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Les Annales du Disque-Monde tome 35 sur 35
EAN : 9782841726882
474 pages
L’Atalante (21/11/2014)
4.04/5   126 notes
Résumé :
Par-dessus le raffut, Henri Roi brailla : « Comment s’appelle ce machin, tu m’as dit, mon gars ?
— Poutrelle-de-Fer, m’sieur, répondit Richard Simnel. Et, si vous nous autorisez à poser des rails, on peut vraiment vous montrer de quoi elle est capable.
— Des rails ?
— Ouais, m’sieur. Elle roule sur un chemin de fer, vous allez veir. »

Henri Roi a du flair et des moyens financiers : le chemin de fer a du potentiel. Alors ? c... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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L'évolution technologique est en route sur le disque.
Le domptage de la vapeur devient essentiel a l'évolution de la nouvelle trouvaille après le clic clac : le chemin de fer.
Vétérini mandate Moite pour gérer l'exploitation de cette nouveauté.

Pratchett toujours avec son humour a de nouveau trouvé le moyen de critiquer la société. Ici il encense les réfractaire au progrès et en fait des terroristes (une belle critique de ceux-ci et de la façon de leur mode de recrutement). Mais également il reste dans la lignée des précédents tomes en critiquant ouvertement le racisme, la mysoginie et bien d'autres.

Je sais que c'était ma dernière visite sur le disque monde... enfin pas tout à fait parce que j'aime tellement cet univers que j'y retournerais certainement en relisant des tomes écrit par ce grand auteur qu'était Sir Pratchett. Je referme bien évidemment ce tome 35 avec regret, nostalgie, mais je garde le sourire malgré tout, l'humour grinçant et décalé de Pratchett est fait pour ça.

Je note toutefois que la mort ne fait pas son apparition dans ce dernier volet.. et c'est dommage pour les puristes du disque c'est un sacré manque. Et puis ce dernier opus ne peut absolument pas se lire sans avoir lu certains des tomes précédents.
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A chaque fois que je referme ce tome, je suis toujours un peu triste parce que c'est le dernier des Annales du Disque-Monde et qu'il signifie que Pratchett est mort quelques mois plus tard.

Il clôt aussi le cycle Moite von Lipwig, surnommé “Un-peu-humide" par les gobelins, qui est le moteur du développement à grande échelle sur le Disque-Monde ;

Un jeune homme débrouillard, ingénieux et mathématicien accompli, a réussi à maîtriser la vapeur et inventé la première locomotive : Poutrelle-de-fer ! Il s'adresse à Henri Roi pour développer son idée et surtout le financer. le tyran ne voulant pas être obligé de “prendre le train en marche” charge Moite von Lipwig de faire disparaître les obstacles au développement du chemin de fer et arriver le plus rapidement possible en Überwald !

Cette invention apporte énormément de changements dans le comportement des habitants, de l'adulation ou rejet pur et simple et le regret du passé pousse certains nains fondamentalistes à vouloir renverser le Petit Roi et détruire le Chemin de fer !

On y retrouve avec plaisirs les membres du Guet, Vimaire-Le-Responsable-Du-Tableau, en tête. Comme toujours ce roman est empli d'humour malgré son côté sombre et caricatural des extrémistes et de leur rejet systématique des développements.

Je suis toujours aussi admirative des capacités de Pratchett à réinventer l'idée et le développement d'une invention mais aussi d'avoir créé et fait vivre un Monde parodique sans tomber dans le ridicule ou la médiocrité !

Sur ce, je vais ressortir un des premiers tomes !

Challenge MULTI-DEFIS 2021
Challenge MAUVAIS GENRE 2021
Challenge ATOUTPRIX 2021
Lecture commune ANNALES DU DISQUE-MONDE
Dans le monde Fabuleux de Terry Pratchett
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Sans conteste mon tome préféré qui a des allures de conclusion.
Cela fait un peu plus de deux ans que Terry Pratchett m'accompagne tous les mois. L'occasion pour moi de découvrir peu à peu le monde des Annales et toute sa richesse. Si il est vrai que tous les livres peuvent se lire de manière indépendante, cela reste cependant bien dommage. Déraillé est rempli de références à des tomes passés. Les remarquer est autant de petites joies qui parsèment ce récit. Ainsi, Déraillé n'est pas uniquement un tome sur Moite von Lipwig, notre escroc "réhabilité", faire-valoir de Vétérini lorsqu'il s'agit de trouver des idées lumineuses pour le bien d'Ankh-Morpork. On y retrouve une bonne partie du Guet, Henri Roi, Vétérini et Tambourinoeud, les Mages et d'autres personnages qui, si ils ne sont pas dans l'action, sont du moins mentionnés.
Terry Pratchett poursuit son dessein : dévoiler Ankh-Morpork à un tournant. Un tournant identitaire et culturelle, avec l'intégration et l'acceptation progressive de toutes les espèces, mais également un tournant technologique avec le Chemin de fer! Très inspiré par notre Révolution Industrielle, on suit avec plaisir les opportunités qu'apporte cette technologie. le récit est ainsi, par endroits, émaillés de petits épisodes au quotidien avec pour seul intérêt de montrer l'impact de réseau ferré... le tout avec des personnages, principaux comme secondaires, bigarrés, nous offrant de bons moments d'humour.
Ainsi, face à la modernité, il y a toujours des réfractaires. En l'occurrence on les retrouve avec les fanatiques de fondementistes, découverts il y a quelques tomes.
Une histoire riche, drôle, dans laquelle on ne s'ennuie pas malgré l'épaisseur du tome. Une très bonne conclusion pour cette série.

Challenge et LC Pratchett
Challenge Mauvais Genres 2021
Challenge Séries 2021
Challenge Multi-défis 2021
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Avant de découvrir Pratchett, mes auteurs favoris étaient déjà tous morts : pas de surprises donc sur leur bibliographie, elle m'était connue d'avance et je devais faire avec. En parcourant le disque-monde et tous ses personnages attachants, la donne a changé : la série ne semblait ne pas avoir de fin, ce qui m'arrangeait bien puisque je n'en avais jamais assez. La mort de l'auteur a laissé un certain vide en moi, et j'ai même envisagé de me rendre à ses obsèques en Angleterre. Déraillé est donc resté un long moment dans ma bibliothèque, car j'ai eu bien du mal à me résoudre à lire le point final de son oeuvre.

Le cycle s'achève donc avec les aventures de Moite von Lipwig, désigné par Vétérini pour gérer une découverte qui va bouleverser le monde : le chemin de fer à vapeur ! Idéal pour doper le commerce, favoriser les relations internationales, et aussi occasion rêvée pour le dictateur de rejoindre dame Margolotta à l'autre bout du monde sans devoir organiser un voyage d'un mois.

Ce roman est assez classique dans sa structure : une invention inconnue hier et qui devient indispensable aujourd'hui, avec un tas d'habitants reproduisant un peu magiquement les mêmes comportements : fascination à regarder passer la machine, enthousiasme débordant en entendant le sifflet, … Pratchett développe aussi les sujets du féminisme et du racisme, avec les revendications sociales des gobelins à être inclus dans la société, l'affirmation de certains nains à se revendiquer .. naines malgré le port de la barbe, et les difficultés que représentent pour certains groupes la perte des traditions ancestrales.

Un roman plutôt agréable dans l'ensemble, même si je ne suis pas personnellement influencé par la magie des trains. Plusieurs petits pincements au coeur également (« tiens, c'est sûrement la dernière fois que je vois X ») qui a du me donner une impression générale de nostalgie qui n'existe sans doute pas pour un lecteur neutre.
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Un beau matin, un petit jeune homme, tout couvert d'huile et de suie, fait son entrée dans le bureau de Henri Roi, principal entrepreneur d'Ankh-Morpok. Il se vante d'avoir inventé une machine merveilleuse : un véhicule capable de se déplacer tout seul grâce à la vapeur. Dès le lendemain, la nouvelle a fait le tour de la ville. Tous les badauds se pressent aux portes des entrepôts d'Henri Roi dans l'espoir d'apercevoir ou, encore mieux, de monter dans la fantastique locomotive. Dans son bureau, le Patricien Veterini fronce les sourcils. Qu'est-ce que c'est encore que ce bordel ? Mais, même avec la meilleure volonté du monde, on ne peut arrêter la marche du progrès. Veterini le sait et, plutôt que de lui faire barrage, il préfère intelligemment l'encadrer. Pour se faire, il nomme à la tête de la toute nouvelle compagnie ferroviaire le très efficace Moite von Lipwig, ancien escroc et actuel directeur de la Poste et de la Banque d'Ankh-Morpok. Un poste beaucoup plus dangereux qu'il n'y parait, car tous ne regardent pas d'un oeil indulgent ladite marche du progrès. Dans les cavernes d'Uberwald, les fondamentalistes nains (si, si, sérieusement !) s'agitent et complotent… Attentats, sabotages, assassinats… Nombreux sont les obstacles sur le chemin de fer de l'avenir !

Snif… C'est avec un peu d'émotion que je referme ce dernier et ultime volume du Disque-Monde, tome que j'ai longuement hésité à lire, chagriné que j'étais à l'avance de cette séparation. Pas le meilleur de la série pourtant, en partie à cause d'une histoire traînant un peu longueur et d'un personnage principal sympathique, mais loin d'être aussi attachants et marquants que le furent Samuel Vimaire ou Mémé Ciredutemps. L'intrigue est agréable à suivre mais manque d'un fil directeur solide, malgré une dernière partie aussi énergique que satisfaisante. Mais passons sur les points négatifs et reconnaissons que j'ai pris un vif plaisir à cette dernière excursion dans l'univers de Sir Pratchett ! Son optimisme intelligent et son humour chaleureux me manqueront beaucoup, surtout dans les années qui s'annoncent. Il n'y avait que lui pour parler avec fraicheur de tolérance, de fraternité et de l'importante du vivre-ensemble, sans jamais verser dans l'emphase ou la naïveté. Heureusement, il me reste toujours toute ma collection des ouvrages du Disque-monde (dont certains comment à être franchement abîmés) à relire dans les moments de blues et de vague-à-l'âme. Pour se rappeler que l'humanité, quand on gratte un peu sous la croute de racisme et de médiocrité, ce n'est pas si moche que ça.
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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Subséquemment - pour tout dire et pour être précis un quart d'heure plus tard -, Moite von Lipwig fut arraché aux bras de Morphée par la poussée nettement moins délicate d'une lame appartenant à un garde du palais d'Ankh Morpork, une race qu'il n'appréciait guère de toute manière car ils étaient imperturbables et bêtes. Il fallait reconnaître que les agents du Guet municipal aussi, de l'avis de Moite, mais eux au moins étaient la plupart du temps d'une bétise créative autant qu'amusante, ce qui les rendait plus intéressants. Après tout, on pouvait leur parler et donc leur embrouiller la cervelle, alors qu'avec les gardes du palais... eh bien, ils ne savaient qu'aiguillonner de la pointe de leur épée, et ils avaient le coup de main. La sagesse conseillait de ne pas les contrarier ; très au fait de la procédure de telles interventions. Moite s'habilla en bougonnant et les suivit vers le palais, et indubitablement vers une audience avec le seigneur Vétérini.
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La voiture passa devant un grand nombre de bâtiments de ce type, autant de petits palais sûrement pour leurs occupants qui avaient fui la rue Coquebec, la rue Montsoue ou les autres quartiers dont les résidents s'imaginaient encore capables d' "améliorer leur condition", un exploit réalisable le jour béni où ils auraient "un petit nid bien à eux". C'était un rêve envoûtant quand on ne regardait pas de trop près des termes comme hypothèques, remboursements, expropriation et faillite, et la petite bourgeoisie d'Ankh-Morpork, qui s'estimait piétinée par la classe au-dessus et injustement volée par celle au-dessous, faisait la queue avec l'argent emprunté pour acheter, par traites échelonnées, son propre petit Oi Dong*.

* Oi Dong étant l'équivalent de paradis terrestre.
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Adora Belle baissa les yeux sur une figure que seul un bataillon de mères en folie pourrait aimer, mais elle sourit néanmoins. « Merci, monsieur, fit-elle. Je dois dire que vous vous êtes tous drôlement bien acclimatés pour des gens qui ont passé presque toute leur vie dans une caverne. Je n’arrive pas à croire que le vertige ne vous affecte même pas, ça m’épate toujours. Et merci encore, c’est vraiment du bon café, et il est resté chaud, en plus. »

Du-Crépuscule-les-Ténèbres haussa les épaules comme seul un gobelin sait le faire. On aurait dit un paquet de serpents pris d’une envie de danser.

« M’zelle patronne, gobelins savoir s’acclimater. Pas s’acclimater, pas vivre ! Et puis ça va bien là-bas, pas de problème. Gobelins ont respec ! Et comment va monsieur Un-peu-humide ?

— Moite, c’est mieux, mon ami, et vous savez sûrement que mon mari n’aime pas le nom que vous, les gobelins, lui avez donné. Il croit que vous le faites exprès.

— Voulez qu’on arrête ?

— Oh non ! C’est pour lui une bonne leçon d’humilité. Il aurait bien besoin d’aller à l’université sur ce plan-là, je trouve. »

Le gobelin se fendit d’un sourire de conspirateur, et il vit Adora Belle se retenir de rire tandis qu’au-dessus d’eux le clic-clac continuait d’envoyer ses messages au monde.

page 47
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Si je me souviens bien, quand Veterini vous fera premier baron du chemin de fer, vous aurez droit à six boules d'argent sur votre couronne. Un titre de chevalier? Pfff! Vous pourriez être baron du jour au lendemain.j'imagine que dame Roi serait très impressionnée devant un homme a six boules.
Henri grogna. " Ca ferait une drôle de surprise a la bourgeoise!"
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La veille, on n'y pensait pas, mais a partir du lendemain on ne saurait plus vivre sans elle. C'était le propre de la technologie. Elle était l'esclave de l'humanité, mais, par certains cotés, c'était sans doute l'inverse.
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Vidéo de Terry Pratchett
Extrait de "De bons présages" de Terry Pratchett et Neil Gaiman lu par Stéphane Ronchewski. Parution en numérique le 24 septembre.
Pour en savoir plus : https://www.audiolib.fr/livre-audio/de-bons-presages
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