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Citations de Françoise Bourdin (1310)


- Je t'aime toujours, je t'aime autant, chuchota-t-il.
Mais il n'avait plus confiance en elle, ils le savaient tous les deux. Elle laissa déborder le trop-plein d'émotion et éclata en sanglots convulsifs. Axel l'attira sur lui, se mit à lui caresser le dos en murmurant des paroles apaisantes.

p.160/161
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Personne ne contredit les médecins, personne ne s'en va en claquant la porte. L'hôpital est un temple, les toubibs des prêtres entre les mains desquels on remet humblement notre sort. On attend d'eux la solution, le remède miracle et bien sûr la guérison. A condition qu'elle soit rapide !
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Ce destrier aurait été parfait dans un tournoi, sous la selle d'un chevalier en armure, mais pour les compétitions que visait ma fille, cela revenait à vouloir piloter une Ferrari pour se rendre chez l'épicier du coin.
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" - Si je lui demande de me pardonner en promettant de...
- Je ne vous laisserai pas l'approcher. Vous la reverrez au tribunal, rien d'autre.
- Elle attend un enfant de moi ! Protesta Julian.
- C'est tout le problème. Désormais, c'est le nôtre.
- Tomas, je comprends votre fureur et je ne cherche Pas à minimiser l 'incident d'hier, mais vous n'avez pas à intervenir dans mon couple. Maureen souhaitera peut-être une réconciliation au moment où le bébé arrivera et...
- Un « incident »? C'est le mot que vous choisissez pour ce coup de pied à une femme enceinte tombée à terre ?
- Bon sang, ce n'est pas la fin du monde ! Je ne lui ai pas fait mal, j'en suis sûr.
- Vous vouliez seulement la rabaisser pour vous sentir plus grand ? Je crois que vous supportez mal la comparaison avec elle qui est plus intelligente que vous, plus volontaire, plus brillante et plus honnête. C'est une femme très au-dessus de vos moyens, Julian, il est normal que vous la perdiez.
- Eh bien, si c'est comme ça, je ne la regretterai pas, parce que c'est aussi une emmerdeuse ! "
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Impressionnés par les connaissances de Berill, Mathias et Vilmos l'écoutaient, bouche bée. Comme la plupart des gens du cirque, ils avaient tendance à vivre en vase clos, peu concernés par le monde extérieur. A l'inverse, Berill voulait tout savoir, tout comprendre. (...) Presque toujours, Mathias l'escortait, conscient des ravages provoqués autant par l'allure de sa sœur que par les propos véhéments qu'elle tenait parfois. Elle continuait à rêver de l'Amérique, mais la prohibition qui régnait là-bas en faisait déjà moins le pays de toutes les libertés. L'Espagne, pour sa part, venait de subir le putsch du général Primo de Rivera, encouragé par le roi Alphonse XIII. Une dictature militaire de plus, à croire qu'aucun Etat d'Europe n'était épargné par les convulsions.
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Non pas que je me foute du dérèglement climatique, mais je suis beaucoup plus préoccupée par le dérèglement de ma propre existence.

Raphaëlle Giordano
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Je t'ai parlé de ces colliers GPS dont nous avons équipé certains éléphants. Sur la carte en trois dimensions établis par Google, on peut ainsi suivre leur déplacement, quasiment en temps réel. C'est un progrès extraordinaire ! En Tanzanie et au Gabon, la géolocalisation permet d'éviter que les éléphants ne s'approchent trop des villages, des cultures ou des chantiers. Or, l'un de nos colliers ne bouge plus depuis hier soir. S'il est toujours immobile, on va aller voir ce qui se passe. Un animal mourant de sa belle mort ou, plus probablement...
- Tu penses à des braconniers ?
- Avant tout, oui. Entre eux et nous, la lutte est sans merci.
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Pour une fois la cathédrale semblait trop petite. Est-ce que Jaouën avait vraiment compté tant d'amis ? Son cercueil reposait sur des tréteaux, dans l'allée centrale, et une foule de gens avait déjà manié le goupillon d'un air recueilli.
Surmontant un vertige, Liliane s'appuya davantage sur Joël. Plusieurs comprimés de tranquillisants lui avaient été nécessaires pour affronter l'épreuve de l'enterrement. Mais Jaouën, son mari, n'avait que cinquante-six ans, et à présent il était enfermé pour toujours dans cette boîte. Même Jacques Cartier, dont la tombe se trouvait quelque part dans l'une des chapelles latérales, n'était pas mort si jeune.
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L'ombre de Nathan ne le gênait nullement : il avait grandi avec elle, il s'était fondu en elle. (p.194)
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- Il t'avait prévenue, ma fille... Il ne t'a pas prise en traître, chuchota Sixte. En épousant Nathan, tu les as tous épousés, Joachim et Justin avec ! (p.107)
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Sixte ralluma sa pipe. Il essaya d'imaginer la succession d'événements qui, fatalement, acculeraient un jour la famille au drame. Il ignorait quand et comment, mais il savait déjà, à ce moment-là, pourquoi. (p.77)
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Il ne comprenait plus son époque, la jugeait faite de fausses valeurs et de faux-semblants. Une certaine bien-pensance neutralisait le libre arbitre, la culpabilisation était le nouveau credo. Pendant ce temps-là, la planète était de nouveau à feu et à sang pour d'éternelles guerres de religion, la terre entière se détruisait tout en le niant, les yeux obstinément fermés. Mathieu ne voyait nulle raison d'espérer.
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Je suis enceinte…
Apparemment, il suffit de ne plus s'obséder sur le problème. Or je n'ai pensé qu'à ça depuis des années. Une fois la procédure d'adoption en marche, j'étais enfin mobilisée sur autre chose, et mon corps s'est libéré.
Tout est dans la tête, intervient Orso.
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Il ne cherchait pas à la retenir sachant que c'était inutile, mais il se jura qu'elle viendrait se rasseoir dans cette bergère d'ici peu. Il avait éprouvé une étrange impression familière en la voyant là, comme si elle avait toujours fait partie de sa vie.
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- [...]Vous ne devez pas vous sentir obligée de conserver la Bastide. Votre tante s'est consumée toute sa vie pour cette maison. C'était... très personnel. Il n'y a aucun flambeau à reprendre.
- Non, je sais. Je ne le vis pas de cette façon-là. En fait, Ariane m'a ouvert une porte sur... eh bien... sur la liberté.
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De grosses larmes roulaient sur le visage de la jeune femme. Caroline (médecin généraliste) ne voulait pas se laisser aller à l'émotion, mais la détresse de sa patiente la bouleversait. Elle ne s'était pas blindée, et elle s'en félicitait. Lorsqu'elle travaillait à l'hôpital, elle avait croisé quelques confrères blasés par des années de pratique, d'un abord froid, presque indifférents. Ceux-là s'adressaient aux malades dans un jargon technique incompréhensible et semblaient toujours pressés de quitter la chambre. Heureusement, il y en avait d'autres, dont elle avait fait partie, capables de s'attarder et de prononcer des mots de réconfort.
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En cette fin de printemps 2006, assis sur la banquette arrière, sans désirer autre chose que cette paix du soir, je regardais les lumières de la ville scintiller au loin au-dessus de petites grappes d'hommes que je savais aller et venir, simplement, comme moi, heureux d’être en vie.
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...deux frères passionnément attachés l'un à l'autre et qui ont voulu croire que rien ni personne ne pourrait les séparer.
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Françoise Bourdin
Toutes les forêts de Bretagne, même moins célèbres que celles de Paimpont - appelée à tort Brocéliande - recelaient des mystères, des étangs secrets, et peut-être des enchanteurs. Il suffisait de tomber sur une minuscule clairière, éclairée d'un rayon de soleil fin comme une épée et dardé à travers le feuillage, pour croire à la magie.
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Au prix de sacrifices constants, les pêcheurs travaillaient pour des salaires de misère en risquant leur vie. Le métier était dur, la retraite indécente, et tous les quatre matins on leur changeait les règles du jeu en modifiant les lois. Comment cette profession sinistrée pouvait-elle encore faire rêver des jeunes ? Par amour de la mer ?
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