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Critiques de Agatha Christie (9893)
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Mort sur le Nil

Mais il ne serait pas un peu fatigué ce cher Hercule Poirot à force de résoudre des enquêtes et de démasquer des meurtriers à longueur d'année? On est en droit de le penser... et lui aussi ! Il se sent d'ailleurs bien fatigué et avoue ne plus être de première jeunesse. le remède à cet état ? le voici bien déterminé à se reposer et à prendre des VACANCES. Mais un tel homme peut-il en conscience se prélasser sur un transat quand tant d'hommes et de femmes à l'âme noire et aux sombres desseins violentent l'humanité par leurs crimes ? Réponse : NON !



Car si le destin d'Hercule Poirot, le plus british des détectives belges, était celui d'un touriste, ça se saurait. Chasser le naturel... Voilà notre enquêteur partant pour une croisière sur le Nil. A lui l'Egypte et ses merveilles, ses temples et la remontée du fleuve en yacht sauf que... à bord du navire qui l'emmène sous une chaleur accablante aux portes du désert, notre cher limier n'est pas seul... Lorsque l'une des passagères est découverte morte, assassinée dans son sommeil, Poirot, n'écoutant que son devoir, fait voler en éclats ses doux rêves de farniente et retrousse ses manches. Il a fort à faire, d'autant que ce premier meurtre est rapidement suivi d'un autre, puis encore d'un autre... Comme des mouches assommées de chaleur, tous les passagers de la croisière sont-ils destinés à tomber sous les coups d'un mystérieux assassin ? C'est ce qu'on va voir et, en attendant, à bord, personne ne s'amuse et chacun retient son souffle !





Challenge AGATHA CHRISTIE
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Mort sur le Nil

Linnet est jeune, belle et très riche ! Tout lui réussi ! Mais quand elle épouse le fiancé de sa meilleure amie, la chance commence à tourner. Lors de son voyage de noces, elle a la désagréable surprise de rencontrer son amie partout ; elle se sent persécutée. C’est lors de leur croisière sur le Nil, que tout va se gâter… Déjà, lors d’une visite, un rocher se détache accidentellement et elle a faillit se retrouver écrasée ; et finalement, c’est dans sa cabine qu’on la découvrira assassinée. Qui avait intérêt à tuer Linnet ? Évidemment, tous les suspects ont un alibi !



Pas de croisière tranquille pour Hercule Poirot, qui va devoir enquêter sur ce meurtre ; mais il va falloir faire vite, car deux autres assassinats vont avoir lieu, dont un à la barbe de Poirot.



Inutile de vous dire qu’il y a plusieurs suspects tout aussi crédibles les uns que les autres. Alors, qui a tué et pourquoi ? Vous avez trouvé ?



Encore une enquête pleine de suspense menée tambour battant par Hercule Poirot…



À lire au cours d’une croisière, confortablement installé(e) dans votre cabine, sinon sur votre canapé, en dégustant du Champagne et quelques petits fours. Bonne lecture !







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Miss Marple : 12 nouvelles inédites

Comme dans tous les recueils de ce type, il y a à boire et à manger et l'on préfère certaines histoires plutôt que d'autres. J'ai particulièrement apprécié quand les autrices respectaient le schéma littéraire et la méthode d'Agatha Christie dans ce format court qu'est la nouvelle et j'ai été d'autant plus bluffée lorsqu'il y avait un réel effet de surprise à la fin. Je trouve qu'une bonne moitié des autrices a réussi le défi proposé comme : Lucy Foley, Ruth Ware, Naomi Alderman, Dreda Say Mitchell, Karen M. McManus, Kate Mosse, Leigh Bardugo. Les autres, peut-être moins inspirées par ce challenge ou cherchant à se démarquer des repères "agathachristiens", ont pris le risque de nous offrir des textes parfois moins enthousiasmants. Mais c'est dans l'ensemble un assez bon recueil, avec des variations intéressantes sur le personnage et la vie de Miss Marple. Certes, le risque de proposer un livre de cette sorte est évidemment de décevoir les fans de la grande Agatha ! Pour ma part, j'ai bien apprécié cette initiative littéraire originale et dépaysante.
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Mr Brown

Je continue (de façon trop espacée mais bon... ) ma redécouverte de la reine du crime qui avait enchantée mon adolescence. J'ai décidé de me lancer d'abord dans les premiers écrits, il s'agit ici du deuxième roman de l'auteur, le début des aventures du duo Thomas Beresford et Prudence Crowley, duo que j'avais découvert en lisant il y a bien longtemps N ou M ? et dont je découvre ici la genèse.



Le duo est, à l'image des premières œuvres de Christie, plus enlevé et plus "foufou" que ne le sont Poirot ou Miss Marple, même si les deux "stars" des personnages de cette chère Agatha sont évidemment bien excentriques. C'est toute la fougue de la jeunesse qui se lance dans l'aventure que l'on sent tout au long du roman. Les maladresses des personnages les rendent attachants, on se trompe volontiers avec eux. Christie joue de l'intérêt du duo avec brio, ménageant des moments où l'un des deux disparaît, ce qui renforce le suspense et l'inquiétude du lecteur.



L'originalité de l'intrigue est également folle pour ce qui n'est pourtant qu'un deuxième roman. L'enquête n'est ainsi pas autour d'un meurtre mais bien d 'une double recherche, celle d'une jeune femme disparue et de l'identité du mystérieux Mr Brown. La présence des services secrets dans l'histoire donne également une tonalité "agent secret" à l'ensemble qui est bien agréable et change des classiques de l'auteure.



On sent Christie jeune dans son style, en miroir avec ses personnages, mais l'expérience est plutôt réjouissante. L'explication finale en deux temps est un peu longuette et aurait mérité plus de rythme, et cela fait perdre pour moi la cinquième étoile. Je ne peux tout de même que finir par souligner la modernité des personnages féminins, surtout quand on les relit avec les codes de notre époque, que ce soit dans la volonté et l'inventivité d'une Quat'Sous, véritable cerveau du duo (quand Beresford fonctionne plus à l'instinct, presque une inversion des rôles des clichés de l'époque) ou le personnage central de la disparue Jane Finn, énigmatique et qui se révèle prodigieux au final.
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Dès le début, à la présentation des personnages nous présentons de lourds secrets pour certains, l’ambiance est installée.

Sept jours sur une île mystérieuse, des regards, des questionnements, de la méfiance, une comptine, dix statuettes, dix accusations, le cadre est posé.

L’intrigue nous tient en suspense, premier meurtre, une enquête énigmatique, des doutes, des soupçons, des révélations, des mensonges, des indices, des suspects qui meurent au fil des pages dont le dernier un peu tiré par les cheveux, mais qui est donc le coupable ? La vérité inattendue, le dénouement surprenant.

Agatha Christie a l’art et la manière d’écrire des intrigues. Maîtresse incontournable du roman policier, elle sait captiver par ses histoires de qualité. Dix Petits Nègres est l’un de ces meilleurs livres sur les sept lus à ce jour.

J’ai dévoré ce roman en à peine deux jours. Je recommande +++.
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Je crois que si je ne devais retenir qu'un seul titre de la grande dame du roman à énigme, ce serait Les dix petits nègres. Court et éblouissant volume où elle répand au son de la litanie éponyme un mystère terriblement palpitant. Et inquiétant.

L'ambiance qui règne sur cette île où les morts s'accumulent prend à la gorge. Agatha Christie distille avec maestria une angoisse palpable qui s'étend des dix personnages au lecteur.



Les dix petits nègres ressortent dans la vaste bibliographie de l'Anglaise. Même si je n'ai pas lu l'intégralité de son oeuvre, ce roman possède un caractère très particulier et une aura beaucoup plus sombre que les enquêtes de Hercule Poirot ou de Miss Marple.



A lire absolument si ce n'est déjà fait. Ça ne prend qu'une petite soirée (l'atmosphère du livre ressort encore mieux de nuit) mais reste gravé pour de bon dans la mémoire. Trop forte Agatha!
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La maison biscornue



Lu il y a longtemps et relu avec le même plaisir même si je me rappelais de la fin.

Aristide Léonidès, un vieillard de 84 ans vit avec toute sa famille : ses deux fils et leurs épouses, ses trois petits-enfants, sa belle-soeur et sa jeune épouse de 24 ans dans une drôle de maison assez rococo. Il est immensément riche et un jour, il est empoisonné.

Le fiancé de l'une de ses petites filles aide la police à mener l'enquête car son père a de hautes fonctions à Scotland Yard.



Comme d'habitude, Agatha Christie nous embarque dans un de ces huis-clos dont elle a le secret : le coupable est assurément un des membre de cette famille en apparence très soudée car Aristide avait un grand sens de la famille et aimait à la voir vivre sous son toit ; il était en outre très généreux avec chacun d'entre eux, alors qui a bien pu tuer ce patriarche qui aimait tant sa famille ? Testament disparu ou différent de ce que le notaire croyait, personnages plutôt sympathiques ... du Agatha Christie pur jus !



Agatha Christie nous confie dans son avant-propos qu'elle s'est beaucoup amusée à écrire ce roman ... et moi aussi à le lire !
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Huit personnes ignorant tout les unes des autres sont invitées par monsieur et madame O’nyme à passer quelques jours sur l’île du Nègre. Elles y sont accueillies par un couple de domestiques. Les hôtes tant attendus n’arrivent toujours pas. Quoi qu’il en soit, on commence à lier connaissance et on dîne sans eux. Puis une annonce sur un disque déverse une suite ininterrompue d’accusations et des décès aussi subits qu’étranges s’enchaînent.



C’est la plus célèbre histoire d’Agatha Christie, la reine du crime ; histoire au sujet de laquelle elle avait déclaré que c’était une gageure mais qu’il serait tellement dommage de ne pas l’écrire. L’atmosphère de suspicion qui l’imprègne fait sombrer les personnages dans la paranoïa. Tout le long, on se demande avec eux : pourquoi un tel mode opératoire ? et qui est donc ce M. O’nyme ?



J’en suis ressorti avec une impression étrange et désagréable : celle de la folie d’un néant grandissant, d’un sentiment de désespoir écrasant. J’ai ensuite regardé l’adaptation cinématographique de René Clair « And then there were none », dont la fin est plus optimiste.



Les îles ont toujours été de grandes inspiratrices en littérature. Elles font ressurgir une façon de penser hors de la civilisation. Elles fascinent nombre d’écrivains et la grande Agatha n’a pas pu résister à leur force magnétique.



Le poids de la conscience, la peur, la solidarité de circonstance, l’impression d’avancer sur des charbons ardents ou sur une couche de glace prête à se briser sous vos pieds : voilà l’impression implacable, froide et chirurgicale que produit cette histoire.



En somme, c’est une édifiante expérience de laboratoire qui a de quoi attiédir les sentiments de tout philanthrope. La mécanique est extrêmement bien huilée. Le récit, par certains aspects, ne manque pas d’humour. On se prend à ce jeu macabre, à ce drame qui abat toute vanité pour ne laisser place qu’à l’instinct de survie, la vraie force brute qui anime tout être vivant.



Agatha Christie était une grande psychologue. Et quoi de mieux, quoi de plus vivant que la démonstration par l’exemple ?
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Un insoutenable huis clos sur une petite ile.

10 personnages pour un roman exeptionnel. Certes, cela parait d’une simplicité enfantine : partir d’une comptine pour mettre sur pied une série de meurtres. Mais voilà, c’est tout bonnement génial. Le lecteur est pris malgré lui dans l’enquete.D’autant plus, qu’en l’absence d’autorité policière qui résulte du huis clos, c’est le lecteur lui-même qui doit tenter de résoudre ce mystère.

Pour être honnête, je doute que quiconque parviendras à imaginer qui est responsable de ce plan machiavélique.

C’est pour ça que l’on se précipite de page en page pour le découvrir.

Comme le meurtrier se base sur une comptine, on sait en quelque sorte à l’avance la nature du meurtre. Qu’importe, on ne peut s’arrêter de lire.

Un classique de la littérature policière. Du grand art.

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Une poignée de seigle

Un très bon opus de la Reine du Crime !



J'ai beaucoup aimé l'équilibre entre huis-clos et projections à Paris, Londres ou encore au Kenya. "Une poignée de seigle" recèle tous les éléments qui font le succès d'Agatha Christie : le crime, le mystère, les secrets de famille, l'ambivalence des personnages, la touche "so british" d'un détective en civil (ici Miss Marple) qui vient fourrer son nez au milieu de l'enquête, la suspicion entre suspects, la peur que soit commis un autre homicide, etc...



Fait doublement extraordinaire : j'ai découvert qui était le coupable et pourtant cela n'a pas gâché mon plaisir d'aller jusqu'au dénouement. Lire un Agatha Christie, c'est toujours un savant mélange de tension et d'apaisement. Pas de flots d'hémoglobine, pas de violence frontale mais une approche logique et psychologique qui a quelque chose de rassurant.



Il ne faut jamais trop en dire sur un roman policier, de peur de déflorer la clé de voûte de l'oeuvre, garante de tout le suspense, donc je conclus en disant que j'ai passé un excellent moment.





Challenge AGATHA CHRISTIE

Challenge Petit Bac 2016 - 2017

Challenge 1914-1968 2017
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La dernière énigme

Je poursuis la relecture des romans d'Agatha Christie dont je ne me souviens pas de la fin... Mais je me souvenais du début (marquant) car la reine du crime faisait preuve de beaucoup d'imagination pour diversifier ses histoires...

Nous retrouvons Miss Marple, mais dés le début l'ambiance est mystérieuse à souhait...



Une jeune femme a quitté la Nouvelle Zélande pour s'installer en Angleterre avec son mari, elle est chargée par celui-ci, qui arrivera plus tard , de leur trouver une maison. Paru en 1937, déjà , la seule mention d'un pays aussi lointain et méconnu (à l'époque) que la Nouvelle Zélande devait emmener son lecteur , loin, si loin.. le fait que ce soit une femme qui soit chargée en 1937, d'acheter une maison, que son mari lui donne les pleins pouvoirs, qu'elle se débrouille toute seule, ça aussi, ça devait étonner. C'était une certaine forme de féminisme. Aujourd'hui , cela nous parait banal, mais il faut remettre ce roman dans le contexte de l'époque.



La maison , elle la sent bien, elle se sent en territoire connu, d'ailleurs au fil du temps, il apparait que , soit, elle a des prémonitions, soit elle y a déjà habité. Mais elle sait , par ouie dire familial, qu'elle n'a jamais mis les pieds en Angleterre. .. Ce qui était bien gentillet, le devient moins, quand elle "sait" qu'elle a vu un cadavre au pieds des escaliers ..

Son mari (amoureux) se prête au jeu, et ils vont essayer de remonter le fil des différents propriétaires, bientot rejoints par Miss Marple (toujours dans les bons coups !) et qui n'est autre que la tante de Raymond, le cousin du mari... le monde était petit en 1937 !





C'est un cru "Miss Marple" original que nous propose Agatha Christie, ( et ce qui me saute aux yeux , en tant qu'adulte relisant ce que j'ai lu adolescente) , c'est l' extrême variétés des histoires, le désir de se renouveler, d'apporter de l'original : ici cette maison déjà habitée enfant, les "visions" , les rêves qui restituent le passé.

Miss Marple n'est "que" la bouée de secours, la caution "adulte et raisonnable" face à la fougue et l'enthousiasme de nos jeunes enquêteurs. Elle s'effacerait presque... On n'a pas la vision de ses bouclettes argentées, son gilet , ses aiguilles à tricoter qui cliquettent ! On est dans l'action.

Evidemment cette trame parait un peu surranée aujourd'hui, face à toutes les histoires policiéres , à suspens, ou d'horreur, impliquant des maisons, mais en 1937, ce devait être tellement novateur, tellement dépaysant, presque aventureux....



J'avais oublié le nom du (de la ) méchant(e), vivement dans dix , vingt ans, que j'oublie à nouveau et que je puisse le relire avec autant d'admiration pour Dame Agatha ....
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La plume empoisonnée

Ma fille passait l'oral du bac français aujourd'hui. Il y a dans ma ville, préfecture de département, 7 lycées publics et 1 lycée privé. Donc de façon totalement rationnelle, l'Education Nationale a décidé de faire passer cette épreuve aux élèves de son lycée dans un établissement situé à 40 kilomètres (sans transport en commun).... Outre le fait que j'ai dû poser mon après-midi, j'ai fait 80 km cette AM, attendu dans un parking sans ombre (en plus le lycée en question est totalement excentré, coincé entre une petite zone commerciale et une grosse usine de pseudo viandes). En cette période où on parle économie d'énergies, transition écologique, j'en reste encore pantoise ! Bon et ce sont 2 lycées de ma ville qui sont envoyés là-bas. Vous imaginez le nombre d'élèves ! Chez nous les lycées sont à plus de 10 classes par niveau....

Donc je sais que je vais me retrouver coincée à patienter.... De l'importance alors du choix du livre... Il me faut quelque chose qui m'accroche bien mais qui ne me demande pas trop de concentration.... Assez rapidement puisque ma fille traverse une phase "Agatha Christie", je me dis que je vais lui piquer un tome. "Plume" dans le titre, une couverture avec un encrier, je trouve que ça reste dans l'ambiance bac français.... Allez hop ! j'ai choisi....

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En dépit de la chaleur (argh ! pas d'ombre dans ce parking !) je me plonge rapidement dans cette "Plume empoisonnée". Ici on découvre un corbeau, des lettres anonymes, un drame.... et une Miss Marple qui arrive tardivement dans le roman.

Tout tourne autour d'une grosse poignée de personnages finement décrits, à la psychologie fouillée (comme toujours chez Dame Agatha). Un régal ! et cette ambiance de village ! totalement pourrie par cette affaire de corbeau.... Comme d'habitude impossible de trouver qui a fait..... bon je ne révèle rien de plus, il y a plusieurs surprises (dont 1 honteusement révélée dans le 4e de couv' merci les Editions du Masque ! - 4e de couv lue après heureusement).

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Bon au final, je râle sur l'Education Nationale mais peut-être n'aurais-je jamais lu ce livre si je n'avais pas été obligée d'aller si loin pour l'oral de bac français de ma fille !.... N'empêche à quoi ça tient le choix d'un livre !

Ah sinon, elle a l'air plutôt contente dudit oral, on verra en juillet !
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A.B.C contre Poirot

Hercule Poirot reçoit une lettre étrange : un inconnu qui signe ABC le convoque à Andover. Quelques jours plus tard, il apprend de la bouche de l’inspecteur Japp qu’une dénommée Asher a été assassinée et qu’un guide de chemin de fer, ABC, a été trouvé aux côtés de la victime. Le mystérieux correspondant du détective le convoque de nouveau, à Bexhill, cette fois-ci où une Betty est tuée.

Comme toujours, je n’ai pas deviné qui est le meurtrier. Comme toujours un excellent divertissement.

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Meurtre en Mésopotamie

Encore une bonne lecture avec Agatha Christie. C'est fluide, bien écrit et à chaque fois, je cherche, je doute, je suspecte (tout le monde, ça fonctionne du tonnerre avec moi) et je ne trouve pas le coupable. Heureusement Poirot est là ! L'auteur a choisi un narrateur, presque tiers, presque suspect (si si, je n'épargne personne, Poirot non plus) pour raconter le meurtre de… Y-a-t-il eu meurtre d'ailleurs ? Ou est-ce que les lettres flippantes de son défunt mari reçues par Mrs Leidner ne sont qu'un subterfuge…? Après tout, son premier mari est mort depuis de longue date. Enfin, je crois… ou peut-être pas. Et puis de toute manière, cette Mrs Leidner l'a bien cherché. Faut toujours qu'elle domine, qu'elle charme, les hommes surtout. Et les femmes de l'expédition sont si jalouses, un régal pour Mrs Leidner. Enfermés dans un espace clos le temps de réaliser les fouilles à Tell Yarimjah, il y a de quoi user les nerfs de la petite communauté qui vit sous le même toit (voir le plan...ça aide). Alors si Mrs Leidner n'était pas si belle, peut-être qu'elle n'aurait pas tant d'embrouilles, non ? Toujours est-il que les lettres commencent sérieusement à lui faire peur. Mais tout le monde est persuadé qu'elle est "malade des nerfs". C'est comme ça que je suis arrivée pour veiller sur elle, moi la nurse. Et c'est moi, Amy Leatheran qui vais vous raconter une histoire…..
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À l'hôtel Bertram

De mes 12 ans à mes 15 ans, j'ai lu tous les romans d'Agatha Christie, cet été, j'ai décidé de relire ceux dont je ne me souviens pas. Ce qui ne veut pas dire qu'ils étaient moins bons, peut-être juste moins marquants dans l'oeuvre de la reine du crime , avec une fin moins spectaculaire.



Relire son oeuvre , des décennies après, avec tout ce que la vie m'a apporté (en bien comme en mal ), avec tous les romans policiers lus depuis, c'est une expérience assez amusante et mon regard sur elle change un peu, prend différentes directions. Ce qui me frappait à l'adolescence, est moindre aujourd'hui, d'autres choses apparaissent. C'est curieux !

Par exemple : ce roman est paru pour la première fois en 1965, et bien qu'il soit connoté "surranné", avec ses vieilles filles, ses chanoines, ses archi diacre etc.. (tout le côté XIX ° siècle qui m'apparaissait à l'époque), il est “moderne”, car voyez-vous, Agatha Christie y parle des Beattles et de leurs cheveux longs ! Ça a dû me passer au-dessus à l'adolescence, aujourd'hui, ça m'amuse.

D'autre part, Agatha , elle-même , se moque du côté vieillot de l'hôtel Bertram, de son côté " figé dans le passé", même l'honorable Miss Marple en est frappé...

Car l'hôtel Bertram est la véritable star du livre, loin devant Miss Marple qui n'apparaît qu'en témoin un peu plus observatrice que les autres, mais pas en personnage principal. Cette place-là étant occupée par un policier à l'intuition féroce , qui enquête sur des vols et cambriolages. Il occupe ces pages tant par sa stature imposante, son grade, que par son surnom respectable et mystérieux : " L'Ancétre". Comme Miss Marple, il trouve que cet hôtel est un peu trop parfait, son décor , un peu trop XIX siècle.

Mais nous , on s'y verrait bien dans cet établissement, chouchoutés par le personnel, réchauffés par un bon feu et un thé, ni trop fort, ni trop fade, à se voir proposer des douceurs sucrées surgies du passé, disposant d'une pièce juste pour écrire son courrier.

So Désuet !

Comme Miss Marple , on regarderait le personnel s'agiter avec flegme et distinction et des clients entrer et sortir. Il y aurait des vieilles filles respectables à l'allure modeste, des américains fortunés, des chanoines, une aventurière très séduisante, une jeune future héritière et la dame qui la chaperonne, un archi-diacre, un coureur automobile beau comme un camion...

A moins qu'ils ne soient pas exactement ce qu'ils semblent être...





Délicieusement surrané , un voyage dans le passé, pour moi au sens propre comme au figuré , une chouette lecture !





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Les indiscrétions d'Hercule Poirot

Richard Abernethie, patron d'un empire, est décédé subitement. Ses proches sont réunis à Enderby Hall, sa demeure, après l'enterrement quand Cora, la soeur du défunt, demande:

-Mais il a bien été assassiné, n'est-ce pas?

Ce qui jette un froid dans l'assistance.

M. Entwistle, le notaire, à la lecture du testament, informe les six héritiers qu'ils sont tous, à part égale, bénéficiaires de la fortune de leur parent défunt.

Le lendemain Cora est assassinée, chez elle, à coups de hachette. S'ensuit une tentative d'empoisonnement de la dame de compagnie de cette dernière.

Tous les héritiers ont un mobile et un alibi.

Dépassé Entwistle fait appel à Hercule Poirot pour essayer d'y voir clair dans cette affaire.



J'ai lu un certain nombre de romans de cette chère Agatha et, de ce fait, je peux dire que ces indiscrétions là sont les plus fines que j'ai lues.

L'intrigue est forte, très forte. Intéressante et si, en fait, le détective belge n'intervient que dans la seconde moitié de l'enquête c'est pour mieux confondre le ou la criminel(le). Ce qu'il réussit s'entend.

Le livre commence à l'arrivée de la famille au manoir, le majordome se souvenant des moments forts de l'histoire de ses membres. Un des indices, par la suite expliqué par Poirot se trouve à ce moment là du récit.

Bien sûr c'est un flop pour moi, pensez donc, se souvenir d'un tel indice est au dessus de mes propres "cellules grises".

Ce n'est qu'une habitude.

Ce roman est une réussite, un des meilleurs de la reine du crime, à niveau de "les dix petits nègres" et "le meurtre de Roger Acroyd".

Un régal de fausses pistes et de personnages atypiques hauts en couleurs.

Un régal...
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Associés contre le crime

Quand on a connu la guerre, l’adrénaline de la clandestinité et de la résistance, difficile de se réadapter au train-train de la vie civile. Tuppence Beresford a donc beau vivre dans l’aisance et auprès d’un mari aimant, elle s’ennuie ! Tommy, lui, a son travail et il se contente de cette vie paisible et sans surprises. Tuppence a besoin d’aventures et elle appelle de toutes ses voeux un évènement qui la détournerait du ménage et de l’achat compulsif de chapeaux.

Le salut vient du chef Carter qui leur confie une mission d’importance : reprendre les rênes de l’agence internationale de détectives Théodore Blunt qui aurait des accointances avec les services d’espionnage russe. Voilà donc les Beresford dans la peau de Mr Blunt, le directeur, pour Tommy et de son assistante personnelle, Miss Robinson, pour Tuppence. Et, si les débuts sont difficiles, très vite, le couple est entraîné dans de folles aventures, retrouvant des bijoux volés aussi bien que des jeunes filles en détresse. Finie la routine, Tuppence est aux anges !



Agatha Christie n’a pas seulement mis en scène Hercule Poirot et Miss Marple, elle a aussi créé les Beresford. Un couple charmant, dynamique et plein d’humour qui font tout le sel de ce recueil de nouvelles. Ils sont ici, sous couverture, à la tête d’une agence de détectives privés et s’amusent à s’inspirer des héros de papier les plus célèbres. Si tout ne semble qu’être un jeu pour le couple, leurs aventures ne sont pas exemptes de dangers, même si tout se termine toujours dans la bonne humeur.

Une lecture vraiment plaisante qui vaut surtout pour l’extravagance des Beresford et leurs dialogues drôlissimes. Amusant et léger.

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Portrait inachevé

Tout le monde, ou presque connaît Agatha Christie. Vous prononcez son nom et immédiatement surgissent ses personnages emblématiques : Hercule Poirot, Jane Marple , Tuppence et Thomas Beresford, Parker Pyne. Mais la Reine du Crime a également écrit des romans plus intimistes sous le pseudonyme de Mary Westmacott.



Dans Portrait Inachevé, Celia rencontre le peintre Larraby. le temps d'une nuit, elle lui raconte ce que fut sa vie, influencée par sa mère, sa grand-mère et sa fille.



Publié en 1934, Portrait Inachevé est généralement considéré comme un roman largement autobiographique. Nous découvrons la vulnérabilité d'une femme naïve qui perd successivement sa mère, son époux, puis sa fille. Et lorsque l'amour semble se présenter, elle manifeste la peur de s'engager bien qu'elle supporte mal la solitude.



Cet autoportrait est sans concession. La manière dont elle évoque son enfance, sa passion pour le piano mais sa timidité à se présenter en public qui ne lui permettra pas d'en faire son métier. L'auteur n'hésite pas à nous parler des relations difficiles entretenues avec son mari et sa fille, de sa dépression ou de son envie de suicide lorsqu'elle est quittée par son époux, de la méfiance qu'elle éprouve désormais envers les hommes. Un tableau bien évidemment partiel et inachevé qui permet néanmoins de mieux cerner l'auteur.



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L'affaire Prothero

Dans cette affaire, ce n'est pas le colonel Moutarde qui a été assassiné sur le terrain de golf, mais le colonel Protheroe dans le bureau du pasteur. Et ce n'est certainement pas un vulgaire lecteur qui pourra résoudre l'énigme, ni même l'inspecteur Flem, mais bien l'inimitable Miss Marple.



Ces petites différences mises à part, on est dans un grand jeu de Cluedo... en beaucoup plus fin, plus intelligent et plus amusant ! Cela fait des années que je n'avais pas lu ou relu de mystères classiques d'Agatha Christie, et j'avais oublié à quel point j'aimais ça !



L'enquête est un modèle du genre : le roman s'ouvre sur un meurtre mystérieux et s'achève sur la grande révélation du coupable aux proches et aux lecteurs ébahis, dans un final forcément jubilatoire.



Elle donne lieu à une réjouissante galerie de portraits des habitants de St-Mary Meade, des vieilles commères plus ou moins malignes, aux notables plus ou moins prétentieux en passant par les jeunes plus ou moins écervelés... On ne peut que sourire devant cette peinture gentiment ironique de la nature humaine et de la vie provinciale.



Selon la notice incluse dans mon édition, Agatha Christie n'imaginait pas faire de Miss Marple un personnage récurrent. Malgré sa sagacité, la vieille demoiselle n'est d'ailleurs ici au début qu'un personnage secondaire, pas vraiment prise au sérieux par les vrais enquêteurs et moquée par sa créatrice elle-même lorsqu'elle la décrit à tout observer de sa fenêtre, même la nuit... Heureusement que Miss Marple ne s'est pas laissée faire et à montrer à tout le monde qu'elle pouvait résoudre des affaires complexes !



Challenge Petits plaisirs 24/xx
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Ils étaient dix (Dix petits nègres)

Quel beau polar ! Je l'avais lu il y a longtemps et, franchement, je ne me souvenais plus du tout de son déroulement. Ce qui n'est pas plus mal car, de cette façon, j'ai vraiment pu en profiter. La seule chose dont je me souvenais, c'est l'identité du meurtrier (sans doute cela m'avait-il marquée la première fois que je l'ai lu ?).

Dix petits nègres est un vrai suspense psychologique. Les personnages, qui voient leurs compagnons d'infortune se faire tuer les uns après les autres, deviennent de plus en plus angoissés. Ils soupçonnent tous ceux qui les entourent, finissent par ne plus oser se déplacer seuls et par trouver suspect les faits et gestes de tous les autres

Et la panique des personnages est tellement bien rendue par Mrs Christie que l'on se retrouve quasiment aussi angoisée qu'eux. On se pose des questions (Qui est l'assassin - du moins à la première lecture - ? Pourquoi tue-t-il tous ces gens ? Qui sera la prochaine victime ? etc.) et on finit aussi tendu que les futures victimes du criminel. Parce qu'Agatha Christie ne donne strictement aucun indice sur l'identité du coupable : vient-il de l'extérieur par un passage que lui seul connaît ou est-il réellement sur l'Ile, au milieu de ses victimes ? Et ce genre de question met mal à l'aise pour la simple et bonne raison qu'au plus nous "fréquentons" les personnages, au plus ils deviennent sympathiques ; si les premières victimes sont tuées trop rapidement pour que l'on s'y attache, il est difficile et particulièrement stressant d'apprendre le destin funeste des dernières d'entres elles et, surtour, d'imaginer que le meurtrier se cache peut-être parmi eux...

Pas de doute, Dix petits nègres est l'un des chefs-d'oeuvre d'Agatha Christie.
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