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Bernard Blanc (Traducteur)
EAN : 9782702413371
246 pages
Le Masque (03/01/2008)
3.78/5   369 notes
Résumé :
Victoria Jones a beaucoup de défauts, mais au moins trois qualités : elle est très jolie, elle est courageuse, et elle aime l'aventure.
Qu'avec cela, une heure après avoir été licenciée de son emploi de dactylo, cinq minutes après avoir rencontré un séduisant jeune homme, elle décide de le suivre à Bagdad, ce n'est pas étonnant. Ce qui l'est plus, c'est le tourbillon d'aventures d'espionnage qui l'attend là-bas, dans l'inquiétante atmosphère d'un Orient bouil... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (70) Voir plus Ajouter une critique
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Challenge plumes féminines 2021 – n°13

Il m'aura fallu plus de 20 ans pour me remettre à la Reine du Crime. J'avais découvert une partie de son oeuvre à 15 ans en enchaînant les Miss Marple et Hercule Poirot que je pouvais trouver en bibliothèque. 30 romans lus en 1 an et depuis, plus rien. Les trouver en boite à livres m'aura donné envie de m'y replonger pour quelques heures.

Je n'ai retrouvé ni l'un ni l'autre dans ce roman mais le style inimitable de cette grande auteure. Les personnages s'enchaînaient avec beaucoup d'allégresse et d'humour, et les pages défilaient aussi vite car j'étais curieuse de connaître la suite de cette étrange histoire. J'ai ainsi retrouvé la Reine du Crime dans un univers peu familier, à savoir le roman d'espionnage. Différents personnages se rencontrent et nous racontent leur bout d'histoire. Grâce aux différents indices laissés par l'auteure, arriverons-nous à reconstituer l'histoire complète avant la fin et les explications de rigueur ? En tout cas, je suivais avec beaucoup de curiosité cette jeune Anglaise un brin menteuse et très aventureuse. Je ne sais si Agatha Christie était contemporaine d'Elizabeth Peters mais un de ses personnages secondaires se nomme Emerson. Ça m'a d'ailleurs fait bizarre de me retrouver aux environs du Caire sans Amelia Peabody. Je n'ai finalement pas pu lâcher ma lecture tant j'étais curieuse de connaître la fin, première fois depuis longtemps que je sois autant absorbée dans ma lecture. Ces derniers temps, je n'arrive pas à rester concentrer plus d'une heure. Et je le dois à la Reine du Crime avec ce court roman de 250p. La fin m'a parue un peu trop rapide, j'aurais préféré quelques explications supplémentaires. J'ai été malgré tout ravie de retrouver la Reine du Crime dans un style un brin différent mais toujours autant bourrés d'énigmes.

Comme vous l'aurez compris, ce roman a été une excellente lecture qui se dévore tout en y appréciant le dépaysement et les énigmes. J'avais vu venir certains éléments mais pas tout. Je vous conseille donc de découvrir ce roman hors série. Pour ma part, à l'époque, je n'avais lu que ses séries connues, je vais peut-être me mettre à ses autres romans ; de ceux récupérés, je crois avoir un peu de tout d'ailleurs.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Et si, toutes affaires cessantes, vous vous plongiez dans un roman d'Agatha Christie ? Votre destination : Bagdad, pendant la guerre froide.

Tout laisse à penser qu'une réunion d'une importance capitale va bientôt se dérouler dans la capitale de l'Irak. Un agent de renseignement, Carmichaël, doit dévoiler des renseignements de tout premier plan lors de cette réunion. Mais il semble que les intérêts d'une grande puissance est en jeu, et certains sont prêts à tout pour que Carmichaël soit éliminé avant même d'avoir rejoint Bagdad.

A Londres, Victoria Jones, jeune sténo-dactylo vient de se faire renvoyer ; la jeune femme compense de maigres connaissances professionnelles par une imagination débordante et un talent d'imitatrice. Quel dommage que son imitation de la femme de son patron se soit déroulée devant celui-ci, qui décide de se passer de ses services. C'est pourquoi Victoria dispose de tout son temps pour déjeuner d'un sandwich sur un banc des Fitz-James Gardens ; abordée par un jeune homme sympathique, Edward, elle apprend que ce pilote de la Royal Air Force, démobilisé, se rend prochainement à Bagdad pour travailler au sein d'une organisation culturelle. Victoria prend une décision radicale : elle aussi se rendra à Bagdad, coute que coute, pour retrouver Edward. C'est en servant d'accompagnatrice à Mrs Hamilton Clipp, qui s'est cassé le bras, et accepte de payer son voyage, que Victoria va pouvoir rejoindre Bagdad. Mais une fois sur place, la jeune femme déchante.... d'autant plus qu'un homme, poignardé à mort, a trouvé refuge dans sa chambre d'hôtel.... Comment retrouver Edward, dont elle ne connaît même pas le nom de famille ?

Rendez-vous à Bagdad est un roman d'Agatha Christie dans lequel la "reine du crime" a choisi de s'éloigner des romans policiers plus traditionnels et de ses enquêteurs préférés, Hercule Poirot et Miss Marple. Nous suivons une jeune femme sympathique, menteuse invétérée, qui est plongée bien malgré elle dans le monde trouble de l'espionnage, un monde où vérité et mensonge ne font plus qu'un et où ses aptitudes se révèleront précieuses....

Un roman d'espionnage de plus ? Une affaire sentimentale ? Peut-on comparer l'intrigue de Rendez-vous à Bagdad à celle de blockbusters américains spécialisés ? Non, je ne le crois pas. Son intrigue vaut ce qu'elle vaut. Pour ce qui me concerne, Rendez-vous à Bagdad présente d'autres atouts : il a le mérite de nous plonger dans le Bagdad du début des années 1950 et de reconstituer une atmosphère bien particulière. Il nous fait participer à des fouilles archéologiques - nul doute que l'autrice avait, elle aussi, participé à de telles fouilles et connaissait bien l'un des archéologues, personnage fantasque, farfelu, qu'elle met en scène. L'humour anglais n'est pas oublié ; c'est toute l'atmosphère d'un roman qui est transformée. Richard Baker, archéologue flegmatique que Victoria rencontre en plein désert, alors qu'elle tente d'échapper à ses kidnappeurs, en est le parfait représentant....Une scène digne des plus beaux films des années 1950....

Une lecture originale, divertissante, une belle re-découverte.


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Délicieusement désuet.

Victoria Jones vient d'être licenciée. Cela n'a aucune importance, elle a décidé de suivre un bel inconnu à Bagdad. C'est le début d'une aventure avec de nombreux rebondissements.

Agatha Christie est chère à mon coeur. C'est l'une des autrices qui m'a donné le plaisir de la lecture. J'ai lu quand j'étais enfant "Les dix petits nègres" et il reste encore aujourd'hui l'un de mes livres préférés. Agatha Christie fût l'une de mes autrices favorites de la fin de mon enfance jusqu'à mon entrée dans l'âge adulte. Cela faisait des années que je n'avais plus rien lu d'elle.

Ce roman dénote un peu de sa production. Il ne s'agit pas d'un policier, mais d'un roman d'espionnage. C'est un pan de son oeuvre que je méconnais, n'ayant lu que "Mr Brown" dans ce même registre. J'avais donc un peu d'appréhension avant de commencer la lecture.

Celles-ci se sont vites envolées, en partie grâce au personnage principal Victoria Jones. Elle est déterminée a retrouver son bel inconnu alors qu'elle ne connaît que son prénom, Edward. Pour arriver à ses fins, elle n'hésite pas à inventer les histoires les plus invraisemblables possibles. J'ai trouvé que ses aventures étaient très sympathiques à suivre. Sa quête de l'amour va se retrouver mêlée à un vaste complot.

Victoria Jones devra user de ses mensonges et de sa débrouillardise pour le déjouer. J'ai aimé qu'elle trouve toujours une solution et ne reste pas passive face à l'adversité. de plus, le roman fait une petite incursion dans le milieu de l'archéologie que j'ai également beaucoup aimée.

En somme, un sympathique roman pour renouer avec Agatha Christie.
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Une fois n'est pas coutume de lire un Agatha Christie sans Miss Marple ni Hercule Poirot. Rendez-vous à Bagdad est un titre prometteur de dépaysement, de voyage, de soleil. Et c'est bien ce qu'il m'a apporté.

Une jeune fille sans emploi et sans attache décide de partir pour Bagdad, sur un coup de tête ou plutôt sur un coup de foudre envers un jeune homme rencontré une seule fois, sur un banc public et qui suivait son patron pour Bagdad le lendemain.
Parce que Victoria, on peut dire qu'elle est impulsive, terriblement débrouillarde et à l'esprit vif. Elle sera entraînée sans le vouloir dans une histoire de meurtres, de disparition et d'espionnage. Sa capacité à mentir et à inventer tout et n'importe quoi la sortira de nombreuses mésaventures. Tout ça, pour les beaux yeux d'un homme dont elle ne connaît même pas le nom de famille. Ah ! l'amour n'a pas de frontières.

Un bon opus qui se lit rapidement, avec des personnages sympathiques, on ne s'ennuie pas.
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« — Bon, bon, je n'ai rien dit !... Seulement, Victoria, vous admettrez que tout ça ressemble à un roman d'aventures ! […] Avouez que ça ne fait pas vrai ! »

Voilà une réflexion d'un des personnages qui colle parfaitement à cette petite intrigue mêlant un zeste d'espionnage dans un contexte mondial incertain, des mésaventures pas du tout prévues par une amoureuse qui n'a pas froid aux yeux, des situations à la MacGyver, des fausses pistes dans lesquelles chacun peut être potentiellement perçu comme un espion et un décor oriental.
Bon, je ne cherche pas des histoires vraisemblables en lisant Agatha Christie mais je préfère, et de loin, ses intrigues policières car celles d'action et d'espionnage me passionnent beaucoup moins.

Nous sommes en pleine guerre froide et une conférence doit se tenir à Bagdad pour tenter de maintenir la paix malgré les idéologies bien différentes des capitalistes et des communistes. Mais il semblerait bien qu'un groupe bien puissant soit déterminé à entretenir une mésentente visant à créer un nouveau chaos mondial.
Donc, après pléthore de personnages qui se dirigent vers Bagdad et qui nous sont livrés à la queue leu leu en nous perdant quelque peu, nous nous attachons aux pas de Victoria, une jeune fille fraîche et jolie qui vient de se faire remercier par son patron pour avoir imité sa femme avec un peu trop de talent. Sténodactylo ayant quelques lacunes en orthographe, elle sait en revanche manier le mensonge avec art et beaucoup d'imagination. Et puis, elle tombe également amoureuse en un éclair, juste avec quelques mots échangés sur un banc et s'envole à Bagdad pour retrouver le bel Edward. Elle a aussi le don pour se mettre dans des situations inextricables.

Quelques côtés amusants sauvent un peu cette lecture qui n'a pas réellement de consistance. C'est lorsque Victoria raconte ses péripéties avec franchise qu'elle semble, pour ses interlocuteurs, le moins crédible vu l'invraisemblance de ses mésaventures. Il y a aussi le petit clin d'oeil de l'auteure à la passion des fouilles avec un archéologue uniquement préoccupé par son travail et faisant preuve d'une distraction attendrissante (bien qu'exaspérante) pour tout le reste.

L'ensemble se veut très léger et s'étire un peu en longueur avec des redites qui comblent un peu les pages, pas de grande surprise non plus dans le dénouement. Dans le même style d'intrigue de Dame Agatha j'ai préféré Destination inconnue, peut-être parce que je l'ai lu avant celui-ci, ou alors parce qu'il est plus abouti du fait de sa date de publication postérieure.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Mais que diable faites-vous ici, en plein désert ?
- On m'a enlevée, répondit Victoria.
D'un trait, elle ajouta :
- J'étais allée me faire faire un shampooing, on m'a chloroformée et, quand je suis revenue à moi, j'était emprisonnée dans un village qui est par là....
Elle indiquait la direction.
- A Mandali ?
- C'est possible ! Je me suis sauvée hier soir, j'ai marché toute la nuit.... et je me cachais parce que je ne savais pas si vous n'étiez pas un ennemi...
L'homme écoutait, sans réaction visible. Il était grand, blond, et ne devait pas avoir plus de trente-cinq ans. Il tira un lorgnon de la poche de son veston, le plaça en équilibre sur son nez et toisa Victoria des pieds à la tête, avec une expression de mépris à peine dissimulée. Il était manifeste qu'il ne croyait pas un mot de ce qu'elle venait de dire. Elle s'en rendit compte et, rageuse, elle ajouta :
- C'est la vérité, la pure vérité !
Il paraissait plus sceptique que jamais.
- Très curieux ! dit-il avec flegme.
Victoria était au désespoir. Quand elle inventait des mensonges, c'était un jeu pour elle que de les faire avaler à n'importe qui. Quand elle disait la vérité, personne ne voulait la croire !
- En tout cas, reprit-elle, ce qu'il y a de sûr, c'est que je mourrai de soif si vous ne me donnez pas à boire et que je mourrai de soif également si vous me laissez ici !
- Il n'en est pas question, répliqua l'étranger, sur le même ton très calme. Il est inconvenant qu'une Anglaise erre seule dans le désert.
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Pour Victoria, Babylone fut une déception. Ces tas de briques calcinées, ces montagnes de décombres n'évoquaient rien. Elle attendait des colonnes, des arcs de triomphe, quelque chose qui ressemblait aux photos qu'elle avait vues des ruines de Baalbek. On était loin du compte...
Peu à peu, pourtant, elle finit par s'intéresser aux explications du guide, dont elle avait tout d'abord écouté le verbiage d'une oreille distraite. Les figures d'animaux fantastiques moulées en relief sur les murs, la voie majestueuse qui conduit à la Porte d'Ishtar, d'autres vestiges encore, attestant la grandeur passée de la cité morte, éveillèrent sa curiosité et, quand ils s'assirent au pied du Lion fameux, pour faire honneur au déjeuner froid qu'Edward avait eu la précaution d'apporter, elle eût voulu tout savoir de la Babylone antique. Le guide s'éloigna, par discrétion, après avoir dit qu'ils devaient, dans l'après-midi, visiter le musée.
Croyez-vous que ce soit indispensable ? demanda Victoria. Des objets étiquetés et placés sous vitrines, ça ne signifie rien ! Je suis allée une fois au British Museum. Ce que j'ai pu m'y ennuyer !
Le passé est toujours ennuyeux, déclara Edward. L'avenir est autrement intéressant.
- Ici, c'est intéressant, reprit Victoria. On a le sentiment qu'on est devant quelque chose de grand... Est-ce que vous connaissez le poème qui dit : "Quand tu étais roi dans Babylone et quand j'étais moi, une esclave chrétienne..." ? Qui sait ? Ce roi et cette esclave, c'étaient peut-être nous ?
Edward sourit.
- Je ne suis pas très fort sur les dates, mais il me semble bien qu'il n'était plus question de rois de Babylone quand on a commencé à parler des chrétiens...
- Qu'est-ce que cela fait ? Ca vous aurait plu, d'être roi de Babylone ?
- Certainement !
- Alors, disons que vous l'avez été et que vous êtes la réincarnation d'un souverain de l'antiquité.
- En ce temps-là, les rois connaissaient leur métier et la façon de l'exercer ! Ils gouvernaient et le monde ressemblait à quelque chose.
- Je ne sais pas, dit Victoria, songeuse, si j'aurais tellement aimé être une esclave, chrétienne ou pas !
Edward, lui aussi, suivait sa pensée.
- Milton était dans le vrai, quand il écrivait : "Mieux vaut régner en Enfer que servir au Paradis." J'ai toujours admiré son Satan.
Victoria avoua qu'elle connaissait mal Milton.
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Dans l'antichambre du consulat, Richard Baker attendait d'être reçu.
.../...
C'était quelque chose d'indéfinissable, qui ne correspondait à rien de concret, mais qu'il sentait. Ce quelque chose, il le sentait. C'était dans l'air. Et l'impression n'était pas pour lui absolument neuve. Il l'avait déjà éprouvé, notamment pendant la guerre, un jour avant qu'il soit parachuté, à l'aube, en terrain ennemi...
Il se rappela. Ce qu'il sentait, c'était l'odeur de la peur...
Quelqu'un dans cette petite pièce, avait peur. Terriblement peur...
Il regarda ses voisins : un Arabe, qui portait une tunique kaki dépenaillée et qui faisait couler entre ses doigts les perles d'ambre d'un collier ; un Anglais au visage rubicond et à la grosse moustache blanche, qui jetait des chiffres sur un petit calepin, un représentant de commerce, sans aucun doute, un homme à la peau très brune, qui semblait recru de fatigue et paraissait tout heureux de bénéficier d'un siège confortable ; un autre, qui devait être un scribe irakien, et enfin, un Persan d'un certain âge, dans une robe d'un blanc de neige. Aucun d'eux n'avait l'air de s'occuper de lui.
L'Arabe égrenait toujours ses perles d'ambre. Elles tombaient une à une entre ses doigts, et soudain Richard eut le sentiment très net que le bruit qu'elles faisaient lui rappelait quelque chose. Un trait... un trait... un point... Aucun doute ! C'était du morse. L'alphabet lui était familier. Il l'avait assez pratiqué pendant la guerre, quand il était dans les transmissions. Il pouvait encore lire au son. HIBOU. F-L-O-R-E-A-T-E-T-O-N-A. La devise d'Eton ! Floreat Etona ! Qu'est-ce que cette histoire-là ? La devise d'Eton épelé par un Arabe en loques ! et il continuait ! HIBOU, ETON, HIBOU :
Le Hibou ! C'était le surnom qu'on lui donnait à Eton parce qu'il portait de grosses lunettes.
Il regarda mieux l'Arabe. L'homme était pareil à des centaines d'autres, qu'on rencontrait dans les souks et sur les quais du port. Ses yeux restaient fixés droit devant lui. Rien ne semblait indiquer qu'il connût Baker. Mais les perles d'ambre continuaient à cliqueter.
Ici, le Fakir. Je compte sur toi. Bagarre !
Le Fakir ? Quel fakir ? Mais, bien sûr, le fakir Carmichaël, qu'on appelait comme ça parce qu'il était né ou qu'il avait vécu à l'autre bout de la terre, au Turkestan ou en Afghanistant !
Richard tira sa pipe de sa poche, souffla dedans, examina le fourneau, puis le frappa délicatement à plusieurs reprises, sur un cendrier.
Message reçu.
.../...
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Plusieurs personnes attendaient déjà dans la pièce. Richard leur accorda à peine un coup d'oeil. En tout état de cause, l'humanité dans son ensemble ne l'intéressait pas vraiment. Un fragment de poterie antique le passionnait toujours plus qu'un vulgaire péquenot né à un moment quelconque du XXème siècle après JC.
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- Un Anglais qui se rendait en automobile de Perse en Irak est assassiné par des bandits... Ils ont beau dos, les bandits ! ... Un marchand kurde qui descendait des montagnes est tué dans une embuscade. Un autre Kurde, Abdul Assan, suspecté de se livrer à la contrebande des cigarettes, est abattu par un gendarme. On retrouve, sur la route de Rowanduz, le cadavre d'un inconnu identifié par la suite comme étant celui d'un conducteur de camion, un Arménien.
Fait à noter, pour tous ces individus, le signalement est le même, à peu de chose près, et il correspond à celui de Carmichaël. Ils veulent l'avoir et, dans le doute, ils ne s'abstiennent pas. Dès qu'il sera en Irak, les risques seront pour lui plus considérables encore. Il lui faudra se méfier de tout le monde : du jardinier de l'ambassade aussi bien que du valet de pied du consulat, comme des employés de l'aérodrome, de la douane, des gares, des hôtels, etc. Un cordon, je vous dis, et serré !
Crosbie n'essayait pas de dissimuler sa surprise.
- Vraiment aussi serré que vous le dites, Monsieur ?
- Aucun doute là-dessus répondit Dakin. Même chez nous il y eu des fuites et c'est ce qui est grave. Comment serais-je sûr que les dispositions que nous avons prises pour assurer le retour de Carmichaël à Bagdad ne sont pas déjà connues de l'adversaire ? Comment pourrais-je affirmer qu'il n'y a pas dans notre organisation, des gens qui sont à la solde des autres ?
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