La guerre fait rage entre nos héros humains, alchimistes ou pas, et les homonculi. Ça a commencé dans le tome précédent et ça ne se calmera plus guère avant la fin.
Donc la bagnole n'a plus de freins et on fonce à cent à l'heure sur les multiples terrains de combat, des combats toujours intelligents, les humains compensant leur manque de force par des tactiques efficaces… et beaucoup de courage. L'apogée est atteinte avec l'affrontement entre Alphonse Elric contre à la fois Pride – le plus dangereux des homonculi – et Kimblee l'alchimiste écarlate, qui égale les meilleurs affrontements de Naruto. Nos héros ont également pensé à gérer leur communication vis-à-vis de la population, s'assurant une posture de résistants face à un coup d'état de l'armée de la capitale. du grand art de manipulation des masses.
Mais parfois, au milieu du combat, on se pose cinq minutes pour faire place à l'émotion, à l'exposition d'une certaine morale, ou d'une certaine éthique. le colonel Mustang va-t-il céder à sa soif inextinguible de vengeance et se rabaisser au niveau de ceux qui ont tué son meilleur ami ? Pour l'homme, le choix est déchirant.
Le plus beau est certainement la pénétration que
Hiromu Arakawa nous offre des véritables sentiments de l'homonculus Envy. C'est tout à fait inattendu de la part d'un être méprisant autant la vie humaine. Il résiste de toutes ses forces quand Edouard Elric le met face à sa propre vérité, une vérité en totale contradiction avec sa nature même. Superbe morceau d'émotion au milieu de « l'epicness to the max » ambiant (comme dirait Alfaric).
Je suis mordu comme jamais. Allez, encore deux tomes et je vous fiche la paix. Mais qu'est-ce que j'aimerais entrainer de nouveaux lecteurs vers ce splendide manga !