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Citations de Jean-Marie Pelt (503)


Bornons-nous pour l’instant à constater que plus on prend du recul, plus l’impression d’un vaste plan d’ensemble, d’une majestueuse construction bourgeonnante et pourtant cohérente s’impose à l’esprit. Sans nier la réalité peu contestable de la sélection naturelle qui explique pour une part - mais pour une part seulement - les mécanismes de l’évolution, il paraît évident que bien d’autres processus sont en jeu dans le déferlement de cette gigantesque onde de fond qui prend ses racines aux origines de l’univers pour aboutir aux plus belles œuvres du cerveau humain.
(page 12)
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Ce livre, destiné à tous, est plus particulièrement dédié aux scientifiques, aux responsables politiques, aux professionnels des médias qui ont en charge la marche du progrès. Mais il s’adresse aussi aux responsables religieux qui veillent au progrès des âmes ; et ce n’est pas le même progrès…
Il voudrait suggérer simplement aux premiers de s’arrêter, ne serait-ce qu’un instant ; de descendre du train emballé du progrès pour regarder alentour ; de prêter l’oreille aux plaintes qui montent d’une nature épuisée, d’hommes et de femmes harassés, désorientés par cette fuite en avant éperdue qu’il leur impose et qui les annihile peu à peu, effaçant tous points de repère dans la conduite responsable de leur existence.
(page 11)
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Le Dieu trinitaire, fait de trois personnes, est un Dieu d’amour ; Il est même l’amour absolu et l’absolu de l’amour ; et même plus que cela, puisque notre raison, nos spéculations humaines ne sauraient en aucune manière prétendre cerner, englober l’infinitude divine.
(page 116)
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Voici que vient d’être avancée une hypothèse mettant en scène une entité supra-humaine que les philosophies appellent « l’Être » et que le commun des mortels appelle « Dieu ».
Un mot aux connotations diverses, bien souvent négatives dans la mesure où elles évoquent frustrations et culpabilités liées à l’éducation d’autrefois.
(page 115)
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Le jeu du genevrier du sorbier et de la grive

Isolés ou en bouquets, les genévriers abritent presque toujours un sorbier, parfois un églantier. Ces arbustes ont été « plantés » par des grives qui mangent les fruits du sorbier et les digèrent tranquillement sous les genévriers, à l'abri de oiseaux de proie, et en rejettent les graines dans leurs déjections. Celles qui ont la chance de ne pas être dévorées par les souris germent et redonnent un arbre, pourvu que les conditions d'humidité et de lumière soient favorables, Il arrive qu'un sorbier soit en pleine fructification dans la lande, alors que le genévrier sous lequel il vit le jour a disparu depuis longtemps, ou l'entoure encore de son squelette desséché. Et il arrive enfin, pour boucler le cycle, que les grives, aussi friandes des « baies de genièvre » que des fruits de sorbier, sément ces « baies » sous un sorbier qu'on voit alors s'entourer de jeunes plantules de genévrier, qui l'enveloppent comme d'une couronne. Réglés par l'appétit des grives, genévriers et sorbiers exécutent ainsi un singulier ballet que rehausse ici ou là de son éclat la floraison d'un églantier.
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Dans la nature...

On va dans les étoiles et on ne sait toujours pas ce qui se passe sur le talus en face de chez soi...

Jean GIONO
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Pour commencer à comprendre, il suffit de comparer un champ de blé de la Beauce représenté par un peintre impressionniste il y a un siècle.
Dans le premier il y a du blé, encore du blé, et rien que du blé. Dans le second, le blé est piqueté de coquelicot,de bleuets, de marguerites, de camomille, de dauphinelles, de spéculaires, d'adonis et de quelques autres espèces qui ont toutes en commun de déployer d'éblouissantes corolles a soleil.
De sorte que le premier malheur vient frapper les abeilles est d'avoir perdu la nourriture que leur offraient ces jolies fleurs sauvages, pas si mauvaises herbes qu'on le croyait.
D'où cet incroyable paradoxe: les ruches aujourd'hui se plaisent mieux dans les villes et leurs banlieues que dans les campagnes....

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Dans ce récit il n'est pas mentionné que les sorcières en mal de sabbat enduisaient l'extrémité d'un manche à balai de leur onguent puis se l'introduisaient dans le vagin. On sait aujourd'hui que la scopolamine contenue dans une mixture engendre une sorte de délire ou l'on se sent emporté dans les airs [...] (p.118)
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[...] le coco-fesse perd son pouvoir germinatif lorsque les courants marins le portent [...] l'Ilot porteur fut baptisé "Praslin" en hommage à Gabriel de Choiseul, duc de Praslin, ministre de la Marine de Louis XV. Le coco-fesse lui étant dédié, fusa l'expression de "cucul la praline" !
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[...] l'aspirine. Un guérisseur anglais du XVIIIe siècle vit en effet dans le saule une plante poussant les pieds dans l'eau sans en souffrir, comme ce serait notre cas si nous étions la proie d'une maladie à frigore, en l’occurrence un refroidissement. C'est pensa Stone, auteur de ces élucubrations, que l'écorce du saule doit lui tenir chaud. Et c'est bien dans l'écorce des saules que l'on découvrit une molécule qui allait préluder à la fabrication de l'aspirine un siècle plus tard.
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Il semble qu’une très grande taille constitue, en termes d’évolution, une fragilité.
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Car l’homme est plus fragile que la nature, plus fragile que la vie. L’écologiste devra s’en souvenir : s’il nous appartient certes de protéger la nature, n’oublions jamais qu’il convient aussi de protéger la vie, surtout la vie humaine, épiphénomène récent et peut-être passager à la surface de la planète.
(page 47)
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Jean Marie : Probablement le même (mot) : La miséricorde, c'est la capacité d'accueillir au fond tout ce qui se présente avec un regard dont le premier critère n'est pas de condamner mais de se rapprocher pour comprendre.
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On nous annonce qu'on veut mettre le Soleil en boite ; la formule est jolie, le problème est que l'on ne sait pas fabriquer la boite !
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Là ou la science trébuche encore, la poésie s'exprime dans ce langage candide et plein de fraicheur, celui d'un enfant sage et rieuse, émerveillé par la beauté du monde.
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Pour reprendre le raisonnement depuis le début, remontons en marche arrière jusqu'au big bang, source de ce fleuve immense et peu tranquille qu'est l'histoire de l'univers.
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Le principe d'association, ou la coopération dans la nature.
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Comme toutes les plantes, les forêts purifient aussi l’eau grâce à leurs racines peuplées d’innombrables micro-organismes fongiques ou bactériens. Ceux-ci effectuent le même travail que celui que nous assignons aux stations d’épuration ou à ces zones de lagunage où l’eau est purifiée en s’écoulant lentement dans des plans d’eau peuplés de plantes opportunes : roseaux, typhas, iris, etc.
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Chercher le point d’équilibre entre le respect de chacun et le bien-être de tous : tel est l’unique chemin qui conduira peut-être un jour la communauté humaine à savoir dénouer pacifiquement les conflits pour atteindre à ce but suprême : la paix.
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On n'arrête pas le progrès, mais encore faut-il le maîtriser à des fins vraiment positives.
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