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Critiques de John Grisham (1552)
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David Zinc, avocat dans un cabinet géant de Chicago, ne supporte plus ses conditions de travail, la pression quotidienne de la hiérarchie et des associés, les heures accumulées au bureau et le fait de ne pas avoir de vie de couple avec sa femme. Un jour il pète un câble, s'imbibe dans le bar du coin, et atterri complètement alcoolisé dans un cabinet d'avocat miteux de la banlieue de Chicago, où il promet aux deux associés de revenir le lendemain travailler pour eux.

Ce qu'il fait...

Pourtant le cabinet est dirigé par Oscar Finley, un petit avocat sans envergure, et Wally Figg, un alcoolique en rémission sans grand principes déontologiques. Leur but est juste d'accumuler les procédures de divorces et d'accidents de la route pour faire tenir leur cabinet. Wally rêve d'un cas de recours collectif qui leur permettrait de s'associer à une grande action et pense l'avoir trouvé lorsque des doutes naissent sur un anti cholestérol commercialisé par un grand laboratoire. L'arrivée de David lui permet d'envisager les choses en grand.

Bien involontairement David, qui était spécialisé dans les montages financiers, va se retrouver à devoir plaider dans un dossier qui oppose les spécialistes juridiques et médicaux du laboratoire à de simples gens, qui ne comprennent pas trop ce qu'ils leur arrive,mais qui espèrent grâce à cette procédure percevoir les millions que Wally peu scrupuleux leur a promis.

Les obstacles s'accumulent et David pourrait abandonner Oscar et Wally, pourtant il ne va pas le faire...



Tous les ingrédients d'un Grisham très classique : le jeune avocat plus humain que nombre de ses collègues, la multinationale secondée par des juristes compétents mais sans scrupules, une cause apparemment désespérée, un procès américain décortiqué en détail... Rien de neuf, mais c'est très bien conçu, les histoires parallèles fonctionnent, et la procédure judiciaire est rendue intéressante par le talent de Grisham. Une limite toutefois, chez Grisham le principal ressort humain est toujours l'argent, et au final (sans dévoiler trop l'intrigue) ce qui aura vraiment du prix c'est la mort d'un petit garçon. Une mort un peu passée en perte et profit...
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Le couloir de la mort

Il s'agit d'un livre dont le sujet principal est la peine de mort.

Nous suivons l'avocat du condamné dans les méandres de la justice Américaine, de délais en recours...La médiatisation d'une affaire peut avoir une influence sur la justice, la politique. Le gouverneur de l'état ( celui qui, en dernier recours pourra accorder sa grâce ) est élu par le peuple.

Il y est aussi question du pardon .De la famille des victimes, mais également de celle de l'accusé.

L'attente de longues années dans "le couloir de la mort", d'espoirs en déceptions, est peut être plus pénible pour les familles que pour le condamné qui quelque part c'est fait une raison.

Comme l'on peut s'en douté, c'est un livre pénible à lire, l'ambiance est morbide..sombre.
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La confession

Brillant, un vrai Grisham comme il n'en avait pas écrit depuis longtemps.

Un plaidoyer contre la peine de mort et une plogée fascinante dans le système judiciaire du Texas notamment. John Grisham dénonce ici la particularité raciale, l'incompétence d'une certaine justice, la corruption politique et la violence, légale, du système judiciare de l'état.
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Le Réseau

On ne présente plus John Grisham. Depuis plusieurs dizaines d’années, il est devenu le spécialiste des polars juridiques. Grâce à lui et à ses procès détaillés, les portes des cabinets d’avocats et des tribunaux nous sont grandes ouvertes. On assiste aux rouages de la justice que ce soit du côté de Goliath ou plus souvent du côté de David. Alors quand a été annoncé l’arrivée de la suite de « La firme », son bestseller, je n’ai pas caché mon enthousiasme.



Le lecteur reprend contact avec Abby et Mitch McDeere qui, quelques années après leurs aventures mouvementées, ont réussi à retrouver une vie sereine. Mais un acte terroriste va replonger le couple dans la tourmente. Un contre-la-montre est alors lancé pour trouver une sortie heureuse.



Je suis d’ordinaire assez fan des livres de l’auteur américain. Ce sont des thrillers sobres et efficaces, qui manient avec dextérité les subtilités du système judiciaire. Je prends un certain plaisir à combattre les illégalités à ses côtés et à voir la justice triompher de la loi du plus fort.



Malheureusement, dans « Le réseau », je n’ai rien retrouvé des éléments qui font sa force. Cette histoire d’enlèvement est plutôt banale et monotone. Les scènes sont plates, répétitives au point que j’ai eu l’impression de tourner en rond dans ma lecture. La recherche de fonds pour la rançon est le seul fil conducteur. Aucune péripétie, aucun retournement de situation, aucune surprise ne vient animer le scénario. J’ai donc laissé dérouler sous mes yeux les voyages et les dialogues des protagonistes, sans jamais être emporté par les péripéties.



Cette chronique emplie de déception ne reste que mon humble avis. Je vous laisse le choix de vous faire votre propre opinion. Je n’en tiendrai bien sûr pas rigueur à l’écrivain qui m’avait jusque-là toujours enchanté !
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Le manipulateur

Le suspens est au rendez-vous dans cet ouvrage du célèbre John Grisham, maître incontesté du thriller juridique.



Roman très agréable à lire de bout en bout, l'intrigue est bien ficelée, rien à dire, du grand Grisham, l'un de mes préférés parmi ceux que j'ai lus de cet auteur.
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Les oubliés

J'avoue, j'ai abandonné ! Cela ne m'arrive jamais.

Pourtant, j'ai aimé la plupart des romans de John Grisham que j'ai lus. Mais là, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire. J'ai trouvé qu'il y avait trop de personnages, trop de longueurs et pas vraiment de suspens. Bref, je m'ennuyais. Je suis passée à côté.

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La Firme

Mitch McDeere, jeune avocat sorti troisième de sa promotion à Harvard, est sollicité par les plus grands cabinets d’avocat des Etats-Unis.



Il choisit de rejoindre un petit cabinet de Memphis qui disposait de meilleurs arguments financiers et lui proposait un contrat bien plus alléchant que les autres. Étrange, me direz-vous. Pas pour Mitch, qui vient d’une famille plutôt pauvre et disloquée et qui voit d’un très bon œil ledit contrat.

De plus, il vient d’épouser la magnifique Abby dont il est follement épris. Sa femme, issue d’une famille de riches avocats, se réjouit elle aussi au départ mais remarque petit à petit les techniques peu orthodoxes de ce cabinet, qui cherche à s’immiscer dans la vie privée des autres. Son mari est quant à lui trop accaparé par son travail pour s’en rendre compte mais elle commence à avoir des doutes.



Un jour, le jeune avocat apprend à l’instar de ses collègues que deux avocats de son cabinet sont morts dans un accident de bateau, aux Îles Caymans. De là, il met le nez dans un engrenage sombre lié au monde de la Finance.



Un long et passionnant thriller de 607 pages, mon premier de John Grisham.

L’écriture y est fluide et nous immerge dans l’univers fermé des avocats. L’auteur réussit très bien son pari, celui de dénoncer et de montrer comment ces cabinets sont souvent amenés à dépasser les limites de la légalité pour obtenir ce qu’ils souhaitent.

Les scandales liés au monde de la Finance sont légion et on oublie souvent que derrière ce premier cercle se cachent des avocats qui œuvrent pour leurs clients.

Dans ce roman, une mention spéciale est accordée aux femmes qui ne sont ni figurantes, ni objet de faire-valoir comme dans certains romans mais qui sont au contraire des femmes fortes, intelligentes, qui montrent des capacités humaines poussées et qui savent faire face et gérer des situations avec sang-froid.
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Pas de Noël cette année

C'est le 1er Grisham pour moi et j'ai bien peur que ce soit le dernier. Heureusement que j'ai lu certaines critiques qui expliquent que ce n'est pas son genre de prédilection.

J'ai détesté cette histoire, et surtout, ces gens pour qui le regard des autres est plus important que ce qu'ils pensent ou ce qu'ils ressentent.

Bref, une expérience négative que je vais essayer de vite oublier et trouver un autre livre qui me permettra de finir l'année sur une note positive.
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L'Ombre de Gray Mountain

Samantha, jeune avocate dans l’un des plus grands cabinets au monde, si elle souhaite retrouver son emploi, doit intégrer un centre d’aide juridique bénévolement. De Manhattan où elle réside, elle s’installe, pour un an minimum, à Brady, Virginie.

La période ne laisse pas la place à trop de choix du fait qu’il y a beaucoup plus de demandes que d’offres. La profession, comme d’autres, en pleine récession, suite à la faillite de la banque Lehman Brothers et la crise des subprimes, s’essouffle.

Diplômés d’universités prestigieuses ou non, tout le monde est logé à la même enseigne.

Marshall, le père, au passé sulfureux, radié de l’ordre des avocats, encore riche, conseiller d’entreprise, propose un job à Samantha, elle refuse.

La mère, Karen, laisse sa fille vivre son quotidien n’ayant, déjà, pas suffisamment de temps pour s’occuper d’elle-même.



Brady c’est dans les Appalaches. Le sous-sol est plein de charbon et le jeu consiste à créer des mines à ciel ouvert. Extraire, acheminer, vendre et faire du profit, d’abord, ensuite penser à l’environnement et pour finir, accessoirement aux mineurs.

Le charbon c’est sale. Sale de partout, sale à extraire, sale à transporter, sale à livrer mais aussi la poussière est dangereuse et sale à respirer, quand il pleut et que ça ravine alors, bingo, en plein dans les rivières, les nappes phréatiques, les lacs, les étangs, tout ce qui coule, jusque dans les tuyaux d’approvisionnement en eau ex potable faisant qu’on ne peut plus la boire, se laver ni laver la vaisselle ou le linge.

Alors les femmes, les hommes et leurs enfants, ceux qui de près respirent cette vacherie, tombent malades, malades de ce qu’on appelait chez nous la silicose, la maladie du poumon noir ou cancer du poumon, là-bas.

On refuse de s’arrêter pour pouvoir vivre et assurer la survie de la famille, à n’importe quel prix, c’est-à-dire au prix de soi-même et de sa propre mort.

Certains essaient bien de traîner les compagnies minières devant un juge pour obtenir une aide ou un dédommagement. Les plus veinards auront entre 600 et 800 $ par mois, quand les avocats de ces esclavagistes sont rémunérés 900 $ de…l’heure !



Alors, gratuitement, dans ce cabinet d’aide juridique, Samantha, donnera tout son temps pour aider et défendre ceux qui sont floués, bafoués, maltraités par ces puissants aux mains aussi sales que leur minerai, ce qui n’est pas une mince affaire. Il y aura des pleurs et des grincements de dents, des menaces, des insultes et des envies de tout plaquer et de baisser les bras mais aussi le soleil de l’amour, même fugace comme un éclair, amour quand même, le tout dans un environnement à couper le souffle.



Je sais pas vous, mais moi j’aime assez Grisham, vrai c’est un bon auteur. Alors j’en lis un par an ou plus s’il est fécond car je le suis le bougre. Un peu comme une récompense, une sortie en barque où je ramerais pas ou aller sur un grand cheval de bois au manège de la place de la Déesse. La place de la Déesse c’est à Lille et quand j’étais petit il y avait un manège. Bon, je vous rase, je sais alors j’ai laissé pousser ma barbe. Elle est blanche maintenant ça fait distingué ! Bon je descends l’escalier de ma pensée et il est haut le bougre. Voilà, voilà, z’êtes encore là ? Bien.

Je confirme la qualité de cet ouvrage, lecture bénie…Dans le plus pur style écriture de la nature, si, c’est français, c’est quand même mieux que « nature writing » s’pas, non mais des fois !




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L'informateur

Bien qu'ayant déjà vu quelques adaptations cinémato de ses livres, j'en étais à ma première lecture d'un Grisham.



Pas vraiment de suspense, pas d'intrigues sur les vilains (tout est très clair dès le début). Les personnages et mêmes les victimes sont un peu trop relax.



On entend souvent dire que le livre était meilleur. Si la tendance se maintient, je n'irai pas voir le film.
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L'allée du sycomore

Ce roman est vraiment dans l'esprit des années 80 avec cette suprématie de l'intrigue juridique qui donne tous les ressorts de l'intrigue policière. Seth Hubbard se pend à une branche du sicomore en déshéritant ses enfants au profit de sa femme de ménage. le conflit juridique est brutal et dramatique et fait resurgir des tensions raciales ! La lecture est rythmé par les chapitres courts et structurés, il ne reste que le plaisir de découvrir le déroulé narratif
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Le manipulateur

Après avoir découvert cet auteur, je continue à lire ses livres - et j'en ai pour un moment ! Dommage que certains me plaisent beaucoup, tandis que j'en abandonne d'autres vers les cent premières pages car l'histoire m'ennuie et que je ne m'attache pas aux personnages.

Malcom Bannister tient sa carte sortie de prison car il a découvert qui a tué un éminent juge fédéral ; et il entend bien, en tant qu'avocat, sortir de le geôle avec un nouveau visage et une nouvelle identité. Car l'assassin n'est pas un tendre, et il a une large famille toute prête à se venger de la balance... le héros va donc aider le FBI et le procureur général à faire tomber le meurtrier, sans y passer par la même occasion.

Comme à son habitude, Grisham nous offre un roman agréable, donc le suspense est savamment dosé, et le twist final, étonnant - en tout cas, personnellement, je n'ai rien vu venir !

Pas le meilleur Grisham à mon avis, mais un excellent moment de détente et un bon page turner.
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Le manipulateur

C'est en fait le premier "John Grisham" que je lis. Jusqu'à présent, je le connaissais de réputation, et à travers les films réalisés à partir de ses romans.



Malcolm Bannister, avocat, est emprisonné soi-disant pour un crime qu'il n'a pas commis (dixit la 4ème de couverture) et va s'employer à construire un scénario lui permettant, ainsi qu'à son ami, à retrouver la liberté à mi-peine, en toute légalité. De manière un peu moins légale, il va faire d'autres choses.



Déroulé millimétré, fondé sur les subtilités du droit américain, que l'auteur s'emploie à "adapter" à son scénario, voilà les caractéristiques de ce roman, que j'ai apprécié, mais dont je dois relever un manque de sentiment ou de sensation. C'est froid. La relation amoureuse décrite manque de fond, elle est aussi "mathématique" que le reste du roman, ce qui est ma foi assez logique.



C'est bien écrit, bien traduit, j'ai toutefois attendu, sans doute à tort, le déclic qui viendrait illuminer cet ouvrage, eu égard à la réputation mondiale de l'auteur. C'était sans doute une attente trop démesurée.



Roman lu au Pérou, ce qui reste un très bon souvenir.
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Le clandestin

On aime ou on n'aime pas. Moi, je l'ai aimé. Par contre, je ne l'ai pas lu d'une traite, sauf les 100 dernières pages alors qu'il devait tout faire pour fuir tous ceux qui voulaient sa tête.



Dès la première escale, on a tout fait pour tenter de lui administrer un sérum de vérité. Il s'en est sorti en ne s'alimentant que dans les distributrices. Déjà il savait que sa libération cachait quelque chose.



Bien entendu, le rythme est lent pendant une bonne partie du roman. J'ai trouvé cela normal. On ne joue pas au chat et à la souris à pleine vitesse.



J'ai senti la tension monter progressivement et ce n'est que peu à peu et, discrètement que Joël ou Marco a préparé sa fuite dans la nature.



Ce n'est pas un de ses meilleurs romans mais, à aucun moment je n'ai eu l'intention d'abandonner la lecture.

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La Firme

Que c'est bon de lire un bouquin de détente qui soit aussi bien fait que celui ci !

Grisham à une qualité indéniable : ces livres sont remarquables d'intelligence .

Il y a un respect constant du lecteur chez cet auteur qui est bien agréable .

Ces livres sont précis , bien écrits , bénéficiant pour la plupart d'une histoire de qualité comme c'est le cas dans cet excellent thriller que l'on ne peut plus lacher ...

Ce thriller juridique s'avére trés brillant !
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L'affaire Pélican

Lu en 1994, il éveille pourtant en moi un tas de souvenirs. Il est tellement ancré dans ma tête que je peux encore me voir assise, en train de le lire et vous préciser que c’était durant les vacances scolaires de 1994.



J’avais entamé ce livre en juillet, au moment où les températures avaient atteint des chiffres records (je ne vis pas aux Caraïbes, mais en Belgique et nous ne sommes pas réputés pour notre climat méditerranéen). Il faisait tellement chaud que tout le monde s’enfermait, tentures closes.



Dans la maison de mes parents (je vivais encore chez eux, à cette époque là), il faisait frais (merci les épais murs de pierre), mais moi, je m’étais installée dehors, à l’ombre ( il faisait très chaud, même à l’ombre), et je lisais le livre. Ou plutôt je le dévorais ! Au diable la canicule, le roman était trop bon et je ne voulais pas être dérangée durant ma lecture.



Ce roman est prenant et si vous le commencez, ne venez pas vous plaindre de ne pas réussir à la lâcher ! Oubliez aussi le film, il n’arrive pas à la hauteur du livre (mais ce n’est que mon humble avis).



Darby Shaw n’a rien d’une héroïne sans peur, ni d’un agent secret à la 007, c’est juste une brillante et opiniâtre étudiante en droit.



Pourtant, elle prend des risques pour résoudre cette affaire de double assassinat (mais pas dans la rue Morgue). On tremble pour elle, on croise les doigts pour qu’il ne lui arrive rien, bref, on s’identifie à elle.



L’auteur a su rester crédible avec son héroïne et ne pas en faire une Super Woman aux pouvoirs décuplés, sinon, le roman aurait foiré et la sauce n’aurait jamais pris entre Derby et les lecteurs.



Non, que du contraire, Derby est comme vous et moi, sauf qu’il lui arrive des trucs... peu banals.



C’est quand même elle qui établira un lien entre les deux assassinats des deux plus hauts magistrats de la Cour suprême et qui, avec l'aide d'un journaliste du Washington Post, défiera un ennemi invisible aux moyens illimités, un gouvernement soucieux d'étouffer l'affaire et des tueurs prêts à la liquider au premier faux pas.



Oh, ce n’est pas rien, vous savez ! Moi, confortablement installée dans mon fauteuil de jardin, sous une chaleur écrasante, je n’ai rien d’autre à faire que de trembler pour Derby, mais c’est elle qui se tape tout le boulot et prend les risques.



Pour réussir ce type de roman là, l’auteur devait prendre garde de rester crédible aux yeux de son lecteur. Comme je vous le disais, le héros n’est pas Super Woman mais une citoyenne lambda, et, de ce fait, elle ne doit pas se comporter comme James Bond si l'auteur veut que le lecteur ait une chance de s'identifier au héros.



A ce niveau là John Grisham s'en tire fort bien et le résultat est très convaincant.



Bon, entre nous et juste entre nous, Darby Shaw a tout de même une chance de cocue puisque, à chaque fois, c'est elle qui remarque qu’elle a les tueurs à ses trousses. La logique pure et dure aurait voulu qu’elle ne le remarquât pas. Gageons qu’elle a regardé tous les James Bond...



Ce point de détail est une broutille pour un roman qui m’a fait garder la tête bassée, plongée que j’étais dans ma lecture, au point que la neige aurait pu tomber sans que je le remarque.



Vous l’aurez compris, le livre se lit très bien, très facilement et tient en haleine le lecteur jusqu'au bout. De plus John Grisham sait toujours faire apprécier pleinement sa connaissance du milieu des avocats.



La fin est aussi réussie que le reste et demeure vraiment rassurante dans le sens où tout est bien qui finit bien. Happy end, ça fait du bien, de temps en temps.



Finalement ce thriller de John Grisham est diablement efficace et distrayant.

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Son nom sur la liste

Je n’ai pas lu de roman de John Grisham depuis longtemps. Très longtemps. Tellement longtemps que je ne me souviens plus à combien de temps cela remonte. Dix ans ? Peut-être. Qu’à cela ne tienne, je me suis plongée dans cette œuvre que j’ai vraiment beaucoup apprécié.

Lacy Stolz a été très marquée par sa précédente affaire au Bureau de l’Inspection Judiciaire, une affaire qui ne s’est pas terminé comme il l’aurait fallu : son collègue, Hugo, est mort, elle-même a été brièvement blessée lors d’un accident de la circulation provoqué par leurs adversaires. A l’approche de la quarantaine, elle se questionne sur son avenir professionnel, dans un bureau qui a de moins en moins de moyen, avec des chefs qui ne font que passer, la dernière en date ne fera certainement pas exception à la règle. Lacy se questionne aussi sur son avenir sentimental, elle est en couple depuis deux ans avec Allie, leur relation est-elle amenée à durer ? Elle ne veut pas d’enfants, elle en est certaine, Allie non plus n’en veut pas, et ce non-désir ne questionne ni l’un ni l’autre.

Bref, tout irait presque pour le mieux dans le meilleur des questionnements quand Lacy est contactée par une mystérieuse femme qui tient à garder l’anonymat. celle-ci souhaite en effet que Lacy enquête sur un juge de Floride, mais pas pour corruption, pour meurtre. Cette femme est en effet certain que le juge a assassiné son père, vingt ans plus tôt, et qu’il est aussi responsable d’une demi-douzaine de meurtres, dans l’ensemble des Etats-Unis. Problème : elle manque de preuves, même si les meurtres ont des points communs certains. Que faire ? Lacy acceptera-t-elle d’enquêter, puis d’engager une procédure contre ce juge ? C’est quasiment une question rhétorique, parce que si Lacy ne tentait rien, il n’y aurait pas de livres !

Nous suivons pas à pas la procédure judiciaire, stricte, et nous suivons aussi Jeri, l’informatrice, et ses tourments. Elle a cherché pendant vingt ans la justice, elle regarde, aussi, ce qu’elle a sacrifié pour mener sa croisade personnelle – sa carrière, qui aurait pu être plus brillante, et sa fille, qui certes, mène de belles études, mais avec laquelle les liens sont plutôt relâchés. Elle se demande aussi quelle sera sa vie maintenant, maintenant qu’elle est allée au bout des choses, maintenant qu’elle a l’espoir que la justice soit rendue.

En effet, le thème central est là, pour moi : la quête de justice. C’est ce qui opposent Jeri et aussi Lacy à l’homme qu’elles cherchent à confondre : ce n’est pas la justice qui l’animait, sauf pour son parcours professionnel, c’est son désir de vengeance. Il a eu tout son temps pour l’accomplir, il a pris tout son temps pour l’accomplir, et cela a rempli sa vie à lui aussi. Comment se terminera l’affrontement ?

Cette intrigue nous permettra aussi de lire de très belles pages, parce que John Grisham est un très bon auteur, parce qu’il sait jouer avec les codes du polar et du thriller juridique, parce qu’il sait, aussi, à quel point il est difficile de coordonner une enquête à travers plusieurs états.

Si vous cherchez un bon polar, avec des personnages humains, très humains (mention spécial pour le frère de Lacy), n’hésitez pas.
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Le Cas Nelson Kerr

Le Cas de Nelson Kerr de John Grisham ( livre de poche - 379 Pages )



Excellent roman de John Grisham que j'ai lu en deux jours.

Bruce est libraire sur l'ile de Camino.

Un cyclone arrive. La majorité des habitants quittent l'ile. Mais certains vont rester.

Après le passage de l'ouragan, les dégâts sont importants.

Il y a des morts. Nelson Kerr, écrivain et ami de Bruce est l'un des tués.

La mort de Nelson est suspecte et ressemble à un meurtre.

Nelson venait d'écrire un nouveau roman. Aurait il été assassiné pour l'empêcher de paraître ?

Comme tous ses romans, John Grisham nous tient en haleine.

L'enquête nous plonge dans un scandale des maisons de retraite.

Un sujet d'actualité également en France.

A lire.

Mireine
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Theodore Boone, tome 1 : Enfant et justicier



Theodore a 13 ans, il est un élève brillant. Son dada : le Droit.

Ses parents sont avocats et depuis des années, il passe du temps dans leurs bureaux et au tribunal où il est proche d’un des juges.

Il rend service à ses camarades en leur donnant des conseils juridiques.

Alors que se prépare le plus gros procès de la ville, celui d’un homme accusé du meurtre de sa femme, Theo se retrouve détenteur d’une information capitale pour le dossier.

C’est un roman destiné aux adolescents et le style s’en ressent, pour moi, pauvre adulte. Pour autant, l’approche pédagogique sur les institutions judiciaires s’avère intéressante. L’intrigue tient la route, Theo est un jeune garçon attachant et malgré les propos moralisateurs de certains passages, je pourrais conseiller ce roman aux 12-14 ans.

A noter qu’il s’agit du 1er tome d’une série de cinq.

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Les oubliés

On ne présente plus John Grisham. Ce spécialiste du polar judiciaire a fait sa réputation avec des livres, souvent adaptés sur grand écran. Lorsque vous aurez lu une de ses histoires, vous comprenez parfaitement que le cinéma s'intéresse à ses scénarios.



« Les oubliés » ne déroge pas à la règle. Cette histoire de dossiers classés possède tous les ingrédients pour nous passionner. Plusieurs affaires sont abordées tout au long de l'aventure. le narrateur principal jongle entre les différentes missions sur lesquelles son agence travaille. L'acharnement de l'équipe va révéler des intérêts personnels, un système défaillant et de la corruption. Et comme leurs intentions sont honorables, on s'attache aux personnages, on reste à l'affût des bonnes nouvelles et on les soutient avec ardeur.



Chaque nouveau texte de cet auteur est aussi l'occasion de mettre en lumière des héros du quotidien. Cette fois-ci, il nous parle des « anges gardiens », groupe qui intervient dans les affaires à travers tout le pays. L'objectif de cette association à but non lucratif est de réparer les erreurs judiciaires. Ses membres mettent tout en oeuvre afin de libérer des condamnés à tort. Ils reprennent donc les dossiers à zéro et tentent de retrouver la vérité.



Grâce une écriture fluide de l'auteur, ce cold case est très agréable à lire. John Grisham vulgarise le système judiciaire pourtant complexe, tout en rendant hommage à des chevaliers modernes. Sans violence, ni démesure, il sait créer un suspense réaliste qui repose sur des formalités d'instructions. le lecteur est entraîné dans les rouages des procédures aux côtés des protagonistes et on tourne les pages avec frénésie jusqu'au dénouement incertain.



J'aime toujours autant lire les livres de cet écrivain parce que je passe un bon moment et que c'est maîtrisé de bout en bout. Et pour ne rien gâcher, son talent de narrateur est mis au service d'une cause, alors pourquoi ne pas se laisser tenter ?
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