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Critiques de Jean d` Aillon (678)
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Ayant été dégouté par le sac de Béziers* en 1209, ville, alors réputée imprenable, tombée suite à la traitrise d'un innommable traitre, Guilhem d'Ussel décide de quitter son fief de Lamaguère. Ce dernier ayant été, lui aussi, victime de la croisade des Albigeois. Il emmène avec lui ses gens, parmi lesquels de nombreux cathares, vers Rouen, là où il possède une maison.

Après quelques échauffourées, Guilhem retourne à Paris où il rencontre le roi de France, Philippe II auguste auquel il raconte la façon dont il a vécu le prise de Béziers et la rage des croisés à détruire tout ce qui vivait.

Sachant le désir de Guilhem de reprendre son ancien métier de troubadour en Allemagne (terme inexistant à l'époque), le roi lui confie une lettre pour le seigneur de Thuringe.



Voilà un épisode de la série Guilhem d'Ussel qui ne déparera pas les précédents, en effet l'aventure c'est toujours l'aventure et le héros, dans son périple, rencontrera son lot de mésaventures habituel, il y rencontrera des gentils mais aussi des méchants, des sorciers et des sorcières, des sorts et des philtres bons et mauvais et trouvera celui qu'il cherchait, Wolfram d'Eschenbach**, autre chevalier troubadour.

Entre le choc des armes, épées, lances, hâches, les tournois, les combats et autres bagarres ainsi que prison et sièges de châteaux, quelques aventures amoureuses et rencontres enchanteresses.



Bref, du bon Jean d'Aillon à la documentation inépuisable et à qui les frères Grimm ont incité à adjoindre un ou deux contes sortis de leur chapeau au récit.

Comme d'habitude j'ai été "enchanté" par cette lecture d'autant qu'avec le temps, les termes d'époque (vêtements, armes, etc.) n'ont plus de secret pour moi.



*C'est au sac de Béziers que l'inénarrable Abbé de Citeaux, Arnaud Amaury, Légat Pontifical, déclara au sujet des habitants : "tuez les tous, Dieu reconnaitra les siens".



**Wolfram von Eschenbach a écrit un très bon Parsifal, encore faut-il le trouver (et en français).












Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 15 : Mena..

J’ai dévoré cet ouvrage ! Il n’est pas très épais mais je l’ai savouré comme je savoure les délicieux desserts de Pierre Hermé lors de mes tea-times parisiens !



Déjà, je vous ôte d’un doute… Il n’est pas crucial – ni même obligatoire – de lire toutes les enquêtes de Louis Fronsac pour suivre l’histoire !



Comme je vous le disais, le roman est peu épais mais il est bourré d’action, aucun temps mort, aucune lenteur, on ne s’ennuie pas, on est en alerte, constamment sur le qui-vive ! À chaque page, on espère avoir un indice, qui permettrait de démêler l’imbroglio qui entoure la disparition de Louis-Henri de Cusac… Jean d’Aillon a le mérite d’arriver à donner du rythme à son histoire qui se passe dans une société extrêmement codifiée et pour le moins figée.



Le lecteur se retrouve à côtoyer les grands du royaume le temps de quelques centaines de pages. Là encore, l’auteur arrive à rendre les personnages vivants, je pense notamment à Louvois, personnage assez dur et très capricieux ! Un léger bémol tout de même : je pense qu’il faut être capable de situer qui est qui pour ne pas se perdre dans les arcanes du pouvoir. Sinon, la lecture risque d’être un peu indigeste…



L’histoire est bien ficelée, l’intrigue arrive même à intégrer des personnages comme les maîtresses du roi, et à donner un place très importante au premier valet de chambre de Sa Majesté. Même si l’auteur romance les faits, il y a une certaine volonté de respecter la vérité historique et ça c’est très plaisant !



Et puis, c’est la première fois que je vois cela, un chapitre à la fin du roman intitulé « vrai et faux » où Jean d’Aillon explique ce qu’il a romancé et ce qui a vraiment eu lieu le tout en donnant des pistes bibliographiques…



Si vous êtes amateurs et/ou amoureux d’histoire et de polar – certes gentillet le polar mais polar quand même – alors je vous conseille ce roman et cette série !
Lien : https://ogrimoire.com/2019/0..
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Excellent !

Lyoko, il faut que tu lises ça, Jean d'Aillon est notre Ken Follett national !

Nous sommes en 1193. Au retour de sa croisade, Richard Coeur de Lion, roi d'Angleterre, est retenu prisonnier dans le Saint Empire.

Guilhem d'Ussel a été adoubé chevalier. C'est un chevalier errant, mais loin de l'attitude de Don Quichotte, sa vie est emplie de faits d'armes. Il revient du Saint Empire, où il a essayé de délivrer le roi Anglais. Il revient avec le serf Enguerrand qu'il a libéré de force de l'abbaye du Bec ( Normandie ) quelques mois auparavant. Les mauvais traitements qui lui étaient infligés l'avaient scandalisé. Auprès du Supérieur, il veut racheter sa liberté et les vies des gardes qu'il a tués dans cette action.

En Normandie, en 1993, à la frontière avec la France, près de Brionne, c'est la guéguerre de gagne terrain dans le Vexin entre John Lakeland ( Jean sans Terre ), qui s'est déclaré duc de Normandie en l'absence de son frère aîné Richard, et Philippe II, roi de France.

Ayant pris connaissance du retour de Guilhem, Thurstan, le chef des gardes de l'abbaye, avec sa petite équipe, se venge et tend une embuscade à Guilhem. Il récupère Enguerrand et laisse pour mort Guilhem. Celui-ci est recueilli par de pauvres gens qui vivent dans la forêt après avoir été chassés de leurs terres par un capitaine de John Lakeland. Il est soigné et sauvé par Alissende, mais promet de se venger de ce Thurstan, quitte à envahir l'abbaye du Bec, le plus grand monastère de Normandie…

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Le livre se termine en feu d'artifice !

Le scénario est génial ; l'auteur maîtrise plusieurs actions qui se déroulent en même temps, et même si je vois de minimes défauts dans le style, les intrigues et rebondissements font de ce pavé un page turner.

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L'auteur joue sur une coutume importante et floue au moyen âge : « l'hommage ».

John Lakeland, duc de Normandie et comte de Mortain, a rendu hommage au roi de France pour la Normandie, et non à son frère Richard dont il est jaloux, en échange de quelques terres du Vexin.

La Normandie (deux lions passants ) et l'Aquitaine ( un lion passant ) sont un peu des territoires mixtes entre l'Angleterre ( trois lions passants ) et la France (Fleur de lys ).

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Passionné par l'histoire de ma région, je sais que Richard sera libéré après les exploits de Guilhem dans ce livre, et reviendra prendre autorité sur son immense royaume pendant cinq ans. Blessé au combat, il mourra, et Philippe pourra enfin, en 1204, récupérer la Normandie contre le couard John devenu roi d'Angleterre, enfui sur la grande île. Philippe fut, à mon avis, un grand roi, un de ceux qui contribuèrent à ressouder sérieusement la France.

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Le pavois est un grand bouclier.

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Merci les enfants, pour ce beau cadeau d'anniversaire !

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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Autant pour les tomes 1 et 2 j'avais essayé d'être bienveillant et indulgent, bref de prendre des gants, autant là non ça suffit… Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un bouquin aussi mal fagoté de la première à la dernière ligne. Durant plusieurs centaines de pages, impossible de m'enlever de la tête le sketch des Inconnus sur "Le Chevalier de Pardaillec"… le pire étant que quelque part, c'était un peu ça !

http://www.youtube.com/watch?v=biAUsaBKU3c





On commence par une présentation pédagogique des rapports de forces entre Plantagenêts et Capétiens au lendemain de la mort de Richard Coeur de Lion, puis on enchaîne sur un résumé pédagogique des événements du tome 2.

Guilhem d'Ussel accompagné par son Scooby Gang va prendre possession de son fief dans le Comté de Toulouse, tout en escortant le convoi de ses amis cathares qui vont route vers le Sud-Ouest. On traverse donc à cheval la moitié de la France avec les péripéties de remplissages : les périls sont aussitôt amenés, aussitôt résolus, on rencontre de vieilles connaissances (on me souffle dans l'oreille que leur importance sera montrée dans les préquels qui seront écrits par la suite... n'empêche, c'est un peu n'importe quoi !) qui racontent immédiatement et artificiellement toute leur vie, et à qui on raconte immédiatement et artificiellement toute sa vie, tandis que Guilhem poursuit sa romance à l'eau de rose avec Sanceline. le jeune cathare dépeinte comme pure et chaste dans le tome 2 nous est ici décrite presque comme luxurieuse. C'est la magie de la caractérisation des personnages de Jean d'Aillon.

Arrivé à destination le héros doit reprendre son château aux templiers. C'est l'occasion d'une série de petites scènes d'action ou de tractations plutôt pas mal, si Guilhem présenté comme un good guy dans les tomes 1 et 2, ne (re ?)devenait un personnage dur, froid et implacable. C'est la magie de la caractérisation des personnages de Jean d'Aillon. S'il s'agissait de montrer la nature duale d'un personnage à la fois mercenaire impitoyable et troubadour romantique c'est assez raté…

Après une accalmie digne de « Comment gérer un fief pour les nuls », avec des passages explicatifs sur l'agriculture, l'élevage, l'artisanat textile, le fermage, le métayage, les loyers et les taxes, le groupe remonte sur Bordeaux pour que Locksley puisse faire son rapport des événements du tome 2 à la vieille Aliénor d'Aquitaine. C'est là que l'auteur veut absolument caser la mort de Mercadier, et il fait de façon forcée…



Les personnages reçoivent alors une mission du roi de France et font voile vers l'Angleterre. le livre justifie enfin son titre d'épisode londonien alors qu'on s'approche dangereusement des trois quart du roman… Et c'est donc tout naturellement qu'on entre dans le vif du sujet par une présentation pédagogique de la capitale londonienne, truffée d'anecdotes architecturales et urbanistiques devant censément montrer que l'auteur s'est bien documenté pour maîtriser son sujet, et le rendre plus historique. Personnellement j'aurais préféré qu'il raconte mieux son histoire…

Après que Locksley soit passé à la banque pour solder ses avoirs en Angleterre, le groupe s'attaque enfin à sa mission. Comme dans les tomes 1 et 2, on va se déguiser en troubadours pour infiltrer le château des méchants. (Gros soupir.)

Fort heureusement, quelques sympathiques rebondissements à la "Ocean's Eleven" viennent sauver l'intrigue du naufrage. Sauf que tout est expédié en 30 pages, y compris la mort des méchants (en l'occurrence Dinant et son âme damnée Mauluc).



Les 75 dernières pages sont consacrées au retour des nos joyeux compagnons vers de Comté de Toulouse. Ils ont les sbires de John Lackland aux trousses, mais le problème est assez rapidement contourné. Par contre on en profite pour résoudre les « intrigues » laissées en suspens dans cet épisode 3 :







L'intrigue principale n'est pas terrible, et les intrigues secondaires le sont encore davantage. On ne sait jamais si l'auteur se sert de l'Histoire pour raconter ses histoires ou s'il se sert de ses histoires pour raconter l'Histoire. Dans le genre la palme revient à ce passage qui s'appesantit longuement sur les croisades et le royaume sicilien pour expliquer que Richard Coeur de Lion avait rédigé un testament conservé à la Tour de Londres… L'auteur nous montre qu'il s'est documenté, mais qu'est-ce que c'est lourdement exploité… Et encore plus qu'avant, tout est torché en 2 coups de cuillère à pot de manière précipitée et / ou naïve :



Alfred Hitchcock le maître du suspens, doit se retourner dans sa tombe…



Le personnage principal est bancal : comme tout se décide à la cour d'Angleterre (ou plutôt aux cours d'Angleterre : Londres, Anjou, Aquitaine, Maine, Poitou, Bretagne) pourquoi raconter l'histoire d'un agent du Comte de Toulouse faisant des piges pour le Roi de France ? D'ailleurs, quand est-ce qu'on le voit ledit Comte de Toulouse… (Dans le tome 4 m'a-t-on dit…)

Les personnages secondaires sont ou falots ou caricaturaux, et seuls quelques figures historiques ou quelques créations de Sir Walter Scott, auquel l'auteur emprunte décidément énormément, sortent du lot, sans pour autant échapper aux Images d'Epinal. Car bien sûr on continue avec des Templiers très très méchants, des Cathares très très gentils, auxquels on ajoute des Juifs très très forts sur les questions d'argent mais très très persécutés… Dans ma critique du tome 2, je m'étais moqué de Jean d'Aillon en écrivant de façon caricaturale qu'il présentait le roi Philippe Auguste comme ambitieux mais calculateur, et dans ce tome 3 il va plus loin en écrivant carrément : « Mais si Philippe Auguste était un roi ambitieux, calculateur et visionnaire, il était aussi un roi prudent. »

Et on a encore des quarterons de figures qui sont longuement décrites et présentées alors qu'elles ne servent absolument à rien… Exemple :



Et l'auteur s'octroie le temps parmi les lamentations de son personnage sur sa situation de chevalier troubadour célibataire, de lui rappeler le souvenir d'une femme qui jamais été présentée ou mentionnée dans la série jusque là : Amicie, une ancienne maîtresse de Guilhem, qui lui en a préféré un autre pour de l'argent… Foreshadowing ? Non, il s'agit juste de teasing pour "De Taille et d'estoc", préquel de la série devant sortir l'année suivante, et pour la résolution du cliffhanger amoureux final, point de départ de l'épisode 4 devant sortir l'année suivante…





Pour résumer le livre date de 2011 mais m'a donné l'impression d'avoir été écrit un demi-siècle plus tôt au bas mot tellement il m'a parut vieillot sur le fond comme sur la forme. Comme pour les tomes 1 et 2, j'aurais aimé me prêter au jeu du roman de plage, mais non seulement c'est une série faiblarde, mais en plus je n'étais pas d'humeur à lui pardonner ses nombreuses faiblesses.
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La Guerre des trois Henri, tome 1 : Les Rap..

Roman historique autour d’une enquête sur le renversement du roi Henri III et de détournement de taxes. L’intrigue se déroule dans le Paris de la fin du XVIe siècle. C'est dans cette France déchirée qu'on va faire connaissance de Nicolas Poulain policier de son état, Cassandre de Morlay et Olivier Hauteville.

C'est plaisant à lire, il y a du suspense, on a du mal à lâcher le livre. C'est le premier roman de Jean d'Aillon que je lis et je ne suis pas déçu. Je lirais le 2ème tome avec plaisir.

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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Jean d’Aillon propose avec Les exploits d’Edward Holmes et de Gower Watson une série de romans et nouvelles qui peuvent prétendre à une inscription dans la longue pléiade des écrits apocryphes de Sherlock Holmes et John Watson. Il ne s’agit pourtant que d’une apparence qui ne résiste guère à la lecture qui démontre clairement une identité propre…



Concrètement, il s’agit davantage d’un roman historique se déroulant au cours de la Guerre de Cent Ans. Le duo de personnages va être confronté à un événement historique fictif, inventé par Jean d’Aillon, qui s’inscrit dans un contexte et qui fait intervenir des figures historiques et des personnages inventés. Hélas la quatrième de couverture en dit trop… tout en étant imprécise.



Les deux compères ressemblent un peu au duo original et les premiers chapitres permettent à l’auteur de tenter de placer son écrit dans la pléiade. Nous pouvons d’ailleurs noter l’effort produit pour y arriver. La comparaison s’arrêtera là. Certes Edward observe, déduit supporte mal l’inactivité tandis que Gower reste l’amateur d’action et de bonne chère, joli et grand cœur, mais nous sommes très loin des écrits apocryphes. A plusieurs reprises, la parole sera donnée à plusieurs personnages, laissant au lecteur le privilège de tout savoir… ce qui en devient presque frustrant. Inutile donc d’essayer de résoudre un mystère insoluble mais plutôt de suivre les événements.



Il faudra ici composer avec un narrateur omniscient. Même s’il laisse la place à d’habiles références (les écrits de Holmes, les sources de l’époque…) la différence avec le Canon est importante. Gower Watson ne prendra pas la plume ici…



L’auteur parvient à un autre exploit : celui de laisser la belle place à deux Anglais, dans une intrigue se déroulant en « France », dans un conflit et à une époque ou Bourguignons et Anglais ne jouent pas le meilleur rôle. Le dénouement sera à cet égard particulièrement réussi. Jean d’Aillon tente évidemment de faire plaisir au lectorat français et cela se perçoit notamment à certaines références littéraires.



Outre la narration, le style est ici très descriptif et il faudra composer avec. Les premiers chapitres, ceux qui placent le contexte, sont assez long et peuvent paraitre rébarbatifs pour les lecteurs moins à l’aise avec l’Histoire. A plusieurs reprises, l’auteur composera des ellipses explicatives qui ralentiront le rythme. En revanche, les explications laissées en fin d’ouvrage sont bien vues. Dommage que la chronologie ne soit pas placée en introduction.



En résumé, Une étude en écarlate reste davantage un polar et un roman historique qu’un apocryphe. Le récit est agréable et permet de s’attacher facilement aux personnages. Affaire à suivre donc…
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Une relecture de ce premier volume des 2 clones de Sherlock et John a savoir Edward Holmes et Gower Watson dans le Paris de la guerre entre les Armagnac et les Bourguignons qui est intimement mêlée au conflit de ce siècle ( et plus ) contre nos bons amis les Rosbifs si amoureux de notre beau pays qu'ils ne voulaient plus en partir. Si j ai souvent , gentiment, moqué le manque de rythme et de rebondissements dans le style D 'Aillonnesque Les aventures de ce clerc et de son ami archer ( bon un mauvais point pour lui il était à Azincourt ) dans cette France épuisée et surtout ce Paris cauchemardesque ( heu non aucune allusion aux J O ), pour qui aime, même un peu, l Histoire donnent envie de chercher a en savoir plus sur les personnages même secondaires de cette sanglante époque et incite a fouiller sur W..... De plus les détails sur la vie quotidienne , jusqu' a parfois frôler l 'excès ,donne un réalisme et un relief particulier aux récits J D 'aillon s inscrit dans la lignée de Dumas , mais en plus actuel bien sûr
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Les premières enquêtes de Louis Fronsac

Tout d abord je tiens a confirmer mon immense respect pour l 'érudition et la connaissance quasi encyclopédique de M. d Aillon sur le XVII° siècle de la grande histoire, jusqu'au fonctionnement des institutions ,les moeurs et la vie quotidienne. Ceci posé les aventures à rebrousse temps de ce brave Louis de Fronsac , ne sont pas plus passionnantes que celle en des temps plus avancés ( je précise que j ai tout lu sur le tabellion ) , les scénarii sont comment dire impitoyablement prévisibles et les coupables vous sont présentés , lardés , rotis dès les amuses bouches . Et le suspense , le stress , l angoisse des enquêtes .....ben en fait je conseille au cardiologue de prescrire les "aventures " ( excusez la violence du mot ) à leurs patients aucun risque de tachycardie ou d infarctus , de même les insomniaques peuvent tirer profit du doux endormissement que procure ces opus , non ce n est pas (encore ) pavane pour une infante défunte , mais elle est déjà bien

amochée la pauvre . le personnage principal maintenant Louis de Fronsac descendant d'une lignée d arquepinces , honnête certes, poli gentil avec ses supérieurs paternaliste avec ses serviteurs et les gens de "plus basse classe ", ce qui je crois doit correspondre à la réalité de l époque .Pourvu d une bonne conscience inoxydable , que j ai souvent trouvé rigide et sans état d'âme . Propre sur lui élégant pourvu a ses manches de rubans noirs qu(il noue et dénoue quand il pense , est ce un tic ou un t o c ? .C est plus classieux que de gratter les poux qui en ces temps couraient sous toutes les perruques Voilà mais me direz vous pourquoi avoir persisté à lire une vingtaine de volumes? Tout simplement pour les raisons invoquées au début de ma critique , et puis quand j achète un récit sur ce brave notaire j ai l impression de retrouver ,et cela vaut aussi pour l auteur ,de vieilles connaissances a qui l on peut bien pardonner quelques ( même gros )défauts
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

L'épisode parisien est meilleur que l'épisode marseillais. Pas de mal de défauts ont été gommés, mieux les 100 dernières pages fleurent vraiment bon le roman d'aventure et m'ont réconcilié avec l'auteur au point d'être optimiste pour l'épisode londonien. Mais des lacunes pour moi très gênantes subsistent…



Je n'ai rien contre le plaisir de la ligne droite, bien au contraire, mais il y a encore pas mal de choses précipitées voire même simplistes, et quand en plus c'est raconté avec beaucoup de sérieux cela tombe d'autant plus à plat. Bref, j'ai encore ressenti par moment l'impression de retrouver les déficiences d'un bon vieux téléfilm français…

Exemple : page X, machin est arrêté, condamné et emprisonné, page X+2 on décide de libérer machin, page X+5 machin est libéré, page X+7, les méchants se lancent à la poursuite de machin et ses libérateurs… qui trouvent page X+9 un indice abandonné page X+8 permettant de remonté la piste des fuyards (car oui, en plus les fusils de Tchekov sont nombreux).



La caractérisation est toujours aussi faiblarde : il y a des personnages qui n'ont aucune personnalité, il y a des personnages qui ne vont pas plus loin que la mention de leur nom, il y a des personnages qui peinent à s'éloigner des images d'Epinal… Bref beaucoup de stéréotypes qui parfois n'ont pas plus d'épaisseur qu'une feuille de papier et donc peuvent donner l'impression de ne servir à rien (à commencer par le héros éponyme qui attend plus de 250 pages pour apparaître).

Car oui on cède volontiers aux images d'Epinal : Richard Coeur de Lion est courageux mais coléreux, Jean sans Terre est malin mais lâche, Philippe Auguste est ambitieux mais calculateur, Simon de Montfort est une grosse brutasse fanatique, les Templiers sont belliqueux et cupides, les Cathares sont pacifistes et désintéressés… Et niveau religion c'est presque pire qu'un peplum fondamentaliste avec les gentils chrétiens qui se sont persécutés par les méchants païens ! Au secours la naïveté du truc : ça ne nuit pas au récit, mais parfois j'ai poussé de gros soupirs...

On retrouve également les méchants d'opérette qui déclament leurs machinations dès qu'ils en ont l'occasion, les gentils d'opérette qui déclament leurs déductions dès qu'ils en ont l'occasion, et les romances d'opérette où tout le monde tombe amoureux de tout le monde au premier regard… C'est d'une naïveté confondante voire insupportable.

Exemple : Sanceline qui a juré d'être Parfaite et de rester chaste jusqu'à son dernier jour rougit au possible et ressent d'étranges émois ou premier compliment joliment tourné par Guilhem… Gros soupirs…

Difficile de construire des intrigues fortes avec des personnages sans véritable charisme autour de situations bien souvent archivues. Et ce n'est pas en digressant sur le maillage judiciaire féodal, sur la mille-feuille territorial féodal ou les conflits de juridiction et d'intérêt entre untel et untel qu'on va relever la sauce. Néanmoins on évite les fausse-pistes bidons du tome 1 qui ne servaient à rien, donc le récit gagne en limpidité.

Car après tout, on peut résumer l'ensemble à un partie de cache-cache dans le Paris de Philippe Auguste : Locksley veut retrouver des comploteurs pour laver son honneur, alors que lui-même est recherché par les sbires de Mercadier (pour récupérer le magot de Châlus), ceux sbires du roi de France (qui le prenne pour l'un des comploteurs), et ceux du roi d'Angleterre (qui veulent les comploteurs aboutissent)…



Dans la mesure où les personnages et les situations créés par Sir Walter Scott repris par Jean d'Aillon ont bien plus d'épaisseur que les personnages et les situations créés par Jean d'Aillon, pourquoi ne pas s'être directement dirigé vers le revival Walter Scott ?

Mieux j'encourage les lecteurs à (re)lire les romans historiques romantiques du XIXe siècle car la prose de Jean d'Aillon m'a paru déjà un peu daté. Ce tome date de 2010, et il m'a presque paru moins moderne que "Le Prisonnier de Zenda" d'Anthony Hope qui date de 1898.

Et au risque de polémiquer, je lance un vaste débat : ce n'est pas un hasard si les auteurs d'aventures historiques se sont lancés dans la Fantasy et la Science-fiction dans l'Entre-deux-guerres ! Les littératures de l'imaginaire offre un terrain de jeu d'une infinie liberté aux auteurs qui n'ont plus à se soucier du carcan de l'Histoire sans pour autant l'oublier…

Car j'ai lu des centaines de romans de SFFF bien mieux troussés que celui-ci…



Je déteste cette expression, mais ici on a sans doute affaire à sympathique roman de plage car il se lit à 100 pages à l'heure tellement c'est rythmé, simple et facile d'accès. Je l'ai lu sans déplaisir mais sans plaisir non plus. Peut-être suis-je un peu sévère envers cette série résolument (very) easy readers, mais dans le même créneau j'ai lu tellement mieux et tellement plus intéressant… Néanmoins je comprends qu'il puisse plaire, et qu'il ait plu d'ailleurs, car il constitue une véritable lecture loisir, ici sans doute de pur divertissement, loin des biopics plan-plan et des sagas fleuves qui n'en finissent plus.
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Les intentions sont sans doute sympathiques à défaut d'être bonnes, mais cela pèche grandement dans l'exécution.





Après un crime horrible, un représentant de l'ordre, un célébrissime médecin arabe, un célébrissime archer anglais, un ancien mercenaire, un alchimiste perse et deux saltimbanques italiens font cause commune pour libérer le vicomte de Marseille des griffes d'un seigneur félon.

On suit le cahier des charges du film médiéval hollywoodien avec le concours d'arc, le duel judiciaire, les demoiselles traîtresses ou en détresse, les intrigues nobiliaires, les complots cléricaux, et les scènes d'action remplies d'exploz !

Bref, c'est clairement plus cool et plus rythmé que les gros pavés habituels du genre, mais j'ai l'impression que le style, l'intrigue et les personnages auraient pu être interchangeables avec des dizaines d'autres tant est forte d'avoir déjà lu tout cela ailleurs : on n'arrive pas à la cheville d'un Ellis Peters ou d'un Van Gulik qui pourtant ne sont plus de première jeunesse… Quelque part peu importe mais comme on a le cul entre le récit d'action et d'aventure et le récit d'intrigue et d'enquêtes, le capital sympathie s'en trouve diminué.



Aux niveaux caractérisation et psychologie c'est plutôt assez léger…

Tous les personnages sont unidimensionnels, certains étant réduits à 1 trait physique/psychologique :

- les gentils sont très gentils et déclament leurs déductions dès qu'ils en ont l'occasion

- les méchants sont très méchants et déclament leurs machinations dès qu'ils en ont l'occasion

- les comploteurs sont très fourbes et le long dénouement explicatif est truffé de leurs confessions

Les personnages deviennent les meilleurs potes du monde après une seule conversation, et se mettant à raconter toute leur vie voire tous les tenants et les aboutissants du vaste monde au premier venu qui leur prête une oreille attentive.

Quant aux sentiments, on s'aime et on se hait au premier regard ou à la première conservation. Au mieux cela sonne faux, au pire c'est artificiel pour ne pas dire assez balourd à ce niveau là.

On essaye d'approfondir un peu avec les états d'âme du héros éponyme, mais c'est aussitôt amené aussitôt oublié, pire cela ne fonctionne que très moyennement tant le personnage censément être principal fait office de cinquième du carrosse en se greffant de manière artificielle au scooby gang médiéval qui se constitue sous la plume de l'auteur. J'ai failli commencer à y croire avec le décalque de l'ordalie de d'Ivanhoé de Walter, mais non en fait.



L'intrigue est faussement complexe. L'infiltration très courte offre du suspens, mais l'exfiltration très longue beaucoup moins. Car tout est amené rapidement, et tout est résolu rapidement.

Le bon côté c'est qu'on retrouve le plaisir de ligne droite !

Il y a clairement un côté télévisuel à tout cela, mais j'ai eu l'impression d'un téléfilm français lambda avec ses lacunes habituelles. le whodunit du coupable ne marche pas car les fausses pistes ne servent à rien du tout et celui des traîtres ne marche pas non plus car on fait des révélations sur des persos qu'on n'a pas ou à peine vus auparavant. Car comme dans un copshow mainstream ces aspects là font long feu : on sait que la coupable est forcément le seul personnage qui nous a été présenté auparavant (encore que là on fait fort avec un coupable incarné par un personnage dont on apprend l'existence en même temps qu'il est démasqué…)



On sent que l'auteur c'est documenté pour planter le cadre de son histoire. Quelques belles descriptions de Marseille certes, mais les cinquante premières pages sont truffées de dialogues qui se forcent à présenter de manière peu naturelle tout le who's who de la Provence médiévale et des acteurs politiques majeurs du XIIe siècle. OMG j'ai trouvé indigeste toutes ces longues tirades sur les généalogies des uns et des autres (dont on ne parlera plus par la suite) et des conflits féodaux des uns et des autres (dont on ne parlera presque plus par la suite)…





Je déteste cette expression, mais ici on a sans doute affaire à sympathique roman de plage car il se lit à 100 pages à l'heure tellement c'est rythmé, simple et facile d'accès. Je l'ai lu sans déplaisir mais sans plaisir non plus. Peut-être suis-je un peu sévère envers cette série résolument easy readers, mais dans le même créneau j'ai lu tellement mieux et tellement plus intéressant… 
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Les aventures de Guilhem d'Ussel, chevalier..

Ouais, bof. Il faut dire que j'attaque l'histoire de Guilhem d'Ussel au 14ème épisode. Ce n'est pas trop gênant si on omet les dizaines, peut-être les centaines (j'ai arrêté de compter rapidement) de références aux épisodes précédents.

Historiquement, ça pourrait être intéressant mais on se rend très vite compte que c'est pas mal cousu de fil blanc (ce que confirme l'auteur à la fin).

Côté intrigue, le suspense tombe vite à plat car c'est une longue succession de traquenard mais nos Zorro, enfin nos héros s'en sortent avec au maximum un petit bobo. Bref, c'est pas palpitant.
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Peu familier avec l'histoire de France, Jean D'aillon, avec tact, m'a fait découvrir le Paris de 1420, espérant que le roi anglais HenriV allié aux Bourguignons amènerait la paix, bienque l'entrée des Bourguignons dans la ville, quelques années plus tôt eut donné lieu au massacre des Armagnacs alliés au Dauphin Charles par la confrérie des bouchers.



L'intrigue, une conspiration de la cousine d'Henri V contre celui-ci, le tenant pour un usurpateur. A qui se rallieront les deux anglais, le clerc Holmes et son compagnon, l'archer Watson?



L'écriture est soignée mais il n'en fait pas trop.

L'histoire romancée n'est pas ma tasse de thé car le côté historique n'est souvent que survolé mais avec Jean D'aillon on est dans l'Histoire et je reconnais que ce livre m'a plu.

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Nostradamus et le dragon de Raphaël

Je ne sais pas faire des critiques de quinze pages, ce n'est pas mon style. On aime où on n'aime pas un livre, soit on abandonne la lecture dès le début du roman, soit on arrive au bout en quelques heures, et là, c'est la magie de la lecture.



Ici, avec «Nostradamus et le dragon de Raphaël» de Jean d’Aillon, c’est de retrouver le trésor de Charles Quint. Nous sommes en 1564, en pleine guerre de religion, en Provence sous la régence de Catherine de Médicis. Manigance, traitrise sont les maitres mots de ce roman. En plus de l’intrigue policière, l’auteur nous fait redécouvrir des faits historiques. C’est plein de rebondissements et c’est un polar qui se lit très vite. L'énigme nous tient en haleine du début à la fin.



On n'a pas envie de s'arrêter de lire ce roman et on souhaite en connaître le dénouement le plus rapidement possible. Trouvez le, lisez le, vous ne serez pas déçu.

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Les enquêtes de Louis Fronsac, tome 5 : La Co..

Un pavé de plus de 500 pages nous immergeant dans le Paris et la France de fin XVIIe au temps du cardinal Mazarin. Le tour de force de Jean d'Aillon est de rendre homogène et confondu une histoire romancée, celle du héros Louis Fronsac, jeune chevalier enrôlé comme policier enquêteur par les services gouvernementaux du cardinal, avec un roman historique fourmillant de détails, de personnages, de descriptions en toutes sortes égalant de précision un script de scénario de film. Une réussite totale pour ce roman empli de suspense, écrit ver la fin dans un rythme effréné qui nous tient en haleine jusqu'à la toute fin de l'épilogue. Une histoire policière, un fond d'espionnage, des personnages variés, près d'une centaine, des caractères sympathiques ou haïssables mais tous décrits avec précision dans leur habillement, mode de vie, habitations. Un régal de lecture.
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La quête du trésor du Temple

Voici un très bon roman sur l’époque médiévale et surtout sur les chevaliers du Temple.

Les ingrédients pour faire un bon roman historique sont réunis : une bonne dose d’aventures et de mystères, la véracité du propos, la réalité historique, de la romance et un bon rythme.

Nous ne sommes pas face à un classique comme « Les piliers de la terre »mais cela est plaisant et divertissant.

On sent l’auteur passionné et connaisseur de son sujet. La description et les aventures dans le Paris du Moyen Age sont d’un réalisme saisissant.

Un roman divisé en deux parties. La première narre la traque du chevalier et la seconde son retour forcé.

Alors qu’Est ce qui manque pour que cela soit un excellent roman ?

Le diable se loge dans les détails dit-on, et ces justement dans ces petits détails que l’auteur rate quelques enchainement, quelques moments sans intérêts.

A part cela, c’est le genre de roman historique que j’affectionne tout particulièrement.

A conseiller sans crainte.

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Dimension de Capes et d'Esprits, tome 1

Avec « Dimension de capes et d'esprits », les éditions Rivières Blanches nous proposent une sympathique anthologie de fantasy historique comprenant douze nouvelles d'auteurs plus ou moins réputés et habitués à ce genre de littérature. Tous rendent ici un vibrant hommage aux plus grands récits de cape et d'épée et aux auteurs qui leur ont donné le jour, que ce soit par le biais du thème choisi, des personnages ou bien du style. La totalité des textes se déroulent par conséquent entre le XVIe et le début du XIXe siècle et on peut d'ores et déjà saluer la variété des décors, loin de se limiter à la cour et ses intrigues, qui nous entraînent tour à tour à Versailles, en Angleterre, sur mer, dans le calme relatif d'un monastère, sur le champ de bataille... Le choix de l'époque à cependant fait l'objet de moins d'originalité, la majorité des auteurs ayant opté pour les règnes de Louis XIII et de Louis XIV ainsi que de leurs habiles ministres, les cardinaux Richelieu et Mazarin. Certaines nouvelles se démarquent malgré tout de leurs petits camarades et nous offrent des récits un peu plus innovants sur fond de guerres de religion, campagne d'Italie ou encore Révolution française.



Si l'initiative est louable et ne manquera pas de faire passer un agréable moment aux amateurs de capes et d'épées, il faut toutefois avouer que très peu de textes sortent du lot et que beaucoup laissent un arrière goût d'inachevé ou de déjà-vu. Heureusement, certains auteurs parviennent malgré tout à tirer leur épingle du jeu, en particulier ceux qui bénéficient aujourd'hui d'une certaine réputation. Nicolas Cluzeau signe ainsi avec « Dragons des mers » une excellente nouvelle (de loin la meilleure) nous plongeant habilement dans un duel maritime entre deux capitaines de navires pour la possession d'un aquadrac (ou dragon de mer), le tout sur fond d'Europe uchronique. Un vrai régal ! Lucie Chenu réussit également son coup avec « Ayeannah » dans laquelle elle nous relate l'histoire d'une dryade à la cour du roi Soleil, de même que David S. Khara qui se penche avec « La botte du Diable » sur le destin d'une confrérie des Maîtres d'Armes. Certains textes d'auteurs qui m'étaient jusqu'alors inconnus valent également le détour comme « La main du Diable » de Sergei Dounovetz, nouvelle très brève mais marquante, ou encore « Les hommes de l'ombre » de Pierre-Luc Lafrance qui nous entraîne pour une fois Outre-Manche.



Une anthologie très inégale, le très bon côtoyant le très moyen, mais qui rend malgré tout un bel hommage à ces histoires de capes et d'épées qui nous ont tous un jour fascinés. Difficile de résister à l'envie de découvrir le second volume, réunissant cette fois davantage d'auteurs confirmés qui, espérons-le, montreront autant d'enthousiasme que ceux qui les ont précédés. Car comme nous l'affirme Philippe Ward en conclusion de sa préface : « Si tu ne viens pas à la Rivière Blanche, c'est la Rivière Blanche qui viendra à toi ! »
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Les aventures d'Olivier Hauteville : Récits c..

c'est la suite de la trilogie de la guerre des trois Henri. On retrouve le prévôt et Olivier hauteville. Des histoires avec des enquêtes policières.

J'ai aimé ce livre, l'écriture est fluide et j'avais envie de savoir comment l'histoire allait se dérouler.

il y encore plusieurs histoires avec Olivier Hauteville et j'ai envie de les lire.
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La Guerre des trois Henri, tome 3 : La vill..

J'ai beaucoup aimé ce tome. Cela m' a permis de découvrir cette période. Juste par moment j'avais du mal à me rappeler de tous les personnages et dans quel camps, ils étaient.

l'écriture est fluide et très agréable à lire. Je me suis pas rendu compte que c'était un roman historique.
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Les chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Conan Doyle, (en réalité) Watson , a écrit sur les enquêtes de Sherlock Holmes 56 nouvelles et 4 romans ces derniers étant ,et de loin , moins alertes et vifs ce sont des récits bien fin XIX° allant chercher la genèse des affaires traitées loin dans le temps et l 'espace ( voir par exemple , une Etude en Rouge et le Signe des 4 ) , il faut bien reconnaître que dés que l on s'éloigne de Baker Street le récit devient languissant . Nous sommes là en plein style D'Aillon ,impeccable au niveau historique , car nous avons droit à l avant Azincourt , à pendant Azincourt , à l après Azincourt, aux conséquences de la défaite d'Azincourt sur à peu près 200 pages . Ensuite cela s'anime un peu avec l entrée en scène de nos deux clones de S.H et J. W médiévaux Edward et Glover , l auteur pris d'une étonnante envie d'action multiplie les récits de violences plus ou moins gratuites mais sanglantes très étonnantes . Mais restez calmes vous ne risquez pas de crise de tachycardie , ni pour ceux fragile du coeur de fracture du myocarde vous lisez du d'Aillon tout de même ! Alors oui cette histoire de vengeance ,même si la fin est un peu bâclée et vite close, après plus de 580 pages , est sans doute plus agitée et vive que les précédentes ....Ou alors je m' habitue .....?
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Les Chroniques d'Edward Holmes et Gower Wat..

Revoilà pour un court roman nos clones médiévaux Holmes et Watson . Le titre fait référence à une histoire citée mais non écrite de nos héros XIX° "Le rat géant de Sumatra " mais si le bon docteur sous le pseudonyme de C Doyle a été muet d autres continuateurs se sont chargés ( avec des talents inégaux ) de nous révéler les arcanes de ce mystère .Bref pour en revenir aux récits se déroulant pendant " La Maudite Guerre entre les Armagnacs et les Bourguignons "c est du d' Aillon pur sucre Une connaissance Encyclopédique de la période y compris jusqu'au moindre détail , mais le coupable est quasiment révélé dés son apparition et l enquête assez paresseuse , par contre même s'il étaient présents dans les précédents opus la violence , le sang, la cruauté ( très réalistes de l époque ) sont dans ce bouquin beaucoup plus prégnants sans doute pour muscler le style . Un livre malgré tout plaisant comme (presque ) tous ceux de cet auteur
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