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EAN : 9782742763641
699 pages
Actes Sud (23/10/2006)
3.88/5   12 notes
Résumé :
Cette édition rassemble, dans des traductions inédites ou entièrement revues, l'intégralité des œuvres dramatiques de Nikolaï Gogol (1809-1852) : non seulement ses trois grandes pièces, Le Mariage, Les Joueurs et Le Révizor (proposé ici dans ses deux versions, celle de 1836 et celle de 1842), mais aussi les fragments de son premier projet de comédie, Le Saint-Vladimir de troisième classe, ainsi que d'autres pièces courtes ou inachevées. Ce volume de Théâtre complet ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Le théâtre de Gogol, et quoi qu'on puisse essayer de vous faire croire en vous présentant quelques embryons d'autres, ce sont surtout et principalement trois pièces. Ces trois pièces sont des comédies, bien que l'auteur ait probablement eu le dessein et la carrure d'aller vers d'autres types de représentations dramatiques, il ne concrétisa jamais ses autres projets.

La plus célèbre de ces trois pièces est bien évidemment le Révizor. Viennent ensuite Les Joueurs et le Mariage. C'est donc sur ces trois pièces que je vais m'appesantir.

1. LE RÉVIZOR
Comme je l'ai déjà dit, il s'agit d'une comédie, certains diront même d'une farce. Quelques éclaircissements sur son titre : dans une bourgade de province, où tout fonctionne à la va-comme-je-te-pousse, où tout le monde abuse de son pouvoir, aussi infime soit-il, détourne, et sans complexe aucun, plus ou moins d'argent public et privé selon ses attributions et son statut, tout aurait dû rester paisible s'il n'était cette détestable nouvelle.

On annonce au Gouverneur qu'un Révizor, c'est-à-dire une sorte de super contrôleur envoyé par le gouvernement impérial, va arriver de Pétersbourg pour examiner dans le détail tous les aspects du fonctionnement (et ce faisant épingler les dysfonctionnements) de cette ville quitte à faire sauter au besoin quelques têtes et à redonner quelques tours de vis. Vous imaginez le branle-bas de combat dans les chaumières vu que tout le monde sans exception à des exactions sur la conscience et des petites magouilles à se faire pardonner.

Peut-être est-il bon de ne point trop vous en dire et de vous laisser découvrir comment nos braves fonctionnaires vont s'y prendre pour tenter de soudoyer le révizor et d'acheter sa clémence. Gogol bombarde à qui mieux-mieux et tous azimuts. Tout le monde en prend pour son grade, gouverneur, juge, inspecteur scolaire et d'établissement de bienfaisance, directeur des postes, commissaire de police, fonctionnaire, marchands, hommes, femmes, bref, tout le monde est incompétent, corrompu et corrupteur, poltron, stupide, cancanier et, en un mot, a tout pour plaire.

C'est drôle et grinçant de bout en bout, même si l'on peut éventuellement faire un petit reproche à l'auteur, sur l'aspect parfois redondant du burlesque qui alourdit inutilement une pièce en cinq actes, par ailleurs, très réussie et rafraîchissante.

Je sens qu'à mesure que je lis et découvre de nouvelles oeuvres de Nicolaï Gogol, celui-ci se hisse peu à peu dans mon panthéon personnel des auteurs que j'affectionne le plus, même si j'ai pleinement conscience de passer à côté de bon nombre des effets comiques distillés en langue russe et qu'André Markowicz essaie de rendre en modifiant les noms des personnages.

J'en veux pour preuve la simple évocation des noms de famille des protagonistes où par exemple le nom du juge Liapkine-Tiapkine fait penser à la chair à saucisse, le directeur des postes Chpékine à une tache, le commissaire de police Oukhovertov à une oreille espionne, le surveillant des établissements de bienfaisance Zemlianika (qui est un ivrogne) à une fraise ce qui évoque l'aspect du nez du personnage, l'inspecteur scolaire Khlopov à du coton ou du kapok ce qui en dit long sur la densité de sa réflexion, les agents de police Svistounov, Pougovitsyne et Dierjimorda respectivement siffler, boutonneux et intimidateurs, etc., etc.

Certes certains passages sont un peu moins bons, mais d'autres sont tellement tordants qu'ils méritent vraiment d'être découverts. Je vous le conseille donc sincèrement, ce Révizor, si vous voulez vous marrez à moindre coût, comme vous empoigneriez une bonne vieille BD de Goscinny pour vous changer les idées.

2. LES JOUEURS
Oh ! grand merci Nicolai Gogol ne nous avoir écrit cette agréable petite comédie, si rafraîchissante, si plaisante, si drôle et si truculente. Que ça fait du bien de lire ça ! (Je rappelle pour les cinéphiles et autres amateurs de N&B qu'il existe une très ancienne adaptation télévisuelle de cette pièce avec, tenez-vous bien, Michel Piccoli, Jean-Pierre Marielle et Claude Rich, pour ne citer qu'eux.)

Quel est le sujet de cette petite pièce en un acte ? le jeu, l'argent et la triche.
Ce thème, notamment la folie du jeu, a été copieusement exploité par les écrivains, notamment par Dostoïevski ou Zweig (c'est loin d'être les seuls). Ici, l'auteur choisit un angle quelque peu insolite ; l'envers du décor, ou disons simplement, les préparatifs d'une arnaque minutieusement montée. En ce sens, Gogol se rapproche plus du traitement qu'aurait pu y conférer un Balzac plutôt qu'un Dostoïevski ou un Zweig.

Le synopsis, le voici :
Un fameux roublard, en la personne de Ikhariev, arrive dans une petite ville de province avec pour dessein de plumer quelques pigeons grâce à sa savante technique de triche aux cartes, laquelle technique éprouvée dans une province voisine lui a rapporté quatre-vingts mille roubles le mois dernier.

Dans la petite auberge où il échoue, il tombe sur trois clients, Chvokhniev, Krougel et Outièchitelny, qui s'avèrent être d'aussi tristes sires que lui-même, eux aussi en quête de gogos à détrousser. Éprouvant leurs savoir-faire respectifs, ceux-ci décident de s'associer pour écumer le moindre rouble qui décidera de se présenter.

C'est alors que Chvokhniev et Krougel exhortent vivement Outièchitelny de tenter une nouvelle fois de débaucher le vieux Glov, un gros propriétaire malheureusement réputé pour sa sobriété et son aversion pour le jeu. Je ne vous en dis pas davantage afin de ne pas vous gâcher le plaisir de la découvrir, si vous ne la connaissez.

Un peu à la façon des Nouvelles de Pétersbourg ou du Révizor, la comédie est truffée de petites piques à l'adresse des fonctionnaires, de second degré et de sous-entendus.

À ce jeu du plus fin, qui sera le plus fin ? L'arroseur arrosé ou l'arnaqueur arnaqué ? Qui sera le plus malin, qui saura déjouer les filouteries des filous et jouer les joueurs ?

Il est à noter que Gogol nous donne des indices et comme souvent avec les pièces russes, la traduction échoue à restituer cette dimension. Ainsi Krougel (nom traduit en français) est d'origine allemande, ce qui évoque (n'oublions pas que Nicolai Gogol est parfaitement polyglotte) pour les germanophones « der Krug », la cruche. Il en va de même pour Glov, qui veut dire en russe « le gant » et que penser de Outièchitelny qui signifie littéralement « réconfortant » ou du moins l'idée de consolation.

En guise de conclusion, je dirais que cette comédie est écrite tout en finesse, avec drôlerie et également une bonne dose d'ironie caustique comme l'auteur sait si bien le faire. Je la conseille donc très volontiers, et aurais tendance à en faire ma préférée.

3. LE MARIAGE
Comme nous le dit le sous-titre, il s'agit ici d'une « aventure parfaitement invraisemblable », certains diront même, gratuite, bref, un prétexte à écharper ceux qu'il aime à ridiculiser et qui sont ses cibles favorites.

Je tiens à préciser que cette nouvelle traduction d'André Markowicz pour Actes Sud est bien la même pièce que celle qui apparaît sous le titre « Hyménée » dans l'édition de la Pléiade de traduction plus ancienne.

C'est aussi l'occasion de préciser qu'André Markowicz a tenté de reproduire l'effet comique ou grotesque produit, dans la version russe, par les noms des personnages et qui est fatalement perdu en français. Voilà pourquoi il ne faut pas s'étonner des noms différents des mêmes personnages dans les différentes traductions.

En deux mots, Kapilotadov, un fonctionnaire bon à rien et ayant un emploi fictif songe mollement à se marier et recourt aux services d'une marieuse professionnelle en la personne de Fiokla.

Celle-ci prétend lui avoir débusqué la perle rare, une certaine Agafia Agafonovna. Kapilotadov qui semblait plus amusé par le fait de discourir des qualités et mérites de fiancées potentielles que par l'augure d'une mariage effectif se retrouve tout chamboulé lorsque l'heure arrive de rencontrer sa Dulcinée en chair et en os.

Un ami de Kapilotadov, Plikaplov fait irruption et décide de congédier la marieuse et de conclure manu militari ce mariage entre Agafia et son ami trop indécis.

Le hic, c'est que Fiokla a bien fait son travail et qu'une demi-douzaine de prétendants se massent à la porte de la promise. Celle-ci devra donc faire son choix parmi ce fretin, menu et gros, que Gogol prend un malin plaisir à ridiculiser ; commerçants, fonctionnaires, militaires, les compliments pleuvent de toutes parts.

Dans ce ridicule cortège, Plikaplov joue des coudes pour Kapilotadov et, pied à pied, gagne du terrain pour son poulain en évinçant les gêneurs...
Je vous laisse jouir de la chute si vous ne la connaissez pas. Sachez néanmoins que cette pièce n'est pas à mon sens la meilleure de son auteur, quoique très drôle par moments. On ne sait trop où Nicolaï Gogol veut en venir et c'est un peu dommageable pour l'impression d'ensemble.

Derrière ces trois pièces maîtresses, on trouve aussi quelques petits amuse-bouches. Des mini pièces ou des fragments de pièces, pas désagréables, mais pas non plus à tomber par terre.

Dans l'ensemble, les traductions d'André Markowicz sans changer fondamentalement (sauf pour les noms de famille) par rapport à l'offre déjà existante donnent un petit coup de neuf, un dépoussiérage (mais qui lui aussi, dans quelques décennies paraîtra très probablement désuet) à l'oeuvre théâtrale de Nicolaï Gogol et qui vaut le détour, du moins, c'est mon avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Cette édition du Théatre complet de Nikolaï Gogol, établie par André Marcowicz est pour le moins rentable : moyennant une somme modique elle regroupe le théatre complet, les différentes versions, mais aussi les dialogues composés par Gogol suite aux représentations du fameux Révizor, et enfin, cerise sur le gâteau, les lettres échangées par l'auteur avec ses amis, acteurs et auteurs – dont Pouchkine.

La lecture de ces lettres constitue à elle seule un motif impératif de se procurer cette édition, dont le réel intérêt est de faire entrer le lecteur au plus profond de l'âme de l'écrivain, dans ses doutes et ses exaltations d'homme romantique...

« […] je n'ai plus la force de m'agiter et de discuter. Je suis fatigué d'âme et de corps. Je le jure, personne ne me connaît et ne comprend mes souffrances. Qu'ils aillent au diable, tous ; ma pièce me dégoûte. Je voudrais m'enfuir Dieu sait où, et le voyage qui m'attend, le bateau à vapeur, la mer, et les cieux lointains peuvent seuls me ranimer. Je les attends avidement, comme Dieu seul sait quoi. Au nom du Ciel, revenez vite. Je ne partirai pas sans vous avoir fait mes adieux. J'ai besoin de vous dire tant de choses que ne peut dire une lettre détestable et froide… »

Car ce qui nous est donné à voir dans ce dossier providentiel, ce sont les retouches et les réécritures, les réflexions a posteriori et les justifications du créateur sur son oeuvre ; et pour ainsi dire, son désespoir, face à l'imbécilité humaine, devant le tollé suscité par la pièce. A travers les épreuves que constituent le travail de l'écriture et de la réécriture, la défense de la liberté de rire devant ses l'esprit de sérieux, la douleur de voir ses intensions mésinterprètées, ce qui apparaît de façon émouvante c'est le réconfort que trouve Gogol dans l'amitié de ses proches.

« […] Adieu. Je pars distraire mon angoisse, réfléchir en pronfondeur à mes devoirs d'auteur, à mes oeuvres futures, et je te reviendrai, vraiment, renouvelé et rafraîchi. Tout ce qui est arrivé a toujours été salvateur. Toutes les insultes, tous les ennuis m'ont été envoyés par la haute Providence pour mon instruction. Et en ce moment aussi, je sens que ce n'est pas une volonté terrestre qui dirige mon chemin. Il m'en est sans doute indispensable.
Je t'embrasse un nombre incalculable de fois. Ecris-mois. Tu as encore le temps.
Ton Gogol. »

Le ton grinçant et franchement drôle des comédies se colore tragiquement à la lecture de ces écrits et de ces lettres splendides. Depuis le sain éclat de rire provoqué par le Révizor, on entre dans une réflexion presque philosophique sur le statut de la comédie, la représentation des vices et des vertus, sur le caractère tragique de la satire sociale, sur le caractère sacré de l'Etat… Insensiblement, le propos trivial, le grotesque et la langue truculente de la pièce laissent se dessiner une intention quasi mystique, explicitée dans la courte oeuvre Dénouement du Révizor, et dans sa deuxième version.

Dans ce texte fascinant, Gogol met en abîme son travail théatral : la pièce jouée devient véritablement une cristallisation du theatrum mundi, de la comédie humaine, au sein de laquelle le fameux « révizor » intervient comme l'ultime juge. A la bourgade de province répond une « ville intérieure » qui sera révisée au dernier jour, ce qui n'est pas sans évoquer un fameux « château de l'âme »...

« […] ce n'est pas de notre beauté dont il faut parler, mais de ce qu'il faut faire, réellement, pour que notre vie, que nous avons coutume de prendre pour une comédie, ne se termine pas par une tragédie bien pire que celle que nous venons de jouer. Quoiqu'on dise, il est terrible, le révizor qui nous attend aux portes de la tombe. Comme si vous ne saviez pas qui est ce révizor ? A quoi bon faire semblant ? […] Mieux vaut soumettre à révision tout ce qui est en nous au début de la vie, et non pas à la fin. Au lieu des vains verbiages sur nous mêmes, visitons aujourd'hui notre ville intérieure monstrueuse, qui est cent fois pire que n'importe quelle autre ville, - une ville dans laquelle règnent nos passions, comme des fonctionnaires monstrueux, volant la caisse de notre âme ! »

Quel est le fouet qui permet de chasser ces passions ? le rire, bien entendu.

« Ce rire, il est bon, il est honnête. Il est donné justement pour apprendre à rire de soi-même, et non des autres. Qui n'a pas le courage de rire de ses propres défauts devrait plutôt ne jamais rire du tout ! … Sinon, son rire serait une calomnie, et, comme d'un crime, il aurait à en rendre raison ! »

En bref, une lecture surprenante, réjouissante et féconde.

Lecture et critique de 2007.
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
CHIKINE : Soyez assez gentil de me marier avec celle-là.
PLIKAPLOV : Eh bien, je vous marierai ! Mais à une condition : ne vous mêlez de rien et ne vous montrez même pas devant la fiancée. Je ferai tout sans vous.
CHIKINE : Pardonnez-moi : comment cela, sans moi ? Il faudra bien que je me fasse voir.
PLIKAPLOV : Absolument pas. Rentrez chez vous et attendez ; tout sera fait avant la nuit.
CHIKINE : Ah qu'est-ce que ça serait bien ! Vous n'avez pas besoin de mes certificats, de mes états de service ? Peut-être la fiancée se montrera-t-elle curieuse ? Je cours juste les chercher...
PLIKAPLOV : On n'a besoin de rien, rentrez seulement chez vous. Je vous ferai signe aujourd'hui même. (Il le raccompagne jusqu'à la porte.) Oui, compte là-dessus et bois de l'eau...

LE MARIAGE.
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PLIKAPLOV : Mais elle ne possède rien.
OMELETTE : Comment, et la maison en pierres ?
PLIKAPLOV : C'est une façon de parler, qu'elle est en pierres : si vous saviez comment elle est construite ; les murs ont juste une brique d'épaisseur, et Dieu seul sait ce qu'on a mis dans ces briques — des détritus, des bouts de bois, des copeaux.
OMELETTE : Oh ?
PLIKAPLOV : Puisque je vous le dis. Comme si vous ne saviez pas ce que c'est que le bâtiment, par le temps qui court ? — On ne construit que pour hypothéquer.

LE MARIAGE.
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IKHARIEV : Je serais comblé moi si j'avais tout cet argent.
CHVOKHNIEV : Je m'accommoderais très bien de la moitié.
KROUGUEL : Et moi je me contenterais du quart.
CHVOKHNIEV : Ne mens pas, l'Allemand, tu en voudrais sûrement plus.
KROUGUEL : Je te jure, foi d'honnête homme...
CHVOKHNIEV : Ne jure pas, je te connais !

LES JOUEURS.
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Moscou : Rencontrez 10 artistes, visitez 100 lieux. Découvrez une ville différemment.
Préfaces : Irina Prokhorova, éditrice - Olga Sviblova, conservatrice.
10 interviews : Dmitri Kourliandski, compositeur - Iouri Grigorian, architecte - Tchoulpan Khamatova, comédienne, - Igor Moukhine, photographe - Ilya Demoutski, compositeur - Irina Korina, plasticienne - Pavel Pepperstein, plasticien, écrivain - Maria Stepanova, poète - Maxim Didenko, metteur en scène - Vladimir Moukhine, chef gastronomie. 100 lieux / 5 parcours : Electrothéâtre Stanislavski– Centre Gogol – Garage – Nouvelle Galerie Tretiakov– Vinzavod…
Pour en savoir plus : http://ateliershenrydougier.com/moscou.html Lire un extrait : https://fr.calameo.com/books/005553960838d5c676209 A commander en ligne : https://www.interforum.fr/Affiliations/accueil.do?refLivre=9791031204802&refEditeur=155&type=P
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Website : http://ateliershenrydougier.com/ Facebook : https://www.facebook.com/ateliershenrydougier/ Instagram : https://www.instagram.com/ Twitter : https://twitter.com/AteliersHD
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Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...

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