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Critiques de Alexandre Lacroix (142)
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Dragons, père et fils

ça y est, Strokkur le petit dragon est maintenant grand et pour satisfaire à la tradition familiale, son père lui demande d'aller brûler quelques maisons du village voisin. Le problème, c'est qu'il n'a jamais fait cela et que son aventure va se révéler plus difficile que prévue...

Un album jeunesse plein d'humour : Strokkur est un drôle de petit dragon assez naïf qui a bien du mal à se montrer fort face aux humains. Mais après tout, pour être heureux, a-t-il vraiment besoin de suivre les pas de son père ?

J'aime beaucoup les illustrations de Ronan Badel qui donnent du relief à cette histoire.

A partir de 6/7 ans.
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Dragons, père et fils

Trois récits de dragons !



Strokkur s'ennuie dans la grotte qu'il habite avec son papa, alors il va souvent dans la ville des humains à côté.



Dans la première aventure, c'est pour essayer de répondre à l'injonction de son père de brûler une maison pour s'entraîner à cracher du feu.



Mais le jeune dragon a tôt fait de s'y faire des amis. Ce qui change dès lors radicalement sa trajectoire.



Dans le second récit Strokkur tombe amoureux... de Violette, une humaine qu'il a vite fait de fuir pour ne pas risquer de lui déclarer sa flamme au premier sens du terme.



Enfin, la dernière péripétie évoque la relation au travail et nous demande d'y prendre du plaisir sous peine de nous étioler !



J'ai beaucoup aimé ce livre, autant par les illustrations que par le rythme du récit et la morale qui s'y attache.



Les dessins sont expressifs et mettent en valeur les personnages et leur relation. La ville elle-même et les paysages sont très doux, entre dessin et aquarelle, et les têtes de chapitres offrent de jolis portraits.



L'histoire est bien rythmée et à chaque fois elle prône avec malice le respect de l'autre et de soi. Elle montre qu'il est important de choisir ses valeurs.



À lire !
Lien : http://www.nouveautes-jeunes..
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Devant la beauté de la nature

Je ne lis que rarement des essais car je préfère réserver mon temps libre pour la littérature et la fiction. Néanmoins, ce livre m'a été offert pour mon anniversaire et le thème suscite beaucoup de questionnements en moi, dans mon travail. Je me suis donc attaquée à cette lecture relativement facile à lire au final. La nature, le paysage, qu'est ce qui résonne en chacun de nous. Comment l'appréhender, par la vue, par les sens, jusqu' où s'arrête un paysage, comment le voit-on. Voilà un certain nombre de questions que l'auteur essaie de soulever en convoquant les réflexions de philosophes, de scientifiques, d'artistes ou encore de poètes. C'est intéressant, parfois passionnant. Une véritable enquête que je suis contente d'avoir suivie jusqu'au bout.
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Dragons amoureux !

Deuxième titre de ce que j'espère sera une longue série de "contes de dragons". On découvre ici avec humour, l'émergence du sentiment amoureux qui chez le dragon peut provoquer des flammes !
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Dragons amoureux !

Un tendre récit et un dessin plus qu’expressif.
Lien : http://www.ricochet-jeunes.o..
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Comment ne pas être esclave du système ?

Je remercie les éditions Allary ainsi que Babelio pour cette lecture qui sort de ma zone de confort.



Le titre et la 4ème de couverture m'ont plus.

L'avant-propos aussi, je me suis dit " je vais enfin avoir des réponses à mes questionnements"



Quelle ne fut pas ma surprise de débuter ma lecture de cet opus par le discours de la méthode de Descartes. Là, j'avoue, alors que je pensais lire une analyse de la société actuelle, j'y trouve l'histoire de l'origine de la naissance du système actuel.



Ce n'est pas mon type de prose préféré. En effet, ne comprend pas cette analyse qui veut.

L'auteur, Alexandre Lacroix est philosophe.



toutefois, ce qu'il met en avant est intéressant et assez vrai. Malheureusement, je n'y ai rien appris de nouveau.



Je savais déjà que la maladie actuelle est causée par la pression que se met sur les épaules chaque individu pour réussir dans la vie. Mais cette pression n'est pas venue seule et j'aurais voulu comprendre ce mécanisme.



A lire tout même pour y découvrir les talents de l'auteur à faire des liens entre hier et aujourd'hui.



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La naissance d'un père

Alexandre Lacroix découvre la paternité. Il tente de nous faire partager ses émotions, ses doutes et ses efforts pour être un bon père. Pour moi, la magie n’était pas au rendez-vous. Je n’ai pas retrouvé la verve dont il fait preuve à l’oral. Déçue, je ne suis pas allée au bout. Dommage, je suis totalement passée à côté.
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Le Téléviathan

Qui possède aujourd'hui le pouvoir ? La thèse de l'auteur : le présentateur TV. Force est de constater que la chose tend à être juste : voulant publier une tribune après l'enregistrement d'un débat houleux autour du "Jeu de la mort" (où l'animateur pousse le candidat à infliger des décharges électriques à un autre participant), il a fait face à de nombreuses mises en garde, voire à des menaces voilées. Cette tribune fut publiée dans Libération le 17 mars 2010 (toujours visible sur leur site).

Puis il résume son tour théorique des auteurs ayant écrit dus la TV. Pour se rendre compte que le traitement est souvent biaisé, peut-être pour ne froisser personne. Peut-être par méconnaissance du média.

Ensuite, ses propres opinion. Et là je me suis retrouvée dans une situation paradoxale : autant j'étais d'accord avec ses arguments, autant quelque chose me mettais mal à l'aise. Sans doute est-il trop radical dans a démarche (encore que vivre sans TV ne serait pas une épreuve pour moi) ; mais surtout, il ne laisse que peu de place au libre-arbitre du public. Tout en rejetant la faute de l'ineptie, de la basses des programmes sur les producteurs. Il ne trouve rien à garder (il faut dire qu'il y a beaucoup à jeter), pas même, pas même les vrais bons documentaires. Il parle du temps perdu, passé devant la TV. C'est vrai, souvent. Pourtant que l'on passe du temps devant un écran, quelque qui soit, ou devant un livre, le temps passe également. Et quelque soit le média choisi, la qualité n'est pas toujours au rendez-vous. La TV (même si l'on ne peut pas grand chose contre son pouvoir de sidération), comme le reste exige un tri, une sélection . Du libre arbitre ; liberté que l'on n'est pas obligé d'utiliser, ou que l'on ne sait pas utiliser. La position de Lacroix, je la trouve condescendante. Je crois que le véritable problème (ceci est mon avis) est politique et éducationnel : il faut apprendre à se servir de son libre arbitre. Et parfois se détendre après une dure journée.



Le lien se la tribune :

http://www.liberation.fr/medias/0101625001-apres-un-debat-houleux-avec-hondelatte
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L'étrange gravité du sexe

Ceci est un magazine d'été (juillet-août).



Ayant cessé depuis longtemps d'acheter des magazines, je me suis laissée tenter après l'avoir vu à la bibliothèque (je ne sais pas lire assise, comme les romains en orgie, je dévore allongée).



Mal m'en a pris ! Quel ennui ! un numéro thématique sur le sexe en été, il n'y a pas à dire, c'est original (pourtant je l'avais vu, c'était même écrit assez gros, allez savoir ce qui m'est passé par la tête, sans doute ai-je cru que j'allais être frappée par une révélation sublime, du genre "tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe sans jamais oser le demander"...)



Ouiche... Ennui, ennui, ennui, vous dis-je.



Ce que je n'aime pas dans le concept magazine, ce sont les articles trop brefs, trop peu approfondis, découpés menu. Eh oui, madame (moi) fait dans la longueur, quand elle se lance, elle aime qu'il y ait de la substance. Alors, toutes ces petites infos disséminées la soûlent.



Un petit article sur Montaigne quand même, mais pas très très original...



Ah quand même, une excellente interview d'Edgar Morin par Martin Legros : je découpe et je garde... Bravo Morin, bravo Legros !



Il y avait en cadeau inséré un petit fascicule détachable contenant des extraits de "Coït" d'Andrea Dworkin. Mince alors, (et je suis polie), je l'ai déjà lu. Thème : la fonction coïtale hétérosexuelle est fondamentalement oppressive (pour la femme, vous l'aurez compris, messieurs). Pas entièrement faux, mais comment faire autrement si on est hétérosexuelle ? Réponse : devenir lesbienne. Bon.



Voilà voilà.



On ne m'y reprendra pas. Un magazine pour aller à la plage et s'endormir dessus.



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Comment ne pas être esclave du système ?

Si comme moi, vous appréciez les éditoriaux simples et percutants de l’auteur dans Philosophie magasine, si vous appréciez une philosophie curieuse du monde, pleine de recul, mais en même temps accessible, alors vous pourrez apprécier ce court ouvrage, lu en deux heures, agréable à lire, aisé à comprendre, et tout simplement malin.

L’analyse est juste, le constat est clair et la solution proposée est à portée de tous : adopter un post utilitarisme, une éthique de vie qui concilie un idéal avec les exigences utilitaristes de productivité, un frein éthique, un garde fou qui nous protège du burn-out et de l’exploitation intensive. Chacun a son niveau. On est loin d’un Sartre qui veut que l’acte individuel engage toute l’humanité mais dans un monde ultra connecté faire le bien à ma mesure est déjà un premier pas.

Certains resteront sur leur faim mais je trouve que cette modeste proposition éthique, acessiblr à tous, facilement digérée, peut faire du bien par où elle passe.



Évidemment à la lecture du titre, je m’attendais à une aporie entre céder au système ou céder aux sirènes de l’anti système qui est un autre système, revers du premier. Même si cette réflexion apparaît en filigrane, l’auteur n’y cède pas et c’est tant mieux. L’aporie ne nourrit pas son homme, pas plus que l’âne de Buridan.

Merci Mr Lacroix, pour cette philosophie pragmatique qui tient autant de l’art de vivre que du savoir vivre et du savoir être!
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La joie est plus profonde que la tristesse

Un plutôt court, mais pas des moindres essais (en "jeu" de questions/réponses avec Alexandre Lacroix) de philosophie que je juge abordable par tout profane (l'étant moi-même plutôt). Pédagogique, éclairé par des exemples concrets, on en vient même à Tintin ou à Gaston Lagaffe pour illustrations, à côté de nos "grands" philosophes de Kant, Spinoza ou autres Platon...
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La Muette

La Muette, c'est cette cité de Drancy, construite au début des années 30 pionnière en matière d'habitat à loyer modéré. Pendant la seconde guerre mondiale, La Muette deviendra le camp de Drancy dans lequel seront internés avant déportation quasiment tous les juifs partis de France à Auschwitz.



Soixante-dix ans plus tard, Elsa, une rescapée témoigne de son internement auprès d'un historien. Puis Nour, un jeune homme habitant la cité de La Muette, de nos jours y raconte son quotidien.



C'est donc un double dialogue auquel Alexandre Lacroix nous invite. A coup d'alternance des intervenants, il construit deux histoires, fictives, mais tellement réalistes. Les deux narrateurs ne se rencontrent pas vraiment, mais leurs histoires ont en commun, celle de Nour, ne peut pas faire l'impasse sur celle d'Elsa. En fait, contrairement aux romans à plusieurs voix dont on sait qu'elles vont se rejoindre, on sent dès le départ que celles-ci ne se rencontreront pas, mais ce n'est pas un souci, c'est au lecteur de faire ce travail. C'est notre cerveau qui lie la vie d'Elsa et celle de Nour.



Alexandre Lacroix écrit les deux histoires différemment : Elsa est directe, sobre, elle peut user parfois d'un humour, d'une ironie du désespoir, mais souvent son histoire est émouvante, terrible et instructive. Le camp de Drancy, bien sûr que je connaissais, mais je n'y pense pas tous les jours et j'avais un peu oublié son histoire. Si le romancier n'invente rien dans le genre du récit d'une déportée, il a la bonne idée de nous remettre en tête le rôle de la France dans l'internement et la déportation des juifs. Des faits et encore des faits incarnés par Elsa.



Nour est un tchatcheur, un petit mec des banlieues qui parle verlan et moderne, zone avec ses potes, notamment Jamie et Samantha. Interrogé par un policier pour une affaire qui se révèle sur la fin, il raconte sa vie dans cette cité particulière, au lourd passé.



Un double roman qui laisse un besoin de creuser la piste de La Muette, et je suis allé me renseigner sur des sites pour en apprendre un peu plus. Je croyais naïvement que le camp avait été détruit et une cité reconstruite dessus, mais non, les habitants actuels vivent dans les mêmes bâtiments que les juifs internés. J'ai vu également qu'il existait un film, La cité muette, de Sabrina Van Tassel, que je vais tenter de visionner. Un roman qui fait réfléchir le lecteur et l'instruit tout en lui donnant l'envie de continuer à apprendre sur son contexte, j'aime beaucoup. C'est aussi à cela que sert la littérature. Mission accomplie par Alexandre Lacroix.



PS : une courte postface explique la genèse du texte ainsi que les raisons de sa parution cette année, alors qu'il est écrit depuis plus de deux ans.
Lien : http://www.lyvres.fr/
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De la supériorité des femmes

Alexandre Lacroix est amoureux, égoïste, impudique, exhibitionniste, indécent, infidèle, romantique, et terriblement séduisant. Il expose sa vie de couple, sans rien cacher au lecteur voyeur, peut-être même se sent-il obligé de forcer les descriptions pour qu’on le déteste et qu’on lui pardonne.

Bon, tout cela ne donne pas envie d’être à la place de Mathilde, la femme aimée qui lui a inspiré ce titre superbe : « De la supériorité des femmes ».

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La naissance d'un père

Premier enfant à vingt-cinq ans et cinquième à quarante-deux ans, c’est donc sa paternité active que Alexandre Lacroix a choisi de raconter sous la forme d’un roman dont le titre est « La naissance d’un père ».

Le narrateur de Alexandre Lacroix commence par décrire sa première paternité en Avignon en assurant la prise en charge entière de Bastien à mi-temps puisque alors écrivain, il n’était pas obligé d’aller travailler.

Pour la première fois, « La naissance d’un père » raconte de la voix du père comment changer une couche, comment faire prendre son bain à son bébé, comment on découvre le monde ensemble en prenant le temps de regarder les mêmes choses, etc. Mais, pas seulement !

Alexandre Lacroix décrit la protection de son bébé en faisant fuir toutes velléités belliqueuses. Et aussi, la sensualité d’une maman sicilienne près du bac à sable qui l’empêche de prévenir un petit accident.

« La naissance d’un père » est écrit pour modifier les représentations sur la paternité. Il démontre que les femmes n’ont pas le monopole de ce quotidien qui crée la relation aimante et soutenante. Néanmoins, il s’agit surtout que les femmes laissent la place sans attendre de l’autre qu’il fasse comme soi, comme, par exemple, les activités ménagères.

La forme du roman interroge car comme « La naissance d’un père » raconte le quotidien de la venue de ses enfants qui semble si proche du vécu. J’espère qu’elle est dans les détails suivants : la réaction du narrateur face à la psychologue du petit Clarence, la réaction type bobo sur la restauration en centre commercial aussi. Et, l’exemple que prend le narrateur sur l’avortement est assez peu réaliste tant la triangulation psychanalytique semble particulièrement perverse. Mais, peut-être que ce n’est pas là que se situe la fiction ?

Son écriture raconte le quotidien sans devenir prosaïque. Alexandre Lacroix explique la tendresse qui se fond dans les minutes de vie et les espaces qui s’ouvrent quand la joie est là. Le ton est plaisant. Le cours d’accouchement sans douleur est savoureux. Le narrateur se raconte avec dérision et son regard décalé est souvent drôle. Drôle d’imaginer le narrateur « recharger ses batteries » pendant que sa femme voit monter les contractions. Drôle la mise en pratique les théories de Winnicott sur les objets transitionnels. Drôle le gabarit du kiné opposé au corps du bébé pour le traitement de la bronchiolite. Et, lorsque le narrateur joue les « Laurence Pernoud » pour une collègue, ça vaut aussi la lecture !

Alexandre Lacroix raconte pour la première fois la paternité au quotidien dans ce roman écrit autour de la venue de ses cinq enfants tout au long de dix-sept ans de vie, le point de vue d’un père moderne et attentif. Souvent drôle par le décalage de sa dérision, ce roman est à découvrir, et pas seulement par les futurs pères !

https://vagabondageautourdesoi.com/2020/08/26/alexandre-lacroix/
Lien : https://vagabondageautourdes..
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Microréflexions

Sous la forme de textes courts, l’auteur nous fait entrer dans le monde de la philosophie.

Partant d’expériences vécues, il développe une pensée qui nous conduit inévitablement vers une réflexion intérieure.



Les thèmes abordés sont divers et variés, tels que l’éducation, le climat, la solitude, l’art et bien d’autres…. Nombreux sont les thèmes qui font échos en nous et qui interpellent.



Je suis novice en philosophie, j’ai auparavant voulu m’y intéresser mais je n’ai jamais su par où commencer et j’ai souvent été très vite découragée par la complexité des textes des grands philosophes. Ce livre est une excellente entrée en matière pour se lancer et développer ses propres idées.



#Challenge Multi-défis 2020

#Masse Critique non-fiction

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Devant la beauté de la nature

Je tiens à remercier les éditions Allary et Netgalley pour cette lecture. Je ne suis pas habituée à lire des essais mais le thème de la beauté de la nature ne pouvait que m'enchanter.



Dans cet essai, l'auteur Alexandre Lacroix explore la vision de la beauté de la nature à travers différentes perspectives, que ce soit du côté de la philosophie, de la littérature mais aussi, évidemment de l'art. Loin de n'être qu'un essai au côté universitaire qui s'appuyerait exclusivement sur des citations d'auteurs ou de philosophes, Alexandre Lacroix nous faire part de sa vision personnelle et totalement subjective du sujet, ainsi que sa relation personnelle à la nature. Cette implication de l'auteur en tant qu'acteur de son essai donne une réelle dimension encore plus intéressante pour le néophyte et le lecteur "lambda" qui souhaite apprendre des choses sans que le ton soit celui d'un cours magistral. J'ai beaucoup aimé le style agréable à lire de l'auteur et l'humour qu'il intègre permet au lecteur de mieux entrer dans le sujet.



Au final, c'est une très bonne lecture qui m'a permise d'apprendre de nouvelles choses autour de la nature et de sa perception.
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Contribution à la théorie du baiser

L’idée est bonne ; elle est même excellente ! Lorsque j’ai compris que Masse Critique avait sélectionné cet essai pour moi, j’étais enchantée : Enfin un essai sur un thème peu commun, à la fois très humain et original !



J’ai néanmoins été très déçue par cette « contribution », réduite, en réalité à une série de divagations plutôt longues et ennuyeuses, laissant la part belle à l’histoire du baiser depuis l’antiquité jusqu’à nos jours, à travers de nombreuses lucarnes (de l’anthropologie au cinéma, en passant par la psychanalyse ou la peinture).



Rapprocher Sade de Rousseau sur leur philosophie du baiser… il fallait oser ; mais le résultat reste peu convainquant.

Revisiter les arts picturaux (et notamment la peinture ou la photographie) est une idée lumineuse, mais quel gâchis de s’être contenté de descriptions !

Explorer comment la littérature traite le baiser est bien original, mais l’auteur, encore une fois, se contente de citer de très belles scènes de baisers, sans que je n’aie compris où il voulait en venir ni ce qu’il cherchait à démontrer.

Le considérer d’un point de vue de la psychanalyse, ça c’était fameux, mais ne voila-t-il pas que Lacroix nous ressert de vieilles théories bidons qu’il discute lui-même… pour finir par affirmer que le baiser… « c’est un truc de filles ».

Enfin, moment tant attendu, passer en revue les plus beaux baisers du cinéma hollywoodien, dans la nostalgie de ses grandes icônes… mais pour en faire quoi ? Pas d’analyse qui tienne la route, là non plus.

Certes, en filigrane, il évoque ses propres baisers dans une prose, il faut le préciser, souvent d’excellente qualité, histoires que je soupçonne, néanmoins, d’avoir été inventées de toutes pièces (les souvenirs si clairs de ses 4 ans par exemple) tant elles illustrent avec à-propos les remarques les plus générales de l’auteur.



Bref, une franche déception, cette Contribution à la théorie du baiser, à mi-chemin entre Les hommes viennent de mars… et Le petit livre bleu, livre récemment paru et qui ne tient pas non plus ses promesses.

Un livre qui, vraisemblablement, ne me laissera pas de souvenir moins périssable que certains smacks donnés à la va-vite par des amoureux fugaces.

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La naissance d'un père

Tout est dit dans le titre !



J’étais impatiente de lire cet ouvrage d’Alexandre LACROIX que j’ai pu entendre lors d’une conférence à la Foire du livre de Brive 2019 et rencontrer ensuite.

Rédacteur en chef de Philosophie Magazine et cofondateur de l’école d’écriture Les Mots, jeune et dynamique philosophe et romancier, je pensais qu’il allait m’expliquer ce qui se passe dans la tête des hommes quand ils deviennent pères…



Alors, oui, cinq fois j’ai entendu la chanson de Duteil « Prendre un enfant par la main… », mais voilà, je n’ai pas la réponse à ma question… pas d’introspection, pas de retour vers lui-même…



Alors peut-être une épopée ? Même pas : le récit est plat et j’ai envie d’ajouter, même pas drôle…



Je suis totalement passée à côté de l’ouvrage et mes attentes (oui, alors c’est peut-être cela la source de ma déception : j’attendais quelque chose) ; quel dommage !

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La joie est plus profonde que la tristesse

« Les raisons d’exécrer la réalité ou de l’adorer sont les mêmes : nous ne savons pas qui nous sommes, ni d’où nous venons ; nous sommes confrontés à un réel souvent déplaisant ou injuste ; chaque sensation est fugace et nous sommes promis au trépas. À partir de ce constat, vous pouvez sombrer dans l’accablement le plus profond ou, au contraire, vous réjouir de chaque instant qui passe. La grande différence entre l’homme dépressif et joyeux me semble d’ailleurs résider dans l’appétit de vivre, ce qui peut se ramener à un mot : le désir. »⁠



Je n’avais encore jamais entendu parler de Clément Rosset, philosophe français, qui accorde entre 2007 et 2017 des entretiens à Alexandre Lacroix. Ce dernier se servira de ces derniers entretiens pour les condenser en cet essai. ⁠



J’ai adoré. Clément Rosset nous parle de ses grandes idées, surtout celle autour du réel comme concept d’unicité : il n’y a pas deux brins d’herbes similaire, dès lors, le réel est un ensemble d’objets uniques, un ensemble de nombres tautologiques.⁠



Au travers des différents entretiens, Rosset et Lacroix parlerons de Spinoza, de Kant, de Platon, de la philosophie de Tintin (oui, oui), de Freud et d’autres. Un livre très enrichissant qui parle de philosophie en restant abordable, pas besoin d’avoir lu les grands auteurs pour comprendre de quoi il en retourne. ⁠



Un livre que je recommande vivement à tous les lecteurs intéressés par la philosophie du réel et de la joie, que vous soyez initié ou pas. Les différent sujets sont toujours traité avec un fin mélange d’intelligence et d’humour. Merci encore aux éditions Stock pour leur envoi. ⁠



« Le point de départ de ma philosophie est la conscience du tragique de l’existence : tout est promis à disparaître, la mort nous entoure et nous sommes menacés par notre propre inconsistance. » ⁠
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Microréflexions

Ce titre m'a beaucoup intrigué ; initié à la philosophie (mais sans plus) et y trouvant de l'intérêt, j'attendais de ce livre qu'il aborde divers thèmes avec pour point de départ le quotidien de monsieur et madame tout le monde pour amener vers de véritables réflexions, nous faisant voir le monde d'une toute autre manière.



En un sens, c'est un peu cela, et un peu tous les thèmes sont abordés dans un format plutôt agréable, deux à trois pages par thème qui se lisent facilement. Cela commence plutôt bien, avec un curieux texte amenant un nouveau regard sur les collines. Pas mal. Mais très vite, l'auteur parle des philosophes, les critiques, et discute de l'importance de la philosophie dans nos vies. Certes, ce n'est pas inintéressant pour qui porte déjà un intérêt dans ce domaine, et c'est sans doute la cible visée par ce livre, mais il vaut mieux déjà s'y connaître un peu pour ne pas décrocher, ce n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais. En ouvrant ce livre, j'espérais avoir du matériel neutre pour porter mes propres réflexions sur le monde (« Comment philosopher au fil des jours ? »), mais c'est plutôt un recueil de petites réflexions de l'auteur que j'ai eu entre les mains.



Maintenant que j'ai exprimé ma (légère) déception, je me dois quand-même d'indiquer que la lecture est plaisante, et vraiment loin d'être vide de contenu. J'ai besoin d'un peu de temps pour méditer sur cet ouvrage, ainsi, je rééditerai ma critique d'ici quelques temps en mettant en avant les points les plus positifs de ce livre :)



Livre découvert à l’occasion d’une opération Masse critique.
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