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EAN : 9782070136742
136 pages
Gallimard (12/01/2012)
3.74/5   331 notes
Résumé :
"Ceux-là viennent de Moscou et ne savent pas où ils vont. Ils sont nombreux, plus d’une centaine, des gars jeunes, blancs, pâles même, hâves et tondus, les bras veineux le regard qui piétine, le torse encagé dans un marcel kaki, allongés sur les couchettes, laissant pendre leur ennui résigné dans le vide, plus de quarante heures qu’ils sont là, à touche-touche, coincés dans la latence du train, les conscrits."
Pendant quelques jours, le jeune appelé Aliocha e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (96) Voir plus Ajouter une critique
3,74

sur 331 notes
Ils sont aussi éloignés l'un de l'autre que l'ouest et l'est. Elle s'appelle Hélène, elle est Française, lui s'appelle Aliocha, il est un jeune conscrit russe appelé à son devoir militaire, muté en Sibérie.
Tangente vers l'est, c'est le récit de deux passagers parmi tant d'autres du Transsibérien qui relie Moscou à Vladivostok. Tous deux fuient quelque chose devenu insupportable et dont ce train, cette ligne de fuite, dessine une possible délivrance, déjà un rêve en partance.
Elle fuit son amant russe qui dirige un barrage en Sibérie. Lui dans ce train pour l'instant ne fuit rien puisque ce train le prive de sa liberté. C'est étrange de voir que ce train symbolise un endroit d'oppression pour l'un et un espoir de liberté pour l'autre.
Ici c'est la force du hasard, cette étincelle qui jaillit de ces deux trajectoires fulgurantes filant dans la nuit minérale. Mais qu'est-ce que le hasard sinon un rendez-vous ?
Ici c'est une écriture maîtrisée, ciselée à merveille dans un texte très concis, sa concision en fait sa force.
C'est forcément une alliance contre nature à laquelle Maylis de Kerangal nous invite et c'est là tout l'intérêt du récit, l'impossible rencontre, ou plutôt une rencontre improbable.
Les rails des trains sont rectilignes, prévisibles et irréversibles comme les injections qu'on prétend nous infliger dans nos vies, mais pour autant les rêves qui hantent les passagers d'un wagon posé sur ces rails le sont-ils ?
Conscrit, Aliocha devient déserteur. Femme oppressée par un amant toxique, Hélène devient libre à son tour. Il s'agit donc de la rencontre de deux affranchis, quelle belle rencontre sur ce voyage sidéral vers la Sibérie, vers l'extrême, puisque l'extrême est à la portée de leurs rêves.
J'ai adoré ce roman très court, son écriture très belle, la construction de deux magnifiques personnages, je me suis invité dans ce voyage au bord du Transsibérien. J'étais le passager clandestin, celui qui ne sait pas, celui qui voit, celui qui effleure, celui qui ne peut rien après, se réjouit, pleure peut-être amèrement. Celui qui aime.
Dans ce roman fulgurant, ce n'est pas le train qui traverse les paysages, mais l'inverse. L'écriture de Maylis de Kerangal rend cette féérie réalisable.
En romantique que je suis peut-être à mes dépens, j'ai forcément adoré ce court roman d'une impossible histoire d'amour et de sa possible trajectoire.
J'ai adoré aussi l'atmosphère des vieux trains soviétiques. Il m'est arrivé d'en prendre un en Ukraine, depuis Lviv vers les pentes des Carpates, héritage de l'ère soviétique, charme désuet garanti à condition de ne pas être trop pressé. À l'aller, nous avions deux heures de retard en arrivant à notre destination finale et au retour, c'était presque quatre heures... J'ai retrouvé ici l'atmosphère des trains soviétiques, lourds, poussifs, mille fois repeints sur leurs vieilles carcasses métalliques, roulant à soixante kilomètres à l'heure. Je me souviens d'une provodnitsa, l'hôtesse en charge du wagon, comme dans le récit.
Imaginez-vous que la distance entre Moscou et Vladivostok représente le quart de la circonférence terrestre ? Immense.
Ce n'est rien s'agissant de la distance qui sépare les rêves de la réalité à atteindre. Bien plus immense. Un gouffre ! En même temps, le désir partagé est capable de réduire ce gouffre, cette distance entre ces deux êtres de la taille d'une feuille de cigarette.
Ce texte nous offre la magie merveilleuse d'une huis-clos mobile, sur rail, dans la trajectoire tracée inexorablement vers la Sibérie, ou peut-être ailleurs finalement....
C'est concis, c'est beau et cela va à l'essentiel, c'est-à-dire au coeur.
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Des gars, jeunes, pâles, le crâne rasé, en habit de camouflage, épaules tatouées. Debout ou allongés. La plupart coincés. Le regard tourné vers ailleurs. Et le train qui file sur des rails irréversibles, laissant derrière eux leur vie et la Russie. Parmi ces appelés, Aliocha. Posté à l'extrémité du convoi. Il ne rêve que d'une chose: pouvoir s'échapper d'un destin qu'il ne souhaite pas. Seule solution: la désertion.
Hélène, jeune française, fuit son amant russe, Anton, qui dirige un barrage en Sibérie. Un compartiment pour elle toute seule. Elle et ses valises. Elle sent la fleur et la cigarette.
Une rencontre improbable le long des rails du Transsibérien...

Maylis de Kerangal nous offre un court roman d'une incroyable intensité. À bord de ce Transsibérien, l'on se prend de passion pour ces deux âmes perdues, l'une fuyant un pays et un amant, l'autre, l'armée. Exit le barrage de la langue, les gestes, les expressions et les regards se suffisent. L'auteur nous plonge dans une ambiance de huis-clos, prenante et sensuelle. Elle décrit à merveille et tout en précision les paysages froids et les sentiments de chacun. Son style particulier et riche est remarquable, alternant phrases longues et courtes, poésie et argot. Un petit roman dense et surprenant...
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Un court roman intense et nerveux, lu il y a quelques temps déjà, mais qui est parvenu à laisser une trace indélébile dans ma mémoire, raison pour laquelle, et malgré le voile léger laissé par le temps écoulé, j'ai envie de partager quelques lignes sur ce récit moins connu que Réparer les vivants, mais tout aussi talentueux, empreint d'un réel suspens à bord du transsibérien.

Une rencontre improbable, une irrésistible étincelle d'attraction, nées sous la plume de Maylis de Kerangal à l'occasion du voyage officiel auquel elle a participé avec d'autres écrivains français dans le cadre de l'année franco-russe en 2010.
Aliocha, vingt ans, russe, rêve de fuite, de désertion depuis qu'il n'a pu éviter le service militaire et qu'il file inéluctablement vers la Sibérie. " Tout plutôt que la Sibérie, tout plutôt que la caserne."
Hélène, l'étrangère, française, trente-cinq ans, peut-être le double de lui, rêve d'évasion, a besoin de s'éloigner de son amant russe, directeur d'un barrage.
Ils n'ont pas de langue commune, mais vont communiquer, s'entraider, s'aimer qui sait.

" Ils ne bougent pas, debout devant la lucarne de verre qui est pour eux comme un écran de cinéma, où tout remue doucement, moléculaire comme la terreur et le désir, et puis soudain la nuit se déchire et le paysage se durcit au-dehors, net, géométrique, lignes pures et perspectives neuves, finie le nuit organique, la forêt se dresse dans la lumière rasante du premier jour, et c'est encore la même forêt, les mêmes arbres élancés, les mêmes fûts orangés, une forêt identique à ce point à elle-même c'est à devenir dingue, on aura beau apercevoir une rivière qui sourd sous la glace, des buissons de fleurs pâles, de la neige en plaques marronnasses le long d'une piste boueuse, des toits, des palissades, c'est la même forêt, encore et encore, non plus l'océan mais la peau de la Terre, l'épiderme de la Russie. "

Ainsi s'entraperçoit toute la magie du voyage immobile, embarqué à soixante kilomètres heure, bercé par le roulis, l'idéal pour rêver, s'imprégner de la Sibérie, ses paysages, alliée à la précision poétique de Maylis de Kerangal qui livre ses souvenirs grâce à une fiction prenante, un embrasement fugace de deux êtres en fuite.
Alchimie littéraire de l'urgence et de la lenteur !

Prenez la tangente, déroutez-vous du quotidien ( le train-train quoi ) dans un train mythique au beau milieu de la Sibérie, n'oubliez pas un peu de vodka au cas ou...
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Le billet en poche, la vodka en poche. Monte dans le train. Prends place dans le compartiment. Destination, l'autre bout du monde. Des appelés, crânes rasés, épaules tatouées, pantalons camouflées. Aliocha fait partie de ces jeunes militaires que l'on envoie dans cette partie du globe. Pour où d'ailleurs ? Ici ou là, ce serait pareil. Ici ou là, qu'est-ce que ça peut changer dans sa vie ? Parce qu'au-delà d'une certaine frontière, la zone devient floue, presque irréelle.

Et puis, il y a Hélène qui est montée dans ce train également. Que fait cette française à la gare de Krasnoïarsk ? Elle fuit, à n'en pas douter. Sa vie, son homme. Peu importe… Elle embarque à bord du transsibérien. Direction, la Sibérie ! Putain, la Sibérie ! Aux grands désespoirs de tous ces appelés. Cette terre désolée, cette terre de goulag, cette terre parsemée de rennes et de cadavres.

Hélène en première classe, Aliocha en dernière. Et pourtant, un long voyage les attend. Interminable, d'une lenteur incroyablement désespérante. Et pourtant, au bout des rails, un nouvel avenir, pour lui comme pour elle.

Aliocha n'a qu'une envie, un besoin même : partir, s'enfuir, déserter. Et Hélène, mystérieuse qui va l'aider à sa manière. Une complicité s'instaurera entre ces deux êtres. Une rencontre du hasard qui éveillera certains sens. Entre constat inhumain et passion fulgurante, le compartiment de ces deux âmes en sera chamboulé. le genre de rencontre qui ne s'oublie pas dans une vie. La croisée de deux chemins qui semblait improbable et qui pourtant va me faire frémir,

Sans oublier, la plume de Maylis de Kerangal que je découvre ici. Superbe, rythmée et passionnée. Une belle rencontre avec l'auteure, comme Aliocha avec Hélène, comme le Bison avec sa bouteille de vodka. Une histoire « d'amour » ferroviaire pleine de romantisme et d'amertume. La Sibérie dans ces conditions, pourquoi pas. L'auteure apporte une note d'humanité à cette immensité glacée.

« Tangente vers l'est », et boire une bouteille de vodka à l'herbe de bison.
Lien : http://leranchsansnom.free.f..
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Bienvenue à bord du transsibérien, pour un embarquement au-delà de Novossibirsk, là où la Sibérie demeure ce qu'elle a toujours été : une expérience limite. Une zone floue.

Roman d'une fuite vers l'Est (il fut un temps où on fuyait vers l'Ouest) pour deux passagers que tout sépare, sauf leur soif de vivre et de liberté. L'un espère échapper à l'armée russe, l'autre à la menace d'une longue vie de solitude sibérienne, exilée loin de son pays.

Les phrases se déroulent avec ampleur, dans un seul souffle, avec un rythme lent, à l'instar du train. J'ai retrouvé avec plaisir la Sibérie, cette région si propice à la poésie et à la rêverie, et le non moins mythique transsibérien.

Merci aux ami.e.s babéliotes qui m'avaient conseillé ce beau voyage.
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critiques presse (8)
LaPresse
13 mai 2013
La seule chose dont elle était certaine, dans un contexte plutôt protocolaire et officiel, était l'expérience précise du train, très bien rendue dans le roman. Le reste, inventé, témoigne plutôt du fossé entre une Occidentale et un pauvre gamin russe, que l'écrivaine comble par le récit, car ils finiront par se ressembler d'une émouvante façon.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Lexpress
14 mars 2012
Un style très séduisant. Une belle histoire, qui nous montre le pouvoir d'une étincelle de hasard.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
12 mars 2012
Une écriture envoûtante, travaillée et maîtrisée. En résumé, un petit livre qu'il aurait fallu doter de plus de 127 pages!
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
08 mars 2012
Tangente vers l'est est un livre fort et percutant, de ceux que l'on porte longtemps en soi.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lhumanite
20 février 2012
Escamotées les conventions du « retour de Russie » : Maylis de Kerangal se déroute, prend la tangente, vers l’est et la littérature. On s’embarque.
Lire la critique sur le site : Lhumanite
LeMonde
27 janvier 2012
Comme une pierre composée de plusieurs sortes de cristaux différents, [Maylis de Kerangal] mêle les registres avec souplesse, faisant cohabiter mots précieux et mots d'argot, poétique et trivial. Le tout à un rythme très particulier, légèrement haletant : une sorte d'éboulis gracieux qui n'appartient qu'à elle.
Lire la critique sur le site : LeMonde
Lexpress
17 janvier 2012
Le texte est court, superbe, ensorcelant. En une centaine de pages, Maylis de Kerangal dit tout : l'inhumanité d'un système, le gouffre devant l'inconnu, l'appel de l'ailleurs, la solidarité humaine.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
04 janvier 2012
A travers ce jeu ardent d'esquive et d'aimantation, Maylis de Kerangal enregistre les ondes sismiques de toute rencontre, humaine ou géographique. Elle chante sa fascination pour « la peau de la Terre, l'épiderme de la Russie, les griffes et la soie », et apporte sa pierre, chaude et granuleuse comme un boulet de canon, à la littérature de voyage ici magistralement ­renouvelée.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (65) Voir plus Ajouter une citation
A l'approche de la gare, ils se lèvent et viennent se coller aux fenêtres, s'y écraser la face, ou foncent se masser aux portières, alors se bousculent, se penchent, cherchent à voir quelque chose au dehors, membres entremêlés et cous tendus, comme si l'air leur manquait, des pieuvres, mais, c'est bizarre, s'ils descendent fumer sur le quai ou se dégourdir les jambes, ils ne s'éloignent jamais très loin, s'agglutinent devant les marchepieds, grégaires, et haussent les épaules quand on leur demande où ils vont: on leur a dit Krasnoïarsk et Barnaoul, on leur a dit Tchita, mais c'est toujours la même chose, on ne leur dit rien, le général Smirnov a beau assurer lors des conférences de presse télévisées que les choses évoluent, que les conscrits connaîtront désormais le lieu de leur affectation, par égard pour les familles, il semble qu'au-delà de Novossibirsk la Sibérie demeure ce qu'elle a toujours été : une expérience limite. Une zone floue. Ici ou là, donc, ce serait pareil ; ici ou là, qu'est-ce que ça change ?
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On crie, on chante, on ouvre des bouteilles de vodka à la chaine, on partage des gâteaux, on fond en larmes, une femme s’évanouit d’émotion, une autre déclame un poème, un couple danse, tout le monde parle en même temps, personne ne s’écoute, et dans l’euphorie générale Hélène oublie Aliocha détenu dans son dos pour se fondre dans le brouhaha inintelligible, imaginer les louanges superlatives, les saillies lyriques, le concours d’hyperboles – un vieil homme au bout du wagon se frappe le torse en criant nous les Russes sommes peut-être pauvres, mais nous avons le Baïkal ! La plus grande réserve d’eau douce de la Terre !
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Putain la Sibérie ! Voilà ce qu’il pense une pierre dans le ventre, et comme pris de panique à l’idée de s’enfoncer plus avant dans ce qu’il sait être une terre de bannissement, oubliette géante de l’empire tsariste avant de virer pays du goulag. Un périmètre interdit, une zone mutique et sans visage. Un trou noir. La cadence du train, monotone, loin d’ankyloser son angoisse, l’agite et la ravive, déroule les files de déportés pioches à la main dans les tempêtes de neige, rameute les baraques frêles alignées au milieu de nulle part, les cheveux que le gel a collé la nuit contre les sols de planches, les cadavres raidis sous le permafrost, images tremblées d’un territoire dont on ne revient pas.
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Apprendre la patience. Rester calme, ne pas faire n’importe quoi, parler à n’importe qui ou descendre n’importe où, et par exemple dans l’un de ces gros bourgs que le Transsibérien a fait surgir de terre et qui faufilent le rail comme les boules d’un collier - maisons de bois aux cheminées fumantes, silhouettes qui traversent des jardins soignés, chiens qui aboient derrière des palissades -, il doit renoncer à ces gares isolées, à ces villages faciles à fouiller où il se ferait aisément repérer. Patience Aliocha, patience ! Le jeune homme s’approche de la vitre, son regard passe outre son visage reflété : dehors compacte et ténébreuse, océanique, la forêt sibérienne est là, et s’y enfoncer serait comme pénétrer l’eau noire avec des pierres au fond des poches, et Aliocha veut vivre.
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Il soulève un pan de rideau et jette un œil à travers la vitre, côté couloir. Dehors, c'est toujours la même nuit chromée et le train qui roule sans faillir, franchissant un à un les fuseaux horaires, désagrégeant le temps à mesure qu'il parcourt l'espace ; le train qui compacte ou dilate les heures, concrétionne les minutes, étire les secondes, progresse arrimé au sol et pourtant désynchronisé des horloges de la Terre : le train comme un vaisseau spatial.
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Vidéo de Maylis de Kerangal
Avec Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti & Martin Rueff Table ronde animée par Alastair Duncan Projection du film d'Alain Fleischer
Claude Simon, prix Nobel de Littérature 1985, est plus que jamais présent dans la littérature d'aujourd'hui. Ses thèmes – la sensation, la nature, la mémoire, l'Histoire… – et sa manière profondément originale d'écrire « à base de vécu » rencontrent les préoccupations de nombreux écrivains contemporains.
L'Association des lecteurs de Claude Simon, en partenariat avec la Maison de la Poésie, fête ses vingt ans d'existence en invitant quatre d'entre eux, Marc Graciano, Maylis de Kerangal, Christine Montalbetti et Martin Rueff, à échanger autour de cette grande oeuvre. La table ronde sera suivie de la projection du film d'Alain Fleischer Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde.
« Je ne connais pour ma part d'autres sentiers de la création que ceux ouverts pas à pas, c'est à dire mot après mot, par le cheminement même de l'écriture. » Claude Simon, Orion aveugle
À lire – L'oeuvre de Claude Simon est publiée aux éditions de Minuit et dans la collection « La Pléiade », Gallimard. Claude Simon, l'inépuisable chaos du monde (colloques du centenaire), sous la direction de Dominique Viart, Presses Universitaires du Septentrion, 2024.
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