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3.96/5 (sur 2477 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Nancy , 1971
Biographie :

Hélène Gestern est une écrivaine française.

Elle est également enseignante-chercheuse à l'Université, où elle est rattachée à un laboratoire spécialisé dans l'étude du lexique.

Son premier roman "Eux sur la photo" relate une enquête menée par deux personnages à la recherche de l’histoire de leurs parents, à partir de quelques photographies. Ce roman, traduit en anglais et en italien, a reçu le Prix "Coup de cœur des lycéens" de la Fondation Prince Pierre de Monaco, le Prix René-Fallet et le Prix premier roman de Culture et bibliothèques pour tous de la Sarthe.

Dans "Portrait d’après blessure", publié en 2014, Hélène Gestern s'interroge sur le droit à l’image.

"L’odeur de la forêt", publié en 2016, est une enquête menée par une historienne de la photographie à propos des lettres et de l'album photographique d'un soldat de la Première Guerre mondiale. Le livre a été traduit en allemand et en espagnol.

"L’eau qui dort", publié en 2018, raconte l'histoire d'un représentant de commerce qui disparaît sans laisser de traces.

En 2022, "555" reçoit le Grand prix RTL-Lire.
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Attention !!! Nouvel horaire pour l'émission "Le coup de coeur des libraires" sur les Ondes de Sud Radio. Valérie Expert et Gérard Collard vous donnent rendez-vous chaque samedi à 14h00 pour vous faire découvrir leurs passions du moment ! • Retrouvez leurs dernières sélections de livres ici ! • • • Cézembre de Hélène Gestern aux éditions Grasset https://www.lagriffenoire.com/cezembre.html • 555 de Hélène Gestern aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/555-2.html • Au nord de la frontière de R.J. Ellory et Fabrice Pointeau aux éditions Sonatine https://www.lagriffenoire.com/au-nord-de-la-frontiere.html • Flic guérisseur: Servir et soigner de Robert Martin aux éditions Mama https://www.lagriffenoire.com/flic-guerisseur-servir-et-soigner.html • Les Gosses de Valérie Clo aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/les-gosses-1.html • La gosse de Nadia Daam aux éditions Grasset https://www.lagriffenoire.com/la-gosse.html • Mes nuits sans Bardot de Simonetta Greggio aux éditions Albin Michel https://www.lagriffenoire.com/mes-nuits-sans-bardot.html • le Livre, c'est... De Collectif aux éditions Fleuve https://www.lagriffenoire.com/le-livre-c-est.html • Trois femmes de la Baltique - Jenny de Ann-Christin Antell aux éditions Hachette Fictions https://www.lagriffenoire.com/trois-femmes-de-la-baltique-jenny.html • Toilettes pour femmes de Marilyn French, Philippe Guilhon, Sarah Idrissi aux éditions Robert Laffont https://www.lagriffenoire.com/toilettes-pour-femmes.html • Beyrouth-sur-Seine de Sabyl Ghoussoubaux éditions Points https://www.lagriffenoire.com/beyrouth-sur-seine-4.html • Louve Noire de Juan Gomez-Jurado, Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/louve-noire-1.html • Roi blanc de Juan Gomez-Jurado, Judith Vernant aux éditions Fleuve Noir https://www.lagriffenoire.com/roi-blanc.html • Reine Rouge de Juan Gomez-Jurado, Judith Vernant aux éditions Pocket https://www.lagriffenoire.com/reine-rouge-1.html • Fille, 1983 de Linn Ullmann, Jean-Baptiste Coursaud aux éditions Bourgeois https://www.lagriffenoire.com/fille-1983.html • Les Oracles de Margaret Kennedy et Anne-Sylvie Homassel aux éditions de la Table Ronde https://www.lagri

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Citations et extraits (512) Voir plus Ajouter une citation
Car être musicien, avant d’affronter la scène, les feux de la rampe, le public, c’est cela, avant tout : s’asseoir devant son instrument, aligner les notes pendant des heures, chaque jour, chaque semaine que Dieu fait, et nourrir l’illusion de toucher, de temps en temps, à une éphémère perfection.
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Le mariage avec Sabine avait été, croyais-je, une façon définitive de tourner la page. Mais au lieu de marquer le départ d'une nouvelle vie, les murs du trois-pièces de la rue Cail - un crédit sur vingt-cinq ans, car on avait tenu à la chambre supplémentaire, au cas où - s'étaient transformés en prison. Notre prison, dont nous avions ouvragé à deux, année après année, les barreaux.

Finalement, de la chambre de l’enfant qui n’était jamais né, Sabine avait fait sa chambre noire.
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À quoi sert la musique, si ce n’est à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
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J'ai regardé le jardinier fourrager doucement la vase, prenant garde à ne pas effaroucher les carpes dont je voyais le dos argenté filer en zigzag de part et d'autre de l'épuisette. Le téléphone, qu'il a fini par repêcher, était dans un état pitoyable, ruisselant de boue humide et de filaments limoneux. Je l'ai saisi du bout des doigts, le laissant dégoutter loin de mes chaussures.

- Pas de chance, m'a dit le jardiner. Ça coûte un bras, ces trucs-là.

Il avait l'air étonné par mon absence de réaction. De fait, j'avais regardé l'appareil s'enfoncer dans le bassin sans esquisser un geste. Ce téléphone, c'était mon agenda « Héron & Fils », mon GPS, mon carnet d’adresses, le métronome de ma vie. C’était surtout le dernier objet qui me reliait à ma femme. L'eau venait de faire taire pour de bon sa voix sur le répondeur, effacé les imprécations qu’elle m’envoyait encore, de loin en loin, par voie électronique. L’eau avait été miséricordieuse.
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Oh, je sais bien, il paraît que maintenant le citoyen a le droit et même le devoir de pouvoir à toute heure contempler la saloperie du monde, les corps ensanglantés sur les chaussées de Syrie ou d’Irak. Même une enfant qui se noie centimètre par centimètre au journal de vingt heures, on nous la montre.

Peut-être que c'est de la lâcheté de ma part, que je vieillis, mais moi, je n’y arrive plus. Si ça ne nous laisse que le temps d’avoir mal à notre impuissance, sans rien pouvoir y faire, merci bien.
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Depuis toujours, je suis fasciné par les musiciens. J’ai beau savoir que leur technique, leur virtuosité sont le fruit d’heures de pratique et de milliers d’exercices enchaînés, pour moi, ce sont des magiciens, des prestidigitateurs. Je regarde leurs doigts courir à une vitesse surnaturelle sur le clavier et, chaque fois, j’ai l’impression d’assister à un miracle.
(pages 37-38)
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Pour les vacances, Irene n’a jamais tenu parole. Et quand un accident de voiture l'a emportée, à l'âge de trente-six ans, laissant mon père incrédule et son second mari anéanti, mon frère et moi n’avions toujours pas mis les pieds dans sa maison romaine.

Malgré tout, je suis certaine qu'elle était sincère quand elle nous faisait ses promesses, et qu'elle aurait aimé avoir le temps de mieux nous connaître. Il n’y avait aucune méchanceté, aucune sécheresse de cœur chez ma mère. Juste l'égoïsme des grands artistes, et un oubli total de ce qui n’était pas la musique.

Et il se trouve que nous, ses enfants, nous n’étions pas la musique.
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Hier, le petit Polonais lui a suggéré de décrire un lieu où elle avait été heureuse. Elle s’est rappelé Cézembre, un jour de baignade avec Hélène. La mer était calme, le soleil réchauffait sa peau, le vent caressait son visage avec une infinie douceur. À demi étendue dans un fauteuil de toile rayée, elle avait pensé aux pages du Sâr qui parlaient de réincarnation : elle avait soudain senti son corps se fondre dans les éléments et en épouser chaque particule. Alors elle s’était faite goéland, ciel, vent, les ailes déployées, glissant en silence dans le ciel ; elle avait été eau, herbe et sable, sa chair dissoute dans une paix magnifique. Elle s’était endormie.
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À quoi sert la musique, si ce n’est pas à être partagée ? Je ne connais rien qui égale sa capacité à reformuler nos chagrins dans une langue supportable.
(page 330)
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Les opérations d'abattage, m'a expliqué le bûcheron, n’avaient d’autre but que d'évacuer des arbres morts ou malades. Quand ils avaient été mal plantés, il devenait impératif de libérer de l'espace pour éviter qu'ils s'étouffent les uns les autres. Je me dis qu'au fond, c'est peut-être ce que j'ai fait en partant. Abattre le dur lien d’un mariage mal planté. Libérer de l'espace, pour que Sabine et moi cessions de nous étouffer l'un l'autre.
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