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André Markowicz (Traducteur)Margaret Jones-Davies (Préfacier, etc.)
EAN : 9782846812351
Les Solitaires Intempestifs (11/09/2008)
3.8/5   48 notes
Résumé :

Le duc de Vienne, parti en voyage, a confié la régence au plus digne, le seigneur Angelo. Ce magistrat honnête tombe le masque et va se comporter en abominable tyran, exhumant une loi absurde tombée en désuétude : le seigneur Claudio est condamné à mort pour avoir forniqué avec sa fiancée hors des liens du mariage. Devenu amoureux de la novice Isabella, soeur de Claudio, elle y consent, mais le « reto... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Après la tragédie à problème avec Eshyle (appellation de mon invention, j'invoque donc le droit d'auteur), passons aux fameuses "comédies à problème" de Shakespeare avec Mesure pour Mesure. Pour le coup, l'étiquette colle parfaitement à cette pièce qui, non seulement est difficile à caser dans une catégorie, mais, surtout, pose une multitude de questions au lecteur sans en résoudre aucune. Depuis bien longtemps on discute de Mesure pour Mesure sans que les interrogations ne cessent. On pourrait presque dire que toutes les interprétions se valent, tellement la pièce est... problématique.


Mesure pour Mesure, composée autour de 1604, a pour cadre la ville de Vienne, tout en comportant des noms de personnage à consonance italienne, ce qui n'est pas très important en soi. Ce qui est carrément curieux, en revanche, c'est ceci : le Duc qui dirige Vienne décide d'un coup, prétextant la crainte de devenir trop laxiste en matière de justice, de confier ses pouvoirs à Angelo, un garçon très bien vu et apparemment irréprochable, mais dont le Duc connaît le passé ; or, tout en estimant qu'Angelo ne s'est pas comporté de façon morale en certaines circonstances (la loi n'ayant cependant pas été enfreinte par Angelo), et tout en connaissant sa rigidité en matière de justice, le Duc va choisir d'imposer aux citoyens de Vienne la gouvernance dudit Angelo. Pourquoi ? Pourquoi ??? C'est la question qui est peut-être la plus essentielle. Là-dessus, le Duc dit partir dans tel pays - les informations divergeant constamment à ce propos -, mais va en fait se cacher dans un monastère, puis se déguise en moine pour mieux revenir espionner chacun, et en particulier Angelo.


Voilà qu'Angelo condamne à mort le jeune Claudio, qui a forniqué avec sa fiancée avant le mariage (notons qu'il est fait mention de subtilités juridiques à propos de mariage et de fiançailles), que Claudio demande à sa soeur Isabella, entrée comme novice dans un couvent, d'intercéder pour lui auprès d'Angelo, et qu'Angelo va demander à Isabella, de façon détournée puis plus clairement (elle n'est pas très fine sur ce coup-là) de coucher avec lui en échange de sa clémence envers Claudio. Je vais arrêter le résumé ici, parce que trop de personnages sont en jeu et, qu'en plus, plusieurs stratagèmes sont mis en place ; tout ça serait bien long, ainsi que pénible à expliquer, et puis je ne tiens pas à en dévoiler davantage.


Une pièce qui aborde donc les questions de la justice, du pouvoir, des rapports de domination. Qu'est-ce que la justice, faut-il l'appliquer strictement ou pas ? Qui a le droit de rendre la justice, l'être humain étant ce qu'il est, c'est-à-dire faillible ? Qui a le droit de gouverner les autres ? Et, pour ne pas s'étendre dans les généralités, pourquoi le Duc met-il Angelo à l'épreuve, mais aussi par la même occasion, tous les habitants de la cité, pourquoi veut-il rendre justice à Mariana, pourquoi Claudio est-il jugé condamnable pour avoir couché avec sa fiancée, mais pas Mariana qui fait la même chose (sur instigation du Duc, ce qui est encore mieux), alors que ses fiançailles ont été rompues ? Pourquoi Lucio, qui a certes des choses à se reprocher, fait-il seul les frais de la justice du Duc au final (je ne suis d'ailleurs même pas sûre de savoir ce qui va arriver à Lucio, car j'ai cru comprendre contrairement à d'autres que le pire lui était réservé) ? Et qu'est-ce que c'est que cette façon de surveiller tout le monde en cachette, en faisant mine de ne plus exercer le pouvoir ? Pourquoi le Duc demande-t-il (si on peut appeler ça demander, car ça ressemble davantage à un ordre) en mariage l'une des jeunes femmes à la fin ? On pourrait continuer comme ça pendant des heures.


Les ambiguïtés de la pièce sont d'ailleurs celles des personnages. Vous avez compris que le Duc était très très louche ; mais, évidemment, Angelo est un personnage à double visage, qui trouve bizarrement aussi son miroir en Isabella. Tous les deux bataillent contre la nature humaine, répriment avec violence leur libido ; Angelo ne résistera pas à l'épreuve ; quant à Isabella, qui lance avec un aplomb à vous clouer sur place "Meurs mon frère !" parce qu'elle ne veut pas céder à Angelo pour préserver son honneur (elle est très prompte à souhaiter la mort de tout un chacun, y compris la sienne), elle se soucie assez peu de l'honneur de Mariana... Ben oui, mieux vaut que ce soit Mariana qui se déshonore plutôt qu'elle -même ! Et de trouver des raisons douteuses, avec bien entendu l'aide du Duc (ah, celui-là!!!), qui rendent Mariana innocente de tout péché et de tout acte répréhensible par la loi. Et j'en passe, car tout le monde est plus ou moins louche dans cette pièce.


Il est dommage que la construction de l'ensemble soit un peu bancale, comme ça été beaucoup noté, et notamment que les scènes comiques soient aussi lourdes. Ça me rappelle certains films américains, de type Votre Majesté, ou mieux, Guerre et amour de Woody Allen, qui allie les clins d'oeil carrément intellos et une lourdeur vraiment très très lourde dans une forme d'humour très spécifique. Dans Mesure pour Mesure, le comique est très axé sur les jeux de mots, le plus souvent hyper salaces (et que je blague sur les maladies vénériennes pendant des heures, bouuuuuuh!), intervenant entre des scènes plus sérieuses, mais aussi pendant ces mêmes scènes. Bien, on dira juste que c'est pas trop ma tasse de thé.


Mesure pour Mesure se révèle un titre très ironique, puisque les manigances du Duc nous mènent à une justice à deux poids, deux mesures. Voilà une pièce qui ne ressemble pourtant pas tellement à de la critique sociale ou politique, puisque Shakespeare se tient à bonne distance de ses personnages et ne révèle jamais un point de vue ou une morale qui appartiendrait en propre à l'auteur. Il a plutôt choisi de nous montrer, me semble-t-il, dans une espèce de curieuse mise en abyme (car nous devenons spectateurs de ceux qui espionnent les autres), des personnages et une cité en proie à un système politique et judiciaire, mais aussi en proie à une morale (personnelle ou collective) d'une sournoiserie et d'une ambiguïté extrêmes. Ce n'est sans doute pas la pièce la plus agréable à lire de Shakespeare, la façon dont elle est écrite n'est pas forcément aussi passionnante que les interrogations qu'elle soulève. C'est cependant sans conteste, au-delà de son appellation de "comédie à problème" dans son sens le plus strict, une pièce éminemment problématique.
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Allez une petite comédie de Shakespeare pour finir l'année : Mesure pour mesure.

Comment, vous ne connaissez pas ? Ben moi non plus. On ne peut pas dire qu'il s'agit de la pièce la plus célèbre de l'auteur. Peu jouée en France, pas adaptée au ciné (enfin, si mais ailleurs, en Bulgarie ou en Allemagne d'après la fiche Wikipédia).

Pourtant le pitch est sympa. Dans une Vienne autant autrichienne qu'imaginaire, le duc décide de tenter une expérience de gouvernement grandeur nature. Il laisse son pouvoir à son lieutenant-gouverneur Angelo et part soi-disant on ne sait où. Angelo a pour instruction d'appliquer sérieusement la loi qui jusqu'ici était en permanence bafouée du fait d'une grande tolérance. le duc veut justement voir l'effet d'un serrage de vis mais sans en être taxé responsable ; c'est déjà un peu relou. En fait le duc va rester observer les événements sous l'identité d'un moine.

Angelo applique la loi sévèrement. Il est lui-même sans faiblesse et peut se placer en exemple, croit-on. Mais quand il fait arrêter Claudio – qui a mis sa Juliette à lui enceinte avant le mariage – la soeur de ce dernier, vierge qui souhaite se donner à Dieu, vient plaider sa cause. Et Angelo craque. Il propose à Isabelle de sauver son frère si elle s'offre à lui. Il a beau savoir qu'il bafoue la loi qu'il applique sans concession à Claudio, il ne peut résister à son désir.
Le duc qui voit les choses déraper va monter un plan emberlificoté et très « théâtral » pour arranger la situation, ouf. le petit jeu de dupes est assez savoureux à lire, je dois dire. Pourtant la comédie a un arrière-goût moral assez amer. Car le duc, ayant dévoilé son identité et réglé la situation pour Claudio, fait preuve d'une clémence envers Angelo non dénouée d'arrière pensée, dans la mesure où il va à son tour faire une proposition indécente à Isabelle. Tsss !

La pièce ayant d'abord été jouée devant Jacques Ier, je me demande quel était le message pour ce roi. Shakespeare – qui se doit normalement de caresser son souverain dans le sens du poil – a-t-il voulu exacerber l'intelligence et la clémence des rois ? A-t-il voulu montrer que l'absolutisme peut tout se permettre (la monarchie d'Angleterre n'est pas encore constitutionnelle à l'époque) ? Je n'ai pas de réponses ; voire je ne sais même pas si mes questions font sens, lol.

Il y a évidemment des passages de pure comédie, à travers une histoire secondaire faisant intervenir des gens moins nobles et qui font rire par leur vulgarité et leur bêtise tout en montrant un certain sens commun. Je pense au constable Coude, qui m'a fortement rappelé le constable Dogberry de Beaucoup de bruit pour rien (Michael Keaton dans le film de Kenneth Branagh) et au « souteneur » le Clown.

Shakespeare use et abuse de métaphores dans cette pièce. Certaines sont succulentes, comme celle employée par Isabelle pour informer son frère Claudio qu'il va être exécuté : « le seigneur Angelo, ayant affaire au ciel, vous choisit pour son ambassadeur là haut, et vous y accrédite à jamais. Ainsi, faites vite vos préparatifs suprêmes ; vous partez demain ».
D'autres me sont restées obscures ou difficiles à décoder. Il faut souvent connaître le contexte de l'époque pour les comprendre.

C'est tout pour ce matin. Faites attention à vous.
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J'ai découvert avec plaisir cette comédie de Shakespeare assez peu connue alors que je devais la lire pour un concours. Point que je souligne car généralement je n'aime pas qu'on m'impose des lectures.

Cette pièce se passe à Vienne et l'n s'y préoccupe du pouvoir, de la politique et de la Justice. Et surtout : ceux qui exercent le pouvoir le font-ils de façon juste? Et qu'est-ce qu'une loi juste? Alors que la Justice doit être aveugle.

Une fois encore, c'est un thème intemporel dont il est question car il me semble que ceux les gouvernements (où qu'ils soient et quels qu'ils soient) n'ont toujours pas trouver de solution miracle.

On retrouve des thèmes et des procédés typiques de Shakespeare et du théâtre élisabéthain comme par exemple l'opposition entre le sang (les émotions) et la raison qui doit guider l'être humain (car celui-ci doit s'affranchir de ses passions), la séduction des beaux discours qui ne servent qu'à masquer l'hypocrisie et la traitrise qui est en chaque être humain, la religion, la mort et le déguisement.

Les intrigues et faux-semblants démasqués au rendez-vous!

Une pièce très courte qui mérite vraiment d'être découverte.
Pourquoi pas la 5ème étoile alors? Parce qu'elle n'égale quand même pas ma préférée : King Lear !
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Mesure, measure, et un avis mesuré... Si le jeu de mots est facile, mon avis est effectivement partagé, tel les plateaux d'une balance. D'abord, parce que pour moi le mélange des genres est déséquilibré : la balance penche vers la tragédie, et pas vers la comédie. Je sais bien que c'est une des caractéristiques du théâtre shakespearien, que c'est ce qui fait une partie de sa force même, mais j'apprécie trop l'équilibre du théâtre classique. J'ai donc trouvé que les scènes comiques avec l'intervention du Bouffon dans le rôle de l'entremetteur étaient plutôt lourdes, déplacées par rapport à la tragédie que vit Isabelle, contrainte de choisir entre sa foi et son honneur et la vie de son frère. de même, alors que le Duc tente d'apparaître comme un gouvernant sage et mesuré – toujours ce mot..., le portrait qu'en fait Lucio ternit son image, puisqu'il le présente comme un libertin.
La mesure renvoie en effet à l'équilibre, et, par conséquent, à la justice. L'intrigue principale repose donc sur le jugement de Claudio et le châtiment qui doit lui être infligé : il est coupable aux yeux des hommes du siècle et aux yeux de Dieu ayant eu une liaison hors-mariage, mais comment doit-il être puni ? Faut-il appliquer la loi strictement, ou faut-il être tolérant et donc permettre des exceptions ? Un juge peut-il accepter de déroger à la loi universelle au nom de son propre arbitraire ? C'est tout le dilemme d'Angelo, chargé de diriger l'Etat mais qui, emporté par ses désirs, est prêt à violer les règles qu'il impose aux autres de respecter.
La mesure renvoie aussi – en français comme en anglais, à une unité, un moyen pour comparer deux valeurs ; ici, c'est le coeur et les personnalités des hommes qui sont évalués, au coeur de l'intrigue. le duc veut évaluer les capacités d'Angelo, savoir s'il est capable de lui succéder ou de le remplacer, en lui confiant le pouvoir ; il est vertueux, réfléchi, calme en apparence, mais son coeur est froid, glacial même. Etant dépourvu de compassion, peut-il être un bon juge des défauts et des qualités des autres ? L'idée de « mesure » renvoie donc à une forme de test, d'évaluation. le duc compare Angelo qu'il traite presque comme un fils à Escalus, le vieux seigneur expérimenté. de même, le prévôt renonce à appliquer son devoir, car il ne veut pas suivre un ordre qu'il considère comme inique. C'est donc l'excès qui est condamné, l'excès de vertu comme l'excès de débauche ; Angelo est donc condamné par son excès de vertu – qui se révèle n'être qu'une apparence, comme Bernardino condamné pour son excès de débauche.
Enfin, un déséquilibre entre les personnages principaux, puisqu'il n'y a que deux personnages féminins qui ont vraiment une importance, et encore, puisque Marianne apparaît surtout comme un moyen pour solutionner l'intrigue que comme un véritable personnage avec sa personnalité agissante et ses sentiments. Isabelle est intéressante par ses souffrances et l'alternative horrible qui se pose à elle, mais la solution ne vient pas d'elle.
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MESURE POUR MESURE, Shakespeare

Cette pièce est considérée paraît-il comme la plus sombre des comédies de Shakespeare. J'ai pris beaucoup de plaisir à lire cette pièce qui est vraiment riche en rebondissements. Il y a un Méchant fort réussi : Angelo ; un prince qui arrive à la fin pour sauver tout le monde comme dans notre « Tartuffe », des femmes admirables et vertueuses. Les thèmes abordés sont la tyrannie, le péché, le mal et la vertu, la mort, le châtiment et le pardon. Thèmes très riches donc, comme toujours dans Shakespeare. On se déguise beaucoup, on se travestit pour passer pour un autre, ce qui rend l'action plutôt plaisante. Il est très difficile de lire Shakespeare en anglais, donc je l'ai lu dans un premier temps en français. On verra pour plus tard. Ma pièce préférée de Shakespeare est « La Nuit des Rois » que j'avais découverte à la télé étant enfant, Anny Duperey toute jeune jouant à la fois une jeune fille et un jeune homme (le travestissement, toujours…).

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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
LE DUC. [...]
Tu n'es qu'un souffle,
Asservi à toutes les influences célestes
Qui à toute heure affligent cette habitation
Où tu te tiens. Tu n'es que la dupe de la mort,
Car tu t'efforces de l'éviter par ta fuite,
Tout en courant sans cesse vers elle. Tu n'es pas noble,
Car tous les avantages dont tu bénéficies
Se nourrissent de bassesse. Tu n'as rien d'un vaillant,
Car tu redoutes la très tendre et douce langue
D'un pauvre serpent. Le meilleur de ton repos est le sommeil,
Que souvent tu courtises. Pourtant tu crains bêtement
Ta mort, qui n'est rien de plus. Tu n'as pas d'existence,
Car tu subsistes grâce à plusieurs milliers de grains
Qui naissent de la poussière.

Acte III, scène 1
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CLAUDIO
Maintenant le nouveau lieutenant du duc... Est-ce la nouveauté du pouvoir qui l'éblouit et l'aveugle ? L’État est-il pour lui un cheval de course, auquel, à peine en selle, il fait sentir l'éperon pour lui apprendre qu'il est le maître ? La tyrannie est-elle dans la fonction, ou bien dans l'Excellence qui l'occupe ! Je m'y perds... Toujours est-il que le nouveau gouverneur va me réveiller toutes nos vieilles lois pénales, armures rouillées, pendues à la muraille depuis si longtemps que dix-neuf zodiaques ont fait leur révolution sans qu'elles aient été portées ; et, pour se faire un nom, le voilà qui m'applique fraîchement ce code assoupi et abandonné : sûrement pour se faire un nom !

Acte I, scène 2
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ANGELO. (à part). [...]
Qu'y a-t-il ? Qu'y a-t-il ?
Tentatrice ou tenté, qui pèche le plus fort, hein ?
Pas elle ; d'ailleurs, elle ne tente pas ; non, c'est moi
Qui, étendu près de la violette au soleil,
Agis comme charogne, et non comme une fleur ;
Je pourris, chauffé par la vertu. Se peut-il
Que la pudeur parvienne à mieux tromper nos sens
Qu'une femme facile ? Ayant assez de friches,
Allons-nous désirer raser le sanctuaire,
Pour y planter nos vices ? Oh fi ! oh fi ! fi donc !
Que vas-tu faire, ou bien qui es-tu, Angelo ?

Acte II, scène 2
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LE CLOWN
Le monde a cessé d'être amusant, depuis que de deux usuriers, le plus aimable a été ruiné, et le plus nuisible autorisé par la loi à porter une robe fourrée, pour se tenir chaudement, et fourrée de peau de renard et d'agneau encore ! Comme pour signifier que la fraude, étant plus riche que l'innocence, a droit, elle, à des insignes !

Acte III, scène 2
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Il est bon d'aimer la musique, quoiqu'elle ait souvent le don magique de changer le mal en bien et de provoquer le bien au mal.
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Videos de William Shakespeare (373) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de William Shakespeare
En Europe comme aux États-Unis, la pièce "Macbeth" de William Shakespeare est entourée de superstitions, au point d'être devenue maudite. Mais d'où vient cette malédiction présumée ?
#theatre #culture #art #shakespeare #macbeth
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