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EAN : 9782207141564
384 pages
Denoël (01/11/2018)
3.68/5   73 notes
Résumé :
Le capitaine Kel Cheris tombe en disgrâce après avoir utilisé des armes non conventionnelles lors de sa dernière affectation. A sa grande surprise, elle est promue général à titre temporaire par le commandement Kel qui lui confie une mission d'une importance vitale pour l'Hexarcat, le système politique des six factions : mater une hérésie en cours dans la Forteresse des Aiguilles Diffuses. Seulement cette promotion est assortie d'une terrible condition : ancrer en e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
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Étrange, rebutant et captivant à la fois.


Un empire multi-stellaire dictatorial maintient la stabilité par la force des armes, rayant sans pitié de la carte les hérétiques remettant en cause son hégémonie.
Une nouvelle hérésie est en cours, l'Hexacart décide d'y mettre fin en y envoyant un essaim de vaisseau qui seront commandés par une association bien particulière. La fusion d'une jeune capitaine en légère disgrâce et l'esprit d'un général, génie de tactique et stratégie, mais traitre à sa patrie.


Voilà pour le pitch, simplifié à l'extrême.
Mon ressenti : on patauge un peu voire beaucoup durant toute la lecture.
L'univers technico-barocco-mystico-cyberpunk et j'en passe est opaque et l'auteur n'en donne pas vraiment les clés. Sûr qu'en lisant les critiques d'Apophis ou de FeydRautha on comprend un peu mieux le concept mais le vocabulaire employé participe beaucoup du flou artistique et mathématique dans lequel on baigne.
Le côté SF militaire est malgré tout bien rendu et m'a fait penser à quelques tomes de l'univers de Wh40k (peut-être aussi à cause de l'emploi très fréquent du mot hérétique) et du film « les chroniques de Riddick ».Je ne dis même pas que ces comparaisons sont pertinentes, juste une impression.


J'aurais pu me lasser de cet univers difficilement compréhensible où les concepts mathématiques et les armes exotiques à base de singularité servent de tactiques militaires, mais en fait on se laisse porter par la dynamique du récit et l'association improbable de nos deux principaux protagonistes. Sans compter que de temps en temps on revient aux fondamentaux à coups de flingues et bastos dans le crâne qui fait gicler la cervelle. Histoire de rappeler à tous que les morts dans les guerres ne sont pas que des chiffres à mettre dans les tableurs des états-majors des armées.


Au final, j'ai apprécié ma lecture, j'avais envie d'y aller, d'y retourner, de suivre et comprendre, mais clairement, je ne pense pas le relire un jour. Par contre, puisque c'est une trilogie annoncée, la suite sera dans ma PAL.
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Premier tome d'une trilogie, le gambit du renard est une SF à cadre militaire proposant un univers extrêmement particulier, plus science-fantasy que vrai space-opera, à l'ambiance sinisante, et dont le point central est que par le biais d'équations et surtout d'un système d'endoctrinement dans l'esprit de la population à la fois d'axiomes sociaux et technologiques, il est possible d'assurer la stabilité de l'empire et d'utiliser des technologies impossibles dans le cadre des lois normales de la physique, comme la propulsion supraluminique ou des armes ayant plus l'air magiques qu'autre chose dans leurs effets très psychédéliques, tendance qui tâche les murs. On suivra deux militaires, une femme et le « fantôme » d'un général mort qu'elle transporte dans son ombre (littéralement), ayant pour mission de reprendre une des forteresses projetant le paradigme physique / social impérial dans son espace, avant que des effets en cascade ne fasse éclater l'Hexarcat.

SF antimilitariste extrêmement inhabituelle et pas forcément taillée pour plaire à tous les aficionados du genre, le gambit du renard est un livre qui sera très difficile à aborder pour qui n'en connaît pas les principes de base de l'univers, que ce soit via une critique précédente, la lecture d'une nouvelle (en VO…) antérieure de l'auteur ou celle de livres (Vinge, Peter Hamilton, Laurent McAllister, etc) présentant certaines similitudes avec lui en terme de Worldbuilding. le degré d'exigence d'au moins la première centaine de pages atteint facilement celui d'Anatèm (et sans doute un peu plus), il faut le savoir. de plus, à moins, comme j'ai choisi de le faire, de le considérer comme de la science-fantasy, il demandera peut-être de fournir une suspension d'incrédulité que tout le monde ne sera pas disposé à accorder à de la SF. Enfin, par rapport à la VO, la traduction est relativement lourde, et on ne retrouvera pas vraiment le style fluide et agréable de l'auteur dans la VF.

Au final, si ce roman est une oeuvre à découvrir pour l'originalité de son cadre / postulat de base mais aussi pour l'interaction entre ses deux protagonistes, qui est son moteur, il n'est clairement pas taillé pour plaire à tout le monde, que ce soit les lecteurs peu habitués à la SF (ou science-fantasy, on s'en fout :D) de haut vol, ceux qui ne supportent pas de ne pas tout comprendre « tout de suite », voire même le chaland appâté par le cadre militaire et qui va se retrouver loin d'Honor Harrington ou de la flotte perdue. Je vous invite cependant à donner sa chance à ce bouquin, il mérite d'être découvert malgré sa singularité ou le fait que l'auteur ne vous prenne pas forcément par la main (pas dans le roman, du moins ; dans sa nouvelle The battle of Candle Arc, c'est une autre histoire).

Ce qui précède n'est qu'un résumé (si, si) : retrouvez l'argumentaire complet sur mon blog.
Lien : https://lecultedapophis.com/..
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Ninefox Gambit de Yoon Ha Lee véhicule déjà une réputation d'exigence qui n'est pas usurpée car les premiers chapitres sont d'un abord délicat.
Dès le premier, le lecteur se trouve parachuté en plein milieu d'un affrontement armé dans un mondé étrange, différent du nôtre. Des mots et des notions surgissent avec lesquels nous n'avons aucune prise, si ce n'est une très légère familiarité qui ne nous les rend guère plus compréhensibles. .

C'est au milieu d'un champ de bataille dont nous ne connaissons ni l'étendue ni les enjeux que nous atterrissons. le pourquoi nous est tout autant inconnu. Les seuls éléments limpides sont liés à Kel Cherris, capitaine, qui dirige la manoeuvre visant à éliminer les Eels. C'est sauvage, violent et sanglant comme prise de contact. Elle met en place des manoeuvres étonnantes où la position de chacun est vitale pour contrer certains effets de l'ennemi. Un esprit d'essaim d'abeilles anime ses soldats qui ne font plus qu'un et qui leur permet d'anéantir l'adversaire. Les kels sont la caste des militaires (emblème : le faucon), formatés pour obéir.

Ce premier chapitre donne le ton, l'univers proposé par Yoon Ha Lee est vraiment alien. Il met le lecteur au défi, et c'est vraiment plaisant de lire un roman qui ne vous tienne pas la main comme si nous étions des écoliers. Nous y côtoyons beaucoup de mots étranges, surtout dans leurs associations qui peaufinent cette désorientation initiale. En outre, ces premières pages nous livrent quelques premiers éléments. Kel Cherris gagne un affrontement, mais perd la bataille au grand déplaisir de ses supérieurs. Elle devient une personna non grata dans cette unité où les résultats comptent autant que le comportement. Une déviation compromet l'esprit de ruche nécessaire aux formations de combat….

Dans l'univers de Yoon Ha Lee, les lois physiques et le système qui en découle sont sensiblement différents du notre, avec un rendu assez inhabituel (du moins pour moi) et une agréable saveur de nouveauté. C'est au lecteur de se fondre dans cette étrangeté comme s'il était un visiteur qui débarquait au milieu de ce conflit, avec tout à appréhender, sans guide, sans mode d'emploi, seuls ses sens et ses intuitions le faisant progresser. C'est exactement cette sensation là que j'ai eu en lisant Gardens of the Moon.

Le récit reste un space opera, basé sur une Hard-SF. Certes, la démarche est loin de celle d'un Egan qui articule ses textes autour de la science, mais YHL s'appuie indubitablement sur la technologie si étrange nous soit-elle pour construire son intrigue. Or une technologie avancée (à base de physique quantique ces temps-ci) revêt bien souvent une apparence de magie. C'est le cas dans ce texte avec ce système de « calendrical mathematics » assez déroutant et essentiellement singulier. J'ai presque envie de la qualifier de Dark Science-fantasy, mais l'absence de magie explique le presque.

l'idée de base est toute simple. Une faction s'oppose au courant doctrinal dominant. le gouvernement en place cherche donc à régler ce problème en utilisant la force et une arme particulière et crainte.

Les opposants sont donc des hérétiques aussi bien politiques que « religieux ».

Ainsi, la prise de la Forteresse, un noeud névralgique, est-elle une chose bien fâcheuse…

Les hexarches décident alors d'utiliser l'arme de dernier recours : le général Jedao, un non mort (pas un zombie!). Ce dernier a commis un génocide il y a 397 ans, a été jugé et condamné. Son esprit a été conservé, mais il ne peut « revivre » (et que partiellement) qu'à travers un autre humain, une ancre (anchor). C'est à Cherris qu'échoie cet honneur, suite à la débâcle initiale.

Ce duo participe grandement à la saveur du roman et permet de passer outre les difficultés premières de projection dans cet univers. Bien entendu, ils ont des tempéraments opposés.

Jedao ne peut s'exprimer qu'à travers elle tout en percevant son environnement du simple fait d'être ancré en elle. Il ne dort pas, ne mange pas, et n'a aucune interaction avec le monde physique. Il n'est pas pour autant invisible à l'observateur attentif, car il projette un reflet dans les surfaces réfléchissantes et apparaît dans l'ombre de Cherris (hé!hé!hé).

Cette dernière n'est pas un simple vecteur, et si la présence du général déchu la perturbe légèrement dans ses gestes, elle reste indépendante d'esprit. Leurs échanges peuvent être assez animés! (il n'y a aucune romance).

Cette interaction est exquise, car ils forment une équipe qui apprend l'un de l'autre jusqu'à fonctionner en parfaite symbiose, débouchant sur une entité aux multiples facettes avec ses contradictions, ses doutes, ses petites manies. Ils ont bien plus en commun dans ces circonstances (et dans les décisions prises) qu'ils veulent bien admettre. Et ils finissent par constituer un duo redoutable; lui le stratège hors pair – de la caste des Shuos dont l'emblème est un renard (Fox) – cryptique, énigmatique et charismatique; elle experte des formations de combat, rapide, mathématicienne de premier plan.

Le worlbuilding étrange et captivant se révèle une petite pépite en soi, un univers dans lequel la sensation « alien » permet de ressentir tout un panel d'émotion de la déroute à la jubilation. Un monde construit pour mettre en évidence sa thématique principale : l'humanité. le duo de généraux fonctionne à merveille et ajoute au plaisir de la découverte.

critique plus complète sur mon blog
Lien : https://albdoblog.com/2018/1..
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Un roman de Science-Fiction c'est comme un saut en parachute...
-- Ah une critique "à la Forest Gump" avec la boite de chocolat et on ne sait pas si on va tomber sur un bon roman ou pas !

Mais euhh revenons à MA comparaison ! Donc... Il y a des romans qui

* Vous expliquent le saut en parachute avant de vous faire sauter dans l'intrigue
Parfois le saut ne dure que les dernières pages et savoir où on va atterrir est pour le prochain tome.

* Vous font monter dans l'avion puis ... vous expliquent de long en large le saut avant de reprendre la trame

* Vous expliquent le saut au fur et à mesure, vous sautez en comprenant comment fonctionne ce sac sur votre dos

* Vous font monter dans l'avion, vous poussent dehors en vous filant un sac dans les mains en disant : "débrouille-toi !"

Je vous laisse associer vos romans favoris aux catégories parachutes précédentes.

Mais ce roman me direz-vous ?
Et bien il est plutôt du genre à commencer quand vous êtes déjà entrain de tomber avec un truc sur le dos !
C'est angoissant non ?

En fait pas tellement même si les concepts, des armes, des factions ne vous seront pas expliqués dans ce roman....
-- ah ????
Pas de panique on ne va pas s'écraser non plus

C'est un roman de Science-Fiction "militaire".
Qui dit militaire dit guerre.
Il y a en effet un conflit avec des hérétiques, des hérétiques du calendrier Kwouahh ??? On fait une guerre pour le 29 février ?
Je n'ai pas compris la teneur profonde de l'hérésie, mais passons

Les conflits se font avec des armes toutes les plus bizarres les unes que les autres (armes de singularité, canon qui démembre ...). Mais peu importe la nature des ingrédients ... je veux dires armes. Ce n'est pas la comparaison avec la boite de chocolats -> il faut suivre.

Les mathématiques, les formations (des hommes, des vaisseaux) prennent aussi une part très importante lors des combats... Étrange.

La guerre oppose surtout une coalition des factions aux hérétiques.
Certaines factions telles les Kels, que l'ont suit, sont le bras armé de la coalition.
D'autres sont plus énigmatiques et peu détaillées.
Même les Kels gardent leur mystère. Un conditionnement fort permet d'envoyer des combattants au front et s'assurer qu'ils obéissent aux ordres même ultimes (et le suicide semble une option assez répandue chez eux)

Mais, mais je ne vais donc pas savoir ce qu'il y a dans le chocolat alors ?
...
Les parachutes
...
On avait dit les parachutes !

On ne comprend pas bien qui on est, la nature du parachute et des autres personnes qui sautent avec vous.
Ce n'est pas glorieux comme leçon de parachutisme me direz-vous...
Ce à quoi je répondrais : "vous voyez ça rentre : on ne parle pas de chocolats"

Rassurez-vous :

La trame du roman reste compréhensible et passionnante :
Les hérétiques sont retranchés dans une forteresse imprenable et centrale
La coalition promeut une jeune combattante au rang de commandant, car elle propose une chose impensable : sortir le plus génial des généraux de son "cachot". Il n'a jamais perdu une seule bataille. Même les plus désespérées.
Petit hic : il a un jour massacré ses propres troupes dans un acte de folie meurtrière. Une boucherie.
Avec le général fou (?) elle va mener l'attaque contre la forteresse hérétique.

L'attaque est l'essentiel du roman. Mais la coalition a-t-elle donné toutes les cartes ? le général est-il vraiment fou ? A-t-il feint la folie ? A-t-il basculé au cours de la bataille de trop. Trop de sang sur les mains ? Trop de sang Kel sur les mains ?

J'avais lu peu de roman de science-fiction militaire.
Celui-ci est de très bonne facture : intrigue complexe, mais pas trop, univers intéressant, des possibilités de suites passionnantes.
Il est donc exigeant par les pans entiers qu'il laisse dans l'ombre.

En conclusion : le saut en parachute est donc plutôt fascinant même les yeux bandés
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IL s'agit « officiellement » d'un sapce opera militaire…. lauréat du prix Locus. En réalité, il est bien plus que cela, et il ne faudrait pas le bouder en raison de cette étiquette si mal perçue dans notre Hexagone.

Les hexarches (pour les 6 factions) sont confrontés à une crise d'envergure et utilisent leur arme ultime pour la contrer : le général déchu Jedao. le worlbuilding étrange et captivant se révèle une petite pépite en soi, un univers dans lequel la sensation « alien » bat son plein…

l'idée de base est toute simple. Une faction s'oppose au courant doctrinal dominant. le gouvernement en place cherche donc à régler ce problème en utilisant la force et une arme particulière et crainte.

Ici, les hérétiques se sont emparés de la Forteresse of Scattered Needles (des Aiguilles éparpillées), une station orbitale nichée dans un astéroïde. Ils ont enclenché un changement de paradigme dans les lois physiques, en pourrissant leur Référentiel* (Calendrical Rot). Toute la zone est sous leur influence, altérant la réalité locale.

La notion de Calendar et calendrical maths – que j'ai traduite dans mon esprit à défaut de meilleur terme par *Référence/Référentiel – est difficile à appréhender. La maîtrise des lois physiques dépassent celles découvertes par nos génies, elle inclue d'autres facteurs ou facettes de la réalité qui sont une combinaison de mathématiques, de foi dans le systéme et de numérologie (essentiellement). le Calendar est donc une interface mathématique qui permet de manipuler ces aspects, mais implique une observation rigoureuse de rites ainsi qu'une croyance en ses principes (ceux de l'Hexarchate) à toute épreuve. Il régit tous les aspects de la vie et commande une harmonie parfaite du corps et de l'esprit; les mathématiques ayant une place primordiale dans n'importe qu'elle configuration.

Les opposants sont donc des hérétiques aussi bien politiques que religieux.

Ainsi, la prise de la Forteresse, un noeud névralgique, est-elle une chose bien fâcheuse…
Les hexarches décident alors d'utiliser l'arme de dernier recours : le général Jedao, un non mort (pas un zombie!). Ce dernier a commis un génocide il y a 397 ans, a été jugé et condamné. Son esprit a été conservé, mais il ne peut « revivre » (et que partiellement) qu'à travers un autre humain, une ancre (anchor). C'est à Cherris qu'échoie cet honneur, suite à la débâcle initiale.

Ce duo participe grandement à la saveur du roman et permet de passer outre les difficultés premières de projection dans cet univers. Bien entendu, ils ont des tempéraments opposés.

Le worlbuilding étrange et captivant se révèle une petite pépite en soi, un univers dans lequel la sensation « alien » permet de ressentir tout un panel d'émotion de la déroute à la jubilation. Un monde construit pour mettre en évidence sa thématique principale : l'humanité. le duo de généraux fonctionne à merveille et ajoute au plaisir de la découverte.

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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
L’Univers était régenté par la mort. Aucun merveilleux mécanisme d’horlogerie au monde ne pouvait stopper l’entropie. On pouvait collaborer avec la mort ou on pouvait la laisser faire, c’était tout.
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Dans un sens, chaque bataille était un foyer : un foyer misérable, où les infimes erreurs étaient punies et où les grands mérites passaient inaperçus, mais un foyer tout de même.
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Le principe de la guerre, c’est de truquer le jeu, de droguer l’adversaire, de menacer de briser les rotules des membres de sa famille s’il ne se soumet pas.
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En mathématiques, il y avait des évaluations collégiales, des preuves définitives et des réponses, mais la guerre n’était qu’incertitude multipliée par l’incertitude.
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Le problème avec l’autorité, c’est que si vous ne l’exercez pas, les autres cesseront de vous la reconnaître.
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