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Critiques de Fred Bernard (587)
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L'Homme Bonsaï

Au fond d’un bar à matelots, le capitaine O’Murphy assit devant une chope de bière raconte l’étrange histoire d’Amédée le potier, enrôlé de force dans la piraterie, souffre-douleur de marins sadiques, abandonné sur une île en pleine mer de Chine. Mais le plus surprenant c’est que cette histoire O’Murphy la tient d’un arbre qui parle et… ça tient la route ou plutôt la mer. Les mémoires fantastiques d’un arbre planté sur un énorme rafiot qui va à la dérive sur l’océan donnent un récit d’aventures bien ficelées. Des conquêtes, des batailles, de l’amour, la vengeance ! mais aussi une métamorphose dont on pourrait analyser sans fin le sens. Le potier après bien des souffrances va devenir un presque dieu puis un être vivant abandonné sur la mer immense avant de demander la grâce d'en finir. Une allégorie de la condition humaine ?. Je ne vous en dirais pas plus parce que j’ai beaucoup aimé être surprise par les rebondissements et le dénouement. Le récit est très cohérent, ce qui aurait pu finir en eau de boudin prend une dimension épique. Cette aventure mérite une place dans votre babeliothèque.
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Rex et Moi

Iggy Pick est un petit dinosaure courageux : rien ne lui fait peur, pas même Rex, le grand T-Rex qui veut le manger... Astucieux, il trouve un moyen de se rendre indispensable et de sauver ainsi les siens...

Fred Bernard nous offre une très belle histoire d'amitié improbable et de solidarité servie par de magnifiques illustrations de François Rocca.

Un album plein d'humour et de dinosaures qui séduira les lecteurs dès 6/7 ans.
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La tendresse des crocodiles : Une aventure ..

« La tendresse des crocodiles » est tout d’abord l’histoire d’une quête, celle d’une jeune femme bien décidée à retrouver son père, disparu dans les profondeurs de l’Afrique coloniale du début du XXe siècle. Accompagnée par Eugène Love Peacock, un guide porté sur la bouteille, Jeanne entame un voyage riche en découvertes, notamment la découverte de soi, des autres et d’un Continent Noir débordant de richesses et de mystères.



Le récit, raconté à la première personne, renforce encore la proximité avec cette héroïne, déjà fort attachante à la base. Les autres personnages, hauts en couleurs, ne sont pas en reste et Fred Bernard démontre une capacité à brosser des protagonistes d’une grande justesse, en seulement quelques cases. Il soigne également l’évolution psychologique de son héroïne, qui gagne en maturité et s’émancipe au fil des pages, ainsi que les relations entre les différents personnages. Cette femme courageuse et bercée par l’Afrique et ce guide fruste et alcoolique vont ainsi se découvrir au fil de l’aventure, le tout sur base de dialogues savoureux.



Mais la recherche de ce père disparu ne permet pas seulement de rencontrer des protagonistes intéressants, mais sert également de prétexte afin de partir à la découverte de contrées lointaines aux richesses abondantes. Tout au long de l’album, l’auteur prend le temps d’imprégner le lecteur de l’ambiance africaine. Car le cœur du récit est bel et bien un voyage et la découverte de l’Afrique : son immensité, ses mystères, sa culture, ses croyances, sa chaleur, sa nature, ses fauves, ses dangers, ses guides et ses explorateurs fous.



Le trait volontairement brouillon de Fred Bernard croque les personnages et l’environnement tropical avec grande efficacité. Alors qu’un dessin colorisé aurait permis de faire ressortir toutes les couleurs et la beauté de l’Afrique, ce graphisme noir et blanc n’impose rien et laisse au lecteur le soin de composer sa propre palette de couleurs en interprétant les parfums et les ambiances distillées par l’auteur.



Un album subtil et dépaysant, mêlant aventure, psychologie, rêve et poésie, à classer auprès des meilleures aventures de Corto Maltèse.



Malgré des allures de one-shot, une deuxième aventure de Jeanne Picquigny a également été éditée par Seuil (mais est malheureusement plus difficile à trouver), ainsi qu’un album publié chez Casterman (« Lily Love Peacock »), narrant la vie quotidienne de la petite fille d’Eugène Love Peacock.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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La Vie secrète des arbres en BD

Je n'ai pas lu le livre dont est tirée cette BD mais encore une fois le passage en BD permet de découvrir autrement une histoire et de l'élargir à un autre public. Peter Wohlleben est le forestier auteur du best-seller et cette BD nous fait partager sa passion pour le monde végétal et notamment les arbres. On y découvre son parcours, ses doutes, ses ambitions, sa passion pour les arbres mais c'est surtout une formidable ode aux arbres et forêts et de très nombreuses explications scientifiques abordables pour tous qui démontrent la fragilité des forêts mais surtout la nécessité des arbres pour notre monde. Les dessins accompagnent admirablement les propos.
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Le petit voleur d'ombres, tome 1

J'ai lu et apprécié "Le voleur d'ombres" du même auteur, alors lorsque j'ai vu qu'il y avait un avant destiné à un public jeunesse, je me suis dit pourquoi pas.



En toute franchise, ce premier tome place le contexte et manque un peu de pep's. Il va d'ailleurs un peu trop vite dans la compréhension et l'appropriation du don du personnage principal. Ça manque de construction.



Pour autant, ça se laisse lire. Les illustrations sont également appréciables. Le thème fantastique, celui du harcèlement scolaire et celui de la séparation des adultes parleront aux plus jeunes.
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Le secret de Zara

J'ai sauté sur cet album à la bibliothèque de mon enfance. Benjamin Flao qui met son talent de dessinateur au service d'un album jeunesse parlant de peinture... je ne pouvais pas louper cela!

Fabuleux, drôle et émouvant. La jeune Zara, dont les parents tiennent un magasin de couleurs, se rêve artiste et expérimente cela en grand et en éclatant. L'estimant trop petite, ses parents la privent de couleurs mais c'est sans compter son esprit malicieux qui va déployer toute sa créativité jusque dans le grenier.

A lire, à commenter et à relire encore et encore. Un régal.
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Lady Sir : Journal d'une aventure musicale

Voici une BD dont je ne savais rien avant de l'ouvrir… j'y ai découvert le "making-off" en BD d'un disque… alors le premier point, c'est que je ne connais pas du tout le disque en question… en en plus, quand on me propose de voir "comment c'est fait" à propos d'un produit culturel (musique, film, livres, BD…), ça a tendance à ne pas me passionner du tout.

Donc évidemment, ça fait beaucoup de point négatif pour une seule lecture. J'ai surtout aimé la présentation des parcours artistiques de chacun…. par contre le reste… je n'en retient rien… Ah si une chose… j'ai très envie d'aller faire un tour à Lisbonne

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Nungesser

J'avoue, je ne connaissais pas Charles Nungesser. Et si, au terme de la biographie que Fred Bernard lui consacre, je peux avoir l'impression d'avoir perdu quelque chose, ce n'est pas vraiment au travail d'Aysen et Fred Bernard que je le dois.



Fred Bernard et Aysen font un travail considérable, minutieux, fouillé. Mais je n'ai pas accroché, pas un instant. Dès le départ, j'ai été rebuté à la fois par le dessin et par la manière de livrer le récit.



Le dessin est hyper précis, avec une masse de détails. Trop de trop, à mon avis. Beaucoup de planches ont juste provoqué en moi une réaction de rejet, de refus. C'est à la limite du fouillis et je ne suis pas convaincu que le noir et blanc soit le meilleur choix. Je peux reconnaître le travail, impressionnant sans doute, mais cela m'a laissé froid.



Côté récit, c'est du chronologique basique de chez basique, et on se met dans la peau de la maîtresse de Nungesser qui raconte en 'tu' l'histoire de celui-ci. Je n'ai pas trouvé cela lumineux. D'autant que le récit est écrit avec une typographie tout à fait alambiquée, rendant la lecture pénible, franchement pénible. Les auteurs ont visiblement une grande admiration pour Charles Nungesser. Ils arrivent à nous rendre sympathique quelqu'un qui n'aura de cesse de se croire supérieur aux autres (ce qui n'est que la vérité, finalement), mais qui saura rendre les honneurs à ceux qui le surpasseront (comme Guynemer en terme de tableau de chasse).



Bilan? Rendez-vous raté avec un as de l'aviation, une tête brûlée à l'aise dans les airs et sur la terre au volant d'un bolide.homme hors du commun qui ne va se réaliser que dans l'exploit, que dans l'overdose d'adrénaline. Un homme qui aura sans cesse besoin d'aller au-delà des limites. Un Un homme qui aurait sans doute mérité un autre traitement.
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Essence

Très bel ouvrage au format atypique (carré) doté d’une illustration de couverture intrigante mais assez esthétique en peinture.



Achille cherche de l’essence. De l’essence pour faire fonctionner la voiture. Il doit rouler pour retrouver la mémoire, assisté de son ange gardien. Achille est au Purgatoire et tout en découvrant les possibilités infinies que la pensée permet sur ce monde sans structure, il va devoir entamer une introspection pour quitter ce lieu et trouver la paix…



Ma première lecture d’un album de Benjamin Flao m’a plutôt conquis. J’aime pourtant les histoires qui ont un sens et les fantasmagories sans structure ont tendance à me perdre, même lorsqu’elles sont appuyées sur de belles visions graphiques. Ce n’était donc pas gagné tant nous entrons ici autant dans l’esprit d’Achille, pilote-mécanicien alcoolique à la vie cabossée, que dans celle des deux auteurs Bernard et Flao. Le projet est hautement graphique, vaguement expérimental, en tout cas très personnel pour Flao. Du format au découpage alternant pleines pages et découpage BD voir doubles pages fusionnant les cases en une seule comme sur cette délirante course aux 1001 modèles, l’illustrateur est ici en roue libre et se fait plaisir! L’univers imaginaire permet toutes les formes, toutes les narrations, toutes les temporalités et le duo parvient à partir dans tous les sens sans nous perdre et en nous intéressant à ce personnage moins sombre qu’il n’y paraît.



La forme est celle d’un road-movie avec ce duo du personnage principal et son ange gardien, vaguement sexy, très mystérieuse et qui le pousse sans cesse à se concentrer sur ses souvenirs, seule façon de quitter le purgatoire en purgeant le passif de sa mort que l’on devine lourde. A chaque arrêt Achille déambule dans des décors très post-modernes, aux vitraux colorés style années 60-70. L’univers visuels architectural est vraiment réussi et particulièrement original en parvenant à créer une ambiance que l’on imagine issue de la mémoire du mort. Dans un genre proche, le monsieur Mardi-gras de Liberg s’en tirait plus laborieusement, sans doute par une certaine monotonie graphique et un manque d’humour.



Si la linéarité des aventures d’Achille peut finir par lasser (le volume fait presque 200 pages), la variété visuelle accroche l’œil en nous montrant la palette des talents de Benjamin Flao qui se rapproche par moment d’un certain Jean Giraud dans une volonté d’épure. Et lorsque l’histoire s’accélère en revenant au réel, aux dernières heures d’Achille, nous révélant qui furent vraiment le pote et la fille dont on nous parle depuis le début, on passe directement la quatrième vitesse, en adoptant un style visuel du genre des Innomables, rapide, sombre, très efficace en matière de dynamisme, mais qui tranche violemment avec ce qui nous était offert jusqu’ici. La rupture était peut-être nécessaire à l’histoire, mais j’ai personnellement trouvé que c’était trop sec, trop différent…



Il reste que les deux auteurs nous proposent avec Essence une magnifique virée dans l’imaginaire artistique de Benjamin Flao, un exercice de style, une sorte de carnet de croquis scénarisé qui, si vous aimez les expérimentations et la patte de Flao, devrait vous combler. Un objet assez unique qui devrait être une pièce de choix dans votre bibliothèque.
Lien : https://etagereimaginaire.wo..
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Anya et tigre blanc

Attention fans de fantastique, d'aventures et de séries à la Game Of Thrones, ne passez pas à côté "d'Anya et tigre Blanc ! "

Au delà de l'histoire en forme de conte onirique, du personnage féminin qui montre tout à sa majesté sa puissance et sa force, les illustrations des paysages, des animaux nous transpercent de magie !

Dans un royaume hivernal, les Hommes et les animaux parlent la même langue, se respectent et s’aident mutuellement. Mais des disparitions d’enfants se multiplient. Les villageois ont peur, le roi et la reine également car le prince disparaît également. Tout le monde s’enferme chez soi pour se protéger. Mais Anya n’a pas peur, même si son frère jumeau a déjà été enlevé. Il a été remplacé par un tigre blanc qui suit dorénavant Anya partout. Une réelle complicité est né entre eux, et le tigre l’accompagne toujours dans les escapades de la jeune fille. Mais ce qui devait arriver arriva, et Anya disparu. La voilà enfermée avec tous les autres enfants. Comment s’échapper ? Comment faire réagir les autres enfants à se soulever contre la sorcière qui les a kidnappé et forcé à creuser la terre ?
Lien : http://www.liresousletilleul..
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Ushi

Ushi, sur les conseil de son grand-père, fuit la folie meurtrière des Blancs. Ce voyage initiatique le ménera au sommet du Monde, royaume de glace et de nuit. Les illustrations coupent le souffle, les couleurs dorées de l'automne laissant progressivement place au bleu - gris de l'hiver. Ushi persévère malgré le découragement et la révélation finale est à la hateur de l'effort consenti.
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L'Homme Bonsaï

Les vacances étant proche, j'ai eu l'autorisation de lire au travail, autorisation donnée par mon patron.

Ce roman illustré, il la acheté pour sa classe de CM2 et j'ai passé un super moment et j'espère qu'eux aussi l'aimerons.



Amédée est un jeune potier, qui un soir est embarquer de force sur un bateau marchant.

Après de long mois en mer, il se trouve capturer puis abandonner sur une île déserte.

Un miracle ou une malédiction aura lieu et durant près de 200 ans, Amédée le potier, le matelot, le naufragé, homme arbre, puis arbre, va vivre une existence étrange en avec la nature, jusqu'à croisé la route de notre conteur, le Capitaine O'Murphy.



Un conte magnifique aux illustrations magiques, qui nous font voyager tout au long des pages.

Un roman idéale pour les enfants a partir de 10-11 ans.
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La Fille du Samouraï

Très plaisant à lire, on est vite emporté par ce conte. La façon dont est raconté l'histoire est original et nous permet de vite plonger dedans : les protagonistes sont à un espèce de concours de conte/théâtre et nous narrent leur petite histoire. De plus, on ne peut pas passer à côté des superbes illustration qui sont magnifique à regarder et finement travaillées.
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Rose et l'automate de l'opéra

Quel beau livre que Rose et l’automate de l’opéra! Je n’ai que des compliments à faire au tandem composé de Frédéric Bernard et François Roca, responsable de cet album grand format mettant en scène Rose, une ballerine de l’opéra Garnier et un automate dont il ne reste que la tête au départ, jusqu’à ce qu’on réussisse à le « remonter » grâce à ses membres retrouvés dans des malles où sont dissimulés depuis longtemps des décors et des costumes.



Hermès, l’automate en question, sert de narrateur à cette histoire où il révèle son passé de danseur en même temps qu’il revit peu à peu dans les yeux et dans les bras de la jeune Rose qui n’a maintenant plus qu’un but : danser avec lui à l’opéra. Rien de moins. Et avec un tel acharnement que le directeur de l’opéra finira bien par céder. Ce qui donne lieu à des illustrations fabuleuses et colorées dont on a bonheur à examiner chacun des détails.



Le texte est écrit de façon télégraphique avec ellipses de « je », pour bien montrer qu’il ne s’agit pas d’un humain, mais d’un pantin. Un automate génial, comme il ne s’en est pas fait d’autres depuis, né des mains d’un créateur exceptionnel dont la fille ressemblait beaucoup à Rose.



Le tout est un album de rêve. Tant par la poésie de l’histoire que par les personnages et les illustrations. Rien de moins.



J’y retourne. Je ne suis pas près de me lasser.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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L'histoire vraie de Ralfone l'orang-outan

Ce livre fait en collaboration avec le Muséum d’Histoire Naturelle conte l’histoire vraie de Ralfone, et sa comparse Ralfina, arrivée un jour à l’aéroport de Roissy sans crier gare. L’équipe du Muséum prit soin des deux jeunes orangs-outans, dont seule Ralfone pourra être relâchée à Bornéo, trois ans plus tard.

L’album est rapide, mais évoque bien les principaux enjeux de cette aventure : comment les petites peuvent apprendre les gestes et comportements de leur espèce, comment les soigneurs tentent de conserver leurs distances pour permettre leur remise en liberté. Un très bel album, aux dessins attrayants, qui nécessite une lecture accompagnée pour expliquer les différents éléments de l’histoire, un très bon support pour engager dès le jeune âge de belles conversations sur le respect de la nature, la conservation des espèces et toute la beauté qui nous entoure.
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La Fille du Samouraï

Ce livre décris une histoire dans une histoire. Certains lecteurs penserait peut-être que cet ouvrage est un conte, mais ceci est faux ça peut être une histoire vraie, mais certains croient (peut-être) que le dragon de Komodo n'existe pas, mais parce que peut-être ils ne savent pas ce que ça veut dire!
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La patience du tigre : Une aventure de Jean..

Ivre d’amour, de sexe et de culture, l’aventurière Jeanne Picquigny est l’héroïne la plus enthousiasmante de la BD française, à (re)découvrir dans « La Patience du tigre », 500 pages d’extase écrites et dessinés par l’ultra-créatif Fred Bernard.







Fred Bernard est une malle au trésor. On découvre ses albums par hasard, on s’en approche avec envie et curiosité, aimanté par l’entrelacement de corps animaux et humains qui s’offre en couverture et par ses titres-haikus : « La Tendresse des crocodiles », « L’Ivresse du poulpe » et aujourd’hui, « La Patience du tigre ». A l’intérieur, c’est l’explosion. De l’aventure, du rêve, du sexe, de l’humour et des larmes. La vie de haut en bas.



Amazone féministe née au début du XXe siècle, Jeanne Picquigny...
Lien : http://www.tessmag.com/2012/..
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La tendresse des crocodiles : Une aventure ..

Jeanne Picquigny est une belle femme. Riche, fougueuse, intelligente, audacieuse et franche, cette jeune dame s’ennuie dans un petit confort routinier très conventionnel. Elle est promise à un jeune bourgeois fade, effacé, prévisible. Mais dans les années 20, il convient de se marier à quelqu’un de son rang. Alors, avant de se ranger définitivement dans une vie qui semble toute tracée, Jeanne décide de partir en Afrique sur les traces de son père.

Sur place elle fait la connaissance d’Eugène Love Peacock, un expatrié français, qui sert aussi bien de guide à touristes en mal d’aventure que d’organisateur de safaris pour bourgeois assoiffés d’ivoire. Ses services sont à vendre au tout venant à condition de pouvoir y mettre le prix. Qu’à cela ne tienne, son aplomb et son expérience convenant à Jeanne, elle l’embauche pour son périple en terres africaines.
Lien : http://k.bd.over-blog.com/ar..
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L'indien de la Tour Eiffel

Un album qui commence par un article du petit parisien daté du 5 avril 1889 "un indien assassine sauvagement trois parisiens et blesse neuf policiers", qui continue par le rapport du commissaire Bourdelle et qui se poursuit enfin par l'histoire. On apprend alors ce qui s'est réellement passé. Les illustrations, dans cet album grand format (qui évoque la hauteur de la tour Eiffel sans doute), sont aussi importantes que le texte. La narration est particulière (procédé utilisé par Michel Butor dans "la modification") puisque le narrateur s'adresse à son personnage principal. (cela a un peu gêné certains élèves)

C'est à la fois une histoire d'amour, un livre qui dénonce le racisme, les méfaits de la colonisation, les erreurs d'interprétation des policiers... Dans un style remarquable. Cet album est tout simplement superbe !
Lien : http://francastel.free.fr/bi..
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La tendresse des crocodiles : Une aventure ..

"Attention ! Si vous décidez de suivre Jeanne Picquigny en Afrique, à la recherche de son père, Modeste Picquigny, et du légendaire Mokolélé Mbembé, tenez vous bien aux pages de votre BD, car celle-ci vous entraînera dans l’aventure avec un grand A. Dans cette Afrique du début du 20e siècle, voyages, rencontres, dangers, dépaysement mais aussi sensualité et magie sont au rendez-vous de cette histoire surprenante.

Et que serait une aventure sans son héros ? Car la réussite de cette BD, tiens avant tout à la présence de Melle Jeanne Picquigny, sans doute l’une des héroïnes les plus charismatiques que j’ai eu le plaisir de lire. Oserez-je la comparer à Corto ? Un peu."
Lien : http://www.iddbd.com/2006/11..
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