Le musée secret

Ayant lu toutes les aventures de Cotton Malone parues en français à ce jour, je prends beaucoup de plaisir à découvrir celles de Cassiopée Vitt qui sont traduites dernièrement.

Steve Berry les co-écrit avec M.J Rose et on adopte un format très court, moins de 200 p. en général, tout en gardant le sel des aventures de Cotton Malone : de l'action et de l'Histoire.

Le format court fait que l'action est encore plus rapprochée sans pour autant être un problème. Peut-être n'avons-nous pas les derniers chapitres haletants, comme dans l'autre série, mais ici nous allons à l'essentiel avec une héroïne que j'apprécie beaucoup en terme de caractère. Indépendante, fougueuse, passionnée mais aussi très sensible, Cassiopée Vitt aime l'histoire et l'art. L'enquête ici nous emmène vers la recherche de tableaux de maître qui lui auraient été volés. Je trouve que le résumé en dit déjà trop et c'est bien dommage.

J'ai trouvé l'histoire très entraînante, ne me suis pas ennuyée une seconde et ai été émue par le dénouement de cette histoire.

Je ne connais pas du tout les auteurs mais la couverture et son résumé m'ont convaincue. Je sais maintenant que le résumé en dit même beaucoup trop !
Moins de 200 pages et une histoire qui va très vite.
Les auteurs font comme si nous connaissions déjà l'héroïne et son compagnon (quasi inexistant ici) issus d'autres romans mais ne nécessitant pas un ordre précis, en tout cas j'espère.
C'est un mélange d'Histoire et de polar, tout ce que j'aime.

Cassiopeia Vitt est l'unique héritière d'une belle collection de 15 tableaux de maîtres, exposés dans la maison familiale à Tossa de Mar en Espagne. Elle décide de s'en séparer et fait venir un ami pour l'expertise. Surprise ! il ne reste que 15 copies.
Elle va, bien évidemment, remonter la piste des toiles et du passé de son père pour nous plonger dans les conséquences du trafic d'art des nazis durant et après la seconde guerre mondiale.

J'ai aimé l'écriture très fluide. le fait qu'il y ait une impression de vitesse, mais la fin va tout aussi vite et même trop. C'est le seul bémol pour moi.
Je pense que les auteurs auraient pu s'appesantir un peu plus. Ils ont choisi de le faire en fin de roman, une fois l'histoire terminée.
J'ai apprécié connaître Tossa de Mar et l'Andorre pour m'imaginer plus facilement dans les rues décrites.

Belle découverte. Je vais donc voir si je peux trouver d'autres romans de ces auteurs.

Les éditions Le Cherche Midi m'ont offert ce livre grâce à l'opération Masse Critique de Babelio du mois d'octobre et je les en remercie vivement.

Avocat, Steve Berry est aussi un auteur américain de romans policiers/thriller historique. Il vit aux États-Unis, dans l'État de Géorgie. Ses romans, traduits dans plus de vingt langues, figurent sur la liste des best-sellers dès leur parution aux États-Unis. M. J. Rose est l'auteure de douze romans, dont le Cercle écarlate et La Cinquième Victime.

Installée dans le Sud de la France, Cassiopeia Vitt a décidé de se séparer d'une partie de son héritage : quinze tableaux de maîtres acquis par son père dans les plus respectables galeries d'art parisiennes après la Seconde Guerre mondiale. Lorsqu'elle arrive dans sa maison de famille de Tossa de Mar, une surprise de taille l'attend : les prétendus chefs-d'oeuvre se révèlent être des copies.
Sauf erreur de ma part il s'agit du quatrième livre de la série Cassiopeia Vitt , il a été écrit par Steve Berry et M.J. Rose.
Une belle enquête sur fond de devoir de mémoire. On y apprend pas mal de faits liés à l'histoire peu glorieuse de notre pays pendant l'occupation, même si certains de nos parents ou grands parents ont faits actes de résistance avec leurs faibles moyens ( hommages à ma grand mère Emilienne et mon grand père Joseph)
L'auteur rappelle que 76000 Juifs dont plus de 11000 enfants ont été déportés par les nazis avec l'aide du gouvernement de Vichy et arrachés à la vie. 25% de la population juive en France fut victime de la Shoah. Ce rappel me paraît bien utile dans la période actuelle. Il ne faut pas oublier.
C'est une intrigue de moins de 200 pages, idéale par exemple prendre du bon temps une belle après-midi d'automne derrière une baie vitrée éclairée par le soleil ou bien lors d'un trajet en TGV Paris Montpellier ou bien Paris Marseille.
Un livre qui propose une enquête s'appuyant sur des faits historiques : agréable à lire, intéressant. Un bon bouquin !
Si je pouvais me permettre.... je signalerai une erreur à l'auteur. On ne déguste pas l'aligot avec un vin blanc moelleux mais plutôt avec un vin blanc sec. En effet ,l'aligot se marie parfaitement avec du vin blanc sec plutôt « jeune » comme un bon L'Etoile blanc, un Côtes du Jura blanc, un Arbois blanc ou encore un Côtes d'Auvergne blanc.

Tout à la fois roman policier, aux nuances de thriller et roman historique par ce que l'on apprend sur le devenir des oeuvres d'art spoliées aux juifs pendant la seconde guerre mondiale, ce roman est particulièrement attrayant par bien des thèmes qu'il aborde. Ses protagonistes évoluant dans le monde des milliardaires, le lecteur est amusé par ces gens nantis et hypercultivés pour lesquels l'argent coule à flot et qui ont un rapport au monde bien décalé du commun des mortels...des avocats attitrés et des relations dans les hautes sphères du monde de l'art, qui prennent aussi un jet privé comme on prend sa voiture, un train ou un autocar dans la vie réelle de tout un chacun. le suspense est savamment distillé et l'action évolue entre la France, l'Espagne et la principauté d'Andorre pour se terminer tambours battant en plein Paris. Lorsque l'on approche du dénouement final, il devient impossible de lâcher le livre tant l'emprise et la force du suspense deviennent magnétiques, jusqu'à cette chute vertigineuse d'un point de vue émotionnel, dans laquelle tous les morceaux et les doutes éparpillés au fil des chapitres se rassemblent et deviennent cohérent en une apothéose finale qui vous fait applaudir par l'esprit. le final est sensationnel et son intérêt historique est prenant et vous serre le coeur avec au final cette courte et édifiante note des auteurs qui rend ce petit roman inoubliable et le pose comme une référence du genre (le policier historique, d'un genre réaliste). Vraiment une très belle réussite qui ravira tous les amateurs d'art et d'histoire.
On pense à des séries TV telles que « L'amour du risque » ou plus récemment « L'art du crime », mais c'est bien meilleur ! Tout ça pour dire aussi que j'aurais hâte de voir ce court roman adapté au cinéma, car avec un bon réalisateur ce serait à mon sens une réussite avec un final digne d'un très grand succès public : érudition, distraction, et émotion réunis dans un si petit format, vraiment Bravo.

Très emballée par le synopsis du livre, j'ai été ravie de le découvrir à l'occasion d'une opération Masse critique proposée par Babelio.
Le musée secret est un livre qui parle d'art, de la seconde guerre mondiale, de la spoliation des oeuvres d'art aux juifs par les nazis, et de la mémoire du passé, d'une nation et d'un peuple.
Sur le papier donc, une oeuvre passionnante qui mérite le détour, à coup sûr.
J'ai malheureusement été déçue par la lecture de ce livre. En effet, si l'écriture est plutôt agréable et de qualité, j'ai trouvé le livre assez pauvre sur le fond, de sorte que je n'ai pas appris autant qu'espéré. le scénario manque de souffle et la quête du personnage principal, pourtant attachant, sonne un peu creuse.
Je reste au final sur ma faim malgré un sujet aussi prometteur.