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EAN : 9782377350278
800 pages
Archipoche (07/06/2017)
4.04/5   163 notes
Résumé :
Irlande, 1846. À 17 et 19 ans, Kathleen et Michael sont amoureux. Ils ne rêvent que d’une chose : quitter leur île natale pour rejoindre les Amériques, y fonder une famille et commencer une vie nouvelle. Car Kathleen est enceinte…
Mais ces projets s’effondrent quand Michael est arrêté pour avoir volé des sacs de grains et avoir fabriqué du whisky de contrebande. Il est alors envoyé en Australie pour y purger sa peine. Au cours de la traversée, il fait la conn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (45) Voir plus Ajouter une critique
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Mary-Kathleen et Michael s’aiment. Ils s’aiment très fort. Tout les soir ceux-ci se retrouvent le long de la rivière font l’amour, rêves de partir pour l’Amérique afin de.vivre une vie meilleure, sans famine, d’une vie à deux, sans mariage forcé.
Leurs rêvent s’écroulent lorsque Michael vole des sacs de céréales. Celui ci est arrêté, jugé et envoyé purger sa peine en Australie, laissant derrière lui Kathleen enceinte.
Les parents de la jeune fille, voulant évité le déshonneur et le poids d’un bâtard à nourrir, marie Kathleen de force à Ian Coltrane, Un vendeur de bétails. Peut de temps après, les jeunes mariés parte vivre en Nouvelle-Zélande.

Lizzie, jeune anglaise, essaye de vivre ou survivre à la famine. Pour cela, elle devra franchir la ligne, Vendre son corps. Lorsque celle ci s’essaiera au vol, elle sera arrêté, jugé et envolé pour purger sa peine en Australie en compagnie de Michael. Pendant le voyage celle ci tombera amoureuse de celui ci.
Lorsque le destin se décide de jouer avec notre vie, on a pas d’autre choix, improviser.

Les rives de la terres lointaine de Sarah Larks

Roman dramatique sous un souffle romantique. Ce déroulant fin XIXe siècle, là où la femme n'a que mot à dire. Elisabeth et Kathleen, deux belles femmes de caractères vont essayer d'aller contre le vent, et vivre leurs vies, malgré la violence des hommes, la pauvreté, les mariages forcé....
L'auteur nous fait vivre et découvrir un voyage pour la Nouvelle-Zélande, l 'Australie par de belles descriptions des paysages, des voyages entrepris par les héros. En refermant le livre, on ne demande qu'une chose, la suite. Car ce roman est le premier titre d'une trilogie.
On en apprend sur la naissance de ces deux pays, leurs habitants et la culture maori.
Belle découverte dans la magnifique édition collector Archipoche.
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Les rives de la terre lointaine est le premier tome d'une trilogie. Il est suivi de À l'ombre de l'arbre Kauri, puis de Les larmes de la déesse Maorie.


Comme j'ai reçu, dans le cadre de Top Lecteurs France Loisirs, le troisième opus, et que les deux premiers étaient dans ma Pile à Lire, j'ai préféré lire la saga dans l'ordre.


En 1846, en Irlande, Mary Kathleen et Michael s'aiment. Ils sont beaux, ils sont jeunes. Ils se donnent l'un à l'autre puisqu'ils ont prévu de se marier. Ils vont partir en Amérique, car la famine sévit en Irlande. Or, tout s'écroule lorsque le jeune homme est arrêté. Condamné à plusieurs années, il doit purger sa peine en Australie. Il promet à son amoureuse de la retrouver par la suite.


La jeune femme est enceinte. Ses parents la marient à Ian Coltrane. Les nouveaux époux partent pour la Nouvelle-Zélande, terre porteuse d'espoir.


Lizzie est une jeune fille qui se prostitue pour survivre, à Londres. Elle est condamnée à sept ans de bagne, en Australie, pour avoir volé un pain.


Avant que les Européens colonisent la Nouvelle-Zélande, les terres appartenaient aux Maoris. Sarah Lark dépeint leur culture, leurs croyances et leur mode de vie ainsi que leurs relations avec les nouveaux arrivants. Elle donne envie d'aimer ce peuple et montre qu'ils respectent ceux qui les respectent. J'ai adoré ce pan important de l'histoire.


Je me suis beaucoup attachée à Lizzie et à Mary-Kathleen. Ce sont des femmes qui vivent des épreuves et sans qui, les hommes ne se révèleraient pas. Elles sont fortes, bien plus qu'elles ne le pensent.


Les destins des personnages vont s'entremêler, que ce soient ceux des protagonistes ou ceux qui les entourent, tels que le révérend Burton ou Claire, l'amie de Kathleen, par exemple. Mon coeur a souvent balancé quant à l'issue que je souhaitais pour certains d'entre eux. Donner à l'un me donnait l'impression de prendre à l'autre. J'ai beaucoup aimé l'ambivalence que cela a provoquée en moi.


Le livre contient une grande part de romanesque qui a réveillé la romantique en moi. Mais c'est aussi une histoire de femmes qui sont sous la domination masculine ou qui subissent les préjugés des hommes. Je suis très sensible à ces sagas dans lesquelles les femmes doivent chercher la force au fond d'elles pour ne plus subir. Parfois, avec succès, et d'autres fois, non.


La part historique est, elle aussi, passionnante. Sarah Lark raconte la place de la religion en cette fin du XIXe siècle, la condition féminine, les bagnards qui sont envoyés à l'autre bout du monde, la ruée vers l'or, le colonialisme, etc.


La suite sur mon blog...

Lien : http://www.valmyvoyoulit.com..
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Il s'agit du premier livre de la trilogie de Sara Lark, la Trilogie Kauri . C'est une très belle histoire qui s'étend sur le temps. le début de "Les rives de la terre lointaine" a lieu en Irlande et à Londres au milieu du XIXe siècle, mais l'histoire se déplace rapidement en Australie et en Nouvelle-Zélande alors que nous suivons la vie de trois personnages: Kathleen, Lizzie et Michael.
En 1846, dans le comté de Wicklow, en Irlande, une femme de ménage du manoir, Kathleen, transporte les restes de scones pour Michael dans leur lieu secret au bord de la rivière. Ils sont amoureux et ont l'intention de se marier. Tous deux sont issus de familles irlandaises pauvres qui meurent de faim pendant la grande famine et ils doivent recourir au vol des céréales du domaine anglais où Michael travaille également. Quand Kathleen tombe enceinte, ils prévoient de partir pour l'Amérique.
Cependant et malheureusement, la chance n'est pas de leur côté. Kathleen est mariée à un marchand de chevaux sournois et emmenée en Nouvelle-Zélande pour commencer une nouvelle vie. Lorsque Michael est pris en train de voler, il est envoyé dans une colonie pour prisonniers en Australie. Pendant le voyage, il rencontre Lizzie, une très jeune prostituée, accusée aussi du vol, qui est attirée par lui, mais Michael aspire à Kathleen. de même, Kathleen est toujours amoureuse de ce dernier et espère le rencontrer un jour et rependre leur histoire d'amour...

J'apprécie énormément le style de narration de Sarah Lark. J'ai lu il y a quelques années la trilogie "Au pays du nuage blanc " que j'ai adoré ! Une fois de plus, l'autrice a su me transporter à travers ses pages, même si, je dois avouer, ce premier tome était un peu trop long pour moi, mais, attention, long, ça ne veut pas dire dans ce cas, ennuyeux!
La vie des humbles Irlandais sur les domaines des nobles Anglais, leur parcours en tant que condamnés en Australie ou travailleurs dans les ranchs néo-zélandais est extrêmement bien présenté. J'ai bien aimé le fait que l'autrice n'endommage pas la réalité des pauvres au moment de la famine irlandaise qui a fait des ravages( un magnifique roman sur ce sujet: "Grace" /Paul Lynch) .
J'ai bien aimé l'histoire, le scénario et les personnages du roman. Les descriptions de la nature sauvage, la recherche de l'or, ainsi que les relations avec les Autochtones, la culture des Maoris, font de ce premier tome une petite pépite "culturelle ", car on voit clairement que l'autrice s'est beaucoup documentée de ce côté-là. Ce qui est encore plus surprenant c'est que Sarah Lark est un pseudonyme pour Christiane Gohl, une autrice d'origine allemande, donc j'apprécie encore plus son travail et ses recherches!
C'est une longue saga familiale, couvrant près de vingt ans, donc je peux comprendre que, comme moi, certains trouveront le roman un peu "écrasant" par sa longueur.
Je n'ai pas lu encore le deuxième tome, mais cela va de soi que je me laisserai tenter à nouveau par la plume de l'autrice !

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Les amateurs de récits mettant en avant des personnages féminins déterminés à se défendre bec et ongles pour éviter le destin qu'on leur avait imposé s'y retrouveront sans problème dans ce roman de Sarah Lark. Ne vous sentez pas rebuté par son épaisseur car cela se dévore littéralement tant on a envie de connaître l'issue des aventures de ses héroïnes.

Alors, oui, on a ici sans aucun doute  un exemple de romans féministes dignes de ce nom. A travers les personnages de Kathleen et de Lizzie, on découvre des femmes à qui la vie n'épargne rien. Kathleen, issue d'une famille irlandaise catholique, se retrouve au coeur d'un mariage arrangé et malheureux et malgré cela, elle résiste, subissant les coups et les assauts violents de son époux pour protéger ses enfants. Lizzie réalise, quant à elle, que le catalogage des femmes au sein de cette société britannique de la fin du XIXe a la peau dure. Difficile alors de faire oublier son passé de prostituée face aux regards lubriques de la plupart des hommes qu'elle croise. Toutes les deux vont chercher à tirer profit de leur situation en exploitant le pire de ce que la vie leur impose et en se forgeant un avenir et des situations sociales qu'elles n'auraient jamais imaginées, le tout en s'appuyant sur un travail acharné, un attachement à des valeurs et une foi sans faille en l'éducation et la culture. Mais là encore, l'auteur nous montre à quel point être une femme à cette époque dans un milieu social pauvre nécessitait de l'abnégation pour survivre dans ce monde forgé pour et par les hommes. Pas certain que beaucoup d'entre eux auraient été capables d'endurer tous les coups de la vie que reçoivent Kathleen et Lizzie dans ce roman. On en a d'ailleurs la preuve à travers l'image renvoyée ici des différents personnages masculins.

Eh oui, les hommes ne sont pas épargnés pour la plupart d'entre eux mais, au fur et à mesure que les pages se tournent, on se dit qu'après tout, ils le méritent. Michael (on reviendra sur son cas un peu plus tard !) serait plutôt un anti-héros tant il donne de lui au lecteur une impression d'assisté social capricieux. Quant à Ian Coltrane, il reflète la pire image de l'homme sur terre : violent, opportuniste, jaloux, malhonnête... Il n'est pas maquignon pour rien ! Il est ainsi des personnages que l'on ne regrette pas dans une oeuvre et ces deux gugusses en font partie. Soyons, cependant, honnêtes : tous les hommes ne sont pas à jeter aux cochons tout de même. Il en est de très respectables à l'image du révérend Peter Burton, du banquier Dunloe, de M. Busby, de Kahu ou de Sean, le fils de Kathleen.

Un autre intérêt de ce roman, c'est la découverte de ce "Nouveau monde" austral que constituait à l'époque la Nouvelle-Zélande à travers ses paysages mais aussi les ethnies qui y vivaient. On est ainsi baigné dans les rites et la culture maorie. Un petit peu à l'instar du "Supplément au voyage de Bougainville" de Diderot, Sarah Lake nous dépeint la vie de ces peuplades obligées de cohabiter avec l'envahisseur britannique tout en essayant de préserver leurs croyances originelles. Un espoir demeure d'ailleurs avec l'attachement que Lizzie développe, peu à peu, pour ces indigènes, au point de devenir quasiment l'une des leurs. Elle représente alors l'idéal de l'intégration : l'arrivée du modernisme et le respect des traditions. C'est finalement un très beau message d'espérance et d'amour que nous révèle ici Sarah Lake à travers cette fusion entre deux civilisations.

Mes chouchous à moi

Ils sont pléthores finalement. Je mettrai bien sûr Lizzie en premier pour sa capacité de résistance et la force et le courage qu'elle montre tout au long du roman pour garder la tête hors de l'eau. Mais il y a aussi Miss Portland (la vraie !) qui, finalement, est un peu sa mère spirituelle (tout comme le sera, côté maori, la tohunga Hainga) ou Claire Edmunds qui, malgré son inexpérience de la vie, réussit à s'affirmer et à ouvrir les yeux de Kathleen face aux choix injustes qu'on a fait pour elle concernant sa vie personnelle. Côté homme, on ne peut pas oublier le personnage de Kahu, futur chef des tribus maories coincé entre son amour pour Lizzie et son attachement à ses traditions.

Ma tête à claques à moi

Cela aurait pu être Ian Coltrane mais on doit lui reconnaître une chose : c'est un personnage d'une constance déconcertante. Salaud, il commence, salaud, il finit ! Non, c'est surtout le personnage de Michael Drury que j'ai eu envie de claquer à plusieurs reprises dans ce roman. Derrière son amour pour Kathleen, se cache un personnage d'une immaturité totale. Il agit comme un gamin mal élevé, se montre un vrai mufle avec la plupart des femmes qu'ils croisent. Il est d'un égoïsme exaspérant d'autant qu'il est incapable de le reconnaître. En somme, il est agaçant au plus haut point, à se demander pourquoi autant de femmes lui tournent autour au cours de cette aventure. Un petit côté maso chez Kathleen et Lizzie ? On peut le penser parfois, en effet !

Au final, je recommande vraiment ce roman qui se lit avec délectation. C'est fluide, les personnages se frôlent, s'évitent, se ratent, se croisent et finissent par se retrouver dans un feu d'artifice final qu'on attend avec impatience et qui ne déçoit pas.
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Cette seconde trilogie commence très bien ; même trame que la précédente .
La Nouvelle-Zélande au XIXe siècle , le début de la colonisation , des amours contrariées ,des épouses soumises et maltraitées par des maris machos ,des bagnards évadés , des chercheurs d'or , des colons fermiers-éleveurs , les Maoris , leurs traditions et leur culture ...
Tous les éléments sont réunis pour une histoire agréable, facile à lire mais qui permet d'en apprendre un peu plus sur le développement de ce pays que Sarah Lark donne envie de découvrir, tellement les paysages décrits semblent enchanteurs .
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Le blé était pour les maîtres, les pommes de terre pour les valets. Et si les pommes de terre pourrissaient dans les champs, c’était aux paysans de se débrouiller ! La plupart se résignaient. La mère de Michael, par exemple, considérant cette mystérieuse maladie des pommes de terre comme un châtiment divin, cherchait à découvrir dans ses prières quotidiennes pourquoi le Seigneur était fâché au point de leur imposer pareille misère.
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... il est temps que tu te réveilles. Ta Kathleen a renoncé à sa virginité (...) ! Elle s'est vendue tout comme moi. Tout simplement parce que, parfois, on n'a pas d'autre choix. Et il n'y a aucune différence entre le fait que l'une épouse un salopard afin d'élever son enfant dans la dignité tandis que l'autre couche avec des clients pour ne pas crever de faim...
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- ... je... je n'ai aucune idée de la manière dont cet enfant va sortir !
Kathleen aurait dû se sentir très gênée, mais Claire l'amusait. Cette fille paraissait si ingénue et naïve ! Il était difficile d’imaginer qu'elle fût déjà mariée et attendît un enfant.
- Non, en général, il sort par l'ouverture par lequel il est entré, répondit-elle sèchement.
Claire la regarda d'un air incrédule.
- Vous voulez dire, là où mon mari... mais... mais il n'aura pas la place... à peine s'il y a eu assez de place pour mon mari...
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Elle dit que les gens ne devraient pas courir après le bonheur, mais chercher l'or dans leur propre tribu... ou avec leur tribu. Ils ne peuvent espérer que pousse ce qu'ils n'ont pas planté.
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Nous avons en permanence besoin d'une montagne qui nous ancre, ici et maintenant. Mounga, ils appellent cela mounga.
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Videos de Sarah Lark (9) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sarah Lark
#LaValleeduLotusRose #KateMcAlistair #Inde
Le nouveau volet de l'enivrante saga du Lotus Rose, dans la lignée des grands romans de Sarah Lark (Le Pays du nuage blanc) et de Tamara McKinley (La Dernière Valse de Mathilda).
• émotion et évasion : un roman qui s'inscrit dans la lignée des sagas de Tamara McKinley et Sarah Lark • parution simultanée chez Archipoche du deuxième volet de cette saga : La Cité du Lotus rose • le livre audio de la Vallée du lotus rose s'est hissé dans le top 30 Amazon « On ne résiste pas à l'histoire de cette héroïne déterminée à échapper au carcan de son éducation », Ici Paris ; « Voyages rocambolesques, villes légendaires, amours, passions et haines émaillent ce roman », Maxx ; « Un grand roman d'évasion, une magnifique histoire romanesque » Babelio
------ Le livre : http://www.editionsarchipel.com/livre/lheritiere-du-lotus-rose/ Facebook : https://www.facebook.com/larchipel Instagram : https://www.instagram.com/editions_archipel/ Twitter : https://twitter.com/Ed_Archipel
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