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Didier Raymond (Autre)Jean Bourdeau (Autre)
EAN : 9782868691750
45 pages
Actes Sud (23/06/1993)
3.12/5   52 notes
Résumé :

Les philosophes ont généralement deux faces : l'une connue, celle de leur système qu'on pourrait appeler leur endroit, et une moins connue, celle de leurs petits écrits ou pensées éparses ou encore papillotes qu'on pourrait appeler leur envers. Textes en général plus suggestifs, pittoresques et attrayants. Schopenhauer est un maître du genre. D'un côté, le très sérieux philosophe du Monde co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Essai sur les femmes de Schopenhauer est une méditation publié en 1851, ce pamphlet misogyne d'une froideur absolu du philosophe allemand, d'une écriture glaciale, sans concession, rend la femme esclave de l'homme, elle doit lui obéir, c'est sa nature. Cette mise en bouche explosive, de nos jours, aurait un impact assassin, comme vous le savez tout propos déviant des bonnes moeurs et de la pensée collective serait mis au pilori, dans un tsunami médiatique sans précédent, les féministes crieraient au scandale, la censure sociétale priverait l'auteur d'une quelconque réponse à cet écrit, et sans chercher à défendre ce texte, et croire à une véracité à ces propos tellement caricatural de la femme, je vais tenter de comprendre, et ne pas m'insurger comme un démon et avoir des propos orduriers, il faut avoir un pragmatisme intellectuel , savoir garder cette conscience humaine.
Schopenhauer est un philosophe de formation commerciale voulu par son pére, voyageur dès sa jeunesse, couvrant l'Europe, de France, d'Angleterre, d'Italie et j'en passe, pour parfaire son érudition des langues vivantes et celle morte du latin qu'il maitrise parfaitement, d'un pessimiste viscérale, empreint de déprime maladive, cette souffrance est illustrée parfaitement par cette phrase « La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l'ennui » extraite du Monde comme Volonté et comme Représentation. Revenons à cet essai de lâcheté masculine, sur le rôle de la femme selon Schopenhauer, qui pour Zemmour devrait être son livre de chevet, petite ironie sur cet homme frustré, la gent féminine danse autour de lui, étant le totem d'un monde préhistorique en déclin, voir en perdition, « L'avenir de l'homme, c'est la femme », disait Louis Aragon, et de simone de Beauvoir dans le deuxième sexe, « Toute l'histoire des femmes a été faite par les hommes. », je vais juste exposer les propos de Schopenhauer, pouvons-nous dire que c'est une satire ironique de la connerie humaine depuis que l'être humain pense être doté d'un intelligence supérieur !
Tout d'abord, « le mensonge est la défense naturelle de leur faiblesse », comme si cette délicatesse du mensonge était seulement l'adage féminin, c'est surtout l'anathème de toute l'humanité, le vice est propre à l'être humain. Il blâme leur beauté, cette esthétique passagère, cette grâce dépossède leur intelligence, limitée surtout face à l'homme, elle lui doit obéissance, car pour Schopenhauer, la femme est soumise à l'homme, elle a besoin du mâle pour exister et vivre en société….Son seul rôle dans la vie c'est l'enfantement, cette souffrance est son lot immuable à survire à son existence, elle doit et a ce devoir de la pérennité de l'espèce, son devoir est de s'accoupler, « elle doit obéir à l'homme, être une compagne patiente qui le rassérène. » Voilà en une page recto-verso, ce que peut être la femme aux yeux de cet homme, une plante verte que l'on arrose, c'est tellement un sophiste misogyne d'un homme si fermé au monde qui l'entoure, occultant toutes les lectures des philosophes anciens comme Sophocle et son Antigone, une femme de toute puissance, un être magnifique de révolte et de détermination, une femme opposée à la conception de notre chère Schopenhauer, est-il devenu aveugle ou juste comme la plupart des hommes, un dominant de leur faiblesse du pouvoir et d'orgueil de puissance. Continuant dans l'infamie des défauts des femmes, les considérant comme futiles, puériles, bornées, demeurant toutes leurs vies des enfants, ayant cette phrase si drôle de non-sens et aussi humiliante, comme tous ses arguments d'homme drapé d'une suffisance, « elles demeurent toute leur vie de grands enfants, une sorte d'intermédiaire entre l'enfant et l'homme.» Schopenhauer d'un milieu confortable, ayant droit à une culture plus que nécessaire, une mére littéraire étant à l'opposé de sa définition, qui semble-t-il, le frustrant de sa médiocrité à comprendre les femmes et de ne pas en connaitre la saveur, ce nectar si subtil, comme il sait le dire qu'elles n'ont aucun goût pour celui-ci, en utilisant Rousseau « Les femmes en général n'aiment aucun art, ne se connaissent à aucun et n'ont aucun génie », la femme est cet art que cet ne peut en connaitre le goût !
Schopenhauer continue sa critique si ironique, car j'aime lire ces mots d'une conviction si personnel, en, s'appuyant sur des auteurs connus, j'ai même l'impression d'assister à un sketch de Jérémie Ferrari, cet humour noir, décalé, morbide, cet essai est une farce, la femme reste un mystère pour cet homme aigri, il va même à dire sur les femmes « Les femmes sont le sexus sequior, le sexe second à tous égards, fait pour se tenir à l'écart et au second plan. Certes, il faut épargner leur faiblesse, mais il est ridicule de leur rendre hommage, et cela même nous dégrade à leurs yeux. » Ce second sexe que plus tard Simone de Beauvoir dans le deuxième sexe considérant la féminité comme une construction culturelle, notre philosophe conçoit pertinemment, que la femme est plus précoces, arrivant à une maturité intellectuelle à l'âge de 18 ans, pour l'homme a 28 ans, mais cette qualité est toute suite mise en berne par des banalités encore futiles comme il peut le dire des femmes. Et lorsqu'il commence à critiquer la monogamie pour une polygamie bienfaitrice pour la gent féminine, il vante même les Mormons, il accuse même la communauté germano-chrétienne de mettre en avant la femme, de cette Dame qu'il choie d'une galanterie inutile.
Je ne sais pas si Schopenhauer garde en lui une rancoeur contre les femmes et sa maladresse de leur plaire, tout commence avec le rapport avec Johanna, sa génitrice, un lien conflictuel, une rupture définitive aura lieu, se moquant de son fils et de sa thèse, puis ce constat réaliste et fataliste de notre misogyne dans cette phrase de frustration, « Quant aux femmes, je leur étais très favorable – si seulement elles avaient voulu de moi ! », mais en rien n'excuse cet essaie d'une pensée si réductrice et absurde, comme ce roman Cannibale de Daeninckx Didier, dénonçant le racisme, considérant l'homme de couleur noire comme un arriéré, un animal face à la supériorité des blancs, dans ce décor de l'exposition universel de 1931 à Paris, et aussi ces trois pamphlets antisémites de Ferdinand Céline, Bagatelles pour un massacre (1937) , L'École des cadavres (1938), Les beaux draps (1941), il y a eu toujours des aprioris sur certaines personnes, les femmes, les noirs, les juifs et autres, pour justifier une supériorité quelconque, de nos jours le combat est toujours là, la femme subit toujours ce rabaissement face à l'homme, en ce moment la femme se bat pour sa liberté de s'habiller comme elle le veut, que dirait ce philosophe allemand face à cette cabale vestimentaire, le mouvement militant Black Lives Matter (La vie des Noirs compte), amène à penser que ce racisme noir est persistant, comme aussi celui Juif toujours existant, nous vivons un monde tout même injuste, l'être humain se chamaillant de son sexe, de sa couleur de peau, de sa religion, de son origine, de sa classe sociale, et tellement d'autres critères insignifiants et futiles.
Dans l'édition Carnet de L'Herne, Essaie sur les femmes est suivi d'un extrait de l'entretien entre le philosophe allemand et français Paul-Armand Challemel-Lacour, extrait du livre Études et réflexions d'un pessimiste. Dans ce cours passage sur la notion belle de l'amour entre deux êtres, Schopenhauer est d'un constat presque psychopathe, sans compassion et empathie, un pessimiste absolu, l'amour serait une consolation, une compensation à cette nature sournoise, cachant son rôle, broyant les individus, il continue ainsi tout le long de ce dialogue, l'amour est une création féminine de leur spiritualité naturelle, considérant les mouvements de l'individus destinés exclusivement à la procréation, cette femme berceau de l'humanité, est pour cet homme aigri, une identité qu'il n'a jamais pu percevoir les rondeurs psychologiques propres à l'homme, car la femme est un homme, et non celles faiseuses de mensonges, de moeurs bourgeoises qu'elles ont créé, elles ne sont pas aussi d'une pauvreté intellectuelle, « Elles sont trop débiles de corps et d'esprit », Schopenhauer va dans sa réflexion maudire leur capacité d'enfanter pour refuser l'acte charnel pour le bien de l'humanité, ne plus enfanter, « le seul bonheur est de ne pas naitre. », il s'acharne sur la femme mais aussi sur notre humanité, la notion d'être né et heureux , ce plaisir de vivre, alors que notre Schopenhauer regrette la misère du monde, et porte sur ses épaules toutes ces injustices humaines, tous ces morts….
Je sais que pour un petit essaie ridicule et un petit extrait court, j'ai été prolixe, je sais fortement au fond de mon être que le monde actuel est dans un chaos sans nom, avec ce COVID19, source de restrictions de libertés, catalyseurs d'autorités dictatoriales, et le rôle de la femme reste encore précaire sur cette terre, l'homme domine de sa toute puissance et asservit cette féminité, mais la femme combat cette injustice historique, ce printemps j'ai lu des romans de femmes, comme Les femmes et le pouvoir de Mary Beard, Nous sommes tous des féministes de Chimamanda Ngozi Adichie, Une si longue lettre de Mariama Bâ, et tous les autres comme Françoise Sagan, Georges Sand, Simone Weil, Hannah Arendt… Je ne me suis jamais posé de questions comme ce philosophe allemand sur la femme qui est comme moi un être humain à part entière.
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En pleine ère du féministement correct, lire un texte aussi mysogine, il faut avouer, en toute perfidie, que cela fait plaisir. Certes, cette pensée ne correspond en rien aux femmes libérées de notre temps, et essentialise ou naturalise beaucoup trop la femme en faisant d'elle un être dénoué d'intelligence, ou, pour être plus crédible sans être moins vache, dont l'intelligence ne sert qu'à mentir à l'homme afin qu'elle puisse le séduire et jouer ainsi son seul rôle véritable, celui de la continuation de l'espèce. Certes, Schopenhauer force un peu le trait lorsqu'il évoque la concurence jalouse des femmes entre elles, dans le but perfide de forcer les hommes au mariage alors qu'ils sont, par nature, polygames. Mais en cassant le mythe de la dame de toute vertu et l'illusion de la beauté de ce qui n'est qu'instinct, il donne à réfléchir, et il aboutit, terrible, à une pensée sombre, qui explique peut-être sa démolition en règle de la femme. le plus grand malheur pour un homme, pense Schopenhauer, c'est de naître; et ce sont les femmes qui donnent la vie...
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Difficile de coter ce opuscule. Sur le fond des idées, il ne brille d'aucune étoile, outre que les arguments sont d'autorité, ils sont également tautologiques, les constats servant les causes qui mènent aux constats. Et en bout de courses, la mal nommée Dame Nature devient l'ultime responsable de la moitié de l'humanité conçue comme une demi portion.

L'argument d'époque, avancé régulièrement, n'excuse en rien ces propos vitriolés sur les femmes. Nul n'est jamais tenu de suivre, et encore moins un philosophe. Par contre, subodorer dans ce fiel une cynique revanche sur sa mère, avec laquelle on sait que l'auteur s'est brouiller à vie, est tentant. Un zéro pointé philosophique donc...

Tout autre est le plaisir du bon mot, de la phrase percutante, de l'ironie brulante, d'autant plus apprécie qu'il vient provoquer la pensée unique. Ecrire cela aujourd'hui ressort du délit, plus personne n'oserait, même si on peut croire que quelques uns le pensent encore.

Paradoxalement donc, cette philosophie de quatre sous, particulièrement fermée, ouvre la brèche et questionne. Comment une telle mauvaise foi peut elle faire son chemin ? A quelle source se nourrit elle ? Comment s'entretient elle ? Cette provocation stimule des questions avec force et vigueur. Et pour cela cinq étoiles ne sont pas de trop.

Le compromis ne mène qu'a la compromission, j'opte donc pour une cote élevée eu égard à l'affect que ce livre imbuvable a provoqué chez moi.
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Il est de coutume aujourd'hui de juger les oeuvres du passé avec le regard du présent, de réécrire ce qui choque notre système de valeurs et de condamner au silence ceux qui ne s'y inscrivent pas. Cet essai de Schopenhauer sur les femmes donnerait le tournis à tous les adeptes de la « cancel culture ».
En effet, le philosophe allemand tient des propos fortement misogynes dans un réquisitoire frontal contre les femmes. Ces dernières sont selon lui, inférieures en esprit, en raison, en intelligence, en objectivité, en sensibilité artistique, bref en tout point aux hommes. Leur seul atout est leur beauté et leur ruse pour accaparer un homme protecteur et pourvoyeur.
Mais n'allons pas trop vite. Les femmes ne sont pas des méchantes sorcières pour notre philosophe mais un simple instrument pour la nature pour propager l'espèce. D'ailleurs, la raison fondamentale de leur être est entièrement tournée vers cet objectif.
« Comme les femmes sont uniquement créées pour la propagation de l'espèce et que toute leur vocation se concentre en ce point, elles vivent plus pour l'espèce que pour les individus, et prennent plus à coeur les intérêts de l'espèce que les intérêts des individus. C'est ce qui donne à tout leur être et à leur conduite une certaine légèreté et des vues opposées à celle des hommes : telle est l'origine de cette désunion si fréquente dans le mariage, qu'elle en est devenue presque normale ».
De plus, il existerait selon le philosophe un « esprit de corps » qui anime chaque femme et qui se manifeste dans la monogamie et la fidélité du mariage. La fidélité de la femme est un enjeu de survie pour tout le corps des femmes. Une femme qui trahirait, découragera les hommes du mariage et par là nuirait aux femmes qui perdraient la protection masculine. Elles priveraient leurs congénères de la protection d'un homme et les condamnerait à la prostitution ou à « végéter en vieilles filles »
Mais pour peu que l'on connaisse Schopenhauer, cet éternel pessimiste pour qui la vie oscille entre ennui et souffrance, cette misogynie s'inscrit plus globalement dans sa misanthropie viscérale. Théorisant le concept de « volonté » dont Nietzche s'inspirera pour sa propre « volonté de puissance », l'être humain selon Schopenhauer est piégé par la nature dans un processus qui le dépasse et qui le pousse à se perpétuer, et par là à perpétuer les souffrances : un homme heureux est un homme qui ne nait pas.
A bas l'amour, le romantisme, l'idéalisme ! « Les poètes sont des songe-creux, les moralistes sont des ânes et Platon de moque de nous. Les hommes ne sont mus ni par des convoitises dépravées, ni par un attrait divin, ils travaillent sans le savoir pour le génie de l'espèce ».
Que faire donc selon le philosophe ? Suivre le modèle d'ascèse des religions orientales prônant l'abstinence pour déjouer la nature et se réfugier dans l'art qui permet une évasion de la vie, de « transformer le mal », « déplacer la douleur sans jamais l'anéantir ».
« L'ascète sauve non de la mort mais de la vie. Il donne un exemple plus contagieux qu'on ne croit. Les femmes ne l'ont pas voulu, voilà pourquoi je les hais ».
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Difficile de noter cet essai. Il est tellement misogyne, tellement caricatural que la lecture en est plaisante tant elle est drôle.
La femme est puérile, futile, coquette, irréfléchie, inconséquente, dépensière, portée à la trahison a besoin d'un maître (l'homme) pour la guider. Elle ne vit que dans le présent, incapable d'anticipation, guidée par son instinct car dépourvue de raison. Les femmes ont été créées uniquement dans un but de perpétuation de l'espèce. Elles restent des enfants toute leur vie. Donner trop de droits aux femmes fait courir de gros risques à une société. En France, leur trop grand pouvoir a selon Schopenhauer entraîné la corruption de la Cour et la Révolution.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
Les femmes n’ont ni le sentiment, ni l’intelligence de la musique, pas plus que de la poésie ou des arts plastiques ; ce n’est chez elles que pure singerie, pur prétexte, pure affectation exploitée par leur désir de plaire. Elles sont incapables de prendre une part désintéressée à quoi que ce soit, en voici la raison. L’homme s’efforce en toute chose de dominer directement soit par l’intelligence, soit par la force ; la femme, au contraire, est toujours et partout réduite à une domination absolument indirecte, c’est-à-dire qu’elle n’a de pouvoir que par l’homme, et c’est sur lui seul qu’elle exerce une influence immédiate.
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Comme les femmes sont uniquement créées pour la propagation de l’espèce et que toute leur vocation se concentre en ce point, elles vivent plus pour l’espèce que pour les individus, et prennent plus à cœur les intérêts de l’espèce que les intérêts des individus. C’est ce qui donne à tout leur être et à leur conduite une certaine légèreté et des vues opposées à celles de l’homme : telle est l’origine de cette désunion si fréquente dans le mariage, qu’elle en est devenue presque normale.
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[...] C'est que la nature, en leur refusant la force, leur a donné, pour protéger leur faiblesse, la ruse en partage ; de là leur fourberie instinctive et leur invincible pendant au mensonge. Le lion a ses dents et ses griffes ; l'éléphant, le sanglier ont leurs défenses, le taureau a ses cornes, la sèche a son encre, qui lui sert à brouiller l'eau autour d'elle ; la nature n'a donné à la femme pour se défendre et se protéger que la dissimulation
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Certes, il faut épargner leur faiblesse, mais il est ridicule de leur rendre hommage, et cela même nous dégrade a leurs yeux. [...]
Cela n'a servi quà les rendre si arrogantes, si impertinentes: parfois elles me font penser aux singes sacrés de Bénarès, qui ont si bien conscience de leur dignité sacro-sainte et de leur inviolabilité, qu'ils se croient tout permis.
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Il a fallu que l'intelligence de l'homme fût obscurcie par l'amour pour qu'il ait appelé beau ce sexe de petite taille, aux épaules étroites, aux larges hanches et aux jambes courtes ; toute sa beauté en effet réside dans l'instinct de l'amour.
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« […] les auteurs d'aphorismes, surtout lorsqu'ils sont cyniques, irritent ; on leur reproche leur légèreté, leur désinvolture, leur laconisme ; on les accuse de sacrifier la vérité à l'élégance du style, de cultiver le paradoxe, de ne reculer devant aucune contradiction, de chercher à surprendre plutôt qu'à convaincre, à désillusionner plutôt qu'à édifier. Bref, on tient rigueur à ces moralistes d'être si peu moraux. […] le moraliste est le plus souvent un homme d'action ; il méprise le professeur, ce docte, ce roturier. Mondain, il analyse l'homme tel qu'il l'a connu. […] le concept « homme » l'intéresse moins que les hommes réels avec leurs qualités, leurs vices, leurs arrière-mondes. […] le moraliste joue avec son lecteur ; il le provoque ; il l'incite à rentrer en lui-même, à poursuivre sa réflexion. […]
On peut toutefois se demander […] s'il n'y a pas au fond du cynisme un relent de nostalgie humaniste. Si le cynique n'est pas un idéaliste déçu qui n'en finit pas de tordre le cou à ses illusions. […] » (Roland Jaccard.)
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Référence bibliographique : Roland Jaccard, Dictionnaire du parfait cynique, Paris, Hachette, 1982.
Images d'illustration : Vauvenargues : https://www.buchfreund.de/de/d/p/101785299/luc-de-clapiers-marquis-vauvenargues-1715-1747#&gid=1&pid=1 Georges Perros : https://editionsfario.fr/auteur/georges-perros/ Anatole France : https://rickrozoff.files.wordpress.com/2013/01/anatolefrance.jpg Prince de Ligne : https://tresorsdelacademie.be/fr/patrimoine-artistique/buste-de-charles-joseph-prince-de-ligne#object-images Jules Renard : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/a/a5/Jules_Renard_-_photo_Henri_Manuel.jpg Blaise Pascal : https://www.posterazzi.com/blaise-pascal-french-polymath-poster-print-by-science-source-item-varscibp3374/ André Ruellan : https://www.babelio.com/auteur/
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