C'est mon troisième roman de cette autrice irlandaise dont «
C'était pourtant l'été » avait été un très gros coup de coeur.
Ici, c'est une histoire beaucoup plus simple. Celle de 5 jeunes gens qui ont fui leur quotidien et leur famille pour faire un point sur leur vie. Il y a Thomas l'américain, Elsa l'allemande, Fiona l'irlandaise et Shane son compagnon, et David l'anglais.
Le naufrage de la Olga, le bateau d'un autochtone qui y laissera sa vie avec celle de 24 passagers, va les conduire à poser leur bagages et se lier avec les gens de l'île. D'abord parce qu'il prennent conscience qu'ils ont échappé au pire, et ensuite par leur besoin de partager ce deuil avec ceux qui les ont accueilli si chaleureusement.
Un roman qui traite des sujets tels la famille et la filiation, la dépendance affective, l'amour et bien sûr l'amitié, avec toutes les déclinaisons possibles pour chacun des thèmes.
J'ai beaucoup aimé le cadre idyllique de cette petite île dont nous découvrons l'histoire tout en la visitant. L'autrice en fait une vraie carte postale.
Pour les habitants de l'île on ressent ce lien de solidarité et d'entraide propre à tous les îliens. Pour les jeunes vacanciers, chacun trimballe ses propres casseroles. Peu à peu ils tissent des liens les uns avec les autres, et des tranches de vie se dévoilent de part et d'autre.
Une histoire simple mais chaleureuse mise en valeur par le cadre magnifique dans lequel elle se déroule. Une scène émouvante à retenir : un hommage, une danse, le sirtaki…
Cette histoire m'a donné des envies de moussaka ! Vous aimez les spécialités grecques ?