Les enquêtes de Luke Perrone : L'Héritage Monna Lisa

Pour écrire la première enquête de Luke Perrone, Jonathan Santofer s'est inspiré, comme il le fera dans les livres suivants si j'ai bien compris, d'une histoire vraie.

21 août 1911, musée du Louvre : un homme évolue au milieu de tableaux prestigieux dont le sacre de Napoléon de Jacques-Louis. David. Plus tard, Napoléon, qui a "emprunté" au musée le tableau le plus célèbre au monde, servira d'excuse à Vincenzo Peruggia pour son acte "J'ai volé le tableau pour le retourner à sa juste place." D'un immigré sans foyer, il espère devenir un patriote reconnu, celui qui a redonné La Joconde à l'Italie car vous l'aviez compris, il s'agit bien dans cette affaire de l'illustre tableau de Léonard de Vinci.

Partant de ces faits réels, l'auteur imagine des scénarios qui auraient pu être vrais et il est parfois difficile de démêler le vrai du faux.

100 ans après le vol (et la restitution) de la Joconde au musée du Louvre, à la mort d'un professeur d'université italien, Luke Perrone, artiste et historien de l'art américain, est contacté au sujet d'un carnet renfermant le journal de son arrière grand-père. A la recherche depuis 20 ans de ce criminel le plus célèbre de sa famille, Luke abandonne provisoirement son poste de professeur et part à Florence pour découvrir les écrits de Peruggia, protégés dans la bibliothèque de la basilique San Lorenzo, et ainsi essayer de savoir qui a commandité le vol de ce tableau et pourquoi ?

Interpol surveillant les vols d'objets d'art, c'est John Smith, obsédé par le vol du tableau et sa disparition pendant 2 ans qui tombe sur les échanges entre Luke Perrone et son correspondant florentin. John Smith, ayant des choses à prouver, à Interpol ainsi qu'à lui-même, embarque lui aussi pour Florence.

"L'héritage Monna Lisa" est un thriller historique. Alors bien sûr, on va rencontrer des tueurs, des collectionneurs qui ne reculent devant rien pour assouvir leur passion, des faussaires mais on va surtout être plongés dans le monde de l'art. J'ai pris plaisir à aller sur internet admirer les nombreuses oeuvres citées dans ce livre, les découvrir pour certaines. L'auteur distille des anecdotes vraies notamment concernant Picasso et Apollinaire, c'est très intéressant. L'auteur est lui-même artiste peintre, comme notre héros Luke Perrone, personnage attachant.

L'écriture est simple, sans fioriture, mais convient bien à ce genre de roman qui fait la part belle aux intrigues et aux rebondissements.
Et quoi de mieux que de voyager entre Florence et Paris ?!

J'ai oublié de vous dire... Luke Perrone va aussi rencontrer une intrigante jeune femme...

Alors, Luke Perrone retrouvera t-il le manuscrit de son ancêtre ? Ce carnet apportera t-il les réponses aux questions qui ont pu se poser au sujet du tableau de Léonard de Vinci ? C'est ce que vous découvrirez en lisant la 1ère enquête de Luke Perrone !
La 2ème concernera Van Gogh, je serais curieuse de la suivre !

En conclusion, comme vous êtes nombreux à aimer Joyce Carol Oates, j'ai envie de vous partager ce qu'elle a dit de ce livre « Un roman d'intrigue fascinant, plein d'anecdotes relatives à l'histoire de l'art en général, et en particulier à Léonard de Vinci. »

Je remercie chaleureusement Babelio et les éditions le cherche midi pour l'envoi de ce roman dans le cadre de la Masse critique d'octobre !

Edition le Cherche Midi. Histoire et Thriller. Forcément cela me fait penser à Steve Berry. Un parallèle, une comparaison a donc été fait(e) à la lecture de la nouvelle série publiée par Cherche Midi, signé Jonathan Santlofer.

On suit ici Luke Perrone, un professeur d'histoire de l'art à l'université. Mais surtout arrière petit-fils de Peruggia, le voleur de la Joconde en 1911.

Que dire sans en dire trop ? On parle ici d'art et d'histoire de l'art. Ceux qui aiment la Renaissance et Léonard de Vinci, vous apprécierez sûrement l'atmosphère présente dans ce titre. On sent que l'auteur baigne lui-même dans le domaine de l'art.

Luke Perrone est un protagoniste attachant. Il a un passif compliqué. Il a des failles et des faiblesses. Il a également la volonté de s'en sortir, d'aller de l'avant. C'est le seul protagoniste que l'on suit en narration interne, les trois autres points de vue étant partagé par son "compagnon de route" si je puis dire, sa "petite amie" (là aussi si je puis dire), un tueur et un collectionneur d'oeuvres d'art dont les identités restent volontairement très mystérieuses car il représentant le volet "danger" du récit.

Passionné, Luke est en quête d'un carnet, écrit par son arrière grand-père, dans lequel il en apprendrait plus sur ce vol très célèbre. Nous le suivons donc à Florence ( ah Florence... ) et un peu au Louvre ( ah Le Louvre...). Sauf que la lecture de ce carnet n'est pas sans lever le voile sur un secret qui pourrait en déranger plus d'un...

Et on en arrive peu à peu aux bémols de cette lecture. La comparaison s'impose inconsciemment dans mon esprit avec la série de Steve Berry, voire même celle de Dan Brown. Force est de reconnaître que si le matériau de base est intéressant, on n'a pas un rythme très haletant, ni un mystère très... mystérieux justement! On suit une histoire mais on a pas un goût de reviens-y qu'on pourrait avoir si on était avide de découvertes ou happé par les nombreux rebondissements. le personnage de Smith est, selon moi, trop peu exploité. Il reste très satellitaire alors que le personnage d'Alex est limite trop présent. Leur romance, un peu trop mièvre à mon goût, casse l'atmosphère voulue par le récit.

Bien que ce ne fut pas une très bonne lecture, elle fut cependant intéressante et distrayante. Je tiens à remercier Babelio et les Editions Cherche Midi pour me l'avoir offert dans le cadre de l'opération Masse Critique. J'ai apprécié, après être revenue depuis peu de Rome, de repartir dans la Florence de la Renaissance...

Coup de coeur ! Un thriller historique captivant inspiré de l'histoire vraie du vol de la Joconde !

Avec cette première enquête de Luke Perrone, Jonathan Santlofer nous propose, entre Paris et Florence, une exploration passionnante des arcanes du monde de l'art. Se fondant sur des faits réels, il développe une hypothèse étonnante autour du tableau de Léonard de Vinci, qui passionnera les amateurs d'histoire et d'intrigues.

Paris, 21 août 1911. Un homme s'introduit de nuit dans le musée du Louvre et s'empare de la Joconde. La stupeur est internationale. le tableau ne sera retrouvé que deux ans plus tard, à Florence.

Florence, 2019. L'historien d'art Luke Perrone se rend dans la légendaire bibliothèque de la basilique San Lorenzo. le journal de son grand-père, Vincent Perrugia, le voleur de la Joconde, vient d'être retrouvé par un collectionneur. Grâce à ce document inestimable, Luke espère résoudre quelques mystères vieux d'un siècle : qui a commandité le vol ? et pourquoi ?

Accompagné d'un inspecteur d'Interpol de Lyon, John Smith, et d'Alexandra Green, une étrange jeune femme rencontrée à Florence, Luke se lance dans une quête qui le mènera du monde des collectionneurs à celui des moines franciscains. Il comprendra bientôt à quel point ses recherches mettent en danger de mystérieux adversaires, prêts à tout pour laisser dans l'ombre une vérité dérangeante.

Je remercie les éditions @lecherchemidi et @NetGalleyFrance de m'avoir permis de découvrir ce premier tome que j'ai beaucoup aimé et qui donne vraiment envie de découvrir la suite des aventures de Luke Perrone.

Ce que j'ai le plus apprécié c'est le rythme trépidant de ce roman addictif qui ne laisse aucun temps mort grâce à ses chapitres courts. La structure narrative bien maitrisée alterne entre passé et présent, ce qui permet de préserver le suspense de manière efficace.

J'ai beaucoup aimé cette intrigue originale inspirée de faits réels sur le vol de la Joconde. L'Histoire rencontre l'histoire personnelle du protagoniste Luke, personnage très attachant, qui va rencontrer des collectionneurs sans scrupules, des faussaires talentueux et des tueurs sans pitié. Mais, dans cette atmosphère de tension extrême, l'humour est aussi omniprésent, ce qui rend la lecture très agréable.

Je trouve que l'auteur, artiste peintre comme Luke, sait parfaitement communiquer sa passion à son lecteur, même le plus profane, en distillant des anecdotes vraies concernant Picasso ou Apollinaire, par exemple.

C'est une lecture divertissante et instructive à la fois. A l'intrigue policière s'ajoute un côté romanesque : Luke rencontre la mystérieuse Alexandra et tombe sous son charme. Son portrait psychologique complexe permet de brouiller les pistes car son personnage est plus ambigu que celui de Luke. J'ai hâte de les retrouver dans le tome 2 qui sera consacré à Van Gogh cette fois !

Un roman bien agréable à lire. J'ai trouvé qu'il était construit en deux parties assez distinctes et les deux parties ont été agréables pour différentes raisons :

* Partie 1 (selon moi) : J'ai passé un excellent moment mais,dans ce début de roman, pas forcément pour ce livre. Je m'explique : ce fut l'occasion d'une plongée dans Florence et ses oeuvres. A lire avec Internet sous la main absolument. Une version illustrée serait vraiment la bienvenue. Pour la petite histoire, c'était drôle parce que je n'avançais pas du tout dans ma lecture, chaque mention d'oeuvre d'art m'amenant à aller l'observer puis me perdre sur les pages Internet liées. Je traînais sur ma lecture mais, en vrai, j'adore qu'un livre me permette cela !
De ce fait (ou peut-être cela est-il le cas de toute façon) j'ai trouvé l'action un peu longue à démarrer. de plus, l'histoire d'amour m'a laissée dubitative. J'étais perplexe quant à son utilité pour le récit...

* Partie 2 (toujours selon moi) : toute autre ambiance ! Ce sont vraiment deux parties différentes. Alors que le première est assez lente, centrée sur l'art et notamment la "visite" de Florence, la deuxième est plus entraînante. L'art n'a plus vraiment d'importance et le polar/thriller prend toute sa place. Les suppositions, les révélations du passé, les recherches, le suspense aussi.

Alors, finalement, c'est plutôt une bonne lecture, une bonne balance entre l'aspect enquête et art !

Merci beaucoup à la Masse critique et aux Editions du Cherche Midi !

Et si La Joconde du Louvre n'était pas l'authentique tableau peint par de Vinci? Cette affaire alimente les conspirations & les fantasmes depuis des années. Tel est le point de départ de L'Héritage Monna Lisa.
Un héros sexy, intelligent, tatoué & légèrement tourmenté par son passé nous fait voyager de Florence à Paris, puis par New York. Il nous offre un voyage du début du XXème siècle, dans la capitale française sale, dans des ateliers de peinture, dans un Louvre non surveillé. Les chapitres courts proposent un véritable labyrinthe historique parsemé de détails architecturaux, d'anecdotes picturales, et de verres en terrasses. On se régale des vieux livres, des tableaux qui prennent vie sous nos yeux.
Rajoutons une intrigue sentimentale avec une belle blonde mystérieuse, un agent d'interpol rustre, un gangster russe en mode tueur, et le livre coche toutes les cases de l'aventure rocambolesque. Et on en redemande. le roman ne tente pas d'en faire trop en propulsant son héros dans des égouts parisiens ou les dessous d'une église méconnue. Jonathan Santlofer ne se la joue pas Da Vinci Code, et on peut le remercier. Les 425 pages se déroulent avec joie tout en acceptant le leitmotiv suivant : retrouvez les Joconde disparues. On sourit, on baille, cette lecture ne réveille pas les démons de la littérature, mais il offre un moment de détente appréciable.