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EAN : 9782203049000
501 pages
Casterman (26/09/2012)
4.01/5   44 notes
Résumé :
1924. À nouveau enceinte, Jeanne Picquigny vit chaque jour qui passe aux côtés de son bel Eugène Love Peacock, l’homme qui la fait vibrer. Heureuse? Oui, mais le démon du voyage commence à les reprendre l’un et l’autre. Prenant prétexte d’avoir à consulter le père d’Eugène, grand érudit bibliophile, afin de résoudre l’énigme d’un trésor à découvrir, le couple part pour le Yorkshire. Jeanne, décontenancée, va devoir apprendre à décoder la très étrange famille d’Eugèn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
C'est la suite des aventures de Jeanne Picquigny. Elle se lance cette fois-ci, avec Eugène Love Peacock, à la recherche d'un trésor, une aventure qui démarre en Bourgogne, mais dont les prémices se trouvaient dans l'album précédent, "L'ivresse du Poulpe" à Cuba, on va la suivre dans le Yorkshire pour ensuite traverser la Méditerranée, la mer rouge, Ceylan, l'océan indien pour atterrir à Pondicheri et remonter toute l'inde et finir dans l'Himalaya. On passe de l'épique rocambolesque à la Tintin, au roman historique avec les rencontres de Gandhi, Alexandra David Neel... au plaisirs de l'exotisme, à la réflexion religieuse et philosophique jusqu'à l'histoire romantique et sensuelle. Un histoire très complète, au dessin chargé, 500 pages d'aventures qui se lisent avec bonheur, on voyage avec l'auteur dans une multiplicité de directions. Une bande dessinée qui pèse, et pas seulement au sens propre...
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Face à la détermination et à la persévérance de Victoire, le « Strippo » (meuble italien du XVè siècle) rapporté de Cuba révèle un à un ses secrets. Et lorsque la jeune femme trouve le vingt-septième indice caché dans le meuble, il ne reste alors plus qu'à reconstituer le puzzle et résoudre l'énigme qui les conduira à un mystérieux trésor. Mais la tâche s'avère ardue.

Cette effervescence ravive d'autant plus le gout prononcé d'Eugène et de Jeanne pour les grands voyages. Leur décision est rapidement prise : il est temps de repartir pour une nouvelle aventure qui les conduit tout d'abord dans le Yorkshire pour y rencontrer le père d'Eugène. Ce dernier, grand érudit bibliophile, accepte de les aider à résoudre les énigmes du meuble.

Puis, cette quête les emmène aux Indes, un continent qu'ils n'avaient pas exploré jusque-là.

-

Près de 9 ans après le dernier album de cette série (album intitulé L'Ivresse du Poulpe), Fred Bernard nous gratifie d'un ouvrage de 500 pages venant ainsi faire revivre son héroïne : Jeanne Picquigny.

Le plaisir de la retrouver est réel, sa force de caractère est intacte et, comme à l'accoutumée, le tempérament de la jeune femme fait tout le sel de ce récit. de même, le lecteur retrouve également les personnages qui l'accompagnent depuis le début : Victoire (son amie excentrique et exubérante), Eugène avec qui elle partage désormais une vie de couple stable et Louise (sa meilleure amie).

Le groupe va une fois de plus s'étoffer et accueillir de nouveaux protagonistes : Pamela Baladine Riverside et Barberine Love Peacock, deux femmes qui ressurgissent du passé d'Eugène. Elles vont, tour à tour, permettre à cette nouvelle quête insensée d'aboutir.

Comme dans les précédents albums de la série Une aventure de Jeanne Picquigny, nous retrouvons les principaux ingrédients autour desquels s'ordonne le récit : aventure et sensualité. Fred Bernard n'hésite effectivement pas à dénuder ses personnages, essentiellement les femmes, et à les faire évoluer dans le plus simples apparat. Il n'y a là rien de vulgaire ou d'obscène. On assiste généralement à des instants durant lesquels la complicité entre Jeanne et Pamela se consolide. L'auteur profite également de ces moments pour redonner du souffle à l'intrigue en s'appuyant sur les confidences des deux femmes.

On retrouve enfin ce graphisme propre à Fred Bernard. L'ambiance graphique est chargée au point d'en être parfois suffocante, à tel point que l'oeil du lecteur peut facilement se perdre dans la contemplation des nombreux détails, la profusion de spirales et d'ornements divers qui s'étalent en arrière-plan sur les murs, les façades… Pour ma part, j'ai choisi de passer outre de façon quasi systématique cette partie des illustrations. Cela m'a certainement permis de gagner quelques heures de lecture et d'éviter de m'égarer davantage dans des dédales déjà nombreux de cette histoire…

… car non content de développer de manière parfois outrancière ses illustrations, Fred Bernard prend le temps de déplier chaque étape de son long (et lent) récit. L'auteur préfère visiblement rendre compte des rapports entre qui se nouent entre chacun de ses personnages. Malheureusement, cela impacte sur le scénario qui manque souvent cruellement de dynamisme. Jeanne a-t-elle vieilli au point d'avoir perdu le goût de l'aventure ?
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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« La patience du tigre » est le troisième volet des aventures de Jeanne Picquigny. Après "La tendresse des crocodiles" (Seuil, en 2003), où la belle aventurière partait à la recherche de son père au coeur de l'Afrique, et « L'ivresse du poulpe » (Seuil, en 2004), où elle partait à la recherche de son compagnon, Eugène Love Peacock, c'est un vieux meuble ramené de ce dernier périple à Cuba qui l'emmène sur la route des Indes.

Si l'attente depuis la dernière aventure de Jeanne fut longue, la publication de « Lily Love Peacock » (Casterman, en 2006), narrant la vie quotidienne de la petite-fille d'Eugène Love Peacock, aura contribué à faire patienter des lecteurs, qui se réjouiront d'ailleurs au passage de la réédition des deux premiers tomes de la saga en un seul volume chez Casterman.

C'est donc un « stippo », sorte d'antiquité aux multiples tiroirs secrets, qui sert de prétexte à ce nouveau voyage qui démarre en Angleterre pour finalement emmener les protagonistes sur les sommets de l'Himalaya au bout d'un périple de plus de 500 pages. du Yorkshire, à la rencontre du père bibliophile d'Eugène, au fin fond de l'Inde, en passant par le site de Stonehenge ou la ville portuaire de Whitby, rendue célèbre par Bram Stoker, ce nouveau voyage proposé par Fred Bernard est à nouveau rempli de richesses.

Lors de cette chasse au trésor ultime, l'auteur démontre une nouvelle fois sa capacité à brosser des protagonistes d'une grande justesse, en seulement quelques cases. le lecteur retrouve donc des personnages romanesques, mais surtout des femmes extrêmement sensuelles. Après Louise O'Murphy et Victoire Goldfrapp, lors des deux tomes précédent, c'est Pamela Baladine Riverside qui démontre que, huit ans plus tard, Fred Bernard comprend toujours aussi bien les femmes. Les autres personnages, hauts en couleurs, tels que le père Peacock, Timoty Python ou le Maharajah, ne sont évidemment pas en reste.

Outre des personnages singuliers et dotés d'une incroyable richesse, l'auteur propose des dialogues parfaitement ciselés, mêlant humour, poésie, sagesse et passion. Partageant les émotions et les sentiments de ses protagonistes avec brio, l'auteur invite surtout à partir à la découverte de contrées lointaines aux richesses abondantes. Tout au long de l'album, l'auteur prend le temps d'imprégner le lecteur de l'ambiance des Indes des années 20. Ce voyage dépaysant, mêlant aventure, psychologie, rêve et poésie, qui invite surtout à partir à la découverte de soi et des autres est, à ce titre, à classer auprès des meilleures aventures de Corto Maltèse.

Visuellement, le trait volontairement brouillon de Fred Bernard croque à nouveau les personnages et l'environnement avec une efficacité aussi redoutable qu'étonnante.
Lien : http://brusselsboy.wordpress..
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Fred Bernard a d'abord réalisé de nombreux ouvrages jeunesses avant de se lancer dans la bande dessinée. Il a d'ailleurs obtenu trois fois le Goncourt jeunesse avec La reine des fourmis a disparu, Jésus Betz et Jeanne et le Mokélé. C'est en 2003 qu'il publie son premier roman graphique, La tendresse des crocodiles, premier tome d'une véritable saga familiale sur plusieurs générations. L'idée des aventures de Jeanne Picquigny vient de l'album jeunesse Jeanne et le Mokélé, Fred Bernard avait envie de creuser cette histoire et d'en faire un roman graphique pour adulte. C'est chose faite et parfaitement exécutée.
C'est avec La tendresse des crocodiles (2003) que débute les aventures de Jeanne Picquigny. L'histoire se déroule au début du siècle dernier, Jeanne part à la recherche de son père, Modeste Picquigny, en Afrique avec l'aide du guide Eugène Love Peacock, un homme caractériel qu'elle considère d'abord comme un véritable parasite.
Dans le second tome, L'ivresse du Poulpe (2004), c'est à Cuba que Jeanne part à l'aventure et cette fois à la recherche de son amant, le fameux Eugène Love Peacock.
Dans le dernier tome paru, La patience du tigre (2012), les deux amants partent ensemble en Angleterre puis en Inde à la recherche d'un précieux trésor.
Jeanne est une héroïne comme je les aime : un caractère bien trempé, indépendante, féministe, une belle aventurière. Au fil de ses aventures Jeanne va rencontrer des personnages haut en couleur et fascinant. Fred Bernard sait parler des femmes et les fait parler avec justesse mais il sait aussi conter à la perfection des récits de voyage. Il nous donne envie de prendre notre boussole, notre sac à dos, monter au dos d'un éléphant et de partir à l'aventure avec Jeanne Picquigny. En tout cas, moi j'en ai envie ;) Et pour cause, les voyages de Jeanne sont étroitement liés aux voyages qu'a fait l'auteur et cela se ressent dans les paysages qu'il dessine..
L'histoire est prenante, on s'attache aux personnages, les dessins en noir et blanc sont parfaits, expressifs et en mouvements. Je ne peux que vous conseiller de vous lancez dans les aventures de Jeanne Picquigny et dans l'univers sensible, poétique et avec un légé grain de folie de Fred Bernard. Un vrai moment d'évasion.

Fred Bernard a également publié en 2006 le début des aventures de la petite fille de Jeanne Picquigny : Lily Love Peacock. Je ne l'ai pas encore lu mais vais me le procurer au plus vite!!
Les aventures de Jeanne et de Lily ne s'arrêtent pas là, d'autres tomes sont prévus et j'ai hâte de les découvrir!!
Lien : http://ninth-bubble.blogspot..
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Ivre d'amour, de sexe et de culture, l'aventurière Jeanne Picquigny est l'héroïne la plus enthousiasmante de la BD française, à (re)découvrir dans « La Patience du tigre », 500 pages d'extase écrites et dessinés par l'ultra-créatif Fred Bernard.



Fred Bernard est une malle au trésor. On découvre ses albums par hasard, on s'en approche avec envie et curiosité, aimanté par l'entrelacement de corps animaux et humains qui s'offre en couverture et par ses titres-haikus : « La Tendresse des crocodiles », « L'Ivresse du poulpe » et aujourd'hui, « La Patience du tigre ». A l'intérieur, c'est l'explosion. de l'aventure, du rêve, du sexe, de l'humour et des larmes. La vie de haut en bas.

Amazone féministe née au début du XXe siècle, Jeanne Picquigny...
Lien : http://www.tessmag.com/2012/..
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critiques presse (5)
Telerama
16 janvier 2013
L'exotisme fouillé et les ressorts romanesques sont d'un conteur brillant, mais pas dupe du genre : il aime les digressions apparemment fantaisistes, et c'est dans ces parenthèses de l'action que s'épanouit l'énergie vitale de Jeanne et l'originalité des autres, attachants, déroutants, insupportables parfois ; vivants, en somme.
Lire la critique sur le site : Telerama
Auracan
05 décembre 2012
La Patience du tigre est une invitation au voyage. A la magie. Au mystère.
Lire la critique sur le site : Auracan
BoDoi
05 novembre 2012
Avec son dessin en noir et blanc qui paraît d’une désarmante simplicité, ses beaux croquis de voyage et ses clins d’oeil à Tintin, Fred Bernard offre un long moment de lecture jouissif, et surtout de vrais instants de bonheur. Et confirme qu’il est un conteur hors pair, de ceux qui vous emmènent au bout du monde en deux coups de crayon.
Lire la critique sur le site : BoDoi
ActuaBD
26 octobre 2012
Fred Bernard réalise un album qui ne manque pas de souffle romanesque. En somme : un véritable roman dessiné.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
BDGest
10 octobre 2012
Le résultat est beau : cinq cents pages de pur bonheur, entraînant le lecteur dans une avalanche d’émotions. Récit d’aventure ou fable contemplative, Jeanne Picquigny ne peut laisser indifférent.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation

"Je ne suis pas là pour faire le prêcheur et encore moins le gourou. Nous allons simplement parler de notre existence quotidienne : des conflits, des détresses, des confusions et des extraordinaires gâchis que nous rencontrons régulièrement au cours de notre vie. Si vous comptez sur de quelconques rituels, sur une connaissance philosophique ou une hypothétique technique psychologique pour vous aider, vous pouvez prendre vos affaires et sortir. Aucune organisation, aucune foi, aucun dogme ne vous aideront à apprécier pleinement la chance qui vous est faite d'être en vie. Toute tentative pour sortir du réel ne sera jamais qu'une fuite ou une évasion. Et plus vous vous déroberez, plus votre vie et le monde dans lequel nous vivons vous paraîtront chaotiques et confus. Je n'ai aucune solution miracle à vous apporter. Je veux simplement discuter avec vous de nos douleurs, de nos angoisses. Je veux vous entendre en espérant seulement clarifier les choses et pour cela, il nous faut être libres. Libres de parler ensemble et de scruter notre vie quotidienne. Aussi, je ne veux pas avoir affaire à des hommes ou des femmes, ni même à des individus, mais à des êtres humains. Il y a une énorme différence entre l'individu et l'être humain. L'individu est une entité localisée, individuelle. Vous pouvez être jeune, vieux, indien, anglais, chinois ou papou, conditionné par votre milieu, votre éducation. Je vous demande d'oublier tout cela. Je sais que ce n'est pas facile, mais je sais aussi que c'est possible. Car c'est ainsi que je me suis éveillé. Et si vous restez ici, j'espère que vous en ferez autant. Certains d'entre vous ont peut-être vécu des traumatismes? Des déceptions amoureuses ? J'imagine que vous avez également vécu des moments de bien être, de bonheur, voire d'extase. Ces plaisirs entrainent la crainte de ne pas les retrouver. Les pensées agitées entrainent la peur. L'homme s'est construit des stratagèmes pour améliorer son sentiment de sécurité, religieuse, politique, personnelle... Ce fardeau domine la pensée de l'Homme et ses relations. S'affranchir de ce conditionnement est extrêmement difficile, mais indispensable pour trouver la paix. Sans elle, nous sommes toujours confrontés à la souffrance, la colère, le dépit, dès que nous rencontrons une frustration, un désir inassouvi. Et cela nous rend avides, envieux, anxieux, cruels, égocentrés... et il faut bien l'avouer, plus souvent malheureux qu'heureux. C'est ainsi depuis la nuit des temps, nous pensons qu'il est naturel d'avoir peur de la mort, peur de la souffrance intérieure et extérieure, peur de la vie. Pour nous affranchir de tout cela, il va nous falloir une véritable révolution."
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- Tu verras, c'est surprenant la vie ! Tu vas jouer comme ça jusqu'à l'âge de 10 ou 12 ans, Modeste, un siècle... Un siècle ! Et pendant 30 ans, tu auras entre 10 et 20 ans. Puis en 5 ans, tu auras 30 ans. Et quelques mois plus tard, tu fêteras tes 40 ans. Après, je ne sais pas, mais je me doute...
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En grandissant, les bibliothèques deviennent des êtres vivants. Les livres sont faits de papier et de cuir, de bois et d’animal. Avec le temps, la bête ou le végétal passe d’une pièce à l’autre. Elle envahit lentement, insensiblement tous les murs, grimpe à l’assaut des plafonds. Elle déplace, puis élimine les tableaux, les objets qui la dérangent. Et croyez-moi, je la laisse faire, bien incapable de la tailler ou de la castrer. J’aime ma bibliothèque !!!
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- Je me souviens d'un passage très juste à propos de la misanthropie...
- Oui, il disait "les misanthropes se plaignent de la nature humaine et de la société, alors qu'ils se sont volontairement privés de tout le bien qu'elles renferment et ont fait tout leur possible pour détruire leur propre bonheur et celui de tous ceux qui les entourent. La misanthropie est quelquefois le fruit de la déception, mais elle est plus fréquemment le produit d'une vanité excessive et mortifiée, qui reproche au monde de ne pas être mieux traitée qu'elle ne le mérite."
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Aucune organisation, aucune foi, aucun dogme ne vous aideront à apprécier pleinement la chance qui vous est faite d’être en vie. Toute tentative pour sortir du réel ne sera jamais qu’une fuite ou une évasion
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Un journal organique, personnel et puissant, qui célèbre avec passion la beauté du vivant. Pour le découvrir : https://www.albin-michel.fr/carnet-dun-jardinier-amoureux-du-vivant-9782226473950
Le jardin de Fred Bernard, petit bijou de biodiversité, s'est agrandi. Dans son havre de paix, le jardinier-poète observe, raconte, dessine les couleurs et parfums, les animaux rares et les phénomènes naturels qui rythment les saisons de sa campagne bourguignonne. Au fil des pages, il convoque sa famille, ses amis, ainsi qu'une multitude de penseurs et de philosophes, nous offrant une plongée singulière dans son rapport intime à la nature.
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