Leo

Magnifique, indispensable.



Un village sur une planète colonisée depuis une centaine d’année ayant perdu le contact avec la terre depuis ce même temps.

Une mystérieuse créature marine impliquant des phénomènes étranges, inexpliqués et dangereusement mortels.

Tel est le point de départ de cette série fleuve, les mondes d’Aldébaran





Une belle galerie de personnages, aux traits soignés et aux caractères développés, y compris ceux destinés à mourir rapidement.

Un bestiaire et une flore riche, manifestement extra terrestre mais miraculeusement comestible, mais en même temps, sur une planète avec de l’eau et de l’oxygène, la vie à partir du carbone est assez logique. Donc pourquoi pas.

Un monde, une société au premier abord idyllique ou tout du moins accueillante que l’on va vite deviner plus complexe et probablement autoritaire, voire dictatoriale tendance dystopie.



Le trait est précis, les dessins sont d’une grande finesse, les dialogues sont développés et enrichis par de nombreuses descriptions et explications.

Marc (le personnage principal) est un peu agaçant, mais du haut de ses 17 ans, on lui pardonne… Pour l’instant.



Sur la couverture intérieure, les terres émergées d’Aldébaran avec en sous impression celles de la Terre, pour la comparaison. Ça aide à comprendre à quoi on a à faire.



C’est une relecture pour moi, (et j’en profite pour le critiquer, car mes premières lectures datent d’avant mon inscription sur Babelio), donc je ne peux que vous conseiller cette série absolument extraordinaire.

Une lecture indispensable à tout amateur de SF et/ou de bonne BD.

Nous reprenons avec nos deux ado héros, Marc et Kim en route pour Anatolie, la capitale, après avoir été berné, une fois de plus par le truculent Pad.

Ce tome a pour objet essentiel d’introduire (comme son nom l’indique) un nouveau personnage en la personne d’Alexa, qui vu le mystère l’entourant, on devine essentielle au futur développement de l’histoire.

De nouveaux animaux et la confirmation d’une société totalitaire.

Bref, tout aussi bien que le premier. Mais alerte spoiler, je vais dire cela de tous les tomes de cette superbe série.

3 ans et demi ont passé. Cela va permettre de faire évoluer les relations entre Marc et Kim (qui avait 13 ans au début).

La Mantrisse se dévoile un peu plus tout en gardant la totalité de son mystère. Nous en saurons plus sur Alexa et Driss et notre cher Pad est de retour.



On développe la structure de la société où il semble faire bon vivre en apparence, mais où les femmes sont soumises au diktat des enfants à faire. Pour le bien de la colonie. La structure hiérarchique et ecclésiastique reste nébuleuse.



Un tome, peut être de transition, car on y apprend au final assez peu de choses. Si ce n’est le rebondissement final qu’on soupçonnait un peu depuis quelques temps.

Si quand même, sur la couverture intérieure, les différences chiffrées entre la Terre et Aldébaran et un texte très « instructif » sur le climat, la faune et la flore.

A l’intérieur de la couverture une comparaison entre la Terre, Aldébaran, Bételgeuse et Antares nous indique que cette dernière semble être la plus proche de la Terre. Mais cette planète est le royaume des créatures bizarres et dangereuses. Et s’il n’y avait pas de grands carnivores sur Aldébaran, ici, c’est la fête aux viandards.

Dès les premières pages, après les quelques planches sur Antares, on retrouve Kim et on nous renvoie aux notes de fin histoire de se remémorer l’essentiel des 10 premiers opus.

Bételgeuse a été une douche froide pour la colonisation. Donc maintenant, on envoie des hommes en précurseur. Et évidemment des trucs louches il va y en avoir à la pelle.



Ce nouveau cycle est plein de belles promesses, qui je n’en doute pas, seront tenues. Le dessin est toujours aussi magnifique, le texte passionnant au service d’une histoire exceptionnelle.

Cette série est un incontournable de la BD SF.

C’est l’album de toutes les révélations.



J’en conclue que l’auteur est définitivement fétichiste de la poitrine et des petites culottes blanches en coton.



Sinon plus sérieusement, un second cycle un peu plus poussif que le premier mais, nous étions tellement en demande de réponses qu’il s’avale en quatrième vitesse.



La conclusion est satisfaisante pour l’ensemble des deux cycles mais l’auteur ne s’arrête évidemment pas sur un succès puisque le troisième volet est à lire : Antares, nous voilà.

Fin de cycle.



Dans la première partie, pérégrinations et péripéties se suivent et se ressemblent. Dans la seconde partie, il est temps de faire la liaison avec l’histoire principale et cela se fera, on l’a deviné avec le vaisseau dans l’épisode précédent, par les mêmes extraterrestres sauveurs, deus ex-machina, que dans le cycle maître.



En route pour : Retour à Aldébaran. Mais pas tout de suite, je n’ai pas encore acheté le cycle de trois petits tomes seulement.



Pour finir, je laisse le dernier mot à l’auteur pour résumer l’ambiance, humaine, de toute son œuvre :



J’essaie de faire se comporter les personnages féminins exactement à l’opposé de ces caricatures qu’on rencontre dans certaines BD et films d’aventures où le héros est le mec plein de muscles et la belle héroïne ne fait que le gêner dans l’action et s’évanouir au pire moment. Je déteste ça. De même, en matière de sexualité, mes personnages féminins n’hésitent pas à affirmer de manière très directe ce dont elles ont envie, alors que c’est souvent mal vu dans nos sociétés. Mais je fais exprès d’aller à contre-courant. C’est mon côté féministe qui ressort !

La fringante Kathy Austin, agent secret britannique, regagne son Ecosse natale après ses aventures dans la jungle amazonienne.



Elle vient en effet d'hériter d'un beau manoir face au loch où adolescente, elle avait passée de nombreuses vacances. Cependant, arrivée sur place, elle s'apercevra que cette demeure a été détruite par un incendie.



Elle apprendra également la mort de sa tante dans de mystérieuses conditions sans être particulièrement bouleversée d'ailleurs. Bref, cela ne va pas être les congés tant attendues par la jeune femme solitaire car elle va mener l'enquête à sa façon.



Le dessin pourtant assez classique de Marchal se révèle très bon. Il est à la fois plein de personnalité et maîtrisé. Il soigne particulièrement les visages de ses personnages pour leur donner une vraie âme.



Après Kenya, Namibia, Amazonie, Scotland ne sera pas en reste de mystères sur fond d'extra-terrestres et de méchants russes (ce qui est d'actualité) dans un contexte de guerre froide.



C'est clairement un bon moment à passer ainsi qu'une lecture qui m'a fait plaisir avec une narration fluide. On retrouve tous les ingrédients de Léo et Rodolphe en se lassant porter par ce récit au milieu de la lande écossaise.



A lire de préférence avec un bon verre de whisky pure malt. Il faut bien rentrer dans l'ambiance !

Nous faisons la connaissance de plusieurs races intelligentes et approfondissons nos informations sur les holorans.

Bien installés, ils vont se mettre à la recherche d'informations sur les perturbations quantiques pour pouvoir rentrer chez eux.

Et surprise… Nous somme dans le cycle d'Albébaran… La Mantrisse fait son grand retour.



Toujours aussi addictif, cette série est un régal pour les yeux et l'imagination.

Les Iums, qui sont définitivement plus intelligents que de simples animaux, ont la part belle dans ce tome et vont être à l’origine d’un nouveau développement.



Là encore, l’histoire avance doucement, un nouveau participant rentre dans le jeu.



Et comme il faut plus de 250 caractères, je rajoute cette dernière phrase.

C'est l'heure des explications. On en apprend beaucoup dans ce tome après l'attentisme du troisième opus. De l'information, du rebondissement et le regroupement de quasiment tous les personnages clés de la série.

Tout est prêt pour le final. Tome 5 et dernier tome du cycle 1. Vite vite vite.

La couverture de ce nouvel opus (épisode 1/3 cycle 5) nous donne l’idée de ce qui nous attend. Kim (cycle 1 à 3) et Manon (cycle 4) se retrouvent et sont habillées en tenue d’explorateur.

Cette phrase tient lieu d’avertissement. Point de salut sans la lecture de tous les tomes précédents.



Le rythme est plus lent que les opus précédents où s’empilaient situations rocambolesques et variées et le format plus court (3 tomes seulement) nous dirigera-t-il vers une fin plus explosive ? Prudence, car un nouveau cycle est sorti récemment : Neptune.



J’adore cette série, le trait, magnifique, le scenario, impressionnant d’inventivité, les personnages, attachants (et parfois attachiants aussi un peu). Des personnages féminins réellement consistants, souvent anticonformistes (une réelle volonté, avouée de l’auteur de faire se comporter les personnages féminins exactement à l'opposé de ces caricatures qu'on rencontre dans certaines BD et films d'aventures où le héros est le mec plein de muscles et la belle héroïne ne fait que le gêner dans l'action et s'évanouir au pire moment et qui n'hésitent pas à affirmer de manière très directe ce dont elles ont envie, alors que c'est souvent mal vu dans nos sociétés (sic)).



Bref, pour tous ceux qui lisent de temps en temps mes bafouilles et qui n’auraient pas encore succombé à cette série absolument géniale qui me tient en haleine depuis presque 30 ans, go go go…

Une expédition est montée avec Kim et des représentants des deux camps pour étudier les Ium, que tout le monde (c’est à dire nous) soupçonne d’être partie liée avec la Mantrisse.



Le tome 3 est encore le ventre mou du cycle, je pense. Pas de révélations, des images toujours magnifique, mais il faudra attendre le 4 pour voir avancer les choses.

Ce tome c’est les montagnes russes des événements. Dès que nos héros sont sortis d’affaires, en sécurité, une nouvelle couille dans le potage se profile à l’horizon et tout est à refaire.

Inutile de s’attacher à des personnages en particulier. En dehors de Manon, l’héroïne et Alex, le narrateur, tout peut basculer. Et encore pour Alex, je ne suis même pas sûr qu’il ira au bout.

La Mantrisse confirme sa présence et les similitudes de comportement avec Aldébaran deviennent criantes. Il recycle l’auteur ?

Fin de cycle avec un dénouement assez prévisible et outrageusement spoilé par la couverture.



En bonus pour ce tome 6, un résumé de toute l’histoire depuis le premier épisode et une longue interview de Leo, une publicité déguisée pour sa nouvelle œuvre Mermaid Project.



Que dire de plus ? La suite est déjà prévue par le cycle retour sur Aldébaran qui repart pour un tour avec Kim qui paraîtra trois ans plus tard. Mais on s’en fout, on a des années de retard à rattraper.

En attendant, patientons avec le cycle survivant, une sorte de pause avec de tous nouveaux personnages. Mais je ne sais pas pourquoi, je sens que ce cycle, bien qu’il se passe 100 ans avant nos événements, va interférer avec l’histoire principale.

Kim, Marc et les autres sont en route pour Antares à bord d’un vaisseau colonisateur. Et évidemment, arrivé sur place, la loi de Murphy s’en mêle et retour des aventures extraordinaires pour nos héros perdus au milieu de bêtes toutes plus dangereuses les unes que les autres.



Ce qui avait été annoncé au tome 1, se confirme. Le religieux psychorigide fondamentaliste refait surface. Et à côté de lui, ceux d’Aldébaran c’est de la gnognotte. Et c’est un peu pénible, parce qu’on a qu’une envie, c’est de les découper au laser ou les filer en pâture aux bestioles d’Antares.

On se demande d’ailleurs ce que fout l’ONU pour laisser passer un vaisseau rempli de cinglés.

Enfin, gageons que dans le tome suivant, ces psychopathes seront traités à leur juste mesure (dans le hachoir de préférence).

On laisse de côté la planète Aldébaran pour filer vers Bételgeuse que le dernier tome du cycle Aldébaran nous dit avoir été colonisé à peu près en même temps que le retour des Terriens sur Aldébaran. La encore, perte de contact.

La encore, une colonie avec un fonctionnement autoritaire.

Bon sang, dès que les humains sont livrés à eux-mêmes sur une planète, tout de suite, le dictateur pointe son nez. Et le plus dangereux, c’est celui qui pense agir pour le bien de tous.



Première chose, on regarde les pages de la couverture intérieure. Bételgeuse sera essentiellement terrestre. 90/10 contre 30/70 pour la Terre et 10/90 de Aldébaran.

A nous les nouvelles espèces bien exotiques.



Si vous pensiez en avoir fini, provisoirement du moins, avec le groupe de la Mantrisse, détrompez-vous. 6 ans ont passé, mais on sera de retour sur Albébaran et Kim sera au centre d’une nouvelle aventure.

Retour sur les terres familiales en Ecosse pour la belle et intrigante Kathy Austin. Le domaine familial appartenant à la tante a brûlé laissant place à des ruines mais également la découverte d'un passage souterrain.



Notre héroïne va se rendre compte que cet incident est à mettre en relation avec des faits étranges qui se produisent dans la région et qui seraient sans doute d'origine extra-terrestres. Certes, la présence d'espions russes rend les choses un peu plus difficiles dans l'enquête que doit mener Kathy.



On va avoir droit à une dimension un peu plus personnelle concernant notre héroïne qui a vécu également sur ses terres dans le passé. On en découvre un peu plus sur son passé.



Certes, le schéma narratif semble se répéter sur cette nouvelle série des auteurs scénaristes Léo et Rodolphe mais c'est toujours d'une efficacité assez remarquable. Le récit flirte évidemment entre le fantastique et la science-fiction en brouillant parfois certaines pistes. Cependant, le clifhanger final ne laisse plus de place au doute.



Un mot sur le dessin de Bertrand Marchal qui met toujours en avant des décors bien choisis. Il n'oublie pas de mettre de l'expressivité dans ses personnages. C'est rondement bien mené car le rendu est une lecture agréable et aérée.



Cependant, on sent bien que c'est un tome de transition où l'enquête avance minutieusement et où il ne se passera pas grand chose. Certains dialogues m'ont un peu désarçonné par leur côté assez puéril. Et puis, il y a ce personnage qui réclame de la vodka en lieu et place d'un bon whisky écossais : un véritable sacrilège ! Mais bon, le divertissement reste tout de même de mise. A suivre par conséquent !

Kim est décidément de tous les bons coups, la voilà propulsée à la tête d’une expédition destinée à savoir ce qui s’est passé avec Bételgeuse.

Et évidemment, une fois sur place, aventures et désillusions seront de mises.

A nouveau des phénomènes étranges qui nous font penser que la Mantrisse (qui je le rappelle à communiqué depuis Aldébaran avec Bételgeuse) n’est pas loin.



Un peu moins d’engouement pour cette série que pour la première, je dois l’avouer, mais le mystère est tel, qu’on ne peut que, dans une fuite en avant, avaler les tomes à la suite pour connaître le dénouement.

Ah, si l’auteur passe son temps et ses tomes à critiquer (à juste titre) la main mise de l’homme sur le devenir de la femme en temps de crise, le moins qu’on puisse dire c’est qu’il adore la plastique de ces dames. Pas un seul album sans voir et revoir de généreuses poitrines défiant la gravité, et il faut avouer qu’il dessine bien le bougre.

Suite et fin de l’épisode 4. Une fois encore des explications et des rebondissements.

Notre groupe est prêt à rencontrer la Mantrisse. Mais vous le devinerez bien évidemment, bien que ce soit le dernier épisode du cycle 1, avec un épilogue, que l’on va passer à Bételgeuse, on en n’a pas terminé avec Aldébaran.

Fin d’un cycle, mais pas fin de l’histoire. Loin de là.

Cela se confirme. Notre groupe, séparé de son abruti (tant mieux) va aller de rencontres en rencontres, amicales ou hostiles. Des races intelligentes auxquelles se confronter ou s’allier, cela change agréablement des vilaines bestioles à descendre.

Cela se confirme également, le temps et ses mystères va jouer un rôle très important dans ce nouveau cycle.

La planète regorge de dangers animaux, races intelligentes et phénomènes physiques inexplicables. Le sous-titre du cycle va bien porter son nom.