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EAN : 9782020086462
672 pages
Seuil (01/02/1985)
4.12/5   39 notes
Résumé :
Une foule d'hommes et de femmes fortement individualisés, que nous reconnaissons tous, que nous côtoyons chaque jour, comme photographiés sur le vif, fléchissent dans le vent de la mort qui emporte une civilisation marquée du signe du non-sens, de l'absurde et du chaos.
Des portraits inoubliables se détachent de cette vaste fresque du XXe siècle finissant : François Le Groux, caractère énergique, intransigeant, qui s'humanise en s'enlisant dans le sentiment d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'en parle avec beaucoup d'émotion car c'est le livre qui m'a suivi depuis mon adolescence, qui m'a fait grandir ,que je reprends encore aujourd'hui (j'ai cinquante ans...) quand je doute. Les personnages sont tous en quête d'une raison de vivre,de justifier leur existence. Certains se perdront dans cette quête (Renaud) ,d'autres se trouveront (Carlotta, Stéphane), d'autres trouveront (trop tard?) le sens de la vie. C'est fort, attachant, jamais pontifiant. A conseiller aux gens dans la peine, qui sont perdus mais qui espèrent toujours, malgré tout de la vie et des autres. Ce livre a changé ma vie.
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Ce roman ma agrippé le coeur jusqu'à la dernière page
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
François Le Groux reposa l'écouteur et, d'un geste sec, imprima à son fauteuil un mouvement de rotation.
Ses yeux globuleux d'un bleu intense regardaient par-delà la vaste cour-entrepôt de l'usine où des camions peints en jaune et en noir manoeuvraient en faisant ronfler leurs moteurs ; par-delà les toitures en tôle ondulée coiffant les ateliers ; plus loin que les murets de briques enduits d'une couche de peinture d'un rouge vif . Avec une fixité étrange, ses yeux bleus regardaient un bouquet de maisonnettes serrées les unes contre les autres, assiégées de hauts immeubles de verre et de béton, de chantiers béants où, se détachant sur un ciel de novembre, bas et nuageux, tournoyaient des grues géantes portées par de larges bras métalliques.
François Le Groux fixait ce paysage contrasté, légèrement inquiétant, sans que bougeât un seul trait de sa figure ronde et rougeaude, couronnée d'une mince touffe de cheveux d'un roux jaunâtre.
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Son frère préparait un baccalauréat technique;lui,par haine de Jules sans doute,n’aimait que les lettres.Sa mère décida qu’il marcherait sur les traces de son aîné et,quand il fut établit qu’il n’était en rien doué pour les mathématiques et les sciences physiques,elle en tira cette conclusion qu’il était idiot.Alors elle lui trouva une place d’apprenti chez un électricien dont la boutique, sise au bas de la rue de la convention,à quelques pas de la Seine,n’était qu’à cinq minutes de marche de la maison.Et,âge d’à peine quatorze ans,Stéphane connut l’exploitation,la misère morale de celui qu’on traite comme un instrument.Il se levait à six heures et demie du matin;à sept heures,il ouvrait la boutique,passait un chiffon sur les rayons,rangeait la marchandises,essuyait les lustres et les lampes exposés dans la devanture,balayait boutique et arrière boutique,l’avait à grande eau le carrelage...À huit heures,il s’arrêtait pour boire un café au lait et manger un croissant au bar du coin.
Et à neuf heures,Quand son patron ouvrait boutique,il descendait dans une cave humide qui prenait non pas le jour mais la nuit par un étroit soupirail ouvert sur une cour ou stagnaient les odeurs des cuisines d’un grand himmeuble vétuste.Vetu d’une blouse d’un gris délavé,il faisait jusqu’à midi les colis qu’il livrerait dans l’après-midi aux quartes coins de Paris.
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Le film ensuite montre ce qui arrive quand la liberté ou la grace(l’ambiguite demeure) surgissent au sein d’un monde aliéné,et que les réactions à cette révélation dépendent,pour une partie, de facteurs personnels et subjectifs,ce qu’on nomme la personnalité de chacun.
...
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La pauvreté condamne à des restrictions qui n'apparaissent comme des privations qu'à ceux que tourmentent des convoitises.
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