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EAN : 9782355842405
592 pages
Sonatine (22/01/2015)
3.75/5   63 notes
Résumé :
" Captivant de la première à la dernière ligne, c'est le genre de livre qui vous fait perdre toute notion de l'heure. "
The New York Times

Londres, 2001 : Joey Cann se tient devant une maison qu'il a vue des centaines de fois sur des photos, dans des dossiers, dans des rapports, celle d'Albert William Packer, un richissime homme d'affaires soupçonné de diriger la mafia londonienne. Joey est membre de l'Église, un service des douanes britanniqu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Voici ce que l'on appelle un pavé, 582 pages de pur délice.

Un thriller que je qualifierai davantage de psychologique, ou s'affrontent un riche mafieux Londonien: Mister et un employé des Douanes qui refuse de laisser filer une affaire qui lui a pris 3 ans de sa vie.

Ce roman nous emmène au sein de la mafia et de son fonctionnement, ici tout tourne autour du CHEF, qui parvient à acheter et corrompre tous ceux qui auraient les moyens de le faire tomber.

Personnellement, malgré qu'il soit sans pitié pour sauver son Business, moi, je l'ai trouvé attachant ce Mister.

Un autre personnage important dans cette histoire, est Joey, employé qualifié de bas étage des douanes, il est « Archiviste », mais en connait plus que n'importe qui sur le patron de la drogue Londonien.
La suite ici:

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Dans son ombre……….Quel titre évocateur, et ô combien efficace!!!! Il laisse une menace en suspens, une épée de Damoclès au dessus de sa tête, ou plutôt une ligne de front minée qui pourrait bien vous faire sauter …….dans un thriller grandiose!!!!!

Ce livre est un duel entre deux hommes « sans peur », un a le pouvoir absolu, l'autre une hargne d'enfer. Un winner contre un loser. Tout le long, on est happé par la traque, chacun dans l'ombre, tour à tour ,et chaque confrontation, le sang coule…Tout cela, dans une ambiance électrique, où chaque frontière semble floue et dangereuse, toutes plus horribles que la précédente à franchir, toutes menant fatalement vers un No Man's Land plus encore marécageux de ténèbres.

Je pense que l'auteur a bien choisi son lieu, la Bosnie: un vrai noeud de vipères, où règne la corruption et la violence. Je pense que j'étais trop jeune pour me rendre compte de la guerre qui a sévie dans cette contrée, mais c'est tout à fait effrayant de mettre les pieds sur cette terre de carnages. On dirait que plus rien de bon ne sort de ces lieux, bien sur l'auteur nous offre « quelques poussières d'or », mais je suis encore horrifiée d'y avoir entrevu une telle violence, un tel déchainement de truands imbus de pouvoir et de vices, qui font régner la terreur face à une population miséreuse totalement démunie.

Il n'en reste pas moins que cette enquête d'un autre genre, est palpitante. Les services secrets, les nouvelles technologies de pointes, le réseau international des Douanes, est un milieu qui m'a été agréable de découvrir! J'étais comme Joey Cann, un petit joker obsessionnel à la poursuite de la Justice. Je le suivais comme Dough, de loin, mais admirative, même quand il franchit la barrière…

Je suis donc sous le charme de cette écriture si précise, qui n'épargne rien à son lecteur, ce Gerald Seymour, a un talent fou, puisqu'il m'a retenue attentive et captivée alors qu'au départ, je ne suis pas adepte de la Mafia et ses méandres visqueuses. Un auteur à suivre sans aucun doute!

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"Captivant de la première à la dernière ligne, c'est le genre de livre qui vous fait perdre toute notion de l'heure." (selon The New York Times).

"Pas si captivant que ça, je trouve, trop long au départ mais addictif sur les 200 dernières pages" (dixit Belette2911)

Mais je ne suis pas le New-York Times, moi, et ma critique ne fera sûrement pas vendre plus parce que je n'ai pas du tout perdu la notion de l'heure ou celle du temps, lors de ma lecture. Que du contraire ! Heureusement que ça passe mieux après les 150 premières pages.

Mister (Albert William Packer) est un mafioso, dans sa version anglaise. Notre homme est distingué, sûr de lui, self-made man, rempli de self-control, toujours prompt à riposter envers ceux qui ne jouent pas le jeu ou veulent le doubler, imbu de lui-même…

Un vrai Napoléon du crime qui n'a jamais connu de défaite et qui vole d'Austerlitz en Iéna (de victoire en victoire, quoi).

Le voilà qui vient de sortir parfaitement libre de son procès, laissant son adversaire – le service des douanes britanniques – tenter de digérer ce cuisant revers. Trois ans de travail réduit à néant sur défection d'un témoin.

Au départ, même si Mister fait "truand chic et impitoyable", j'ai trouvé qu'il avait le charisme d'une amibe desséchée.

Bon, après, j'ai révisé mon jugement, son côté amibe a disparu et j'ai vu une hyène en costume cravate, mais malgré tout, il lui manquait la flamboyance des vrais Grands Méchants. Même si c'est un vrai salopard, il lui manquait un truc pour en faire un Méchant inoubliable.

Joey Cann – l'autre personnage principal – faisait partie des douanes, il était archiviste, autrement dit, une chiure de mouche, mais lui, il ne veut pas laisser tomber l'affaire.

Alors, il va suivre Mister lors de son périple à Sarajevo, là où il veut étendre son domaine d'action. Dans sa mission, Joey sera aidé par Maggie Bolton, un agent féminin qui en connait un sacré bout sur la ville. Si Joey est un néophyte, elle, c'est une pro !

Passant tour à tour du côté de la loi (Cann et les autres) à celui des truands (Mister et son équipe); de Londres à Sarajevo; de 2001 (époque où l'action se déroule) à 1992, lors de la guerre en Yougoslavie, on ne pourra pas se plaindre que l'auteur ne nous ait pas fait varier les plaisirs, les protagonistes, les lieux ou les époques.

Ce sont ces passages sur la vie à Sarajevo, avant, pendant et après la guerre, qui m'a captivé et fait perdre la notion du temps. Certes, on se demande, au départ, ce que la guerre et la pose des mines dans les champs aura avoir avec le roman, mais les explications viendront en temps utile (fin du livre).

La question que tout le monde se pose est "Est-ce que Sarajevo sera le Waterloo de Mister ? Ou tout simplement une version de la "retraite – la queue entre les jambes – de Russie" comme pour le véritable Napoléon.

Joey Cann peut-il le faire tomber ? Can(n) he do it ? le loser peut-il venir à bout du winner ? Réponse dans le roman.

En tout cas, Joey est tenace, n'a pas peur de Mister et sera comme un moustique qui vous tourne autour mais que vous ne pouvez pas écraser au vu de tous, de peur qu'ils pensent que vous perdez votre sang-froid légendaire.

Là où le roman devient addictif, c'est dans le duel final… Ne vous attendez pas à un duel à la Clint Eastwood dans "The good, the bad and the ugly", mais notre Joey aura tout du salopard dans ce duel, bien que je ne puisse le blâmer.

On sent le travail du journaliste dans la plume de l'auteur car tout y est bien détaillé et nous donne l'impression d'être plongé jusqu'au coup dans cette ville où règne toujours la misère et la corruption. Gros tacle aussi sur notre Société à nous, sur ceux qui sont allé pour "aider" et tir à boulets rouges sur ce que le côté salaud du genre humain.

Même celui qui voudrait rester loin de la corruption, rester propre, clean, tombera dedans un jour. Pas le choix. Enfin, si : marche avec nous ou crève ! C'est vicieux, mais c'est ainsi.

Un roman qui est loin d'un John le Carré comme indiqué, il ne me marquera pas mon esprit – hormis pour ses passages sur la pourriture de guerre qui eut lieu entre 1992 et 1996 – bien que j'ai tout de même passé un bon moment avec lui sur la fin, ce qui m'a consolé du départ laborieux.

Malgré tout, vu ce qui était noté en 4ème de couverture, j'avais espéré bien mieux que ce que je viens de lire… Dont un Grand Méchant plus "charismatique", pas pour l'aimer, mais pour frissonner à mort du début à la fin.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Séduit par le livre de Gérald Seymour, En marche vers la mort, sorti en octobre 2017 chez Sonatine et sujet d’une précédente chronique, je décidai de me replonger dans l’univers de cet auteur avec cet autre livre, Dans son ombre. Il s’agit cette fois du premier livre de Gérald Seymour traduit en français. Publié en 2001 aux États-Unis sous le titre The Untouchable, et seulement en 2015 en France par les Éditions Sonatine.

Londres, début du 21e siècle. Albert William Packer, dit Mister, a la mainmise sur la capitale, vainqueur d’une guerre des gangs pour leurs territoires. Sous une apparence ordinaire, Packer est un salopard redoutable, le nec plus ultra. Secondé par Henry Arbuthnot, avocat à la cour et brillant dans la manipulation des lois, et Duncan Dubs, expert dans la manipulation de l’argent, il parvient même à sortir libre d’un procès, après défection du témoin clé et malgré tous les efforts entrepris depuis trois ans par la police criminelle, les services de renseignements, et le service des Douanes.
Joey Cann, vingt-sept ans, est le plus jeune membre du groupe SQG, Groupe Sierra Québec Golf, formé spécialement pour traquer et arrêter Albert William Packer. Il ne peut pas croire que trois ans d’efforts sont tout simplement anéantis, aussi décide-t-il de continuer la traque.
Duncan Dubs, homme de confiance et ami de Mister, est retrouvé mort à Sarajevo, alors qu’il y préparait un nouveau trafic dans le but d’accroître la fortune et la puissance de ce dernier.
Hors de son territoire et de ses habitudes, Packer est affaibli. C’est sur ce terrain, dans cette région des Balkans, scène de guerre entre Serbes et Croates de 1991 à 2001, que Joey Cann est envoyé en mission pour espionner Packer et récolter suffisamment de preuves pour l’envoyer définitivement en prison. Joey Cann fait de cette mission un défi personnel. Il a toujours été un looser, alors que Packer est un winner. Pour y arriver il va le traquer, rester dans son ombre jour et nuit.

« Quand on met la pression sur une pourriture, il commet des erreurs. Quand il fait des erreurs, il faut être là… »

J’ai pris autant de plaisir à lire cet autre ouvrage de Gerald Seymour que le précédent qui, lui, vient de sortir chez Sonatine.
Après avoir passé le cap de la présentation des personnages et du décor, qui peut s’avérer complexe par rapport à d’autres thrillers, à cause de la multitude de personnages, des changements de lieux et d’époques, je me suis laissé embarquer dans un voyage captivant au coeur des Balkans, dans un thriller plein de suspense.
Comparé au livre "En marche vers la mort", on retrouve le même schéma : une proie, un chasseur, une toile de fond, et un style narratif particulier. Dans ce livre-ci, la proie est un mafieux barbare qui inflige douleur et malheur, le chasseur un membre du service des Douanes qui n’a rien pour lui hormis des problèmes relationnels mais qui dégage une telle empathie qu’on a envie de le soutenir et l’aider à mener à bien sa mission. La toile de fond est cette guerre de l’ex-Yougoslavie, que l’auteur, ancien reporter ayant sillonné le globe durant des années, décrit très bien dans toute son horreur.

« Les deux camps faisaient pousser des plants de cannabis devant leurs positions avancées. Les seigneurs de guerre encourageaient ces plantations. Ils pensaient que des types défoncés ne réfléchiraient pas trop sur la guerre, et aussi qu’ils combattraient plus vaillamment pour ne pas devoir abandonner leurs cultures. Est-ce que vous vous imaginez comment c’était ici, l’hiver, si vous n’ étiez pas bourré ou complètement défoncé ? Les petits gars combattaient, défoncés, beurrés, et à moitié morts de froid, et les grands hommes s’engraissaient sur leurs dos et sur leurs cadavres. »

Le style narratif particulier de Gerald Seymour est plutôt déstabilisant. Sans aucun interligne l’auteur prend plaisir à nous transporter d’une situation à une autre, d’un personnage à un autre, au risque d’embrouiller le lecteur le temps de s’en apercevoir. La relecture s’avère parfois nécessaire sur quelques lignes, mais on finit vite par s’y habituer et se faire moins surprendre au fil des pages.
Les retours dans le passé, clairement indiqués, nous plongent dans l’horreur de la guerre, dans la vie de deux paysans dont les propriétés voisines vont être séparées par une ligne de front et qui devront en subir les conséquences contre leur volonté. Les scènes décrites, parfois dérangeantes, témoignent une fois de plus de l’absurdité d’une guerre. Quant au présent, il nous laisse imaginer à quel point l’internationale du crime a pu s’implanter dans une région durant une guerre qui a semé le chaos.

La psychologie des personnages, qu’ils soient dans le camp des bons ou celui des mauvais, est recherchée, nous offrant des personnalités complexes, attachantes ou méprisantes.
Albert William Packer, le mafieux anglais, bien que vil et méprisable, semble touchant quand il accompagne la représentante de Haut Commissariat aux Réfugiés pour la distribution des dons de l’opération de soutien "Bosnia with love",

 Le passé va finir par rattraper le présent dans un final mémorable, jubilatoire, tellement joli et tellement cruel, un final où les rôles de dominant et dominé vont s’inverser, et qui peut très bien susciter le débat. Quelle attitude aurions-nous adoptée ? Quelle décision aurions-nous prise ?

La traque d’un mafieux à la fin de la guerre des Balkans. Une épopée excitante et captivante, et un final mémorable !
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Albert William Packer est un caïd londonien, à la tête de nombreux trafics. C'est un homme très puissant, craint car cruel, intransigeant. Intouchable aussi pour la justice, malgré tous les moyens déployés pour le condamner. La mort à Sarajevo d'un de ses proches, celui qui gère ses finances, va obliger Packer à se rendre en Bosnie. Joey Cann, un homme de l'Eglise (surnom des Douanes), va le suivre pour tenter de le piéger.

Ce roman, assez sombre, est l'histoire d'un duel, d'une lutte à mort entre deux individus. C'est aussi l'histoire d'une traque menée par le jeune agent des Douanes, qui va virer à l'obsession, limite malsaine, malgré la personnalité de la proie. Car ce roman est avant tout psychologique, il y a relativement peu d'action (l'histoire s' écoule d'ailleurs un peu lentement parfois). C'est aussi l'occasion de revenir sur le terrible conflit ethnique ayant eu lieu il y a quelques dizaines d'années à peine au coeur de l'Europe, qui va laisser derrière lui un pays dévasté, au sol miné. Avec ce roman, attention où vous posez le pied...
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Citations et extraits (41) Voir plus Ajouter une citation
Elle doutait que même une gamine de quinze ans surchauffée eût choisi de perdre sa virginité à l’arrière de ce van bleu, sur un lit de manteaux et de chiffons, à côté du seau d’aisance tout neuf.

Si cela avait eu lieu avec n’importe quel type à Vauxhall Bridge Cross – non qu'ils n'aient essayé –, le lit aurait coûté au minimum deux cent cinquante livres dans un hôtel du West End. Frank Williams était étendu contre elle, et sa barbe lui chatouillait un sein.
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— Tu vois, Nasir, je m’en fiche de descendre plus bas que terre avec lui, et de devoir me battre encore plus salement que lui. Il perd, je gagne. Ce que je veux, c’est le tenir dans ma main et l’écraser. Il a toujours gagné, et j’ai toujours perdu, mais pas ici. Tu comprends ça, Nasir ?

[Joey qui parle au chien, Nasir]
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Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, l’ampleur de ces importations de drogue, est notre honte. Cela nous détruira, comme un cancer que nous nourrissons. Je vais te dire ce que j’aime. C’est quand un juge dit : “Quinze ans. Emmenez-le.” Et ce que j’aime encore plus, c’est quand le type se retourne et hurle : “Je vais tous vous tuer, putain, vous allez voir ce que vous allez voir !” Si on les talonne sans relâche, on brise leur pouvoir. Sans ce pouvoir, ils ne sont plus que des ordures. Les ordures, on les fout à la poubelle. Quand on met la pression sur une pourriture, il commet des erreurs.
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— C’était un rêve…, dit le juge avec lassitude. Vous savez qui a eu les plus belles funérailles de Sarajevo, pendant la guerre et depuis ? Musan Topalovic. Pour les gens de la rue, il était un héros et un martyr. Il s’était rebaptisé Caco. Qui a tué ce héros ? Il a été abattu par des soldats de l’armée bosnienne durant les quelques jours qu’a duré la répression contre la criminalité, à la fin de la guerre, pour donner une illusion de probité aux puissances étrangères. Durant les premiers jours du siège, il tenait une ligne de front avec ce qu’il avait nommé la 10e Brigade alpine, une unité de rats sortis des égouts. C’était un boucher, avant de devenir un héros et un martyr. Il égorgeait les Serbes qui étaient restés en ville, après les avoir dévalisés, et il brûlait leurs cadavres. C’était le mal incarné…
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— Pourquoi m’appellent-ils Nasir ?
— Il était un héros d’un côté seulement. L’autre côté était… Un homme bien, et un assassin. C’est le genre de confusion qui se produit ici, et tu es salement atteint. Donc, ce que je te dis maintenant, c’est que je ne veux pas être mêlé à ça, Maggie non plus, ni les Quatre Sreb…
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