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Critiques de Fred Vargas (3998)
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L'Humanité en Péril, tome 1 : Virons de bord, t..

Fred Vargas nous dresse un constat alarmant sur les dégâts que notre société d’hyper consommation, de toujours plus, fondée sur les valeurs de l’argent et de l’avoir, est en passe d’entraîner pour notre planète : l’anéantissement des ressources naturelles, de la flore, de la faune, et de l’élément vital par excellence : l’eau. Nous gaspillons et pillons à un tel rythme que la mort de l’humanité est en marche dans un délai relativement court, dans tous les cas avant la fin du siècle, si nous ne réagissons pas maintenant.



Sans se départir de son humour habituel, Fred nous peint un tableau effrayant et ce n’est pas un polar : pollution, déforestation due entre autres à l’agriculture et l’élevage intensifs, trop de voitures, trop d’avions, trop d’écrans, mauvaise répartition des richesses, appauvrissement de la terre, mauvaise gestion de nos déchets…bref notre mode de vie dans les pays développés et en voie de développement est mortifère.



Heureusement nous pouvons réagir. Fred nous apporte quelques pistes, manger moins de viande et de poisson, moins de riz aussi car les rizières sont nocives pour la couche d’ozone, pas trop de café et de chocolat, acheter bio, utiliser les transports en commun, le vélo ou ses jambes, ne pas changer de portable chaque année, avoir une garde-robe moins garnie, boycotter Coca-cola, limiter l’usage des climatiseurs et des réfrigérateurs…Mais également se méfier des produits alternatifs : éviter le soja, les laits végétaux, pas de biocarburants qui utilisent de l’huile de palme ; la voiture électrique pose également des problèmes, sa fabrication, sa batterie, le freinage ; les panneaux solaire, oui, mais pas n’importe lesquels…bref elle a épluché pour nous de nombreux rapports, en tire des conclusions alarmantes mais intéressantes, nous propose un retour à un certain bon sens, un mode de vie plus sain et plus collectif…si nous voulons survivre et l’enjeu est de taille !



Un bémol : l’aspect un peu idéologique de son discours, son injonction à bien voter, à devenir pratiquement végan, et dans la mesure où elle s’adresse à l’humanité, elle oublie le problème de la surpopulation et la nécessité de limiter la croissance démographique d’urgence, facteur de déséquilibre pour l’avenir de la planète.

Un espoir : l’agriculture biologique peut nous nourrir. Une lecture malgré tout très utile, un livre à faire circuler, qui a le mérite de nous montrer que des solutions existent. Donc au boulot ! Consommons moins et vivons mieux.

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Temps glaciaires

J'ai beaucoup hésité avant de le lire (8 mois) car on m'avait conseillé de commencer par le premier tome de la série pour mieux comprendre la logique très particulière du commissaire Adamsberg et pour éviter de prendre l'histoire en cours de route. Mais l'avantage avec un roman policier, c'est que l'histoire se finit en un seul tome, il y a juste les personnages que l'on connaît moins que les habitués de cet auteur.



Finalement, je le tente enfin malgré le conseil et dès les premières pages, j'ai accroché à l'écriture et à l'humour pince sans rire de l'auteur. L'histoire est un vrai sac de noeuds ou de vipères et le commissaire est secondé par un commandant féru d'Histoire et hypermnésique, ce qui donne un roman policier très complexe à lire mais très intéressant au niveau de l'enquête et de tous les détails qui vont autour. du fait du style accrocheur, je pensais finir rapidement ce roman mais la situation a fait que non et puis, le rythme se ralentit un peu. du coup, ça devient un peu plus long à lire mais toujours aussi agréable et l'envie de connaître le fin mot de cette histoire est d'autant plus présent. D'habitude, je cogite tout le long d'un polar et j'émets différentes hypothèses pour trouver le meurtrier. Mais dans celui-ci, comme dit Adamsberg, il s'agit d'une inextricable pelote d'algues séchées. Je me suis donc laissée porter par les différents éléments recueillis par le commissaire. Ce n'est qu'à 50p de la fin quand tout se résout que j'ai posé le livre pour réfléchir à qui pourrait être le meurtrier. Je l'ai trouvé mais je n'ai pu déterminer son mobile, bien que certains détails ne m'avaient pas échappés. Par ailleurs, quand j'ai tourné la dernière page de ce roman, j'ai eu bien du mal à quitter Adamsberg et sa personnalité très particulière pour un commissaire de Paris.



Comme vous l'aurez compris, malgré le conseil donné, ce roman a été une excellente découverte de part l'histoire, les personnages principaux et le mode de déduction à la Hercule Poirot et un coup de coeur pour le style de l'auteur (surtout pour l'humour utilisé). En rangeant ma bibliothèque, j'en ai découvert 2 de plus de cet auteur (dont un en double) qui ne sont pas plus au début de la série que celui-ci mais qui me permettront de retrouver Adamsberg et sa brigade d'hommes aux divers caractères et compétences. Si vous êtes amateurs de polars originaux écrits de main de maître, je vous conseille très fortement de découvrir cet auteur française et son personnage plus qu'atypique, le commissaire Adamsberg. Pour ma part, j'ai bien apprécié la balade en Islande et la connaissance de son équipe pour le moins variée et concentrée en rancoeur. J'espère pouvoir lire sous peu un autre de ses romans et m'en procurer d'autres. Je remercie donc Myriam pour cette excellente pioche, bien que très en retard.



Sur ce, bonnes lectures à vous  :-)
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Temps glaciaires

Enfin j'ai retrouvé Fred Vargas, la vraie. Ma dernière lecture, son premier livre, m'avait énormément déçu. Mais là, elle est au sommet de son art, sans doute la meilleure enquête que j'ai lu de sa part. Une double plongée géographique et historique qui vont se rejoindre, de la brume de l'Islande jusqu'à la Terreur post révolution française.

J'ai aimé retrouver le commissaire Adamsberg mais également toute sa brigade dont chaque membre apporte quelque chose, du lieutenant Retancourt pilier du groupe à Danglard adjoint fidèle et tous les autres, Mordent, Mercadet, Veyrenc...

L'écriture de ce roman m'a réjoui, l'enquête suit son cours parfois lent, ponctuée de digressions sur les gratterons, la dégustation d'une choucroute, d'un membre imaginaire qui gratte ou de légendes islandaises. Tout cela fait corps pour notre plus grand plaisir.

Adamsberg devra faire face à un vent de fronde parmi ses hommes. Pas toujours facile de savoir où il veut en venir, mais tel Hercule Poirot il les réunira à la fin pour leur donner la solution et calmer les plus sceptiques.

J'ai dévoré ces 500 pages sans frôler l'indigestion et vous recommande ce roman policier, historique, non dénué d'humour et captivant.
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Quand sort la recluse

Faut-il avoir un esprit normal pour une construire une intrigue aussi bien tordue ? Car il faut bien le reconnaitre Fred Vargas, dans ce livre, nous manipule aisément. Hé vas-y que te trimballe d'un suspect à l'autre, que je te la joue sur plusieurs tableaux. Arrive ce moment où je supplie à genoux : Grâce cékil'tueur, et surtout pourquoi !

Heureusement pour moi, pauvre lecteur, l'auteur prend son temps. Le temps de nous présenter les personnages, les éléments à charge, ou à décharge d'ailleurs, l'ambiance du commissariat etcétéri etcétéra. Diable c'est tout de même un polar de près de cinq cents pages, y a de quoi faire en termes de narration malgré cela on ne s'y ennuie pas une seule seconde.

Comptez pas sur moi pour parler de l'intrigue. Juste cela tourne autour d'une araignée que je ne connaissais pas et surnommer la recluse. La pauvre vivre toute seule, comme ça, sans rien … Je pourrai pas …

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Debout les morts

Alors alors, depuis le temps que je retardais le moment de faire un billet sur un policier…

Deux Vargas enchaînés et je me lance, ça sera fait. Enfin je me lance, c’est vite dit parce que pour ne rien vous cacher, je ne sais pas quoi raconter.

Comment faire avec ce genre de bouquin où tout n’est que question de suspens, de fausses pistes, d’intrigues cousues de fil blanc, de dénouements plus ou moins foireux (foireux dans le sens qu’on sait bien qu’en général le coupable est forcément celui qu’on attend le moins et qu’on soupçonne donc rapidement malgré le rebondissement qui tue dans les dix dernières pages), oui, comment faire?

J’admire ceux qui arrivent sans raconter l’histoire (rare), à faire part d’un ressenti ou d’un style propre (genre San Antonio), parce que de mon coté je ne ressens rien. C’est divertissant, prenant, on veut savoir quand même mais en y réfléchissant, je trouve ça… creux. C’est un peu comme un paquet de Curly, c’est pas mauvais, c’est addictif, mais il n’en reste rien, aucune valeur nutritionnelle, que du vent. Que retirer d’un policier, quelles réflexions cela peut-il amener, qu’en reste-t-il, qu’est ce que ça peut nous apprendre?

Je vais peut être me faire des ennemis virtuels mais tant pis, chacun ses gouts. En plus de temps en temps j’aime bien, j’ai une belle collection de « Série Noire » datant de… oh putain, déjà!!!

Bon, « Debout les morts » et « L’homme aux cercles bleus » ben… sans trop d’opinion. Un Adamsberg et un Evangéliste que j’ai peut être préféré parce que le commissaire marcheur, c’est un peu répétitif de livre en livre. On le sait qu’il est lent et tout et tout, qu’il fait son Colombo avec son air con et qu’il va contre vents et marées trouver ce à quoi personne n’aurait pensé, sa psychologie, sa Camille etc…

L’écriture de Vargas, euh… oui, euh… bien dans son genre on va dire. Je ne me suis pas ennuyé, je… j’en sais rien quoi, ça m’a diverti et c’est déjà bien. J’en lirai d’autres mais… plus tard.

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Pars vite et reviens tard

Joss Le Guern, ancien marin a échoué (normal pour un marin) à Paris ou il est devenu "Crieur". Trois fois par jour, il lit les messages que des anonymes déposent dans une boite contre menue monnaie. Un jour, des messages inquiètent l'un des habitués de la place. Au même moment, l'inspecteur Adamsberg et son adjoint Danglard enquêtent sur des tags (un 4 à l'envers) qui apparaissent sur de nombreuses portes de la capitale.

D'emblée Vargas installe une ambiance mystérieuse et originale qui nous accroche comme les badauds venus écouter les levées de Le Guern.

Elle assemble les pièces de son puzzle en nous embarquant sur des fausses routes ce qui rend son récit jubilatoire et passionnant. Son intrigue complexe, nous captive car Vargas dresse une floppée de personnages aussi original qu'attachant, ajoutez à celà une bonne dose d'humour et de dérision (Adamsberg, une nouvelle fois épatant) et vous avez là l'une des plus belles plumes du genre.
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Temps glaciaires

Temps glaciaires

Série: Commissaire Jean-Baptiste Adamsberg Tome 8/10

Cette lettre qui a bien du mal à atteindre la boîte postale révélerait-elle un si lourd secret qu’il pousse cette vieille dame au suicide? Mais que veut alors dire ce signe bizarre à peine remarqué auprès du corps? Et puis d’autres cadavres et d’autres signes cabalistiques identiques? L’enquête se désagrège et nous entraîne sur une île islandaise perdue dans les glaces et la brume où d’autres morts ont eu lieu, ou bien s’agit-il de meurtres ? Elle nous entraîne également et curieusement sur les traces de Robespierre Danton et Camille Desmoulins à l’Assemblée Constituante en plein cœur de la révolution française , dans l’ombre terrible de la guillotine, la « Veuve ».

Il y aura un haras et des chevaux, un sanglier apprivoisé -bien sûr nous sommes chez Vargas- et une légende islandaise moyenâgeuse et porteuse de sombres malédictions .

Cherchez le (ou les) criminel, vous ne trouverez rien, la brume ne s’éclaircira pas avant la fin de ces 476 pages!

Se précipiter ensuite sur « Quand sort la recluse » une aventure absolument sensationnelle, 9é livre dans la série «Commissaire Adamsberg »

A nouveau de très très grands Vargas, une plume toujours aussi alerte, et des « Rompol » toujours mystérieux et originaux où l’on retrouve notre cher commissaire et son équipe inoubliable !
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Temps glaciaires

Voici donc mon premier Fred Vargas! J'ai été agréablement surprise par ce personnage tout en introspection et bafouillements qu'est Adamsberg, plongeant au fond de son subconscient pour dénouer les fils de l'énigme.



J'aime également les aspects à la fois historiques et mystiques, entre Révolution française et légende islandaise pelotonnée dans une épaisse nappe de brume blanche. Le passage en Islande est à la hauteur de la légende et j'en garde un beau souvenir de lecture.



Personnellement j'en sais peu sur Adamsberg et ses compères, à part leur caractère que j'ai appris à connaître, et si je comprends bien, c'est en allant fouiller dans ses précédents romans que je pourrai sonder le passé de notre commissaire. Ces lectures viendront à temps donné, mais je peux maintenant dire que moi aussi j'ai lu Fred Vargas!
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Les Chemins de la peste : Le rat, la puce e..

Dans Pars vite et reviens tard, Fred Vargas avait largement évoqué la menace épidémique propagée par un esprit criminel. Ici l'auteur célèbre de polars porte sa blouse blanche de chercheur en archéozoologie pour dresser un état des lieux exhaustif de ce que l'on connaît à ce jour des voies de dissémination de la peste.





Si bien des aspects de la maladie sont abordés, c'est dans un but : prouver la responsabilité des rats, par l'intermédiaire de leurs puces dans la propagation des épidémies, et donc de réfuter l'hypothèse d'une contagion inter humaine. Ce sujet a préoccupé des générations de chercheurs, avec un débat houleux au début du vingtième siècle , et des argumentations contradictoires jusque dans les années 60. La peste peut en effet se manifester dans le cadre d'épidémies qui font de nombreuses victimes mais aussi de façon sporadique, comme ce fut le cas en Inde, et dans cette situation précise, le nombre important de victime peut donner l'illusion d'une épidémie. Il faut toute la rigueur d'une analyse scientifique pour déboulonner les apparences

Tout ceci n'est pas une vaine spéculation : il s'agit aussi d'en déduire des moyens de prévention qui pourraient s'avérer bien utiles en cas de nouvelle poussée . Parce que la menace existe, la maladie n'est pas éteinte, le contexte planétaire de brassage des populations, les possibilités d'une guerre bactériologique : tout cela pourrait faire réapparaître le fléau



"L'histoire de la peste n'est pas close : la capacité de survie du bacille dans les profondeurs de la terre constitue une menace constante et imprévisible pour les hommes et la maladie continue de sévir régulièrement en diverses régions du monde "



D'autant que la perspective d'un vaccin n'est pas d'actualité.



Il s'agit bien d'une thèse , d'un travail sérieux, extrêmement documenté et construit selon un argumentaire rigoureux , illustré de ses preuves bibliographiques dûment indexées.

Malgré tout, l'ensemble est facile à lire et à comprendre, même si certains développements ne seront utiles qu'à un jury qui s'attachera plus à la méthodologie, pour reconnaître ou réfuter la validité du propos. Le lecteur lambda y trouvera matière à enrichir sa culture générale dans un style loin d'être rébarbatif.



Et c'est de plus instructif et intéressant : c'est l'avantage de cette discipline qu'est l'archéozoologie, qui fait appel à différents domaines de connaissances, médicales, sociologiques, historiques, vétérinaires ... Ainsi les mœurs de la population en matière d'hygiène au cours de l'histoire, côtoieront un catalogue détaillée de toutes sortes de puces et de leurs hôtes quadrupèdes voire bipèdes , sans oublier les voies du commerce des tissus et les données démographiques des ravages de la maladie au cours des siècles.



Nos vies de citadins nous expose peu aux morsures de puces, excepté un public qui côtoient des animaux, dans un cadre domestique ou professionnels ; les rats s'ils sont là partagent peu notre environnement urbain. Cela n'empêche que la lecture de cet ouvrage apporte un éclairage particulier sur cette faune maudite dont la présence à toujours été vécue comme un fléau.



Sommes nous si éloignés de l'univers littéraire d'un polar? Sans doute pas. Dans les deux cas, la rigueur du raisonnement qui fouille au-delà des évidences et tente de comprendre les mécanismes intimes d'un enchaînement de circonstances est nécessaire. La différence se situe dans la méthode de traitement : il est hautement improbable qu'ici l'auteur se soit laissée guider par les méandres de son imagination pour que surgisse page après page, presque contre son gré, un écrit construit selon les normes exigées dans le domaine de la recherche.



Challenge pavés Babelio
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Debout les morts

Premier Vargas pour moi...

Et ça ne sera pas le dernier !

RChris, vous m'avez convaincue ! Cette auteure méritait, effectivement, de figurer dans ma bibliothèque.

Je me suis vraiment bien marrée à suivre l'enquête menée par Marc, Lucien et Mathias, 3 historiens fauchés, délicieusement loufoques et originaux. Leurs discussions sont particulièrement savoureuses, grâce un humour dont je suis très friande.

Une intrigue claire et bien construite, qui nous tient en haleine, par ses mystères et ses rebondissements.

Je n'oublierais pas de sitôt, St Marc, St Mathieu et St Luc, nos 3 évangélistes complètement barrés. D'ailleurs, j'adorerais les retrouver dans d'autres aventures (?!).

Merci encore RChris. J'ai vraiment passé un bon moment ;-)
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Sur la dalle

Oui bien sûr, ce n'est pas le meilleur roman de Fred Vargas.

Oui, un certain nombre de situations sont hautement improbables.

Oui, nos enquêteurs ne sont pas au meilleur de leur forme et le grain de folie n'est pas au niveau habituel.

Mais, il n'en reste pas moins que j'ai aimé retrouver Adamsberg, Retancourt, Mercadet et les autres.

Il y a des loufoqueries, de l'insubordination et des personnages attachants.

Un roman agréable à lire dans lequel nous retrouvons, malgré tout, l'ambiance et la patte de la romancière.





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Temps glaciaires

Je ne suis absolument pas objective avec les polars de Fred Vargas et Adamsberg ! Quoi qu’ils racontent je les aime !



J’aime cette lenteur, ces tâtonnements, les circonvolutions prises par le cerveau d’Adamsberg, le savoir de Danglard et les personnalités uniques de l’équipe, sans oublier le chat !



Cette fois-ci c’est une plongée dans l’Histoire de France avec Robespierre en vedette ! Les enquêtes s’entortillent et ne se déroulent pas toujours dans le bon sens mais la réalité finit par triompher, aidée par le bon sens de Lucio.



Challenge Multi Défis 2023

Challenge Plumes Féminines 2023

Challenge Entre Deux 2023

Pioche Polar janvier 2023 : Bookpass
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L'armée furieuse

Lorsque j'ai lu le 1er tome des aventures de JB Adamsberg, je n'ai été conquise ni par l'enquête ni par le personnage. Mais j'ai adoré l'écriture ! Fred Vargas sait manier les mots, les faire chanter, les tourner et les retourner dans tous les sens. Je suis charmée.

Puis les tomes s'enchainant, l'auteure a su faire évoluer son personnage principal, en ajouter d'autres qui sont vraiment attachants, et travailler ses enquêtes jusqu'à en faire de petits bijoux ciselés.

Bref, j'ai encore passé un excellent moment de lecture et j'ai retrouvé avec plaisir Violette, toujours égale à elle même. Une déesse, comme dit Adamsberg. Et j'espère que Hellebaud rejoindra le chat dans ces belles aventures.
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Sous les vents de Neptune

Envisageant de me replonger dans l'univers de Fred Vargas, je me suis aperçu qu'il me manquait un opus dans ma bibliothèque... vite achat... vite lecture...le pied !



C'est agréable de retrouver Adamsberg aux méthodes atypiques et à l'esprit cocasse : "et seul Adamsberg était capable de distordre la vie ordinaire pour en extraire ces incartades, ces courts éclats de beauté saugrenue".



Pourtant pas de légendes, ni de surnaturel dans ce roman, mais de la poésie et une histoire foutraque très proche de la vie du commissaire.

En prime, un petit voyage au Canada avec les expressions amusantes, dans ce pays dont un cop dit : "on a pas d'histoire mais on a de la géographie".



Finalement, je l'avais lu... mais c'est toujours un plaisir de relire Vargas !

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L'homme à l'envers

Après 15 années d’une belle histoire sincère, heureuse et pleine de légèreté, et deux ans d’ambivalence sentimentale et émotionnelle, il serait peut-être grand temps de prendre l’infidélité par les cornes et d’envoyer chier une histoire d’amour qui ne me concerne plus…



Mais alors ça veut dire quoi toute cette merde, je redeviens célibataire ? plus de tendresse, d’affection, plus de nichons ni de cul à portée de doigts ? écris comme ça me donne envie tiens, et comment qu’on fait d’abord pour être célibataire ? j’avais 17 piges la dernière fois, c’était un mode de vie à l’époque, une insouciance juvénile ou chaque jeune femme de mon âge était potentiellement tripotable, bien évidement ça se finissait toujours en branlette le soir venu à la lumière de l’obscurité, silence pesant au gré d’une solitude boutonneuse et pas très sexy…mais bon le happy end en valait les fantasmes, n’ayant pas encore gouté à la douceur d’une bonne baise… j’étais heureux.



Alors je m’imagine bien là à 35 ans, après une nouvelle rencontre romantique sur Meetic, toute choisie judicieusement à la taille de son bonnet, intellectuellement je me suis dit que je pouvais me laisser du temps et comme aucun « LOL » n’a été prononcé, je peux oser espérer un semblant d’intérêt, à voir… Donc après de nombreux échanges audacieux sur nos couleurs préférées au son du clavier azerty, on se retrouve là l’un devant de l’autre avec notre histoire à la con, bah oui faut pas se raconter du conte de fée, à 35 ans, te retrouver sur ce style de site n’est pas une ambition des plus bandante, donc t’en as chié de la lucidité à un moment ou à un autre, t’as rangé la princesse dans le tiroir et t’es devenu con et aigri mais avec un manque certain de cul :



- Eh mais pourquoi tu me touches le nichon, putain de pervers

- Merde t’es pas portée sur le cul ?

- Mais putain on se connait depuis deux heures à peine

- Tu voulais une levrette c’est ça

- Mais non, mais faut apprendre à se connaitre, à s’apprécier, à se sourire

- Une main sur le cul ça passe ?



Elle est partie…



Hum, j’avais des acquis moi, elle résistait moins la dernière qui fut la première aussi, je pouvais me glisser sournoisement à n’importe quel moment, sans avoir besoin de lui dessiner des petits cœurs avec ma bouche, qu’est-ce que c’était simple :



« Allez hop baisse ton froc ma bonne dame, ton bel altruiste veut te faire plaisir… »



C’est nul, je vais devoir apprendre à draguer, à plaire, à me viriliser, à faire des créneaux d’une main, qu’est-ce que c’est pas sexy, j’étais bien moi en pyj, mon cul enfoncé dans le canap, en position de petite pute soumise à la routine maritale… Je pouvais lire du Twilight sans m’inquiéter, elle était amoureuse, mais là maintenant, faut que je bosse, que je me sorte les doigts de son cul, et que j’apprenne à parler avec mon âme de Roméo déchu au rang des cocus qui n’a toujours pas compris ce qui venait de lui tomber sur le coin de la bite, c’était facile avant, fallait pas raquer du tête à tête, du poème romanesque, j’avais juste besoin d’être moi, en silence, naturel…



Putain je sens que je vais finir tout seul avec mes deux chats accrochés à mes caresses, le jogging plein de poils, une main au fond du bonheur, avec un rouleau de sopalin bien entamé qui me fait de l’œil, à regarder la télé et à pleurer un avenir peu bandant de milles délices qui un jour se sont envolés parce que justement j’avais oublié à quel point c’est dur d’entretenir l’amour.



A plus les copains



Bon bouquin plein de mystères...

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Temps glaciaires

J'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Adamsberg et sa fine équipe aux prises avec des meutres déguisés en suicides et deux affaires imbriquées comme deux poupées russes. Mais pour moi la mayonnaise n'a pas pris et j'achève ce polar un peu déçue. Je n'ai pas ressenti de montée du suspens, ce petit frisson qui nous fait tourner les pages comme le Derviche tourne sur lui-même. J'ai la vague impression que Fred Vargas est restée à côté du sujet surtout dans sa description de cette société qui reconstitue les séances de l'assemblée révolutionnaire autour de Robespierre et qui aurait pu dégager plus de force émotionnelle chez le lecteur. Je me suis davantage intéressée au périple islandais d'Adamsberg qui n'a pas été sans me rappeler la fameuse ambiance de "L'île aux trente cercueils", frissons garantis, mais du brennivin en lieu et place du chouchen, hips!

Je ne mettrai donc pas une très bonne note au cru 2015 de ma chère Vargas...
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L'homme à l'envers

La peur ancestrale du loup est le moteur de cette intrigue. Si la bête terrifiante pourra faire penser à celle du "chien des Baskerville" quant à la taille ( de ses morsures), on s'en rapproche aussi par l'aspect fantastique. Et si c'était la légende de l'homme à l'envers?



Un homme à l'envers a les poils sous la peau et il faut l'ouvrir pour vérifier que c'est bien... un loup-garou.



Ou est-ce un complot pour faire disparaître les loups de France? Des pertes conséquentes parmi les brebis, et les bergers ont de bonnes raisons de les faire disparaître!



En tout cas, c'est un loup hors norme qui sévit dans les vallées alpines du Mercantour. De quoi faire tourner les esprits et le lait de brebis!



Voilà une enquête d'Adamsberg qui vous emmène sur des sentiers rocailleux, en bonne compagnie sur une bétaillère imprégnée de suint de mouton. Fred Vargas créé une atmosphère qui fait peur et rire en même temps dans un savant dosage. Un régal !
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Sur la dalle

Depuis le dernier roman policier de Fred Vargas, il s’est écoulé six ans. Autant dire que la sortie de Sur la dalle faisait figure d’évènement. J’ai dû attendre longtemps avant de l’emprunter à la médiathèque, attente qui, hélas, n’en valait pas la peine. Mais où est donc le charme des livres de Fred Vargas ?



Le commissaire Adamsberg se lie d’amitié avec un de ses homologues bretons et ils sont bientôt appelés à travailler sur la même affaire, une bien curieuse affaire, fantôme compris, forcément, on est chez Vargas. Adamsberg, grâce à son observation aiguë, innocente d’abord un lointain descendant de Chateaubriand qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son ancêtre (on est chez Vargas, hein !). Ceci étant fait, il faut quand même trouver le véritable assassin.



Je n’ai pas retrouvé ce qui fait le charme des livres de Vargas, son atmosphère très particulière. Les péripéties (tout comme les personnages) sont difficilement crédibles. C’est une lecture agréable, rapide malgré les 500 pages, mais pas de celle qui fait rechercher d’autres livres de l’auteur. Un roman policier tout-venant.


Lien : https://dequoilire.com/sur-l..
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Sur la dalle

Alors là il faut que je m’asseye. Fred Vargas est pour moi une référence depuis ses premiers opus. Aujourd’hui je ne comprends pas ce qui se passe. Ce nouveau roman est absolument nul. Les seuls choses importantes sont les repas pris par les équipes et le nombres d’individus dans les dites équipes. Un enlèvement mais qu’est-ce qu’on mange avant de partir ? Je suis médusée devant cet écrit de fond de zone. Danglard absent : trop de références historiques, philosophiques… à trouver pour l’auteur. Passez votre chemin, Adamsberg a perdu son âme et moi je reste sur le bord de mes espérances
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Quand sort la recluse

Des amis qui aiment ses polars, un téléfilm de Josée Dayan, que je ne voulais pas voir avant d'avoir lu le bouquin, et me voilà embarqué dans mon premier Fred Vargas. Et je ne suis pas déçu. Pourtant je ne suis pas un fan du genre. Mais là je retrouve la patte d'une romancière à la forte originalité, qui soit créer son univers, et des caractères marquants. Je pense aux quelques séries de polars qui m'ont accroché: les enquêtes de frère Cadfael d'Ellis Peters, le juge Ti de Van Gullik ou le commissaire Brunetti de Dona Leon. Nous avons affaire à un entrecroisement d'intrigues et d'histoires personnelles, qui se recoupent avec l'enquête principale ou pas, pour maintenir l'incertitude. Le commissaire est bien entendu atypique. Il est fait appel à de multiples savoirs (historiques, psychanalytiques, ...) mais sans lourdeur. Et surtout une interrogation sans fond sur la noirceur de l'âme humaine et sur la chaîne sans fin des souffrances reçues et infligées. En deux mots, j'ai adoré.
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