Gonzague Saint Bris

L'enfance d'Arthur dans un lieu chargé d'histoire, le Clos Lucé. Le réel et l'imaginaire se mêlent. Une enfance d'autrefois libre et solitaire. Une belle promenade en forêt. Un lieu magnifique qui incite à la rêverie. Des anecdotes sur Léonard de Vinci qui y finira ses jours; Une lecture très agréable toute en vagabondages.

La vie de Balzac est un véritable roman...qu'il aurait pu raconter si il en avait eu le temps. Mais aussi intenses que brèves, ses cinquante années d'existence dont une trentaine de labeur acharné, nous ont légué la Comédie humaine racontée en 85 romans et de nombreuses nouvelles...Sans compter son activité de journaliste et ses vaines tentatives de devenir éditeur...



Dans cette magnifique biographie, aussi bien documentée qu'accessible à tous, Gonzague de Saint Bris nous retrace la vie chaotique de ce monstre de la littérature, personnage fascinant doté d'une capacité de travail incroyable, qui a sû brosser avec génie un portrait complet, plus vrai que nature, de son époque, car il a su en saisir les mécanismes les plus profonds.



Ses histoires d'amour sont elles mêmes romanesques. Attiré d'abord par des femmes mûres, peut être à la recherche d'une figure maternelle étant peu aimé par la sienne, la femme de sa vie est la comtesse russe, madame Hanska. Il a avec cette dernière une relation essentiellement épistolaire, ponctuée par de brèves rencontres, et finit par l'épouser quelques semaines avant de mourir.



Sa vie, ses livres, sa mort forment une histoire passionnante que l'on redécouvre avec plaisir accompagnée de quelques conseils de lecture - ou relecture - de cette œuvre foisonnante que l'on a jamais fini de relire tant elle reste actuelle. Il y en a pour tous les goûts, romans historiques, policiers, philosophiques, fantastiques, études de mœurs, romans d'amour, de guerre, d'aventure. Et cette biographie en constitue une excellente introduction !

J'ai surtout beaucoup aimé les magnifiques dessins délicatement réalisés par Stéphane Heuet qui illustrent superbement ce nouvel ouvrage sur Jules Verne - dont j'ai lu, relu et relirai les romans - et comme le dit si bien Olivier de Kersauson "Marchons d'un bon pas, à travers les reliefs de la géographie sentimentale de Jules Verne, revivons sa traversée dans le temps, accompagnés sur ce parcours magique par le style inimitable de notre romantique Gonzague."

Loin d'être un voyageur en chambre, il fut un grand voyageur en Europe et jusqu'en Amérique.

Tout d'abord, il s'agit d'un beau livre.

Gonzague Saint Bris évoque dans cet ouvrage, avec beaucoup de brio, ce qu'il appelle "le Festin des dévorants" en évoquant la découvertes des mets et des vins.

Monsieur de Balzac était pourvu d'un "bel appétit" et quand on voit ce qu'il était capable de dévorer après avoir écrit, ça parait impossible à notre époque.

Et nous trouvons également un carnet de recettes dont par exemple :

Pour le Lys dans la Vallée ; entrées : Grenons en Vinaigrette aux rillons de Touraine ou Quiche au petit lard de truie, poireaux et truffes noires du Richoltais ou autres champignons farci aux rillettes, on y trouve aussi recettes de poissons, de viandes, et desserts, à chaque plat est associé un vin.

Un livre qui nous rappelle combien nous avons évolué en matière de gastronomie en allégeant considérablement notre alimentation.

Un très beau livre, une belle documentation, un beau style.

Une très bonne bio qui remet la Fayette à sa place, de temps en temps l'auteur se perd un peu, s'écarte du sujet, mais c'est toujours pour nous révéler des choses intéressante de la petite histoire! La Fayette apparait comme cet homme politique au destin hors du commun qui a traversé une époque fabuleusement riche et dangereuse, sans jamais retourner sa veste ni accepter la compromission! Un exemple que ferait bien de suivre nos actuels politiques, pour lesquels ces valeurs semblent totalement étrangères, et pour qui la "faim" justifie les moyens!

aucune biographie n'est parfaite mais l'auteur nous apprend bien des détails sur la vie de Musset que nous ignorions ou que j'ignorais ....

re découverte des poèmes de Musset qui sont d'une grande qualité littéraire !

C'est prouvé, l'Histoire peut être contée avec verve, sans générer l'ennui. Gonzague saint Bris le prouve ici comme Franck Ferrand ailleurs. Rien n'est omis de la vie de François 1er, tout le factuel est présent. L'auteur l'enveloppe dans la technique quasi-romanesque en cherchant à traduire les pensées de Louise de Savoie ou d’Éléonore d'Autriche, en relatant avec emphase l'exploit de la traversée des Alpes, en pleurant la mort des enfant du roi. La joie de la victoire, la tristesse du deuil sont là, criant avec conviction que la science, humaine ou non, n'est en aucun cas antinomique de l'émotion.

Mais Gonzague ne s'arrête pas là., il englobe la vie de ce premier roi français de la Renaissance dans celle des personnages importants de son époque (en se limitant à l'Europe), à travers des dépêches bien senties dévoilées en fin de chapitre. Le monde tourne aussi sans notre héros.

Le seul "défaut" de ce livre est celui de toutes les biographies: le héros vieillit, tombe malade et meurt à la fin du conte. Jamais l'on ne peut espérer un "ils vécurent heureux jusqu'à la fin des temps". La fin du livre est toujours triste, et poignante.

Bas de gamme

Une biographie qui se voudrait enlevée (du moins j'imagine) mais qui en réalité n'est que bâclée. On sent que Gonzague Saint-Bris préfère le grand air à l'idée de passer des heures à se "farcir" toute la bibliographie sur La Fayette d'où ce livre ou tout est superficiel. Peu d'analyse de ses idées politiques en profondeur, la fin de sa vie pourtant passionnante est survolée.

La Fayette n'a pas de chance car l'autre biographie disponible, celle de Laurent Zecchini n'est pas bouleversante non plus. Le "Héros des deux monde" n'a guère de chances avec ses biographes.

Quel dommage car La Fayette fut non seulement un combattant de la guerre d'Indépendance américaine, mais aussi un acteur clé de la première partie de la Révolution, puis un militaire important, qui passa à l'ennemi, puis un acteur majeur de la vie politique durant la Restauration.

On aurait aimé une vraie traversée de ces bouleversements politiques et on a un livre rapide, pas forcément constamment désagréable, mais quelle déception ! Un livre qui nous rappelle qu'historien, cela reste, et c'est toujours utile de le rappeler, un vrai métier.

roman très tarabiscoté et compliqué.

bien sûr le talent incroyable de Léonard de Vinci nous parle beaucoup mais le roman devient ennuyeux

Victor Hugo me fascine : l'homme et son oeuvre littéraire. Je ne me lasse pas des ouvrages écrits à son propos et celui de Gonzague Saint-Bris m'a évidemment attirée. Je n'avais aucun doute que l'écriture de Saint-Bris rendrait le personnage de belle manière. Réservé à la bibliothèque municipale, j'ai alors constaté que l'ouvrage était illustré par les magnifiques dessins de l'aquarelliste Philippe Lorin.

J'ai donc dégusté ce beau livre cet après-midi, au soleil de juin, sous le parfum envoûtant des lilas en fleurs et ce fut un réel plaisir de lecture.

Depuis le début du confinement, j'ai pris conscience de la place immense que prennent les livres dans ma vie et de l'utilité de garnir soi-même sa propre bibliothèque. En tête à tête avec Victor Hugo est un de ceux que j'aurais aimé posséder. Je vais donc m'appliquer dans les prochains mois à regarnir mes étagères afin d'éviter la dépendance des bibliothèques municipales et des librairies.

oui Gwelan : quelques remplissages

mais l'histoire d'une vie tumultueuse d'une cantatrice espagnole

que son père très dur force à chanter suivant ses idées ;

son mariage pour se débarrasser de son père

va t il bien se terminer ?

aura t elle un bonheur quelque part ?. un enfant ?

en tout cas quelle énergie incroyable !! et quel talent

la vie de Jules Vernes résumée par ce talentueux auteur et dessiné par un peintre plein d'idées !!

un excellent moment !

Un livre au ton très particulier mais que j'ai beaucoup aimé. Mon premier Gonzague Saint-Bris. Un bon livre.
Lien : http://araucaria.20six.fr/

Gonzague Saint Bris n'est plus ! Je l'ai vu une année avant sa mort tragique à un séminaire sur Paris à côté de la légion d'honneur. Il était accompagné de celle, revers du destin , qui était au volant de la berline au moment de sa mort, dame blonde aux allures de grande bourgeoise, toujours élégante qui attirait les regards ..

Picasso, on ne parlera pas de lui parce qu'il intéresse trop les puissances d'argent qui ont misé sur lui. Et moi je ne l'aime pas trop à vrai dire, sauf à ses débuts où il était encore un talentueux figuratif.

Mais ici je dois reconnaître qu'il a brûlé ses ailes à tout jamais. Ses chèques à Mitterrand, je m'en contrefous ; il peut crever(*), il a laissé une femme à la rue avec un môme. Il a su aller la chercher, mais pour assumer c'est autre chose ! Et je préfère parler de son égérie russe, plutôt que de lui ! Se marier à la cathédrale orthodoxe russe de Paris quand on est communiste, il y a là déjà une pantalonnade triviale. Trop facile tout ça ! de quoi est-on amoureux au juste ??? L'amour transcende tout, mon oeil ! Tout revient ensuite comme un ballon crevé tout fripé !



Gonzague Saint Bris, je n'avais pas plus d'affinités avec lui que ça, il baladait sa silhouette d'éternel romantique, amateur De Chateaubriand, il parlait bien dans le poste !.. Et puis je me suis mis à m'intéresser à lui le jour où il a publié les Egéries Russes. Il raconte avec Fédorovski en 1994 Rilke chez Tolstoï à Iasnaïa Poliana avec Lou Andréas-Salomé, Matisse et Lydia Delectorskaya, Aragon et Elsa Triolet, Sartre et Ludmilla, Gala et Dali .. Piqué de curiosité pour ces belles dames russes qui ont fait chavirer le coeur de ces quelques illustres artistes près de nous (ou prétendument) Il ne m'en fallait pas plus pour lire ce livre avec intérêt.

Une des histoires qui m'a fait me détourner définitivement de Picasso est son idylle avec Olga.



Le romantique français et le plus français des russes nous font un portrait de ce couple sans concessions où la fin est un déchirement pour la femme, une humiliation ..Elle ne s'en remettra pas la pauvre !..



(*) D'ailleurs c'est déjà fait. Il n'y a juste que les puissances d'argent qui croient encore en l'artiste, rouge à l'intérieur.

Lire le marquis de Sade est parfois tres eprouvant,tout en etant tres interessant;lire une biographie sur ce cher marquis est une decouverte tres plaisante et qui permet de mieux cerner le personnage et essayer d'apprehender le caractere de cet homme terrible.

Le marquis de Sade est l'expression de tous les exces de la passion;le desir jusqu'au bout,l'accomplissement de tous les fantasmes,la volupte dans tous ses etats,la violation des interdits,le bonheur dans le crime.

En decrivant les debordements de l'amour,les abus du sexe,les resultats de l'inconduite et de l'intemperance,en allant du libertinage aux bacchanales et de la licence a l'orgie,le marquis n'hesite pas a radicaliser le discours du siecle.

Lucidite ou perversite,il clame que ce n'est pas sa faute si le mal est en nous des l'origine.Totalitaire Sade veut se rendre maitre par ses ecrits de l'eros et du thanatos.D'ailleurs il s'exprime sur ces sujets avec une telle violence qu'il espere avoir depasse tous ses predecesseurs et n'etre jamais surpasse par aucun successeur ou quelconque imitateur

Cet ouvrage nous en apprend beaucoup sur la philosophie qui se degage des oeuvres de Sade,c'est une autre facon de l'apprehender et j'ai adore

Gonzague Saint Bris nous offre une promenade dans l’histoire à travers

Arthur qui se voit autoriser, le jour de ses 13 ans à dormir dans le lit de Léonard de Vinci

Mlle Vote, dame de compagnie férue d’histoire

Mr Claret, ancien chanteur d’opéra gazé en 1918

L’oncle d’Amérique

L’antiquaire écossais

Le Clos Luce, demeure familiale d’Arthur ayant appartenue à François Ier où mourut Léonard de Vinci

La forêt d’Amboise

Un véritable parcours en particulier dans la Renaissance historique, artistique, littéraire et poétique. Et surtout, un véritable hommage au génie De Léonard de Vinci.

Dans sa famille aristocratique Arthur, comme dans « Les vieillards de Brighton », semble, bien jeune, entouré d’adultes et de personnages vieillissants, au milieu des secrets de l’Histoire

C’est très riche en informations historiques et le style et l’ambiance particuliers à l’auteur sont très agréables, même si les préoccupations d’Arthur semblent bien loin d’une jeunesse insouciante.

Le Clos-Lucé, château chargé d'Histoire où Léonard de Vinci passa les trois dernières années de sa vie.

C'est dans ces lieux au passé flamboyant que vit le jeune Arthur.

Le jour de ses treize ans, son père lui annonce qu'il a le droit d'aller dormir dans la chambre du grand maître toscan.

Entre rêve et réalité, commence alors pour l'enfant une étrange relation avec le génie italien, faite d'énigmes et de secrets, qui l'entraînera à la recherche d'un codex disparu et d'un chef-d'oeuvre égaré.



Véritable hymne à l'Histoire et à Léonard de Vinci, cette oeuvre originale, empreinte de poésie, fourmille d'anecdotes historiques.

Dans ce château hanté par l'esprit du génie, le passé et le présent, le songe et la réalité s'y confondent, laissant l'Histoire battre au rythme des coeurs des protagonistes, singuliers personnages passionnés ou meurtris.

Fresque foisonnante à l'image de la Renaissance, parcours iniatique d'un enfant, ce roman attachant renoue les fils du temps avec originalité.

Un roman enrichissant qui nous fait découvrir de façon ludique et enchantée une foule de petits faits historiques.

très intéressant ; auteur de talent

la vie et les livres de Balzac !

Les potins et ragots de l'histoire de France trouvés au fond des poubelles.

Une biographie bien menée, je ne sais pas trop s’il faut en attribuer le mérite à Gonzague St Bris ou à François 1er, la tâche du biographe semble vraiment faciliter par le romanesque de l’existence de ce Roi hors norme. De la jeunesse pleine de vie de cet apollon ou tout n’est que luxe et volupté, à la gloire du Roi chevalier à Marignan. De l’incroyable plantage de Pavie suivi de sa captivité dans les geôles de Charles Quint, à l’improbable retournement de situation, ou Eleanor, la sœur de Charles Quint et futur reine de France tombe follement amoureuse de François et tente l’impossible pour le faire libérer. Et de Chambord, château de tous les superlatifs, dont son rival dira que : « c’est l’abrégé de ce que peut effectuer l’industrie humaine », à cette fin douloureuse, ou il sera puni par là où il a péché.

Bâtisseur, mécène, amoureux de la renaissance italienne et des belles lettres, poète, il est à l’origine de la création du collège de France et de la bibliothèque de France.

François 1er aura sans doute été le plus grand de nos Rois.