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Critiques de William Boyd (781)
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Les vies multiples d'Amory Clay

William Boyd a imaginé d’écrire une fausse autobiographie en s’inspirant de photographies qu’il a récoltées sur internet, et dont il a illustré son roman.

C’est assez bien exécuté, et pendant un moment, j’y ai fortement cru, à l’existence de cette photographe, Amory Clay.



Le livre est divisé en deux types de narration, ce qui donne un certain rythme au récit et les photographies sont agréables. Le personnage dont il s’agit est une vieille dame qui repense à sa vie, et particulièrement, à sa carrière de photographe. Elle a beaucoup bourlingué en tant que reporter de guerre, après des débuts difficiles où elle avait un job d'assistante auprès de son vieil oncle, photographe mondain.



Ce livre est intéressant car on est informés sur les rouages du métier de photographe tel qu'il se passait au début du 20ème siècle, et aussi, tel qu'il se déroule en temps de guerre, et il passe en revue tous les événements majeurs du siècle, auxquels a pris part Amory. Entre Berlin, Londres, Paris et les Usa, c’est un récit tumultueux fait de romance, et un itinéraire de vie que nous propose William Boyd. Pour être sincère, j'ai juste été gênée par une ou deux photos que je trouvais inappropriée, ne correspondant pas à ce que pourrait produire Amory.

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Tous ces chemins que nous n'avons pas pris

William Boyd nous donne des nouvelles régulièrement. Des histoires courtes, assez joliment troussées, qui font patienter en attendant de le retrouver dans le genre où on le préfère : le roman. Tous ces chemins que nous n'avons pas pris commence par 7 récits relativement brefs, un peu inégaux dans leur intérêt, parmi lesquels on peut distinguer L'homme qui aimait embrasser les femmes, évocation ironique d'un macho atteint de donjuanisme qui a l'impression de ne pas tromper son épouse en collectionnant les baisers d'autres femmes, sans aller plus loin. Comme à son habitude, Boys réussit en quelques lignes à tracer un portrait très visuel et psychologique de son héros au bord du pathétique. La deuxième partie du livre n'est constitué que de deux amples nouvelles, des novellas, en vérité, dont la plus longue, Les rêves de Bethany Mellmoth, occupe près de la moitié du recueil. Du bon Boyd, mais rien d'époustouflant. L'écrivain termine par un dernier récit, de 60 pages, où l'on retrouve intégralement sa verve et sa malice dans une sorte de thriller où un acteur de série B se retrouve en Ecosse pour une livraison qu'il n'a accepté que pour l'argent. L'intrigue rappelle fort celle des 39 marches d'Hitchcock et se révèle excitante au-delà de son caractère absurde par son sens du suspense et son humour caustique aux dépens d'un personnage qui se réfère à ses rôles dans de multiples navets pour agir dans des circonstances inquiétantes. Cette ultime nouvelle est du nanan et contribue à faire pencher la balance du bon côté quant à l'impression générale vis à vis d'un livre qui ne restera cependant pas marquant dans l'oeuvre de l'auteur de Comme neige au soleil.
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Les vies multiples d'Amory Clay

Très largement inspiré de la vie de Lee Miller, ce nouveau roman de William Boyd se lit comme on boit un thé chaud. Il existe des personnes fascinantes qui traversent les siècles et les épreuves comme d'autres s'y noient ou s'y consument. Amory Clay fait partie de celles-là. Le thé est succulent.
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Un Anglais sous les tropiques

Un anglais sous les tropiques de William Boyd est une belle invitation au voyage.

Le personnage principal, Morgan Leafy, travaillant pour le gouvernement britannique dans un pays africain, le Kinjanja, se voit mêlé à des intrigues plus ou moins malgré lui.

Cet anti héros n'a absolument rien pour plaire, jaloux, vindicatif, rancunier, mais son sens de la gaffe et toutes les péripéties qui lui tombent dessus m'ont fait sourire plus d'une fois.

William Boyd dresse un portait de l'Angleterre coloniale au vitriol.

Un bon moment de lecture !



Challenge ABC 2014/2015
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Orages ordinaires

Orages ordinaires est parfait pour une lecture estivale, pour la bonne raison que c’est un roman qui raconte une histoire, une vraie, avec des rebondissements, des inquiétudes pour le personnage, une histoire qui raconte notre société tout en faisant craindre le pire pour son héros. Et bref, moi j’aime bien qu’on me raconte des histoires !

Un jeune climatologue, Adam Kindred, se retrouve, par le plus grand des hasards, accusé de meurtre et en possession d’une mallette pleine de documents compromettants que d’autres aimeraient récupérer. Cette situation déjà délicate, il la complique du plus mauvais choix possible, à savoir ne pas se rendre à la police. Il est donc obligé de disparaître dans les bas-fonds de Londres, en oubliant tous les moyens de communication et de survie modernes par lesquels on pourrait le retrouver, en perdant tout ensemble famille, amis et travail. Il découvre un monde qu’il ignorait jusqu’alors…



La suite sur :
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Orages ordinaires

Ce roman fait parti des livres que j'achète dès leur parution ou dès qu' une critique m'a intéressée mais que, pour une raison mystérieuse, je range correctement sur une étagère avec l'intention de le lire plus tard.



Définitivement en retraite, je n'ai plus l'excuse du livre trop lourd à emporter dans les transports en commun. Depuis quelques semaines j'attaque avec un grand plaisir les livres placés sur cette étagère.



Je découvre très vite que ce livre ne déparerait pas sur l'étagère des romans policiers : on a une victime, un coupable désigné par les événements et un assassin obéissant à des commanditaires.



Bien sûr, et sans sous-entendre qu'un roman policier est une littérature de seconde zone bien au contraire, ce livre est beaucoup plus. Il nous raconte l'histoire d'Adam Kindred, jeune homme ordinaire qui pour avoir voulu rendre service à un homme, le Dr Wang, avec lequel il a discuté en dînant dans un restaurant à Londres, en lui rapportant un dossier oublié sur la banquette, sera considéré par la police et la presse comme l'assassin de cet homme.



Recherché non seulement par la police mais également par les commanditaires de l'assassinat il va plonger et disparaître dans le monde difficile des SDF londoniens. Il survivra dans ce monde difficile, il y fera des rencontres plus ou moins sympathiques. Il organisera sa vie en fonction des rencontres et des événements. l'assassinat de Mhouse, jeune femme qui lui a sous-loué une petite chambre le fera en quelque sorte sortir de l'ombre en allant identifier son corps auprès de la police. Il rencontrera une jeune inspectrice, Rita, avec laquelle il se liera.



En parallèle à l'histoire d'Adam, nous découvrons d'autres personnages notamment Ingram Fryser, président de la compagnie Calenture-Deutz PLC avec lequel la victime le Dr Wang avait rendez-vous ; Jonjo, ancien militaire , recyclé en chauffeur de taxi, mais aussi tueur sur commande; Alfredo Rilke propriétaire de l'un des plus importants groupements pharmaceutiques du monde, prêt à tout pour pour augmenter encore les revenus de ses entreprises au détriment des malades, thème souvent utilisé par les écrivains ( John Le Carré, Harlan Coben,...).







En conclusion : j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre.







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La croix et la bannière

Henderson Groves la quarantaine est un désastre ambulant. Il a quitté son Angleterre natale pour débarqué aux Etats-Unis espérant laisser derrière lui ses fardeaux. Expert en tableaux, il est chargé d'une mission, obtenir une vente de tableaux impressionnistes propriété d'un riche sudiste. Flanqué de sa belle-fille une ado délurée, il se rend dans le village de Luxora plage.Le personnage de Groves est à lui seul un roman, introverti, maladroit, incapable de prendre les bonnes décisions, il accumule les bourdes involontairement. Et bien évidemment devant un tel uluberlu, le lecteur lui s'amuse. Tout à tour cocasses, cauchemardesques ses péripéties nous ravissent alors que le pauvre Henderson collectionne les catastrophes. Boyd à travers un humour très british réussit malgré la farce à rendre ces personnages attachants. Et comme c'est un formidable narrateur, on compatit aux affres du pauvre Groves. A lire assurément.
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L'amour est aveugle

1894 en Ecosse , Brodie Moncur quitte le foyer paternel pour cause de désaccord avec un pater familias qui le hait . Pour cet accordeur de piano exceptionnel , il est facile de trouver du travail . Le voilà à Paris au seuil d’une belle carrière et sa rencontre avec Lika ,russe , blonde et cantatrice lui fait découvrir l’accord parfait . Hélas , première dissonance , il est viré suite à une sombre magouille et seconde dissonance ,elle est la maîtresse de son nouveau patron. Qu’à cela ne tienne , il exécute une fugue avec la belle … mais les fausses notes vont s’accumuler .De Moscou aux îles Andaman ,Boyd nous entraîne dans une course folle et rythmée sur les pas de son personnage ,multipliant paysages , rencontres et péripéties. Un vrai bonheur romanesque.
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L'attente de l'aube

Bien mieux que ce la lecture des critiques des lecteurs Babelio m'avait laissé imaginer....L'histoire est complexe mais le recit vif, rythmé et riche en rebondissements. On y croise aussi le destin de l'Europe de l'ouest avant et au début de la première guerre mondiale; avec cette drôle de coexistence des tombereaux de morts aux fronts et la légèreté des théâtres londoniens.

Notre héros , comme la balle du flipper, file et rebondit des 2 cotés.
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La vie aux aguets

Vraiment un excellent roman basé ( comme cela est signalé par l'auteur dans 3 pages de note à la fin) sur un contexte historique vrai. L'écriture est vive , précise et la construction du livre alterne , de chapitre en chapitre entre la narration de la destinée de la mère en 1940 et 41 et celle de la fille dans les années contemporaines. Bravo à l'auteur qui m'a évidemment convaincu de lire d'autres livres de lui!
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L'attente de l'aube

Mon premier Boyd, mais bon, surement le dernier. J'ai trouvé cette lecture laborieuse. Une mise en place très lente et très longue. Certes, on peut y voir une qualité d'écriture, mais je l'ai trouvé, à quelques reprises, lourde, confuse. Et l'histoire m'a laissé sur ma faim, et je n'ai pu m'accrocher à aucun des personnages. Peut-être y a-t-il un temps pour chaque lecture, et ce n'était pas le temps pour ce livre-ci. Dommage, parce que la 4e de couverture m'avait donnée bien envie... et la couverture, sublime, m'inspirait grandement.
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Tous ces chemins que nous n'avons pas pris

J'adore William Boyd, mais je crois que je le préfère nettement comme romancier plutôt que nouvelliste. Même si ce recueil est plaisant et que l'on retrouve la plume agile de l'auteur d'excellents romans, je suis restée un peu sur ma faim. La première partie rassemble plusieurs petits textes d'une moyenne de 20 pages, qui mettent en scène des personnages bien campés, quelques gentils losers qui se laissent dépasser par leurs émotions ou rattraper par une impulsion surgie de nulle part et qui met en péril le fragile équilibre de leur vie. C'est drôle mais inégal. Ceci dit, toute la palette que les fidèles de l'auteur ont pu apprécier dans ses romans est ici distillée sous forme d'échantillons (le journal intime, le roman épistolaire, l'exploitation de la moindre faille...). Une palette qui se déploie beaucoup mieux dans les 2 dernières parties qui offrent des textes plus longs (110 pages et 60 pages) et avec lesquels on a enfin le temps de se laisser un peu faire... Notamment avec le dernier texte qui se déroule en Ecosse (terre natale de l'auteur) et qui met en scène un acteur de série B qui voit soudain tous les ingrédients d'un film d'actions envahir sa vie. Là, le talent de conteur et l'imagination de William Boyd s'expriment parfaitement. Les lecteurs attentifs s'amuseront à reconnaitre dans Les rêves de Bethany Malmooth quelques personnages croisés dans les autres nouvelles tout en compatissant au sort de cette anti-héroïne qui a tendance à trop rêver sa vie en attendant que quelque chose se passe.

Bref. Un recueil plaisant que les aficionados comme moi ne pourront pas s'empêcher de lire tout en se répétant : vivement son prochain roman !
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Les vies multiples d'Amory Clay

Sa passion pour la photo, Armory l'a découverte à l'âge de 7 ans quand son oncle Greville, photographe mondain, lui a offert un Kodak Brownie n°2.

Forcée de quitter la maison pour poursuivre ses études, alors que sa sœur et son frère eux peuvent y rester, elle n'a qu'une chose en tête devenir photographe professionnelle.

Elle lutte pour le devenir, comme elle lutte pour son indépendance. Dans les années 20, il n'est pas de bon ton pour une femme de choisir autre chose que d'être une épouse et une mère. Mais La jeune femme n'en a cure, elle veut mener son existence comme celle d'une femme libre.



Amory découvre son métier à travers différents aspects, elle sera tour à tour photographe mondain, de mode. Elle découvrira le monde en devenant correspondante pour un grand journal américain et surtout abandonnera son petit confort quand elle sera face aux atrocités de la guerre...

Sa vie personnelle et sa vie professionnelle lui offriront bonheurs et malheurs. Avec elle, nous traverserons la grande Histoire, celle des deux guerres mondiales puis celle du Vietnam. Mais de tout cela, je ne vous en dirais rien. Il vous reste le plaisir de plonger dans cette aventure.



Même si je n'ai pas adhéré tout le temps aux aventures de l'héroïne, que j'ai trouvée bien superficielle parfois, j'ai bien aimé l'histoire de William Boyd qui a rendu tout à fait crédible la biographie d'une photographe inexistante. Un beau travail d'écriture et de recherche, illustré par des photographies en noir et blanc. Et là, est tout le génie de l'auteur, mêler de vraies photos à une fausse biographie et emmener ainsi le lecteur dans une supercherie qu'il accepte de bon cœur.


Lien : http://mes-petites-boites.ov..
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La vie aux aguets

Comment réagit-on quand on apprend que sa mère n'est pas ce que l'on croyait et qu'elle a été une espionne pendant la deuxième guerre mondiale ?

Ruth fait cette découverte et on suit parallèlement les deux récits : celui de Sal/Eva pendant ses missions au début de la guerre et le parcours de Ruth pour aider sa mère qui a le sentiment d'être surveillée, en danger, et pour cette raison elle a révélé à sa fille sa véritable identité et son passé.

Plaisante histoire d'espionnage mais aussi sur la quête d'identité.

Le suspense est maintenu et au fil des pages on se prend à comprendre toutes les ficelles des espions, de leurs techniques pour se fondre dans le paysage, pour échapper à leurs poursuivants etc...

Pas pour moi une révélation mais un livre plaisant
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
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L'attente de l'aube

C'est au cours de la dernière opération Masse Critique que j'ai eu la chance de recevoir L'attente de l'aube. Celui ci était sur ma liste d'envie de lecture depuis un certain temps, alors le voir proposé ainsi...impossible de résister! Merci à Babelio et aux éditions Point de m'avoir donné cette occasion.



L'attente de l'aube débute dans la Vienne de 1913 où un jeune acteur anglais du nom de Lysander Rief vient confier aux mains d'un médecin local, élève de Freud, ses soucis d'ordre sexuel dans l'espoir de tout remettre en ordre et de pouvoir épouser sa fiancée. A Vienne, il trouvera bien autre chose, mettra le doigt dans l'engrenage qui le renverra, d'Angleterre à la France à Genève, dans une histoire d'espionnage qui mettra à rude épreuve ses talents d'acteur.



Ce serait réducteur de considérer L'attente de l'aube comme un simple roman d'espionnage, d'ailleurs le thème n'apparaît finalement qu'assez tard dans le livre. Le jeune narrateur est manipulé, manipule en retour, et voici le lecteur baladé, avec talent, par William Boyd à travers toute l'Europe, à tenter à la fois d'identifier la source des fuites de renseignements militaires et de tenter de comprendre à qui exactement Lysander peut faire confiance. Le tout début du livre avance à un rythme lent, paisible, on se demande un peu où l'auteur veut en venir, mais peu à peu les choses basculent, on regarde les événements passés d'un autre oeil, et d'un coup voici le lecteur incapable de lâcher l'ouvrage, aspiré.



Comme souvent dans ce genre de livre, impossible d'en dire trop sur l'histoire sans révéler des parties de l'intrigue qu'il vaut mieux laisser surprendre, mais le tout est ficelé avec talent, et surtout , surtout, c'est le ton du livre qui prend et marque, les ombres où peu à peu s'enfonce Lysander , où il discerne, ou pas, les schémas, les mensonges, les questions non résolues, même en refermant le livre. Grâce à cela et à une intrigue bien construite, L'attente de l'aube possède une ambiance très particulière et devient un roman envoutant.



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Le Romantique

Le Romantique tient du roman initiatique comme du roman d'aventures. C'est le roman d'une vie, celle d'un anglais du 19ème siècle, qui née dans une Angleterre puritaine, participe à Waterloo, à l'aventure des Indes, à celle de la Nouvelle-Angleterre. N'oublions pas le traditionnel voyage en Italie et la révolution industrielle. A travers ce portrait d'un homme libre et parfois perdu, c'est d'abord le portrait d'un siècle qui nous est offert. le Romantique, c'est certes Cashel, notre héros, mais aussi le 19ème siècle...

Boyd est un conteur talentueux et il nous emmène sans difficulté où il veut. Pour autant, il s'agit bien d'un roman contemporain, assez daté en fait, ne serait-ce que par la complaisance accordée aux quelques scènes de sexes qui paraissent inévitables de nos jours sans ajouter grand chose au récit.

On notera par ailleurs l'excellent traduction d'Isabelle Perrin.
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L'amour est aveugle

William Boyd nous emmène, avec ce livre, dans le monde de la musique.

On quitte l'Ecosse en compagnie de Brodie Moncur, notre héros, qui fuit un père pasteur particulièrement égocentrique, pour découvrir le monde grâce à son oreille absolue et donc son talent d'accordeur de piano.

On rencontre des personnages flamboyants du début du XXème siècle, un virtuose sur le déclin, son frère manageur et surtout sa belle et mystérieuse maitresse.

A la fois un roman d'aventure, historique, musical et une histoire d'amour (pas mièvre du tout) c'est le genre de roman qi peut plaire au plus grand nombre. Le tout avec un petit fond d'espionnage.

Certainement pas le meilleur de l'auteur mais ça reste une lecture très agréable.
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Trio



Je découvre l’écriture de William Boyd avec la lecture de Trio, son dernier roman dont la traduction française vient d’être publiée chez Seuil, dans le cadre d’une « masse critique privilégiée ». Un grand merci à Pierre Krause, de Babelio, et aux Editions du Seuil pour cet envoi.



Trio, ce sont trois personnages que le tournage d’un film réunit à Brighton en 1968.

Elfrida Wing, romancière alcoolique qui n’a rien publié depuis 10 ans, est mariée au réalisateur de cinéma Reggie Tipton. Anny Viklund est une jeune et jolie actrice divorcée d’un terroriste en fuite, qui partage ses nuits entre son jeune partenaire dans le film, et un amant français qu’elle part retrouver à Paris. Talbot Kydd, le producteur, gère les problèmes techniques et les caprices des acteurs, et cache son homosexualité derrière une vie maritale et parentale convenue.



1968 marque un tournant historique entre deux ères. Les bouleversements sociaux-politiques qui ébranlent le monde trouvent écho dans l’existence des trois protagonistes, aux prises avec leurs démons (crise identitaire, alcoolisme ou addiction médicamenteuse, préférences sexuelles, adultère …)



Malgré la plume élégante, savoureuse, parfois caustique de l’auteur, j’avoue avoir été un peu perdue au début de ma lecture, et pas plus emballée que ça ensuite. Sans doute pas le bon moment pour moi, ou alors peut-être pas tout à fait mon style « de prédilection », mais je ne doute pas que la lecture de Trio ravira les nombreux fans de William Boyd. Cette lecture reste une intéressante découverte.
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Les vies multiples d'Amory Clay

Impossible d'entrer dans cette histoire qui avait pourtant tout pour me plaire : un destin de femme forte et libérée dans l'Europe des années 1920 à 1970. Mais la plume dodelinante de l'auteur m'a lassée dès les premières pages. Mon intérêt a été un peu réveillé par les nombreuses photographies qui ponctuent les chapitres, mais pas suffisamment pour me convaincre à dépasser la centième page de ce roman.



Je vous laisse sur une citation de ce livre.



« Les histoires familiales, les histoires personnelles sont aussi sommaires et peu fiables que les histoires datant des Phéniciens, me semble-t-il. On devrait tout noter, combler les vides si l'on peut. Ce qui est la raison pour laquelle j'écris ceci, mes chéries. » (p. 19)
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L'amour est aveugle

Ce grand roman d'amour est d'une lecture agréable mais ne comptera pas dans mes favoris de William Boyd. Il y manque la fantaisie et l'humour que j'appréciais tant dans "Comme neige au soleil", "Brazzaville plage" ou "La croix et la bannière".

Aux côtés de Brodie Moncur, un jeune écossais d'une vingtaine d'années, l'auteur nous embarque pour un long périple à travers l'Europe jusqu'aux Iles Andaman. Brodie, dont l'oreille absolue ne lui a pas permis de se lancer dans une carrière de musicien, excelle dans son métier d'accordeur de pianos. Il est de plus doté d'un vrai sens commercial lui permettant d'accroître les bénéfices du magasin où il travaille, ce qui décide son patron à l'envoyer à Paris pour y développer les ventes de pianos. C'est dans l'atmosphère insouciante de la Belle Epoque que Brodie va tomber éperdument amoureux de Lika, une jolie russe, dont la carrière de cantatrice ne décolle pas. Malheureusement pour Brodie, Lika est la compagne du célèbre pianiste John Killbarron, un homme irascible et alcoolique et, pour des raisons mystérieuses qu'elle ne peut se résoudre à expliquer à Brodie, elle refuse de le quitter. Ce pauvre Brodie doit se contenter de vivre sa passion en se cachant du pianiste jusqu'au jour où elle éclate enfin au grand jour. Commence pour lui une longue errance à travers toute l'Europe...



Le personnage de Brodie est à mon goût un peu trop passif vis-à-vis de tout ce qui lui arrive et surtout vis-à-vis de Lika... Un heureux caractère somme toute mais qui manque un peu de piment pour relever cette intrigue trop linéaire et un peu fade...



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