AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Juliette Benzoni (648)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


Le boiteux de Varsovie, tome 1 : L'étoile bleue

Aldo Morosini, prince vénitien, revient chez lui après la Grande Guerre. Si son retour est une grande source de joie pour ses proches, la perte de sa mère dans des circonstances troubles atténue la joie de retrouver son foyer.

Devenu antiquaire pour subvenir à ses besoins, Aldo rencontre le mystérieux boiteux de Varsovie qui lui confie une mission peu banale : retrouver des joyaux éparpillés depuis des siècles. Le prince, également motivé par le désir d'éclaircir le mystère qui entoure la disparition de sa mère n'aura alors de cesse de parcourir l'Europe afin que justice soit faite.



Encore une fois, je peux dire merci à la boite à livres de m'avoir fait découvrir une auteure ! Lorsque j'avais choisi ce roman (double, car il contient les deux premiers volumes de la série du Boiteux de Varsovie), j'avais été intriguée par le résumé, et il valait mieux que l'histoire vaille le coup car en tout, on atteint presque les 800 pages.

Je vous rassure tout de suite, j'ai tourné les pages avec impatience, et à aucun moment je n'ai ressenti de longueurs.

Juliette Benzoni nous décrit aussi bien les lieux que les personnages. Que l'on soit à Venise, Varsovie ou Paris, c'est un véritable plaisir de suivre le prince Morosini dans ses aventures.

Notre héros a cependant un point faible : qu'une jolie femme se trouve sur son chemin, et il tombe amoureux... ce qui pourrait bien lui valoir quelques déboires !

C'est peut-être le point qui parfois m'a un peu dérangé, car si l'intrigue se suit avec plaisir, j'ai parfois trouvé notre prince plutôt naïf.

Cependant, si on excepte ce point, on trouve une galerie de personnages savoureux, aussi bien du côté des domestiques que des connaissances d'Aldo, mêlant une marquise excentrique, une secrétaire efficace, un comte écossais...

Et malgré de nombreux protagonistes, je n'ai eu aucune difficulté à me rappeler d'eux car ils ont tous un caractère propre et ils participent à l'intrigue sans l'alourdir.

Voilà un roman d'aventures bien mené et qui donne envie de retrouver Aldo... chose faite pour ma part puisque j'ai directement enchaîné avec le deuxième tome.



Pourquoi lire L'étoile bleue ?



Vous rappelez-vous de ma déception lorsque j'avais lu La dame de Berlin ? Et bien ce livre m'a réconcilié avec le romans d'aventures, historique qui plus est.

Suivre un prince vénitien antiquaire dans la quête de joyaux perdus, ce n'est pas banal ! le mieux étant bien sûr que l'on apprend au passage à mieux connaître les moeurs vénitiennes, ou à s'immerger dans la vie après la première guerre mondiale.

Nul doute que si vous aimez les intrigues romanesques, Aldo Morosini saura vous embarquer avec lui et il vous fera voyager... sans bouger de chez vous !
Lien : http://racontemoilalecture.o..
Commenter  J’apprécie          61
Le boiteux de Varsovie, tome 1 : L'étoile bleue

L'Étoile bleue est le premier volume de la série intitulée Le Boiteux de Varsovie, retraçant l'histoire de quatre pierres précieuses d'exception, jadis volées dans le Grand Temple de Jérusalem et dont le parcours à travers les siècles s'est révélé pour le moins... sanglant.

Dans ce volume, on fait la rencontre d'Aldo Morosini, prince vénitien qui, au lendemain de la Première Guerre Mondiale a dû se reconvertir dans le commerce des pierres précieuses pour assurer son train de vie. Il mène une existence relativement paisible, jusqu'au jour où le mystérieux Simon Aronov le contacte pour retrouver un superbe et très ancien saphir, ayant jadis appartenu à la famille Morosini et volé à la suite de la mort douteuse de la princesse Morosini d'alors. Une quête qui se révèle jalonnée de dangers...

Ce roman, c'est le premier d'une série qui fut l'une de mes premières histoires d'amour littéraire. L'histoire de ces pierres précieuses, les multiples rebondissements de l'intrigue, le charme des personnages, Morosini en premier lieu, avaient fait chavirer mon coeur d'adolescente.

Une dizaine d'années plus tard, dans un accès de nostalgie, je rouvre ce livre dont j'ai gardé un si merveilleux souvenir. Évidemment, les choses sont un peu différentes à présent. J'ai grandi, j'ai fait d'autres expériences littéraires et je vois maintenant les grosses ficelles de l'intrigue, les facilités d'écriture, les personnages assez superficiels au fond, bref : les gros défauts.

En même temps, et paradoxalement, le charme fonctionne encore. Je ne saurais pas l'expliquer, mais il se dégage de cette petite bande de personnages une sorte d'enthousiasme attendrissant, de romanesque échevelé qui frise le l'invraisemblable.

Une lecture sans prétention, distrayante, pour laquelle je garde une grande tendresse, mais qui manque par trop de profondeur pour réussir à m'emporter comme autrefois...
Commenter  J’apprécie          60
Le Boiteux de Varsovie, tome 5 : Les Émeraud..

J'ai retrouvé avec beaucoup de plaisir notre cher Aldo Morisini, ainsi que notre cher archéologue. De plus, on peut dire que ce nouveau livre commence sur les chapeaux de roues et qu'il nous tiendra en haleine jusqu'à la fin, même si on se doutait que cela serait une fin "heureuse".

Au final, la plume de Benzoni est toujours aussi magique et on se laisse facilement emporter.
Commenter  J’apprécie          60
La Florentine, tome 1 : Fiora et le magnifi..

Un livre qui ne nous laisse pas le temps de souffler, tout s’enchaîne à une vitesse folle sans pour autant négliger les magnifiques décors bourguignon et florentin, ainsi que les personnages historiques. On arrive à la fin du livre aussi fatigué que l’héroïne mais toutefois prêt à lire la suite avec une affreuse curiosité de savoir ce que le destin prévoit encore pour Fiora.
Commenter  J’apprécie          61
La Florentine, tome 1 : Fiora et le magnifi..

L'histoire se passe lorsque la famille Médicis régnait. Un très beau décor sur fond d'aventure, de trahisons, de liaisons amoureuses et de secrets de famille.
Commenter  J’apprécie          60
La Florentine, tome 1 : Fiora et le magnifi..

Une lecture de vacances : la tétralogie de Juliette Benzoni, La Florentine, Fiora et le Magnifique, Fiora et le Téméraire, Fiora et le pape, Fiora et le roi de France (que son surnom, l' "Universelle Aragne", il aurait pas fait joli dans le titre...).







Un premier tome très chouette, un deuxième qui passe vraiment très bien aussi, un troisième où on commence à se dire que cette nana a une malchance incroyable et un quatrième tome où - en gros, mais y a aussi de bons moments - on attend de savoir comment ça va se terminer tout ça.







Le gros atout, c'est le contexte historique et la rencontre avec les grands personnages de l'époque, même si parfois, c'est un peu pousser mémé dans les orties. Pour une ignorante en histoire, c'est une découverte intéressante, aucune envie de vérifier la crédibilité de tout ça, je me laisse juste charmer par le vocabulaire dont je ne connais pas la moitié des mots (et vous, vous voyez ce que c'est la différence entre du cendal et de la moire ? vous savez ce que c'est un tabard ? vous connaissez les outils des différents corps de métier de la Renaissance ?)...







L'histoire pleine de rebondissements - que dis-je, où il y a sur les 3 ou 4 tomes, seulement une semaine (à tout casser) passée par la protagoniste au calme dans sa maison - donne un rythme sympa à la lecture. Que d'ailleurs, s'endormir à 3h du matin, rêver des personnages la nuit, se faire réveiller à 7h par Petit Pou, et se remettre à la lecture avec son premier café, ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé !







Le côté fleur bleue : j'ai un peu honte, mais j'aurais été déçue qu'il n'y en ait pas. C'est mignon tout plein, ça motive à passer les passages un peu chiants pour savoir enfin comment l'auteur répondra à cette terrible question "qu'est-ce qui pourrait sauver l'amour !?"*







Le style, bien agréable à lire, avec un vocabulaire varié, de belles descriptions mais heureusement pas trop non plus, l'impression de lire le Routard de la Renaissance, de l'humour, des sentiments mitigés bien présentés, de l'action - plein d'actions, tellement même qu'au bout d'un moment, on se dit que c'est un peu gratuit mais qu'au stade où on en est....! -, des chevals (important, les chevals...), du cul (mais fleuri), une galerie de personnages qu'on perd de vue, qu'on retrouve, que ça fait une grande famille chamarrée toujours là quand il le faut...







* remarquons d'abord la bande-son ridicule de l'été et ensuite la définition un peu particulière de l'amour dans ce bouquin : je couche une nuit avec quelqu'un, il est amoureux, il disparaît et je passe 2 ans de ma vie à le chercher alors qu'il sait où je suis mais ne vient pas me voir, à votre avis ça se finira comment ?



A) je le retrouve, je lui mets une grosse taloche pour lui apprendre, et je me mets à courir après quelqu'un d'autre... parce qu'en fait, ce que j'aime c'est gambader à travers les royaumes à la recherche de l'amooooour.... ça finit dans la boue des grands chemins (libérée, délivrééééée) !



B) c'est lui qui me retrouve, et en fait, oui, il m'aime, mais bon... après l'aventure, faire de la place au quotidien... la vie de chateau, l'épouse soumise, le mari qui picole pour oublier son chomage, l'élevage d'un mini-lui, etc. ça finit dans les poussières (qu'il faudrait faire d'ailleurs, parce que là, franchement, ça fait une semaine qu'on n'a pas voyagé, je commence à me sentir encoûtée !)



C) on se retrouve, on s'aime passionément et on s'entre-tue parce qu'on est bien au-delà de l'amour fleur bleue. ça finit dans le sang (parce qu'avec nos deux caractères de cochons, c'était le mieux à faire !)
Commenter  J’apprécie          60
Le bal des poignards, Tome 1 : La dague au ..

Agréablement surprise par cette lecture, je pensais vraiment m'ennuyer et tomber dans une lecture beaucoup trop historique pour moi, me rappelant les cours barbant du Collège.

On se trouve plonger dans la royauté du XVIIe siècle, avec le règne d'Henri IV et les fameux Médicis.

Lorenza, jeune orpheline Florentine et filleule de la reine de France, se retrouve promise à un homme qu'elle ne connaît pas, pour sauver l'avenir de sa marraine, qui, à cause de son mauvais caractère est à la limite de se faire répudier par Henri IV.

Mais voilà, un inconnu a décider de tuer quiconque voudra épouser Lorenza.

Nous nous retrouvons donc au centre d'intrigue royale, de manipulation et jalousie. Et suivons Lorenza au cours de ces tumultueux périple, perdue au milieu de ces personnages haineux et emplis de méchanceté.

Une lecture agréable et très prenante, qui m'a donner envie de me replonger un peu dans la royauté française.
Commenter  J’apprécie          60
Le temps des poisons, tome 1 : On a tué la Re..

L'affaire des poisons, une affaire déjà bien exploitée dans certaines oeuvres littéraires et au cinéma, que l'on retrouve ici dans ce roman de Juliette Benzoni. Je me suis plu à croiser moult personnages historiques et à les resituer dans l'intrigue. Mais de nombreuses longueurs n'apportent strictement rien au récit.



Les personnages sont au final peu attachants, peu captivants. Seule la note de suspens à la fin du roman laisse présager un tome 2 plus captivant.
Commenter  J’apprécie          60
Le Roman des châteaux de France - Intégrale

C'est avec grand plaisir que je suis tombée un jour par hasard sur le livre de Juliette Benzoni, "le roman des châteaux de France qui a l'agréable prétention de nous présenter pas moins de 150 châteaux de notre beau pays. Des noms illustres pour certains, moins connus pour d'autres, ou qui depuis longtemps me faisaient rêver : Loches, Valençay, Polignac, le Clos de Vougeot, Trécesson, Montségur, Saint Fargeau, ….

Mais j'ai été déçue de la qualité de ce livre. Oui, Juliette Benzoni est une narratrice hors pair nous entraînant par sa plume alerte dans l'aventure des siècles passés. Oui, il est toujours passionnant de se replonger dans notre histoire pour mieux la connaître. Mais pourquoi privilégie t-elle quasi systématiquement l'anecdote croustillante et sensuelle au détriment de l'Histoire avec un grand H ? Quel dommage de la part d'une historienne et romancière de talent.

Un bon roman de détente, oui. Mais je suis restée sur ma faim pour la partie historique !



Commenter  J’apprécie          60
Le temps des poisons, tome 1 : On a tué la Re..

Désireuse de découvrir l’écriture de Juliette Benzoni, c’est avec le cycle des poisons que j’ai débuté mon exploration. Mais si l’histoire de départ semblait empreinte de dangers et de mystères, force est de constater qu’elle s’avère au final décevante tout comme les personnages qui la composent. Une intrigue attendue portée par une héroïne peu charismatique et des liens convenus entre les personnages font de ce roman une petite déception. Difficile donc de s’attacher aux personnages et de désirer les retrouver pour la suite… Dommage.
Lien : http://leblogdeyuko.wordpres..
Commenter  J’apprécie          62
Secret d'état, tome 2 : Le roi des halles

le deuxième opus de cette merveilleuse saga est dans la digne lignée du premier : épatant ! Sylvie devient plus femme. La vie difficile qu'elle a mené jusqu'ici lui a permis de se faire les griffes. On la voit donc remonter en flèche à la suite de son mariage forcé et de son viol. Elle se détache peu à peu de François, même s'il reste son amour de toujours. Et si quelque fois, j'ai eu envie de la secouer vis à vis de ses sentiments non partagés, cela fut vite oublié quand j'ai eu le plaisir de la voir donner sa chance au généreux Jean d'Autancourt, Duc de Fontsomme.

Si l'on a un peu moins accès aux grands événements historiques dû à l'absence de Sylvie à la Cour une bonne partie de ce tome, on prend néanmoins plaisir à voir évoluer les personnages fictifs de Juliette Benzoni. En effet, elle a le talent de les rendre attachants et on finit par les mêler à la Grande Histoire comme s'ils y avaient vraiment participé. C'est le cas notamment de Jeannette et Corentin très amoureux mais que leur attachement à leurs maîtres respectifs empêchent de se marier. On fait aussi connaissance avec Madame de la Motte, grand-mère de Mlle de Hautefort, une femme très maternelle et qui a une sacrée répartie, comme sa petite-fille.

Enfin, vers le milieu du tome, on assiste tout de même à la fin de Richelieu et du roi Louis XIII. le Roi Louis XIV est sacré et la conspiration dite des Importants et la Fronde éclatent. Sylvie sera arrivée juste à temps pour nous y faire goûter ! Juliette Benzoni décrit ces temps de troubles avec une justesse infinie qui nous permet de nous plonger dans les sentiments du peuple français de l'époque. Tant de familles détruites parce qu'à la fin, il fallait bien choisir un camp !

Un deuxième tome tout aussi plaisant que le premier ! Par les événements relatés, on comprend mieux le caractère de Louis XIV, son acharnement à être un grand roi et surtout à être le seul à décider de tout. Passionnant !


Lien : http://lecoindesloisirs.com/..
Commenter  J’apprécie          60
Le Roman des châteaux de France - Intégrale

Intéressant pour revoir un peu l’histoire de France.
Commenter  J’apprécie          60
Le boiteux de Varsovie, tome 1 : L'étoile bleue

Une histoire de chasse au trésor, avec la rencontre du boiteux de Varsovie et l’énigme du pectoral du grand prêtre de Jérusalem, aux quatre pierres manquantes dont l’Etoile bleue, pierre en possession de la famille maternelle du prince Morosini et dont on l’a dépouillé, en assassinant sa mère doublée d’une histoire d’amour, celle d’Aldo pour la jeune Anielka Solmansky, promise à Eric Ferrals, un collectionneur d’antiquités, âgé du double de la demoiselle, laquelle ne souhaite pas cette union imposée par un père et un frère endettés, désireux de faire main basse sur la fortune du fiancé. Très vite, les deux sont inextricablement liées…



J’ai beaucoup aimé l’écriture de Juliette Benzoni, recherchée et fluide. On sent d’emblée qu’elle maitrise parfaitement son sujet. Le contexte historique est très bien représenté grâce aux nombreuses descriptions qui parsèment le texte, nombreuses mais jamais totalement envahissantes : elles permettent de bien visualiser l’époque, le décor et les personnages, lesquels sont travaillés, que ce soit Aldo, le principal ou les personnages secondaires, comme la marquise de Sommières, Mina, Anielka, Vidal-Pellicorne, etc…



C’est vrai qu’il est, au début, difficile de bien s’y retrouver dans cette abondance de protagonistes qui gravitent autour du prince mais, on finit vite par s’immerger dans l’intrigue et par savoir qui est qui (il faut dire aussi que certains ont plusieurs appellations, ce qui embrouille un peu les esprits…). Ils ont tous leur importance et aucun (à part Aldo) ne semble mis davantage en avant qu’un autre. Certains se révèlent même surprenants comme Marie-Angéline, qui m’a beaucoup fait rire et même touchée alors qu’elle n’apparait au départ que comme la vieille fille aimant (et colportant sans aucun doute ^^) les cancans… Je serai heureuse de les retrouver dans les prochains tomes.



Par moments, par contre, la romance entre le prince et Anielka m’a ennuyée, semblant prendre le pas sur la recherche du saphir. Aussi, notre prince s’emballe très vite pour la moindre demoiselle en détresse, ce qui parait parfois trop rapide, sang latin oblige ? lol C’est un passionné, dans tous les domaines, professionnels ou personnels, aussi certaines de ses réactions paraissent-elles parfois un peu exagérées mais rien de bien méchant. Je suis plus réservée concernant la jeune polonaise, objet de son amour, qui ne semble pas savoir ce qu’elle veut et ne me parait que trop évaporée… J’espère qu’elle se fera ensuite plus discrète ou qu’elle évoluera en mieux !



A la fin de ce premier tome, certaines questions restent en suspens et donnent envie de se plonger dans le tome 2, La Rose d’York où il sera cette fois-ci question du diamant perdu du pectoral…
Lien : http://lecturesdalexielle.ov..
Commenter  J’apprécie          60
Les Chevaliers, tome 1 : Thibaut ou la croi..

Le chevalier Thibaut de Courtenay nous raconte son histoire au royaume de Jérusalem à l'époque des croisades. Il est l'écuyer d'un jeune et grand roi, Baudouin IV, malheureusement infecté par la lèpre. Son règne sera par ailleurs marqué par la lutte contre Saladin. Entre guerre et intrigues de cour, la vie de Thibaut ne va pas être de tout repos.

Cette période de l'histoire m'est mal connue et j'ai appris beaucoup sur la présence française dans cette partie du monde en cette fin de XIIème siècle.

L'écriture est fluide. Quelques personnages sont bien détaillés même si l'auteure ne rentre pas toujours dans leur intimité, leurs pensées, amenuisant le lien que le lecteur peut tisser avec eux. Ce que peut ressentir Baudouin par rapport à sa maladie n'est pas approfondi. Le sentiment que la grande histoire prime sur les histoires personnelles vient-il du regard de l'autrice ou est-ce vraiment le reflet de l'époque ?

Comme il s'agit de ma première lecture de Juliette Benzoni, je ne sais pas trancher. Ayant aimé quelques unes de ses sagas adaptées à l'écran, j'avais très envie de la lire. Je me sens légèrement déçue. Je vais laisser passer quelques temps avant de me plonger dans la suite.
Commenter  J’apprécie          50
Secret d'état, tome 1 : La chambre de la reine

Je suis une fan inconditionnelle de J. Benzoni et je tente aujourd'hui de récupérer les livres moins connus d'elle pour compléter ma déjà très large collection.



Le tome 1 de SECRET D'ETAT : La Chambre de la reine faisait partie de mon stock. Je crois l'avoir déjà lu il y a longtemps, mais je l'ai remis en stand by car je n'avais pas encore récupéré les tomes 2 et 3. Après les avoir acquis, j'ai voulu relire l'histoire dans son intégralité, et cela a été - pendant plusieurs jours - un véritable bonheur de se plonger complètement dans les fastes du XVIIe siècle (successivement à la cour de Louis XIII, d'Anne d'Autriche, alors régente, puis à celle de Louis XIV et de sa femme Marie-Thérèse, infante d'Espagne) et de suivre la destinée de la petite Sylvie de Valaine qui, suite à un drame familial, s'est retrouvée orpheline et élevée auprès de la famille du Duc de Vendôme.



Un bonheur de quitter son espace-temps du XXIe siècle pour retrouver un espace-temps différent où est aboli un temps qui défile à toute vitesse au profit du temps long.



Un bonheur de replonger dans les méandres (positifs et négatifs) de notre Histoire de France confrontée aux luttes de pouvoir, aux guerres intestines internes et aux guerres réelles externes, aux moeurs courtoises ou dissolues des gens de cour, au poids des faux-semblants et des trahisons de toutes natures. Et de me dire, pas étonnant que le monde de la politique actuel soit si pourri lorsqu'on voit cette propension qu'avaient alors les officiels et les courtisans à manoeuvrer, à lécher les bottes, à se soumettre ou à trahir. On verra, cependant, et c'est éclairant, que ce n'était pas l'apanage des seuls hommes.



Un bonheur de découvrir à la fois le mode de vie des courtisans et autres dames de compagnie de la reine Anne d'Autriche et autres princesses, de la noblesse argentée ou désargentée, évoluant ici ou là dans des décors somptueux, dans des costumes luxueux et chatoyants, ne pensant qu'à l'amour et aux fêtes galantes... et à se faire une place au soleil.



Un bonheur de retrouver, fidèle à elle-même, la verve et le style littéraire de Juliette Benzoni qui, plus que tout autre, manie magistralement son sujet avec une connaissance aiguisée du vécu des personnages historiques évoqués, l'art de la description, l'art de la rhétorique, le vocabulaire du siècle, ainsi que l'approche d'un romanesque qui fait, à tous les coups, mouche.



Comme toujours dans les romans de Juliette Benzoni, la fiction est étroitement mêlée à la réalité historique, au point de chercher à vérifier, après lecture, si tel ou tel personnage a réellement existé et quelle a été sa "vraie" destinée (de ce point de vue, j'aurais apprécié avoir une note en fin d'ouvrage précisant un peu les choses). Ici, nombreux sont ceux qui ont existé et les informations distillées sont largement et précisément documentées (parfois au risque de sembler quelque peu fastidieux).



Pour ma part, j'ai été très sensible à la façon dont l'histoire de Sylvie de Valaine (devenue par la suite Sylvie de L'Isle) est mise en lumière. J'aime ce type d'héroïne qui parvient à s'élever de sa condition première tout en restant conforme à son éducation, à ses valeurs et à sa morale. Et qui, malgré l'adversité, a le courage d'agir. Cela permet, en contrepoint, de mesurer combien ce n'est, hélas, pas le cas de tout le monde, qu'il s'agisse de grands ou de moins grands, d'hommes ou de femmes, de riches ou de pauvres.



J'ai été aussi sensible à la façon dont sont explorées également les figures masculines (réelles ou inventées) entre autres : le désagréable mais non moins efficace Richelieu et son bras armé Laffemas, Louis XIII, le fameux Duc de Vendôme, bâtard de Henri IV et son fils François, duc de Beaufort.



Le tome 1 débute et se termine sur une scène de drame. Il est donc impératif de lire les deux autres tomes pour connaître la suite (T2 : le roi des halles / T3 : le prisonnier masqué).











Commenter  J’apprécie          50
Le temps des poisons, tome 2 : La chambre d..

Juliette Benzoni est probablement la première autrice de romans historiques pour adultes que j’ai choisi de moi-même de lire, sans qu’on me la conseille, quand j’étais jeune adolescente. Elle revêt donc une place toute particulière dans mon coeur avec ses saga Secret d’Etat, Treize Vents, Catherine et j’en passe. J’ai eu envie de la retrouver maintenant que je suis adulte avec le court diptyque : Le temps des poisons.



J’avais le souvenir d’une littérature historique au décor riche et fidèle mais où l’aventure et la romance prisaient. Ce fut à nouveau le cas ici dans ces plus de 800 pages que traversent les héros du Temps des poisons. Cependant, je dois avouer que le mélange qui me plaisait tant adolescente s’est un peu émoussé maintenant que je suis plus âgée. Je trouve toujours la plume de l’autrice très fluide et facile à lire, propice pour nous embarquer dans de sacrées aventures. Mais je trouve aussi ces dernières parfois trop rocambolesques et tirées par les cheveux pour ne pas dire datées dans leurs procédés et exécutions, comme cela avait été le cas avec ma dernière lecture de Mireille Calmel. Ce n’est plus ce que j’attends de romans historiques.



L’histoire du Temps des poisons se découpe en deux temps. Dans le premier tome, nous avons ce que j’aime et attend de ce type de roman historique qui prend pour décor des personnages et lieux ayant existé. Juliette Benzoni y met en scène la jeune Charlotte de Fontenac, qui un soir s’enfuit du couvent où sa mère l’a placée pour l’écarter car elle lui fait de l’ombre. Rendue à sa grand-mère, celle-ci la protège en la mettant sous la protection de Monsieur le frère du roi et de la Princesse Palatine. Aux côtés de Charlotte, nous allons découvrir la vie au Petit Palais, les relations entre les deux frères mais aussi les changements qu’est en train de connaître le règne de Louis XIV, notamment à cause de ses favorites du moment.



L’autrice s’est bien documentée, et sans que cela paraisse indigent, elle nous gâte de détails concernant cette époque si riche de notre histoire. On se glisse ainsi dans les coulisses du Roi et de son frère pour explorer notamment le mariage de la fille du dernier avec le roi d’Espagne ou encore les rivalités entre Mmes de Montespan et Maintenon chez le premier. C’est intéressant, immersif et cela se mélange très bien avec les velléités d’indépendance de l’héroïne qui est témoin de tout cela par sa place au sein de leur famille. Il y a plein de détails sur la façon dont on vivait à Paris et dans les châteaux aux alentours à l’époque, sur l’évolution du chantier et de l’installation à Versailles, etc. On rencontre aussi le Roi et ses proches. Charlotte devient suivante tour à tour de la Princesse Palatine, de sa belle-fille Marie-Louise, puis de la reine Marie-Thérèse, ce qui nous permet de nous glisser au plus près de ce qui se passe.



Malheureusement très vite, plutôt que de s’en tenir à la vie de la Cour itinérante du roi qui est déjà bien riche, l’autrice décide de nous conter l’histoire de Charlotte. Elle part alors, dans quelque chose qui se fait beaucoup mais que je goutte peu ici, des aventures rocambolesques totalement fictives venant s’insérer dans la vraie grande Histoire. Il y a ainsi des mystères autour de la filiation de Charlotte, elle se retrouve mariée contre son gré pour la sauver des griffes du roi, Mme de Maintenon lui veut du mal, elle se fait embastiller, enlever, séquestrer, violer (oui, encore ce satané recours scénaristique, en plus balayé comme si de rien n’était… !), et bien d’autres aventures. Elle a droit à un amour contrarié avec un homme d’un autre rang social. Bref tous les clichés y sont… L’héroïne étant assez fraîche et naïve, pour ne pas dire fade et ingénue, ce n’est malheureusement pas des plus passionnants. Il n’y a pas d’élan fougueux et ce sont malheureusement les personnages historiques qui lui volent la vedette, mais elle, Charlotte, prend trop de place dans l’intrigue statistiquement parlant, du coup l’ensemble est maladroit et assez insipide dans le second tome…



Il faut dire que même si elle s’est documentée et qu’elle tente de retranscrire un XVIIe siècle fidèle à la réalité, l‘autrice tombe aussi dans l’écueil de camper des personnages historiques très clichés. Elle ne nuance aucunement le personnage de Monsieur et son rapport à ses favoris et sa femme. Idem pour Louis XIV, homme à femmes, qui se serait fait « manipuler » par la Maintenon. Celle-ci a probablement le pire portrait à charge du roman. On est en plein dans la légende noire, idem pour certains ministres, alors que tout ça a été nuancé par l’historiographie depuis longtemps… Il faut dire que l’autrice a plus utilisé le travail d’écrivains comme Michel de Decker que d’historiens. Ceci explique probablement cela… Alors certes pour les besoins de l’histoire, cela donnait des scènes avec des personnages sombres et dangereux, mais quand on est amateur de cette période, on ne peut que ressortir assez frustré.



Lecture un peu d’un autre temps, Le Temps des poisons offre une sympathique incursion dans les années troubles du milieu du règne de Louis XIV. L’immersion dans l’époque est réussie mais le choix de privilégier une intrigue 100% fictive avec une héroïne qui manque d’envergure et surtout d’énormes clichés sur les personnages connus, ainsi que des choix scénaristiques dépassés, donne une couleur en demi-teinte à cette lecture, que j’aurais peut-être plus appréciée à sa sortie que maintenant.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
Commenter  J’apprécie          50
Les Borgia

Extrait de la vie des Borgia, de celles des deux papes de la famille, mais surtout de Rodrigo Borgia, qui sera pape sous le nom d’Alexandre VI de 1492 à 1503 et de ces quatre enfants principaux, César, Giovanni, Lucrèce et Geoffroi. Crimes, inceste, argent, luxure, tout est permis. Ceux qui gênent sont éliminées, les femmes sont des marchandises pour créer des alliances, les liens de famille n’ont aucune valeur, et tout ça au sein de la merveilleuse église catholique. Ce petit roman dépeint tout à fait ce que je savais déjà des Borgia. Intéressante lecture et affligeante époque.
Lien : https://redheadwithabrain.ch..
Commenter  J’apprécie          50
Dans le lit des rois : Nuits de noces

Ce livre relate différentes nuits, à travers différentes époques. Les temps anciens où l’union d’un homme (personnalité importante « incarnant » un dieu) et d’une femme (le plus souvent une jeune vierge choisie pour sa grande beauté) devait illustrer l’étreinte passionnée des dieux, puis le temps des rois et des reines où le mariage était surtout motivé par des intérêts politiques. Ces premières nuits sont parfois heureuses, mais beaucoup de ces nuits sont plus résignées, dramatiques…



Un livre intéressant, qui permet de se replonger dans certains épisodes de l’Histoire sous un autre angle. Un bon moment de lecture.

Commenter  J’apprécie          50
La Florentine, tome 4 : Fiora et le roi de ..

Voilà l'ultime tome des aventures de Fiora !



Quand elle a appris que Philippe était vivant, Fiora a aussitôt décidé de rentrer en France pour partir à sa recherche... Hélas, elle devra reporter sa quête : Lorenzo lui a laissé un souvenir qu'elle va devoir gérer sous 9 mois avant de pouvoir monter à cheval !



Sa quête la mènera sur la tombe du Téméraire, et, si l'explication a bien lieu avec Philippe, il refusera de la suivre. De retour chez elle, Fiora découvrira avec horreur sa maison vide : Olivier Le Daim et Luca Tornabuoni, son amoureux éconduit, ont conspiré pour la perdre aux yeux du Roi.

Mais le Roi n'est pas idiot, et il se pourrait bien qu'il réserve au final une jolie surprise à sa chère Fiora...



Tout est bien qui finit bien. Suivre Fiora dans ses aventures aura été très plaisant, et je retrouverai avec plaisir Juliette Benzoni dans d'autres oeuvres. Pour moi, La Florentine appartient au même genre de registre que La Bicyclette bleue, de Régine Desforges : on a certes un contexte historique étayé - pas d'incongruité, tout se tient très bien - et cependant, le vrai propos de ces deux sagas, c'est au final la vie sentimentale et les amours des héroïnes. Ca fait du bien de temps en temps, ça repose l'esprit !
Commenter  J’apprécie          50
La Florentine, tome 3 : Fiora et le pape

Dans le tome précédent, Fiora quittait Philippe très en colère au bout de quelques jours seulement de retrouvailles : pas envie de rester cloitrée à Selongey tandis qu'il parcourrait les routes à guerroyer pour sa Princesse Marie !



Ce troisième tome s'ouvre sur la montée sur l'échafaud de Philippe. Pendant qu'il médite dans la cellule qui a vu naître sa femme et qu'il pense vivre ses dernières heures, à l'autre bout de la France, dans le château que lui a offert le Roi, Fiora a mis au monde un fils. Elle espère toujours voir arriver son mari, mais ses espoirs seront déçus lorsqu'elle apprend sa condamnation à mort...

Elle n'aura pas le loisir de pleurer longtemps son Philippe car la voilà qui se fait enlever ! Sur ordre du Pape en personne, et machination retorse de la perfide Hieronyma - tiens ça faisait longtemps !



Mais Fiora n'est pas du genre à se laisser faire sans broncher, et si elle consent, elle qui se croit veuve, à un nouveau mariage forcé, pour sauver la vie du valeureux Douglas Mortimer, elle découvrira un allié inattendu dans ce nouvel époux que tous croient idiot. Un allié qui l'aidera à s'enfuir vers Florence, pour prévenir les Médicis du complot ourdi par les Pazzi pour les assassiner.



Un début un peu ennuyeux : Fiora séquestrée, qu'on tente de violer, mariée de force etc. on a déjà eu tout ça ! Mais après, ça redevient bien !



J'adore cette petite série (4 tomes en tout), par contre il faut bien dire qu'on est tout de même plus dans le registre sentimental qu'historique, même si les éléments historiques sont très bien rendu.



Enfin, moi ça me plaît, et je suis assez difficile en romances.
Commenter  J’apprécie          50




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Juliette Benzoni Voir plus

Quiz Voir plus

L'univers de Juliette Benzoni

Le Gerfaut

Arnaud
Louis
Gilles
Blaise

10 questions
34 lecteurs ont répondu
Thème : Juliette BenzoniCréer un quiz sur cet auteur

{* *}