toujours est-il, j'étais impatiente d'en lire plus sur les deux personnages principaux du roman : Maël donc, qui a du mal à trouver sa place dans la société et dans sa « famille » en tant que clone, et Sphyrène, une nageuse professionnelle qui se prépare aux JO avec ses deux amies.

Concernant les scènes de sexe et de violence que j'ai mentionnées auparavant et qui ont pu en rebuter certains, je les trouve peu remarquables… le sexe est décrit une fois encore de manière très factuelle, sans intention de rendre le texte érotique et sans être vulgaire non plus et surtout, elles ne s'étendent pas sur des dizaines de pages (ce qui n'est pas un mal en soit, mais ce n'est pas le propos du roman et ça aurait pu le desservir d'ailleurs). Pareil pour la violence, il me semble que c'est l'idée de cette violence qui est plus choquante que la description qui en est faite dans le roman ; la violence n'est pas graphique. Finalement, la violence physique me semble bien moindre comparée aux violences psychiques que peuvent subir les personnages.

Les Olympiades truquées a également un propos féministe il me semble, avec l'idée d'un « renversement » des pouvoirs en quelque sorte, du fait que la population soit majoritairement composée d'hommes les femmes sont « précieuses » et à protéger (toute proportion gardée bien sûr). Mais cela entraîne par exemple un durcissement des peines et un accroissement de la violence exprimée envers les violeurs avec des castrations et des tortures. J'ai pu lire un ou deux avis qui considéraient cela comme de la misandrie de la part de l'autrice et… non ? Il me semble qu'elle dénonce simplement la culture du viol de son époque, et de la nôtre puisque c'est malheureusement tout à fait d'actualité. En plus, ces tortures faites aux hommes n'annulent pas toute la violence que subissent les femmes dans le roman et il est bien montré que ce système de répression ne fonctionne pas vraiment.

Pour montrer la richesse du roman, l'autrice aborde des sujets divers tels que la transidentité, bien qu'un terme daté soit utilisé en l'occurrence « transsexualité », mais j'imagine que c'est à remettre dans le contexte des années 1980 durant lesquelles le roman a été écrit. En tous cas, l'approche est assez originale ; dans la France des Olympiades truquées, puisque les femmes sont minoritaires en nombre, il semblerait que la nature tente de réduire le déséquilibre avec des hommes qui petit à petit, se changent en femme. le point n'est pas central à l'intrigue du roman, on glane donc des informations par-ci par-là, mais tout commence avec une féminisation de la personne, qui se met à porter des robes, des perruques, du maquillage… Puis au fur et à mesure, sans aucun apport d'hormones, leurs seins de mettent à pousser, leurs visages à s'affiner, etc. C'est appelé le « Syndrome de la matrice » et si au départ Sphyrène est inquiète pour son frère, qui développe le syndrome, au final la société accepte sans trop de soucis ces changements, puisqu'ils sont bienvenus étant donné le manque de femmes. L'idée est donc de donner des nourrissons à ces personnes atteintes du syndrome pour qu'elles élèvent des enfants.

Alors. Je pense à la fois que c'est très bien d'aborder les transidentités (surtout à l'époque) et en même temps, je ne sais que penser du traitement qui en est fait. En tant que femme cisgenre, déjà, je ne suis pas directement concernée par le sujet donc il est tout à fait possible que je sois à côté de la plaque (auquel cas, vraiment, dîtes-le moi). Je pense que la représentation des ces personnes transgenres n'est pas idéale, déjà parce que ce sont seulement des femmes transgenres, même si ça fait sens avec le postulat de base qui est de compenser le nombre réduit de femmes. Ensuite, le fait que la transition passe obligatoirement par une période de « féminisation » qui se résume aux robes, perruques et maquillages paraît un poil essentialiste, comme si la nature des femmes était de porter des robes et d'élever des enfants. Encore une fois, je n'ai aucune autorité sur le sujet mais je serai ravie d'en discuter si vous avez lu l'ouvrage !

Un autre passage du roman qui m'a fait tiquer est la conversation que Maël tient avec Anyara, un personnage furtif qui n'existe que pour cette scène et qui a pour seule caractéristique d'être noire finalement… Cela m'a déjà fait réaliser que les personnages du roman semblent très très majoritairement blancs. Puis, en repensant à la scène, j'ai réalisé à quel point c'était réducteur et offensant d'avoir Anyara comme seule personnage Noire puisqu'elle semble réunir un peu tous les clichés racistes qui peuvent exister. Tout d'abord, elle est décrite comme « Africaine » et « exotique » sans qu'on sache de quel pays elle vient, et son discours porte principalement sur l'oppression « des Africaines », d'ailleurs elle-même a été vendue par son père pour devenir « visiopute » (l'équivalent des webcams pornographiques). Encore une fois, je ne suis pas du tout une autorité sur ce sujet, mais il me semble que s'il est positif d'avoir des personnages noirs et de parler de l'oppression que les femmes de certains pays d'Afrique vivent… il faut que ce soit bien fait et il ne me semble pas que ce soit le cas ici.

Comme ce roman a été écrit il y a un moment, peut-être l'autrice a-t-elle évoluée sur ces points, et des chroniques que j'ai pu lire, Les Olympiades truquées est très ancré dans son temps, où les questions de dopage par exemple étaient tout à fait d'actualité. En tous cas, j'ai beaucoup aimé l'intrigue et comme l'atteste la longueur de ce billet, le roman m'a aussi fait réfléchir sur plusieurs points ; c'est bien signe qu'il m'a touché. Bien sûr, apprécier une lecture ne signifie pas oublier son sens critique ; d'où mes remarques sur la représentation des personnes transgenres et noires.

En tous cas, je serai ravie de discuter de ce roman avec d'autres personnes ! Et à l'occasion, je pense jeter un oeil aux autres publications de Joëlle Wintrebert, peut-être plus récentes. Si vous êtes déjà convaincu par sa plume en revanche, j'ai vu qu'elle sera l'invitée d'honneur de la Convention Nationale de Science-Fiction et Fantasy de Grenoble en juillet.

***

Avertissements & trigger warnings (spoils donc) : viols et tentatives de viols, inceste, mentions de mutilations génitales (excision et infibulation), prostitution, drogues.
Lien : https://deslivresetlesmots.w..
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Le pitch avait de quoi allécher, en ces temps de performances toujours plus poussées, de scandales liés au dopage et de célébration du sport (je recommande d'ailleurs la lecture des [i]Olympiades truquées[/i] lors des prochains JO ;)).
On suit deux personnages en parallèle : il y a Sphyrène, nageuse entraînée pour les JO à venir, qui a signé un contrat, subit un entraînement drastique, des injections, un train de vie entièrement tourné vers la victoire. Il y a Maël, jeune femme clonée par son "père" à partir de sa défunte femme. Mais Maël, si elle lui ressemble comme deux gouttes d'eau, n'a pas la même personnalité et à mesure qu'elle devient femme, le comportement de son "père" change, car lui revoit sa compagne disparue...
Dit comme ça, l'intrigue semble vraiment bien partie. le hic, c'est que si, effectivement, ce roman est palpitant si l'on s'en tient à ces 2 récits de vie, l'auteur ne se contente pas d'aborder les sujets du sport et du clonage. On trouvera pêle-mêle, dans ce livre, diverses dénonciations : le nucléaire (dans le futur proche où se déroule l'histoire, la centrale de Fessenheim à connu un épisode de type Tchernobyl), la recherche scientifique et son manque de considération pour les êtres humains, le lavage de cerveau pour que les personnes déviant de la norme reviennent dans le droit chemin, les lobbies, traitement de la femme dans la société (viol, etc) et j'en passe.

Le résultat fait que je me suis sentie noyée sous les "combats", les sujets à réflexion. Je pense que le roman aurait gagné à ne se centrer que sur certains sujets (les dérives du sport, le clonage), là j'ai eu l'impression que ça partait dans tous les sens, sans compter que page après page, ce futur là gagnait en noirceur... et cela m'est vite devenu étouffant.
Malgré tout, le roman reste intéressant par ce qu'il implique et je pense que si l'on est sensible aux dérives du sport, il mérite d'être lu. Je ne pense pas le relire un jour, mais j'ai tout de même trouvé la lecture intéressante et j'ai été peinée puis horrifiée de voir comment Sphyrène s'est retrouvée impliquée, piégée, broyée par la machine implacable du sport compétitif.

En résumé : un roman coup de poing, qui part trop dans tous les sens pour vraiment atteindre son but et qui laisse un goût amer en bouche ensuite.
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Sur l'auteure Joëlle Wintrebert : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jo%C3%ABlle_Wintrebert.
L'auteure a l'air sympa…et comme le vin son image semble se bonifier encore avec le temps… 😊. Preuve s'il en est de ses qualités humaines (hum : j'espère ne pas me tromper là...)

Sur ce qui est son premier roman…Ed. J'ai lu. 312 pages.
Déjà je l'ai lu jusqu'au bout ce qui n'est pas le cas de mes 4 dernières lectures : Henri Loewenbruck Cycle Gabriel Joly (promu par F. Busnel La grande librairie ce qui ne fait que le déconsidérer encore un peu plus à mes yeux) – le mystère de la main rouge; Charlie Jane Anders (3 prix dont un Locus), Ian Mac Donald (La maison des Derviches).
Pour savoir comment on peut être (très) déçu à lire des livres soutenus par un tapage médiatique ou des prix littéraires lire mes critiques des romans de H.L. et C.J.A. Donc...Pour ce roman-ci...
Déjà…Cela voudrait dire que J.W. aurait mérité un prix… 😊!

Le plus. Intelligent. Pour adulte. Un tantinet transgressif : un père qui tombe amoureux du clone de sa femme décédée (la fille "sortant de cuve" n'ayant que 14 ans…), le jaloux docteur/directeur qui saute le clone commandé par son « ami » et confrère…, la dérive dans le monde du sport de haut niveau (le meilleur de l'histoire). Tout cela écrit il y a plus de 20 ans…
Et cela reste d'actualité.

Le moins. J'ai l'impression que J.W. a eu envie de terminer rapidement...:-)
Comme si on lui avait confié une autre mission et qu'elle eût souhaité terminer ceci avant de commencer autre chose…
Plus que de l'énervement, je me suis retrouvé souriant…et je me suis dit : ce sont des choses qui pourraient m'arriver.
En conclusion,
si vous vous intéressez aux dérives du clonage et de l'expérimentation de nouveaux produits dopant sur des jeunes dans le sport de haut niveau, je vous recommande ce petit roman. Je n'ai pas eu l'impression de m'embêter. La fin est un peu …abrupte et on reste avec un goût de trop peu.
Je me suis rappelé en écrivant ces lignes et en consultant les photos de couverture dans Babelio que j'ai en bibliothèque (en sac vu les quantités) son roman Chromoville (plus aucun souvenir - lu il y a plus de 20 ans et que j'ai envie de relire).
Bref la lecture de son premier roman m'a plu, j'ai l'impression que je pourrai trouver dans ses ouvrages (dont la liste suit) des romans intelligents, sympas, thème : le clonage / le pouvoir (légèrement transgressif).
Et donc alliant l'acte à la parole j'ai commandé chez ma libraire (que j'aime) :
La Créode - Joëlle Wintrebert
EAN : 9782843440939
512 pages
Éditeur : LE BÉLIAL'

Le créateur chimérique
EAN : 9782277224204
318 pages

Pollen
EAN : 9782846260251
336 pages

Les gladiateurs de Thule.
EAN : 9782081643703

L'océanide
EAN : 9782010195495

Pour l'anecdote : une critique sympa dans Bifrost : critique commune aux Gladiateurs de Thulé, à La Fille de Terre deux et à L'Océanide) : https://www.noosfere.org/livres/niourf.asp?numlivre=-325144
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Roman d'anticipation très sympathique publié en 1987, qui grosso modo dépeint à travers des prouesses sportives, la guerre éternelle que se livrent les grosses puissances mondiales pour démontrer leur hégémonie.
Il leur faut toujours plus, quitte à modifier, détruire les corps, les psychés des athlètes......
Dérives de la biologie pour la "gagne", créations et utilisations secrètes de drogues.
Et toutes ces ignobles et éternelles horreurs des puissants, vues et vécues par nos douces héroïnes nageuses et leurs familles dans le Sud chaud de la France.

Un futur proche très bien décrit malgré le peu de pages, une autrice qui avait déjà bien sentie vers quoi le monde se dirigeait, avec un excès de publicités, sur tous supports, avec des sports télévisuels de plus en plus violents, n'hésitant pas à montrer des morts en direct...
On sent également les ravages du réchauffement climatiques, les véhicules électriques, les transports en commun propres sont bien là, mais les quelques véhicules thermiques subsistent encore... Pour qui??? Bah pour les riches voyons!!!

Très bon point également sur l'homosexualité et le transgenre qui sont enfin représentés (pour un roman de cette période) comme une normalité, avec même des changements génétiques de sexe qui seraient juste une modification naturelle, un procédé physiologique lent de changement de sexe (uniquement chez les hommes dans ce roman...).

Superbe final que j'ai beaucoup aimé, très pessimiste.

Le seul point qui m'a fâché, les surnoms des personnages, parfois elle s'appelle Sphyrène, parfois Truite, les autres ont des surnoms bizarres, et les jurons également, qui ressemblent à des surnoms comme "RAD!", "REM"... J'ai été parfois déboussolé. Mais rien de grave.

Je recommande cette lecture!!
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J'ai abandonné cette lecture vers la page 115.
Pourquoi ?
Dès le début, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire, à me faire happer par le récit. Je ne sais pas si c'est l'écriture qui me rebutait, mais je ne trouvais pas du tout le livre immersif. Je lisais sans parvenir à m'intéresser aux personnages ou à l'histoire. Et puis… Ça parle beaucoup de sexe, et de façon un peu trop décrite pour moi, même si y a un détachement vis à vis de ces scènes en même temps, c'est très froid et je pense que c'est voulu (ça parle quand même de viol…). Et en même temps, j'avais l'impression de lire un truc sexuel et pas du tout ce que je voulais lire, ça m'a gavé.
En plus de ça, je trouvais que l'histoire partait dans tous les sens, sans qu'on sache où l'autrice nous emmènes. J'ai pourtant bien aimé les petites histoires qui encadraient celle de Maël et Sphyrène, mais elles étaient écrites d'une telle façon qu'on avait du mal à les replacer dans le récit, et ça c'était chiant.
J'appréciais les petites pubs qui lançaient un chapitre, c'était bien pensée et ça montrait à quel point la société était défaillante.

Impossible de m'attacher aux personnages, je les trouvais trop lisses presque. Au début, j'avais envie de continuer pourtant, parce que quelques trucs me paraissaient intéressantes. Ce n'était pas assez mauvais pour que j'abandonne immédiatement, mais plus je lisais, et plus je perdais mon intérêt. Je sais qu'il est possible que l'histoire démarre et bondisse après ces pages, mais j'en pouvais plus, impossible de continuer, je lisais sans cesse la même phrase sans parvenir à m'intéresser à ce qu'il se passait, alors j'ai dis stop. Ça ne servait à rien que je me torture, la lecture n'est pas faites pour ça.

En plus, par certains côtés, j'ai trouvé cette histoire presque misandre. Ce n'est que mon point de vue, mais j'ai trouvé que la façon les hommes étaient jugés pouvaient être, certes, justes, et en même temps, très exagéré, voir cliché. Tous les hommes sont des pervers. Mouais. du coup ça me faisait un peu bondir, parce que pour moi, vouloir passer un message sur les femmes, en utilisant des propos sexistes sur les hommes, ben ça ne sert pas du tout le propos. Peut-être qu'ensuite, cela est renversé, mais comme je ne continuerai pas, je ne le saurai pas.

Cependant si vous l'avez lu, n'hésitez pas à m'en parler, à me dire si j'ai fais une grave erreur en stoppant ma lecture, ou bien à me conforter dans l'idée que ce livre n'était, tout compte fait, pas fait pour moi.
Lien : https://jetulis.wordpress.co..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les coups redoublent sur la porte d'entrée.
-Police génétique!
Derrière le lourd plateau d'une table doublé de deux matelas, des armes, des munitions...un petit arsenal. L'homme est embusqué là, face à la porte, la police qui plie sous une succession de chocs sourds.
-Police, ouvrez! Il ne vous sera fait aucun mal.
-Saint-Orbite! Empêcher un homme d'assurer sa descendance, c'est lui faire du bien, sans doute?
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Sphyrène se remémorait les analyses et commentaires enregistrés dans le DOC. La violence faite aux violeurs résidait dans les fondements mêmes de la société, expliquait l’un des auteurs – dont elle avait oublié le nom, un homme en tous cas. Dès que les parents avaient pu choisir le sexe de leurs enfants, ils avaient opté en masse pour des garçons, parce que le seul vrai pouvoir demeurait un pouvoir mâle. La diminution catastrophique des naissances féminines avait engendré une nouvelle compétition sexuelle. Moins il y avait de femmes, plus il était difficile de les conquérir, plus graves et lourdement pénalisés devenaient les crimes commis par frustration à leur égard. Cette compétition était à l’origine d’une nouvelle violence, corollaire d’un nouveau pouvoir, féminin cette fois. Les femmes se vengeaient d’un asservissement millénaire en exacerbant la jalousie des hommes. Ce cercle vicieux avait entraîné un accroissement fantastique du transsexualisme.
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_ La violence, elle est à la base même du monde où nous vivons. Un monde sans femmes ne peut être qu'un monde de violeurs.
_ Oh! Là, tu exagères!
_ Mais non. Engendrer trop peu de femmes, c'est engendrer l'inégalité, le sexisme, la frustration, et bien sûr les crimes sexuels. En permettant aux gens de choisir le sexe de leur enfant, les Etats ont creusé la tombe de la démocratie. On ne peut permettre à un sexe d'en dominer un autre sans faire le lit du totalitarisme.
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Pourquoi les Etats s’emparaient-ils des plus belles découvertes pour les passer dans leurs machines broyeuses et les faire servir aux fins de pouvoir et d’hégémonie ?
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Vous rêvez d’avoir un enfant ?
Vous n’en aurez jamais ?
Avec la combinaison intégrale d’Elektromarket,
donnez naissance à un bébé de rêve.
Il ne grandira que si vous le voulez.
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Videos de Joëlle Wintrebert (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Joëlle Wintrebert
Lecture de Joëlle Wintrebert : une création originale inspirée par les collections de la BIS.
Ce cycle est proposé depuis 2017 par la BIS en partenariat avec la Maison des écrivains et de la littérature (MéL). Quelques mois avant la restitution, l'écrivain est invité à choisir un élément dans les fonds de la BIS. Lors de la rencontre publique, « le livre en question » est dévoilé. Chaque saison donne lieu à la publication d'un livre aux éditions de la Sorbonne "Des écrivains à la bibliothèque de la Sorbonne".
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