LeSoir

David Vann n'est pas un humoriste. Mais il possède l'art de sonder les coeurs et les esprits jusqu'à y mettre en évidence les sentiments les moins avouables, ceux que les personnages ne s'avouent pas à eux-mêmes.
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Dans Lettre à mes filles, le 44e président américain rend hommage à treize personnages illustres, qui ont marqué l'histoire des Etats-Unis. Il le fait de manière émouvante et tendre, s'adressant directement à [ses deux filles] Malia et Sasha.
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Cet excellent moment de lecture est organisé en trois grandes parties, composées chacune de chapitres aux titres évocateurs, presque à la Dickens. Parce que la littérature d'aujourd'hui peut innover sans renier le passé.

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De la littérature européenne du dix-neuvième siècle, il [Jonathan Franzen] a gardé l'ampleur et le goût d'approfondir le caractère de ses personnages. La modernité du siècle suivant lui permet en même temps d'écarter toute naïveté de ses livres, et de leur donner la force qu'on connaît.
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Malgré un manque de profondeur dans l'analyse des moeurs de la société américaine des années 60 (homosexualité, ségrégation raciale, religion…), ce livre mosaïque a sa place dans la bibliothèque de tous ceux que l'art de vivre « à la Mad Men » fascine.
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Ce témoignage serait certainement tombé dans l'oubli si Mad Men n'avait pas eu l'impact que l'on sait. Ce n'est pas une raison pour ne pas le lire. En plus d'être intéressant, le dernier des Mad Men est très bien écrit.
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Le lecteur [...] se sent interpellé et renvoyé vers des idées toutes faites sur lesquelles l'écrivaine donne un grand coup de balai. Ce livre stimulant trouvera sa place dans bien des mémoires.
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Ce premier roman a un petit quelque chose en plus et on s'y attache très vite pour ne plus le lâcher. On y prend goût tant on s'y sent chez soi. Il a un air d'Anna Gavalda de la bonne époque. Une écriture agréable, vive, imagée et fluide.
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Après Truffaut, il écrit son propre « Enfant sauvage ». le romancier américain se glisse dans les marges des faits connus.
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L'ultime roman de Paul Auster, paru en mars dernier, concluait brillamment une oeuvre monumentale.
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Dans « Les maisons », l'écrivaine québécoise n'enfonce pas que des portes ouvertes.
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Manu Larcenet signe l’album le plus terrifiant jamais dessiné par l’homme. Adapté du chef-d’œuvre cannibale de Cormac McCarthy, « La Route » entre dans la tête du lecteur pour y rester à jamais.
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Joann Sfar, l'auteur du « Chat du rabbin » publie un livre d'enquête sur l'avenir des juifs dans lequel il tente de saisir le réel de la guerre et l'espoir d'une cohabitation possible, au travers de rencontres émouvantes dessinées en France et en Israël.
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Dans « Corps sensibles », Patrick Delperdange parle de l’entre-deux, de ces moments fragiles où la réalité se dissout dans le flou.
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« Turbulences » : Eshkol Nevo, le surdoué du malaise psychologique.
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