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Critiques de Fred Bernard (587)
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Jésus Betz

Album conseillé par une bibliothécaire. Les illustrations sont très belles. Histoire trop dérangeante. Un homme tronc adresse une lettre à sa mère pour lui raconter sa vie. Attaché en haut du mât d'un timonier, puis embauché dans un cirque. C'est l'amour qui triomphera, au final.
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Bijou

Je me délecte toujours du graphisme de Loustal, en aquarelles vives et chaudes, au traits noirs et épais, avec une ambiance rétro, années 50. Cet album est une fresque historique racontant 111 ans de notre monde, on suit le périple d’une pierre précieuse trouvée en Afrique du sud en 1898, jusqu’en 2009 à Paris. Un texte en voix off, deux images par pages, le rythme est régulier, les évènements passent, les tourments du monde ne sont qu’un bruit de fond pour cette pierre. Le lecteur se laisse bercer par le temps qui passe, par les couleurs, les visages qui se suivent au fil des ans, les lieux, et on reste là, plus de 111 ans plus tard à méditer sur notre Histoire. C’est le genre de livre qui fait du bien, un moment d’insouciance, chaque lecteur est la pierre précieuse, et le tumulte du monde s’agite autour de lui sans le perturber, le temps de cette lecture. À savourer...
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L'Homme Bonsaï

C'est un conte fantastique, de pirates, de mer et de magie, l'histoire d'un potier embarqué de force, qui suite à de malheureuses péripéties va progressivement se transformer en arbre. Le dessin, pourtant simpliste, est superbe, bien mis en couleurs avec des aplats intenses, parsemé d'éléments décoratifs plus élaborés. Et l'histoire est ce que j'attends du genre fantastique, merveilleuse, inquiétante, où l'aspect réaliste de la narration et la progression de l'intensité m'a totalement accroché dans la lecture.
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On nous a coupé les ailes

Un album à ne rater sous aucun prétexte !

On nous a coupé les ailes, c'est le témoignage de René Nicolas : une enfance insouciante, pleine de rêves et de jeux avec ses frères et son cousin mais surtout une entrée dans l'âge adulte en tant que soldat de la Première Guerre Mondiale, avec toujours, en fil conducteur, sa passion pour l'aviation...

C'est aussi un magnifique travail d'illustrations : des couleurs éclatantes pour les souvenirs heureux, des couleurs sombres pour l'enfer des tranchées.

Mais c'est surtout l'histoire d'un jeune homme, comme il y en eut tant d'autres, plein d'espoir en l'avenir et qui dû vivre la perte de ses proches et de ses amis dans l'horreur d'une guerre qu'on surnommait La der des der...

Un album émouvant à lire et faire lire comme un devoir de mémoire !

A partir de 9/10 ans.
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La tendresse des crocodiles & L'ivresse du ..

Malgré les apparences, Jeanne Picquigny n'est pas une héroïne de bande dessinée. Héroïne de roman peut-être, héroïne de cinéma sûrement, genre aventure, série B. Même dessinée en noir et blanc d'un trait qui va à l'essentiel.



Fort jolie, sensuelle, la demoiselle de papier se plaît dans les clichés d'une agréable histoire d'aventure, remue dans les cases son ravissant popotin assez souvent dénudé (malgré les moustiques), recherche son papa au fin fond de l'Afrique, s'adjoint les services d'un impudent alcoolique courageux, tombeur et tout et tout… Nommé Eugène Love Peacok.



L'argentée jeune femme de ce début de XX° siècle embarque le lecteur dans ses entêtements, ses rencontres hautes en couleur (malgré le noir et blanc), ses démêlés avec l'aventurier courageux et tout et tout, lequel lecteur (déjà averti par tous les codes du genre qui lui ont fait de l'oeil) a compris que la demoiselle Picquigny succomberait à l'impudent malgré le vouvoiement de bon aloi. Mais en jeune femme pas facile, un brin chieuse pour parfaire le charme de ses sous-vêtements en dentelle, Jeanne (sans cane) attendra d'être congédiée épistolairement par son fiancé de notaire qui persiste toutefois à financer l'expédition de l'ex-chérie. Ainsi que la fin du premier tome. On a sa fierté. On ne succombe pas si aisément. Nous ne sommes pas chez Angélique, la marquise.



L'impudent alcoolique courageux et tout et tout rentre avec elle en Europe, une fois le sort du papa résolu ce qui permet à Jeanne d'accoucher des oeuvres du notaire (petite dévergondée!). Mais comme chacun sait, nul ne résiste à l'aventure et surtout pas un aventurier. Eugène Love Peacok lève l'ancre, sombre mais pas pour de vrai, ce qui permet à Jeanne d'abandonner son mouflet dans les mains de la folle rencontrée en Afrique et ramenée dans les bagages afin de récupérer, non son beau ténébreux mal léché, mais les pellicules de papa qu'il a volées.

Bref, l'aventure vogue vers l'Amérique et Cuba, la prohibition, la révolution. Et va visiter un poulpe géant pour lequel je pardonne bien des poncifs. Moi, un mollusque de taille respectable qui se prend de passion pour le pinard et ne décuve plus, me séduit. J'irai bien jeter par dessus bord quelques caisses de Mouton-Cadet dans un louable souci écologique.



De l'humour, des clichés plein les branches de baobab, de la tendresse, de l'aventure fluide et sympathique, ne font pas un chef d'oeuvre mais un agréable moment de lecture. Avec mention pour les digressions animalières et/ou métaphoriques.

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La malédiction de l'anneau d'or

Dans un orphelinat, Cornélia frappée de cécité, son amie Virginia et Jack, le corbeau et narrateur du récit vivent paisiblement jusqu'à ce qu'ils tombent sur un objet maudit qui promet pourtant monts et merveilles à celui qui en fera l'acquisition...



Une histoire entre le Roi Arthur et Peau d'Âne dans un cadre moyen-âgeux - où l'on croise des mages, des sorcières, une reine, etc. Les dessins fortement inspirés des pré-Raphélites donne un charme à ce récit d'initiation.



Belle lecture !
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Rose et l'automate de l'opéra

Cet album est géant ! au propre comme au figuré. Un format gigantesque qui laisse place à des pages entières dédiées aux dessins magnifiques et à côté un texte poétique à souhait. Une histoire de petit rat de l'opéra qui redonne vie à un pantin. Une critique ? aucune. Ah si... j'en veux encore ! Messieurs Fred Bernard et François Roca, à vos planches :)
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Raymond Devos

J'étais une immense fan de Raymond Devos. La bande dessinée, malgré mes efforts, est un domaine qui m'échappe un peu. Je me suis tout de même laissée tenter par ce bel ouvrage où 18 auteurs de BD mettent en scène, chacun à sa manière, des textes du maître de l'absurde. Une très belle préface de François Morel donne envie de découvrir la suite. Premier ressenti, la diversité de l'univers de chaque auteur saute aux yeux. Pour la plupart, ils me sont inconnus. Des planches très colorées, d'autres plus sombres, des dessins stylisés, d'autres plus exubérants. Certains auteurs ont résumé le texte à une seule image notamment Claire Bouilhac qui a bien su représenter le sketch "Je zappe" en réunissant Emmanuelle et Thérèse. Je crois d'ailleurs que c'est mon préféré.

Incontestablement, c'est un bel hommage que n'aurait pas renié Raymond Devos, même si moi je ne suis pas très à l'aise avec les bulles. Malheureusement mon cœur de fan ressent tout de même un manque car que sont les mots sans le personnage, ses mimiques et sa gestuelle ?
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Le secret de Zara

Zara est mignonne, espiègle, dynamique, curieuse, créative et elle aime la peinture, non, elle adore la peinture, “c’est toute ma vie, maman !”, et moi, j’ai adoré cette jolie petite histoire. Vraisemblablement, Benjamin Flao adore aussi la peinture, les illustrations sont réalisées à l’acrylique (ou technique l’imitant), les couleurs sont éclatantes, les attitudes, les mouvements sont travaillés avec beaucoup de fraîcheur, d’élégance, de vivacité, il y a une énergie dans chaque coup de pinceau, et parfois les mises en pages sortent des cadres de la bande dessinée classique, c’est d’une grande maîtrise. Le scénario de Fred Bernard n’est pas en reste, de nombreuses références à l’art fourmillent dans ces pages, le développement est simple, avec une morale finale adaptée à un public jeune, mais l’imagination est débordante, poétique et baroque.

Cette bande dessinée est un joli rayon de soleil, une ode à la peinture et une lecture qui fait du bien.
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Lily Love Peacock

Lily est mannequin, mais sa vie ne s'arrête pas aux paillettes, aux défilés, aux voyages pour des séances photos exotiques. Ou plutôt si : fêtes, podiums et solitude dominent, jusqu'à sa rencontre avec Rubis, la délurée, qui la fait sortir de cet univers étouffant et déprimant. Rubis est pleine de fougue, de révolte féconde, d'énergie et de projets auxquels elle associe Lily.



Rien de futile dans cet album, malgré un sujet qui peut rebuter et un titre rose bonbon. Cette jeune top-model méprise le néant de sa vie de luxe, écoute - plus ou moins patiemment - son amie râler sur la société de consommation, se laisse convaincre peu à peu de sortir de sa torpeur sclérosante, elle qui a du talent pour le chant. Le passé de ses ancêtres aventuriers, meurtris et hauts en couleur, aide aussi la jeune femme à trouver la force d'aller au bout de ses rêves.



Joli album, fin et sensible. Le graphisme délicat, les visages expressifs et charmants rendent les personnages attachants et la lecture agréable - même si le noir domine. Une gourmandise en prime : poèmes/paroles de chansons pleins de douceur et de sensualité semés entre les pages.



Encore une bonne surprise, dans cette collection BD éditée par Casterman.
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Nungesser

C’est un roman graphique qui raconte de façon à peine romancée la vie de Nungesser. Nungesser est un personnage haut en couleurs, héros picaresque de la première guerre mondiale, tête brulée, casse-cou, hâbleur, fonceur, séducteur. L’histoire est racontée du point de vue de sa maîtresse, ce qui permet quelques légers arrangements avec la réalité. Le graphisme est beau, uniquement travaillé aux traits fins, assez brut, comme élaboré directement à la plume. Je regrette quand même que le texte en off, de la main de cette maîtresse, soit écrit dans une typographie manuscrite difficile à lire, trop petite et pas très facile à déchiffrer. Pour ce qui est de l’histoire, le personnage est tellement extravagant dans la réalité, qu’il n’est pas difficile d’en faire une aventure épique et folle, parce que cette vie, c’est une grande aventure qui flirte avec les légendes héroïques. De part son graphisme sobre, cette narration mêlant le simple témoignage au lyrisme épique, cette bande dessinée est une lecture vraiment passionnante où l’on retient son souffle, tout en n’étant qu’une simple biographie. On se demande juste comment Hollywood ne s’est pas encore emparé de ce personnage.
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Anya et tigre blanc

Quel bel album ! J’en ai pris plein les mirettes ! Avec ce conte, le lecteur va partir au pays du Grand Blanc où il ne fait pas bon vivre… En effet, un froid hostile est omniprésent et une sinistre malédiction semble faire disparaître un à un les enfants… Les familles ne savent plus quoi faire, ni vers qui se tourner. D’ailleurs, il faut savoir que ce monde est particulier : il n’est pas celui que nous connaissons. Les animaux vivent en harmonie avec les hommes. Ainsi, il n’est pas surprenant que la petite Anya soit élevée aux côtés d’un joli tigre à la fourrure blanche et moelleuse qu’elle va appeler Tigre Blanc. J’ai trouvé l’idée merveilleuse car, au fil des pages, on voit le fauve grandir et évoluer aux côtés de la demoiselle. Hélas, cette dernière va malheureusement se faire enlever… Elle va alors découvrir ce qu’il se trame derrière ce mystère !



Le décor de cette légende est rapidement planté et l’histoire avance progressivement. Il n’y a pas de temps mort. On prend vraiment plaisir à découvrir ce qu’il se trame dans ce monde. De plus, on ne peut qu’admirer le style réaliste de l’illustrateur. Les pages sont souvent une dominance bleutée cependant, il existe quelques pages aux teintes chaudes qui symbolisent l’intérieur d’un foyer. Le contraste est assez saisissant. Cela dit, ma préférence va à ces pages aux couleurs azurées où les animaux semblent tous imposants et majestueux. Nul doute que les illustrations sauront vous charmer… C’est vraiment somptueux !



Même si certains passages ont été vite expédiés (cette rapidité est, à mes yeux, le défaut majeur), j’ai beaucoup apprécié le rythme, l’ambiance ainsi que la conclusion de cet ouvrage. En effet, j’ai aimé que l’on explique la raison pour laquelle les animaux ne sont plus vraiment en harmonie avec nous, les Hommes, de nos jours. C’est une belle légende pleine de poésie et de magie. Les auteurs ont d’ailleurs poussé la féerie jusqu’au bout puisque ce n’est pas un protagoniste qui va narrer le récit, mais le Temps lui-même. C’est très original et cela apporte un certain charme à la narration. On lit cet album avec plaisir et on s’émerveille sur les pages immenses de l’ouvrage. Je crois que, même sans l’histoire, j’aurais été conquise. Les planches sont véritablement somptueuses ! On ne se lasse pas de les regarder… Bref, un beau livre à partager en famille, notamment avec les fillettes qui rêvent d’héroïnes courageuses à fort tempérament qui n’hésitent pas à se dresser contre l’adversité… Magnifique, tout simplement !


Lien : https://lespagesquitournent...
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Rose et l'automate de l'opéra

Un pantin désarticulé, cassé, attend patiemment au fond d'une malle qu'on vienne le chercher. Et c'est Rose, petit rat de l'opéra Garnier, qui le trouve et décide de lui redonner sa splendeur d'antan, lorsqu'il était un danseur célèbre et admiré de tous...

Un magnifique album, comme toujours avec le duo Fred Bernard et François Roca.

L'histoire est racontée exclusivement du point de vue de l'automate : petit à petit, il reprend vie, s'humanise, retrouve son identité, jusqu'à redevenir le danseur qu'il était.

Un texte plein de poésie, de magie et des illustrations sublimes qui plongent le lecteur dans l'univers de la danse : bref, une réussite, à découvrir à partir de 8/9 ans !
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Le secret de Zara

Zara est une adorable petite fille fougueuse, un brin sauvage, avec de l'imagination, de l'énergie et de l'inspiration à revendre… Sous le trait de Benjamin Flao, elle prend vie et nous entraîne dans un tourbillon créatif aussi réjouissant que débordant ! Le monde, qu'elle observe de son regard si particulier, lui offre une source d'inspiration, mais aussi et surtout un terrain pour ses créations… Difficile pour ses parents, si bienveillants et mordus d'art qu'ils soient, d'admettre que la peinture pour le moins envahissante de Zara pourrait en réalité se révéler l'expression d'une passion artistique et d'un réel talent ! Aussi finissent-ils, à bout, par se résoudre à lui interdire d'utiliser la peinture avant d'être suffisamment grande pour en faire un usage plus raisonnable… Mais peut-on croire une seule seconde qu'il est possible de brider le souffle artistique de leur artiste en herbe ?



Le secret de Zara procure un plaisir de lecture intense : l'énergie créative de Zara est communicative et donne envie, sitôt le livre refermé, de sortir pinceaux et couleurs et de s'abandonner à son inspiration sans se fixer de limite… Une lecture délicieusement rafraîchissante qui invite à laisser les enfants vivre pleinement leurs rêves. Zara et ses parents, si bien dessinés, sont profondément humains et attachants. J'ai ri avec beaucoup de tendresse de l'embarras des parents face aux débordements de leur fille ! Les illustrations sont de toute beauté et font la part belle à l'imagination débridée de Zara. Elles regorgent de détails et de références qui n'ont pas échappé à l'oeil expert de mes deux garçons et de leurs petites cousines. Tous ont beaucoup ri des frasques de Zara et l'ont adoptée à l'unanimité ! Je vous laisse deviner ce qu'ils ont fait ensuite…



Lu à voix haute en décembre 2018
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
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Lady Sir : Journal d'une aventure musicale



Il ya des choses dont on ne lasse jamais et parmi celles ci, la voix particulièrement intense et déchirante de Gaëtan Roussel en fait partie, et a fortiori lorsqu'elle se marie avec une autre voix, féminine qui plus est.



Ainsi est ce le cas pour son tout nouveau projet Lady Sir qui a pris naissance lorsque Gaëtan Roussel a été amené à composer la chanson de générique du premier long-métrage de Rachida Brakni, De sas en sas, sorti ( hélas confidentiellement) en salles le 22 février dernier. A cette occasion, Rachida pousse la chansonnette presque par hasard ( elle avait déjà enregistré un disque en 2012 sur des textes de son mari Eric Cantona et des mélodies créées par Cali) et le leader de Louise Attaque s'aperçoit que leurs voix se marient admirablement bien.



Résultat des courses : cet accord magnifique des deux voix vont parfaitement se marier sur un album, "Accidentally Yours", réalisé en urgence, dans ce que leurs agendas respectifs leur permette pour 10 morceaux écrits à 4 mains sur des propositions de Rachida puis habillé musicalement par Gaëtan.



Autour de cet album “Accidentally Yours”, sort chez l’éditeur Glénat un autre album tout aussi singulier : “Lady Sir – Journal d’une aventure musicale”,



Cette bande dessinée de l’auteur-illustrateur Fred Bernard racontant la genèse du disque à travers la rencontre de ce chanteur et cette comédienne, qui au départ n'avait pas forcément grand chose en commun pour travailler ensemble.





Invités par les deux artistes aux sessions d'enregistrement, Fred Berbard nous livre un making of illustré de ce projet atypique et totalement réussi.avec tendresse et poésie,et sonde les artistes et leurs proches sur ce qui les a conduit à mener ensemble ce projet commun.



Entre anecdotes de studios, interviews des acteurs concerné, et observation fine du processus créatif, Bernard mélange piste narratives et graphiques au risque de perdre un peu le lecteur, mais celui ci ne lui en tiendra pas rigueur tant le voyage, agréable et singulier est un complément idéal à l'écoute de ce formidable disque.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Le fantôme du cirque d'hiver

Chaque album issus de l'association Francois Roca et Fred Bernard relève pour moi des trésors de la litterature jeunesse de ces dernières années. L'album "créateurs d'aventures" qui leur rend hommage est formidablement réussi pour l'analyse des thèmes abordés, des richesses des références culturelles et par le caractère novateur des illustrations.



Le fantôme du cirque d'hiver est une nouvelle immersion dans les imageries du cirque du XIXeme siècle qui revêt aujourd'hui un caractère patrimonial.



L'histoire est une enquête policière à suspens favorisée par les lectures à deux voix de Dino le perroquet et Spirit le singe.



Le format album est indispensable pour la beauté des illustrations, le texte abordable dès 6 ans. Alors enseignants, parents, médiateurs du livre, foncez recommandez cette ouvrage aux enfants !
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Chroniques de la vigne : Conversations avec..

Un roman graphique avec des aquarelles, simples et superbes, ne pouvait que me plaire.

Le narrateur, avec le concours de son grand-père, nous raconte ces histoires de terroir et de famille, de vins, de parties d'Histoire aussi avec beaucoup de sensibilité, d'humour et de passion.

L'amour que ces 2 hommes éprouvent pour leurs terres est touchant.

Roman à consommer sans modération !
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L'histoire vraie de Siam l'éléphant

Voilà une fort jolie histoire que celle de Siam l’éléphant , de Fred Bernard et Julie Faulque , un nouveau titre de la très jolie collection Animaux Museum des Editions Nathan.



Je ne connaissais pas cette collection qui a la particularité de présenter des histoires vraies d’animaux réalisée en partenariat avec le museum d’histoire naturelle ( il y a eu notamment celle de Ralfone l’orang-outan ou Kiki la tortue) mais j'avoue avoir été totalement conquis- et mes loustics aussi- par celle de cet éléphant qui a connu une destinée assez exceptionnelle.



Le cinéphile que je suis n'a pu qu'être sensibilisé par le fait que notre pachyderme avait été le héros d'un film du grand metteur en scène burlesque Pierre Etaix, Yoyo tourné en 1965;, mais auparavant nous l'avons suivi dans son parcours en Inde où il travaille dur, puis en Suisse avec le cirque, avant de rejoindre Etaix, et enfin au zoo de Vincennes où il a fini ses jours avant de mourir à l'âge de 52 ans. et d'être désormais exposé à la grande galerie de l'évolution du Muséum d'Histoire Naturelle de Paris. ..suite de la chronique sur le blog...
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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On nous a coupé les ailes

Un sujet d’actualité, au traitement pas forcément original : la première guerre mondiale vue à travers le témoignage d’un simple jeune soldat français, alternant avec des flash-back sur son enfance.

Le contraste est cependant saisissant entre la période heureuse et insouciante de l’enfance et les horreurs que connait le jeune homme. Avec pour fil conducteur : sa passion pour tout ce qui vole (les animaux d’abord, puis les avions qui vont naître et se développer). Une passion qui le poussera, pour « s’évader» de l’horreur à fabriquer de petits modèles réduits à partir de balles ou d’obus…

Le récit en question est d’ailleurs inspiré de l’expérience d’un jeune homme dont les petits avions sont présentés en fin d’ouvrage. Ce qui rend le livre d’autant plus touchant.

Un livre fort et intéressant de Fred Bernard pour le texte et brillamment illustré par Emile Bravo dans son style bien caractéristique.



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On nous a coupé les ailes

Août 1899, la nature, la liberté, les bêtises de l'enfance.. Les rires. Trois frères et leur cousin.

Octobre 1914, le cadet René, écrit à sa mère. Il est dans une tranchée, non loin de Paris. Il a faim. Le paysage a changé " A perte de vue, de la boue et des cadavres..."

Juillet 1903. René, grandit. C'est encore l'insouciance et les jeux. L'enfance qui ne sait pas ce qui se prépare...

Cet album ce sont ces années qui se croisent. La voix de cet enfant qui rêve d'avions, en 1903 c'est le début des exploits des frères Wright.

On passe d'une année à l'autre dans ces courts chapitres et c'en est que plus poignant.

On joue à la guerre, et puis on y meurt à la guerre comme Eugène et Paul....Plus tard. Sans savoir pourquoi....

"Maman, je pense à ta douceur, ta chaleur, ta confiance : comme j'en aurai besoin ici."

Dans cette histoire il y a cette guerre " Tous dans le même panier de crabes. Tous dans le même enfer", il y les débuts de l'aviation qui aident l'enfant espiègle qu'il était à devenir un adulte qui se bat, qui tue, qui a peur et qui ne comprend pas...

Les avions sont devenus des machines de guerre.." L’industrie de la mort" ( cela se vérifiera en 39/45...)



Superbe album par sa construction qui mêle le rire aux larmes. Qui raconte cette guerre d'une façon différente mais qui n'omet pas la terreur et l'horreur qu'elle a engendré.

J'ai aimé la voix du narrateur qui m'a bouleversée. Ce René Nicolas qui faisait des maquettes d’aéroplanes dans les tranchées et qui en est revenu de cette guerre.

Très beau travail d'illustration qui comme le texte nous fait passer de l'insouciance à la tragédie.

A découvrir absolument. A lire à haute voix. A partager.



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