AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782264048905
432 pages
10-18 (20/05/2009)
3.33/5   26 notes
Résumé :
En mai 1897, un dramatique incendie ravage le hangar du Bazar de la Charité, qui réunissait pour une vente caritative la fine fleur de la bonne société parisienne.
Parmi les invités se trouve Louis Denfert, le jeune et sémillant journaliste du Petit Eclaireur.

Lorsqu'il découvre dans les décombres fumants le corps brûlé d'une jeune femme assassinée, son sang ne fait qu'un tour.

II ne tarde pas à faire le lien avec une autre af... >Voir plus
Que lire après Projections macabresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai retrouvé avec plaisir le jeune Louis Denfert et ses camarades dans cette troisième enquête imaginée par Brigitte Aubert. Ce troisième opus a les mêmes qualités que le premier, sans les lourdeurs du second (chapitres "mondains" qui ralentissent le bon déroulement de l'action).
Roman policier ET historique, il s'ouvre sur un événement mondain et tragique connu (enfin, par moi, qui ai lu un très grand nombre de biographie d'Elisabeth d'Autriche, plus connue sous le nom de Sissi) : l'incendie du bazar de la charité, dans lequel mourut Sophie d'Alençon, soeur cadette de l'impératrice. L'auteur rend de façon magistral la terreur et le sentiment d'urgence qu'ont dû vivre les participants. Lâcheté et héroïsme se sont côtoyés, elle n'en fait pas mystère, et c'est presque naturellement qu'un meurtre prend place au milieu de cet incendie. Dès lors, l'intrigue policière va se développer, avec aisance.
Louis Denfert, depuis le miroir des ombres, a un peu perdu de sa naïveté. La chasse au scoop n'est plus un élément moteur, elle n'est que le prétexte qu'il donne à ses supérieurs pour pouvoir enquêter. Il s'intéresse toujours au progrès du cinématographe, et découvre surtout son usage dévoyé. Pas de voyage à l'étranger cette fois-ci, c'est la France rurale et ses crimes cachés ou ignorés que Louis Denfert explore. Il va ainsi découvrir des liens entre les crimes qu'il a découverts à Paris, et ceux commis dans les régions reculées. Ceux-ci sont d'autant plus effroyables qu'ils sont bien réels, et qu'ils ont donné lieu à l'arrestation du premier tueur en série français, par un juge Emile Fourquet, dont les méthodes n'ont rien à envier à nos modernes profileurs. L'art de Brigitte Aubert est de construire son intrigue, crédible, tout en y intégrant tous ses faits historiques, sans lourdeur, dans un style fluide et agréable à lire.
On pourra objecter que Louis Denfert et ses amis ont beaucoup de chance : ce n'est pas faux. Louis a un don "naturel" pour découvrir des cadavres qui demandaient à rester cacher, et à laisser échapper des criminels, qui eux, sont ravis de lui échapper. On pourra regretter une fin trop abrupte, ce qui ne m'a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir à cette lecture.
Commenter  J’apprécie          40
Alors qu'ils se trouvent au Bazar de la charité, Louis Denfert et ses amis sont témoins du terrible incendie qui ravage les lieux.
Parmi les victimes, un cadavre intrigue particulièrement le journaliste. En effet, les blessures semblent correspondre à un meurtre particulièrement brutal.
Persuadé que cette funeste découverte est liée à une affaire sur laquelle il enquête, il part bientôt pour Aix-Les-Bains en compagnie de sa bande.
De meurtres en incendies, Louis Denfert réussira-t-il à arrêter cette vague de violence sanguinaire ?
Lorsque j'ai fait la connaissance de Louis Denfert avec le secret de l'abbaye, j'ai été séduite par ce journaliste intrépide. Mais, il faut bien le dire, Louis est loin d'être le seul personnage charismatique.
Il est en effet secondé dans ses enquêtes par Albert, médecin légiste et illusionniste (mélange des genres qui lui va curieusement bien !), Camille, actrice, et Emile, ancien militaire et boxeur.
Projections macabres prend pour point de départ le tragique incendie du Bazar de la charité en mai 1897 qui fit au moins 125 morts. le talent de Brigitte Aubert est là, elle s'appuie toujours sur des faits réels pour bâtir ses intrigues.
Dans Projections macabres, comme dans tous les autres livres de cette série, on croise donc du beau monde : Mistinguett, Debussy, Sacha Guitry... Ces célébrités s'intègrent dans une histoire, qui, je l'avoue, est pour l'instant celle qui m'a le moins plu des trois (j'ai également lu le royaume disparu, le dernier paru).
Au départ, j'ai pourtant bien accroché : la description  de l'incendie est très prenante, et les premiers éléments de l'enquête étaient prometteurs. Cependant, parfois j'ai un peu décroché car je ne comprenais pas grand chose à tout ce qui touchait au palladisme et à l'occultisme. Ces éléments ne m'ont malheureusement pas tellement captivé, mais c'est totalement personnel.
A côté de ces points "faibles", je ne peux que m'incliner une fois de plus devant le travail de recherche de l'auteure.
D'ailleurs, la fin est malgré tout surprenante et mérite le détour, ce qui est l'élément essentiel de tout roman policier !
 
Pourquoi lire Projections macabres ?
 
Même si ce n'est pas mon volume préféré, les personnages sont hauts en couleur, et les descriptions de la fin XIXème siècle sont toujours un régal.
Je pense tout de même que le secret de l'abbaye est plus abouti, ainsi que le royaume disparu. En tout cas, Brigitte Aubert est une auteure que j'apprécie particulièrement et que je vous recommande !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
Commenter  J’apprécie          10
J'ai lu le tome 1, puis le 4è, et me voilà terminant le 2 : ça ne m'a pas gêné pourtant, j'ai passé un très agréable moment avec ce roman de Brigitte Aubert, auteur qui décidément figure dans mes favoris estampillés "Français" !
Louis Denfert, journaliste, a fait bien du chemin depuis le tome 1 : il a tissé un solide réseau d'amis et spécialistes. Un petit groupe bien sympa qui s'étoffe au fil des romans, et que j'ai eu beaucoup de plaisir à retrouver : Emile le militaire à la retraite, Camille l'actrice au verbe mordant, Albert le médecin légiste/illusionniste en particulier.
Un meurtrier particulièrement abominable s'en prend à de jeunes bergers. Louis sent qu'il tient une piste et entraîne toute la petite troupe vers Aix-les-Bains. Ce roman est un voyage dans le temps : une écriture impeccable, immersive, patois et gouaille de la rue, les véhicules, les costumes, découvertes technologiques qui commencent à colorer l'époque, on plonge ! le tout agrémenté par les rencontres de personnages célèbres. Parfois, j'étais à la limite de penser : "c'est un peu trop", mais l'atmosphère du roman est parfaite pour un décor original d'enquête criminelle. Moi qui n'aime habituellement pas les "polars historiques", les romans de Brigitte Aubert me plaisent beaucoup.
L'enquête est intéressante, et si l'identité de l'un des meurtriers ne m'a pas surprise, rien de m'a déçu et je ne me suis pas ennuyée une seule page !
Commenter  J’apprécie          00
Beaucoup d'esprit dans ce roman délirant.
Tellement d'invraisemblances qu'on se laisse porter ; nul besoin de chercher à comprendre : la secte satanique, le déroulé des événements, les souterrains des thermes...
Beaucoup de bons mots dont nous régale l'auteur.
Mais tout cela fait-il un bon roman policier ? Je n'ai à aucun moment frémi (tant cela est souvent parachuté et prévisible), ni ressenti un quelconque suspens. On s'attarde sur les bons mots, le pseudo patois et on laisse filer le principal...
Commenter  J’apprécie          30
Après "Le miroir des ombres" et "La danse des illusions", Brigitte Aubert revient pour nous proposer une troisième aventure du journaliste-enquêteur au coeur du monde naissant du septième art. Au delà du style, qui ne change guère, il m'a semblé que ce troisième opus était encore plus truffé de personnages réels que les précédents... Il faut dire aussi qu'à nous entrainer dans le sillage de Léo Taxil, écrivain de l'époque, et de son"célèbre" canular, elle nous plonge en plein dans les discussions de l'époque autour de la Francs-maçonnerie, secte sataniste ou non. Une fois de plus, le tour de force de Brigitte Aubert est d'introduire des éléments historiques au sein de sa fiction... Avec, ceci dit, parfois quelques lourdeurs lorsque les personnages se retrouvent à citer des extraits d'auteurs... Ce petit bémol mis à part, il est toujours agréable de retrouver les personnages que l'on suit depuis le début. Six ans se sont écoulés entre le premier épisode et celui-ci, et je reprocherai peut-être un peu à l'auteur de ne pas forcément faire évoluer ses personnages.
Lien : http://croqlivres.canalblog...
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Un journal coupé en morceaux n'intéresse aucune femme, alors qu'une femme coupée en morceaux intéresse tous les journaux.
Tristan Bernard.
Commenter  J’apprécie          313
Avec votre psychologie moderne, tout est toujours la faute des femmes, même quand on les assassine !
Commenter  J’apprécie          70
Bâti comme un bouledogue, le commissaire compensait son absence de flair par la ténacité et arrivait à résoudre ses affaires de la même manière que ces célèbres singes d'américains qui, à force de taper au hasard sur une machine à écrire, vous pondaient finalement un roman.
Commenter  J’apprécie          00

Videos de Brigitte Aubert (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Brigitte Aubert
La chronique de Carole S - Funerarium
Notre chroniqueuse du jeudi, Carole S. ne connaissait pas les ouvrages de Brigitte Aubert avant de lire "Funeraium" (éditions Points). Et on peut dire que notre serial-lectrice est tombée sous le charme de ce thriller...
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (68) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Le couturier de la mort" de Brigitte Aubert.

Quel chien a la petite vieille de la ruelle au début du roman ?

un teckel
un caniche
un yorshire

10 questions
1 lecteurs ont répondu
Thème : Le couturier de la mort de Brigitte AubertCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..