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Critiques de Fred Bernard (587)
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La Fille du Samouraï

Un magnifique album que nous plonge dans le monde des samouraïs et de la culture japonaise grâce à la poésie des textes et aux illustrations.

Tomé et Tomo, un jeune couple, viennent sur scène pour nous conter leur histoire lors d'un "concours d'histoires vraies ou presque consacré aux îles de l'Orient".

Tomé nous raconte son échouage sur l'île de Tomo, sa vie et son apprentissage de samouraï auprès de son père aveugle, la naissance de leur amour et leur lutte finale contre les Guerriers-Démons et leurs dragons de Komodo. Tomo l'accompagne en musique et nous fait vivre les émotions qu'ils ont ressenti.

On se prend au jeu de ce conteur fabuleux, on imagine la mise en scène et on partage leurs aventures, entre conte et réalité...

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La Fille du Samouraï

Un bel album autour de l'histoire de deux jeunes amants, un occidental qui devint samouraï et sa bien aimée musicienne extraordinaire.
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La reine des fourmis a disparu

Catastrophe ! La reine des fourmis a disparu. Plus précisément, elle a été enlevée. Mandibulle de Savon, représentant de la loi de la jungle au sein de la tribu des fourmis rouges, est chargée de l’enquête, assistée de la jeune Elytre de Lait. Les détectives n’ont qu’un seul indice : un poil perdu par l’agresseur au moment de l’enlèvement. Pour savoir à qui appartient ce poil, les deux fourmis vont rendre visite à de nombreux animaux de la forêt avant de découvrir la civilisation. Une enquête qui les mènera loin de leur monde, au cœur d’un musée aussi fascinant qu’effrayant.



L’intrigue se déroule de façon linéaire et progressive. Le rapport texte/image est organisé simplement : texte sur la page de gauche et illustration pleine page sur la page de droite. Cette organisation très régulière n’est pas respectée tout au long de l’album. Il y a deux doubles pages d’images et autant de doubles pages de texte qui correspondent à des changements importants de l’histoire.



Les illustrations de François Roca sont, comme toujours, d’une exceptionnelle qualité. La présence des fourmis à chaque page permet de souligner le contraste saisissant entre l’infiniment grand et l’infiniment petit. La galerie d’animaux représentée est un régal qui ravira le lecteur. Les couleurs sont sombres et très travaillées. Le trait de Roca sur cet album peut parfois rappeler celui de Chris Van Allsburg sur Jumanji.



La narration est faite à la première personne. C’est Mandibulle qui raconte les différents événements. Son ton est celui du détective blasé, ironique, distancié et plein d’humour. Au niveau de la syntaxe et du lexique, l’ensemble est assez riche, avec notamment beaucoup de descriptions.



La structure du texte créé des attentes chez le lecteur. On est dans un schéma d’enquête qui progresse régulièrement et dont le mystère sera éclairci au terme de bien des péripéties. Un album superbe et prenant qui initiera avec bonheur les enfants aux charmes du polar.




Lien : http://litterature-a-blog.bl..
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L'indien de la Tour Eiffel

Très bel album du duo Bernard/Roca. Rien n'y est inutile ou superflu. Les illustrations, comme d'habitude, nous transportent là où nous devons être, c'est-à-dire avec les protagonistes. La pleine page grand format fait merveille à cet effet.

Paris, fin 19ème siècle. "Un indien assassine sauvagement trois parisiens et blesse neuf policiers". Voilà le titre de l'article que l'on peut lire en page de garde (quand je dis que tout est utile). Et tout l'album va nous expliquer comment on est arrivé à cette situation, à ces deux corps au pied de la Tour Eiffel. Le texte, écrit à la deuxième personne du singulier, est percutant, efficace, peut-être perturbant pour les plus jeunes mais ils s'y feront vite. On a envie de prévenir Billy de ce qu'il va lui arriver, d'éviter ce qu'il va inévitablement advenir.

La colonisation, l'exploitation humaine, le racisme, les préjugés... tels sont les thèmes abordés sur fond d'une magnifique histoire d'amour.
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La Vie secrète des arbres en BD

J'ai adoré "La vie secrète des animaux", j'ai adoré "L'homme et la nature" et bien, sans surprise, j'ai adoré "La Vie secrète des arbres" version BD.



Déjà, visuellement, c'est superbe, c'est fluide et on prend un bon bol sylvestre dans les mirettes. Mais surtout, intellectuellement, les propos et réflexions de Peter Wohlleben sont toujours aussi intéressants. On apprend un tas de choses qui nous permettent de comprendre le monde qui nous entoure, notre influence bénéfique ou néfaste sur lui et son influence sur nous. Tout est lié.



C'est, encore une fois, une lecture enrichissante qui ouvre à la réflexion sur les pratiques humaines et sur le traitement de ces êtres végétaux qui nous permettent tout simplement d'exister. Le format BD pourra sûrement favoriser la vulgarisation de ce savoir.
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La Vie secrète des arbres en BD

La Vie secrète des arbres (2023) est un roman graphique de Fred Bernard (scénario) et Benjamin Flao (dessin) d'après le livre (2015) de Peter Wohlleben. Ce livre relève à la fois de la biographie et de la vulgarisation scientifique. Un ouvrage empli d'humanité qui pourtant parle des arbres et des forêts. Intéressant et émouvant.
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Le secret de Zara

Lu par mon plus petit dans le cadre de la participation de sa classe au prix du "Livre Vivant".



Zara aime dessiner

Mais elle se laisse emporter

Sur une toile ou un cahier

Elle finit par déborder.



Ses parents excédés

Car ils doivent toujours nettoyer

Finissent par lui confisquer

Toutes les peintures utilisées.



Une enfant butée

Devient une artiste en herbe douée

Un livre très, très coloré



On en a plein les yeux

C'est merveilleux !



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Le secret de Zara

J'ai reçu cet album dans le cadre de la dernière Masse Crique Babelio et attention trésor !!!!

C'est un album absolument MAGNIFIQUE !!!

J'adore le graphisme expressionniste et coloré.

J'adore le personnage de Zara, cette petite fille et sa passion sensuelle pour la peinture qui donne vie à son univers imaginaire.

J'adore l'idée de s'approprier des pièces aux murs blancs en les habillant de personnages et des créatures qui interagissent et créent un monde entier.

Et cela m'a rappelé un album de mon enfance que j'ai lu et relu "Le magicien des couleurs" sur la joie de découvrir le pouvoir et la puissance des couleurs qu'on peut mélanger pour en faire naître de nouvelles, chacune parée de vertus et de qualités différentes.

C'est un livre doudou et je suis sûre qu'il fera naître des envies de création chez de nombreux enfants^^
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Essence

Je n’ai pas l’habitude de lire des BD. En effet, je ne regarde pas suffisamment les dessins. Pour pallier à cela, j’ai lu cette BD 2 fois, afin d’être plus attentive aux dessins lors de ma deuxième lecture.



L’histoire de celle-ci est originale. Achille se retrouve à la « purge », plus connue sous le nom de purgatoire. Il n’a aucun souvenir de sa mort et ne comprend pas dans un premier temps où il se trouve. Il est accompagné de son ange gardien, qui est sensé l’aider à retrouver la mémoire.



Achille et Norbert, son acolyte, sont passionnés d’automobiles. Ils vont être amenés à travailler sur la substitution du pétrole. Sans qu’ils s’en aperçoivent, leurs travaux en gêneront plus d’un. Achille n’a plus aucun souvenir des derniers moments avant sa mort. Son ange gardien va l’aider à se remémorer les événements, à comprendre pourquoi il a perdu 2 doigts et pourquoi il a fini au volant d’une Porsche, dans la glace. Au fur et à mesure qu’Achille progresse dans la recherche de ses souvenirs, les décors changent avec ses pensées car il profite comme un gamin de la situation et de sa capacité à changer de décor et de voiture… Au cours de son périple, il croisera des personnes célèbres, comme James Dean, Gilles Villeneuve... Pour pouvoir poursuivre, il est obligé de rechercher de l’essence, denrée rare à la « purge ». Ses recherches le conduiront dans des lieux loufoques : une librairie, tenue par un personnage qui ressemble à un de ses professeurs de dessin, dans laquelle il empruntera des BD gratuites ou son ancienne chambre d’enfant.



Cette lecture qui se déroule dans une ambiance particulière a été très agréable, avec des dessins intéressants. Je ne suis pas déçue et je devrais lire plus souvent des bandes dessinées.

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Anya et tigre blanc

Voici un album magnifique, en très grand format, dans lequel se plonger pendant les longs mois d’hiver, confortablement installé auprès du feu…



« Les enfants ne disparaissent pas comme ça. Aucune trace sur la neige. Quelqu’un, ou quelque chose avait dû les prendre, mais quoi ? »



Le décor est le pays du grand blanc, une contrée opprimée par une chape de neige et par un pouvoir prédateur. Année après année, toute une génération d’enfants disparaît sans laisser de trace, laissant leurs familles perplexes et dévastées. C’est une héroïne féminine (ce qui reste suffisamment rare dans ce registre pour mériter d’être souligné), pleine de courage et de détermination, qui prendra l’énigme à bras le corps et mènera la révolte, soutenue par une armée d’animaux polaires et majestueux…



L’intrigue est originale et fonctionne très bien avec les enfants, petits et grands – cet album impose suscite la curiosité de tous. L’action est spectaculaire, pleine de rebondissements et de magie, à la frontière entre conte, mythologie, épopée et récit fantastique. L’album nous plonge dans une atmosphère singulière, glaciale et glaçante, à laquelle contribuent bien sûr les illustrations à couper le souffle, mais aussi le texte qui joue sur les sonorités et les rythmes pour nous donner l’impression de marcher dans la neige. Et le narrateur est le temps: « La vie n’était pas facile au pays du Grand Blanc, car le Roi, comme son père, et son grand-père avant lui, était dur, sévère, injuste, et laissait au peuple à peine de quoi survivre. Moi, je sais tout, mais je ne dirai rien. Je vous raconterai cette histoire comme si je n’avais rien vu. Comme si j’étais né du dernier blizzard. Blanc comme neige. »



Très séduits, nous avons découvert avec plaisir il y a quelques semaines La Malédiction de l’anneau d’or, des mêmes auteurs, dont l’intrigue rejoint celle d’Anya et de Tigre blanc.
Lien : https://elireblog.wordpress...
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Chroniques de la vigne : Conversations avec..

Ayant grandi à Savigny-lès-Beaune, au beau milieu des vignobles de Bourgogne donc, et issu d'une famille de vignerons, l'auteur livre ici une véritable ode au vin, au plaisir de sa dégustation. Mais il accorde aussi une place centrale à son propre grand-père, un sacre gaillard plein de gouaille, qui, selon ses comptes, a bu 40 000 bouteilles dans sa vie (soit en 80 ans, même pas deux bouteilles par jour, précise-t-il). Les anecdotes sont tantôt tristes (certaines des histoires du grand-père remontent a l'occupation), d'autres plus légères, joyeuses. Mais transparaît de ces pages, illustrées d'aquarelles, le plaisir du vin, transmis de génération en génération...et croyez-moi, une fois ce roman terminé, on a qu'une seule envie : aller déboucher une bonne bouteille !
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On nous a coupé les ailes

Le titre exprime à lui seul l'essence de ce docu-fiction. Un enfant optimiste, joyeux dans une famille aimante, rattrapé par la réalité de la guerre, qui « nous a coupé les ailes ». L'innocence et la chaleur de l'enfance face à la cruauté et la froideur du front. Un récit vibrant tiré d'une histoire vraie, merveilleusement contée par Fred Bernard. Les illustrations d'Émile Bravo collent à la couleur des sentiments. Un livre ampli d'humanité qui parle à tous. A.A.
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Jeanne et le Mokélé

Très bel album que cet ouvrage au style particulier, empruntant autant aux illustrations de l’époque coloniale qu’aux récits d’aventures modernes. Les dessins peints par Roca, occupant les ¾ de chaque double page, baignent l’ensemble dans une ambiance qui rappelle, mais en couleurs et dans des tons chauds, les images terriblement désuètes et pourtant si exotiques des premiers Tarzan. Pour les accompagner, Bernard choisit un lettrage script (des caractères Courier) et des phrases non verbales très brèves, afin de mieux coller à l’état d’esprit de la narratrice, Jeanne, jeune, sans doute belle, vulnérable dans un Nouveau Monde de cartes postales où la mort rôde et frappe à chaque instant au sein de paysages sublimes. Secondée par un guide qu’on devine alcoolique et blasé mais émoustillé par cette présence féminine (du moins est-ce ainsi que nous, pervers lecteurs adultes, pouvons interpréter ses paroles déplacées, son rire gras, sa cruauté mais aussi son empressement à la sauver) et environnée de porteurs indigènes sur lesquels elle porte (succinctement) le regard d’un Européen fasciné mais trop habitué au confort pour sortir de sa moustiquaire, elle va traverser savanes arides et jungles touffues pour accomplir sa quête.

On regrettera que les thèmes les plus porteurs (racisme, colonialisme, exploitation des ressources naturelles) soient seulement effleurés, mais le support ne permet pas d’aller au-delà de simples constats, souvent subtils quoique percutants. Ils confèrent à l’ensemble une dimension supérieure à celle du simple livre d’images qu’il paraît être de prime abord. N’oublions pas qu’il s’agit d’un (bon) album pour la jeunesse, et, comme la plupart des ouvrages de cette catégorie, qu’il est aussi un bel objet.
Lien : http://journal-de-vance.over..
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Chroniques de la fruitière : Voyage au pays d..

Comment allier des intérêts forts (voir des passions) dans un seul objet?? Un roman graphique, la Franche-Comté, le comté, les vaches et l'agriculture. Tout est réuni pour me plaire! Livre offert à une amie (mais lu avant - ahahah elle ne m'en a pas tenu rigueur) dès que je l'ai vu dans une petite librairie du jura, territoire de mon enfance, pays de mon coeur.

Les chroniques de Fred Bernard, voisin bourguignon, relatent l'ensemble des étapes de fabrication, du mode d'élevage, a l'alimentation des vaches, a la transformation du lait en Comté jusqu'à l'affinage et la vente. Il fait la part belle aux hommes et femmes de ce beau territoire qu'il illustre magnifiquement. C'est intéressant et précis (et il y a très peu de coquilles ou imprécisions sur le plan agricole). Si vous voulez en savoir plus sur ce merveilleux produit, ce territoire que j'adore et les hommes et femmes qui le font, cette lecture est absolument parfaite. (Et je vais devoir me le racheter pour ma collection... Vu que j'ai offert cet exemplaire)
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Terre de feu, feux follets

Histoire de triangle amoureux et de grands espaces, cette bande dessinée m'a surtout marqué par son graphisme. Les planches, nombreuses, consacrées à la nature impressionnent par la grandeur qu'elles rendent et la simplicité des traits qui les composent. Quant aux personnages j'ai aussi aimé ce dépouillement, cette économie de détails qui ne se fait pas cependant au détriment des émotions qui sont exprimées. La coloration m'a semblé très pertinente aux propos. Le récit en soi est plus classique avec des thèmes de jalousie, d'alcoolisme et de drame familial; c'est pourtant bien mené même si l'originalité n'y est pas. Mais au total ce trio d'auteurs m'a donné le goût de les revisiter
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Le secret de Zara

La sphère bookstagram est riche en surprises et belles découvertes.

Pour preuve, c'est au détour d'une visite sur le compte de @kronikaty_lit que j'ai littéralement flashé sur le visuel de cette couverture...

Il ne m'en fallait pas beaucoup plus pour commander cette bande-dessinée dans la foulée.



J'ai donc eu le plaisir de découvrir récemment l'histoire de Zara, petite fille animée par sa passion pour l'art et plus précisément, le dessin et la peinture.

Qu'importe l'endroit ou le moment, Zara a l'envie de peindre chevillée au corps. Jusqu'au jour où ses parents vont lui confisquer ses pinceaux...

Zara va t-elle devoir renoncer définitivement à sa passion ?!?

Je vous invite à le découvrir sans tarder.



Cet album offre une plongée dans l'enfance et l'expression artistique absolument délicieuse. Une véritable claque visuelle, colorée à souhait; une petite merveille de douceur et de tendresse.

Ma seule frustration réside dans la brièveté de l'histoire.
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Rex et Moi

"On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité ["Rex et moi" fera] foi".

Le héros, Iggy est vif, drôle et malin. Face a un T-Rex, il préfère perdre sa queue que sa langue.

Suite à l'incendie qui a ravagé sa forêt, il cherche un moyen de subsistance pour ses compagnons. C'est en observant "les grands" qu'il va le trouver.



Les illustrations de François Roca, qu'on ne présente plus, représentent parfaitement les différences de tailles entre les espèces de dinosaures et accentuent le gouffre entre "les grands" et "les petits". Ses dinosaures sont très réalistes, on s'attendrait presque à les voir s'animer.

L'humour, l'amitié et le courage sont à l'honneur.

Et puis surtout, SURTOUT, les personnages sont des dinosaures. Et les enfants adorent ça !
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Chroniques de la vigne : Conversations avec..

Actuellement, il y a un trop plein de ce genre de bd dans le genre "conversation avec un membre de la famille". Les auteurs puisent allègrement dans leur réservoir familial pour mettre en avant un aspect de la vie. En l'espèce, la figure attachante sera celle du grand-père qui est vigneron et amateur de bon vin.



Par ailleurs, je dois bien avouer que « les gouttes de Dieu » m'ont bien plus appris sur le sujet que cette chronique campagnarde. Bon, je ne savais pas que Nicolas Sarkozy n'aimait pas le vin et que de ce fait, on ne pouvait lui faire confiance pour gouverner un pays. C'est très recherché comme explication.



Le dessin est sympa mais c'est tellement bavard par moment. Reste le plaisir et la passion du vin qui se transmet de génération en génération. Bref, nous avons là une compilation d'anecdotes dans un ensemble pas très original.
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Chroniques de la vigne : Conversations avec..

Les BD de fiction de Fred Bernard ne m'ont jamais déçu et certaines d'entre elles sont à mes yeux parmi ce qu'on trouve de mieux en BD française (aahh... les aventures de Jeanne Picquigny). Il s'en dégage toujours une vitalité, un souffle, une poésie, et on ressent souvent son amour pour ses personnages. Logiquement, en s'attaquant à une histoire (auto)biographique centrée sur son grand-père et son rapport au vin, à sa région, à la famille, on ne pouvait attendre que la même chose en encore plus touchant. Le pari est réussi, le regard est tendre, gourmand, et le propos savoureux, intéressant et amusant. On apprend une multitude de choses sur la viticulture, la Bourgogne, les relations grand-père/petit-fils et même les amateurs japonais de vins de Bourgogne. Le grand-père est haut en couleurs, avec du caractère, des fulgurances philosophiques sur le sens de la vie et de la vigne. Le dessin de Fred Bernard est toujours aussi agréable, et les paysages de vignes de différents crus qu'il propose sur des pages entières sont très chouettes.

Et si vous ne l'avez pas encore lu et que vous voulez à nouveau vous régaler avec une BD sur le vin, dégustez les Ignorants de Etienne Davodeau.
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Lily Love Peacock

Lilly, fille d’un responsable de parc naturel en Afrique, a grandi dans la savane un peu abandonnée à elle même mais aux côtés d’un père aimant. Repérée par un photographe, elle devient mannequin mais s’ennuie dans ce métier qui la mène aux quatre coins du monde mais, cela mis à part, elle n’en retient que l’artifice, l’ennui et la privation.

Elle fait la rencontre d’une jeune femme libérée et vive qui va lui donner envie de faire autre chose…



L’histoire est intéressante et bien rythmée. J’ai vraiment apprécié le regard porté sur le monde du show-business et de la mode. Mais j’ai tout de même ressenti une certaine lassitude en fin de lecture. Je ne cache pas que j’ai aussi trouvé cette BD un peu prétentieuse.

Le dessin est vif mais je l’ai trouvé inégal. Une grande partie des cases se résume à des gros plans sur des visages très figés, peu expressifs et assez brouillons. Par contre j’ai trouvé les paysages très réussis, avec une parfaite gestion du noir et blanc.

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