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Critiques de Luis Sepúlveda (1608)
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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Ouahhh la claque !!!! Mais quel roman !!!!!

Le vieux, c’est Antonio José Bolivar Proano, et les romans d’amour, il les aime bien tristes, avec des souffrances, mais avec des happy end. Il vit dans une case, près d’un fleuve, en forêt amazonienne. Il lit vautré dans un hamac ou bien droit, derrière une table. Un jour de visite d’un dentiste quelque peu tyrannique, les Indiens ramènent un homme mort. Le vieux prononce son pronostic : l’homme a succombé à une attaque d’un fauve. S’ensuit alors une chasse à la bête qui tue les gringos venus chercher de l’or. Le Maire du village sollicite l’aide d’Antonio, lui qui connaît si bien la jungle pour l’avoir apprivoisée chez les Shuars, tribu aborigène d’Amazonie.

Ce livre raconte la traque de l’homme contre la bête, mais il raconte surtout la traque de la bête contre l’Homme. L’Homme qui tue, qui défriche, qui pille sans se soucier des conséquences désastreuses sur l’écosystème. L’Homme qui s’enrichit, et qui en veut toujours plus, négligeant et bousculant un fragile équilibre. L’Homme sans pitié, sans pardon, qui n’en fait qu’à sa tête, qui coure à sa perte. Mais fort heureusement, la nature reprend toujours son cours.

Par ses mots simples, Sepulveda nous captive, nous envoute. Il m’a fait rire, il m’a fait pleurer. Et m’a conforté dans mon idée que chaque chose à sa place dans notre Monde et que rien n’est placé au hasard. A trop vouloir jouer du destin, il finit par nous perdre. C’est sérieusement un livre à mettre dans toutes les mains de gens qui ne sont pas sensibles à l’écologie, à ceux qui prennent des décisions prises en pensant rendement et coup d’argent. Mais également un livre à mettre dans les mains de tous les amateurs de belle littérature, de bons bouquins. Bref, un livre à mettre dans toutes les mains. J’ai adoré ce moment de lecture.

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Histoire d'une mouette et du chat qui lui a..

Magnifique conte philosophique qui nous enseigne le droit à la différence, le respect de la parole donnée... Ce texte qui rend hommage à Zorbas le chat familial de Luis Sepulvéda est magnifiquement écrit, il est d'une grande fraicheur et très poétique. Un bien beau livre!
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Le vieux qui lisait des romans d'amour

je m'étais promis de retourner un jour au près d'Antonio José Bolivar , c'est chose faite.

L'émotion est toujours là, palpable, l'amour de Luis Sépulveda pour sa forêt amazonienne, le respect pour ceux qui y vivent en harmonie avec la faune et la flore, sa colère face à tous les gringos qui pour de l'or, de l'argent défrichent encore et encore.

Publié en 1992, Le vieux qui lisait des romans d'amour est le premier roman de Sépulveda qu'il dédie à son ami Chico Mendès le "défenseur de la forêt amazonienne" qui sera lâchement assassiné par ceux-là mêmes qu'il combattait..

Ce roman nous parle d'un pays à nul autre pareil , un pays où la vie est aussi difficile que magique.

Et puis que voulez-vous croiser le chemin du vieux est un privilège qu'il faut savoir savourer, déguster avec ou sans une goutte d'aguardiente.

A lire et à relire.
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L'ombre de ce que nous avons été

En voilà, un bouquin qui fait du bien au moral !

Trois vieux papis se retrouvent dans une planque pour mener une opération dont ils ne savent rien, sauf qu'elle a été mise au point par "L'Ombre", vieil anar au coeur pur -mais qui ne vient pas... Précision : l'histoire se passe à Santiago du Chili, et les trois papis sont des anciens militants socialistes et communistes qui ont connu l'exil ou la torture dans les années 70.



En 150 pages à peine, Luis Sepulveda raconte, émeut, fait rire et redonne de l'espoir. De façon concise, sans s'appesantir, il rappelle l'avènement d'Allende et le coup d'état de Pinochet, et toutes ces vies brisées ou disparues à jamais. Mais surtout, il évoque ce Chili du XXIe siècle que ne reconnaissent pas les anciens exilés, et qui ne leur a réservé aucune place : "(...) il n'en restait que des chants révolutionnaires mais plus personne ne les chantait car les maîtres du présent avaient décidé qu'il n'y avait jamais eu au Chili de jeunes comme eux (...)". J'ai beaucoup aimé cette façon douce-amère dont Sepulveda relate les faits, et rend ainsi hommage à cette génération qui aspirait à autre chose qu'à une dictature et en a payé le prix fort.

C'est donc un roman empreint de mélancolie, mais très drôle aussi ; malgré sa gravité, le ton est léger et chaleureux, et les papis sont attachants. En le refermant, je me suis surprise à me dire que l'humanité n'est finalement pas à désespérer si de tels hommes continuent d'exister (le tout est de les trouver).



"Je suis l'ombre de ce que nous avons été et nous existerons aussi longtemps qu'il y a aura de la lumière." dit L'Ombre ; à nous (les vivants) d'entretenir la lumière. Et lire ce court récit est déjà un bon moyen d'y contribuer.
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Histoire d'une baleine blanche

Une baleine , ou plus exactement un cachalot blanc vit paisiblement au large de l'ile de Mocha, au large de la Patagonie, en communion avec le peuple marin



L'animal nous fait le récit de sa vie paisible et harmonieuse, du moins avant qu'elle ne soit confronté à la cruauté des hommes contre ces prédateurs, en particulier le baleinier Essex du capitaine Achab.



En 2016, dans le cadre du salon du livre de Bron, on avait eu la chance de croiser la route de Luis Sepúlveda, cet écrivain chilien qui a été notamment emprisonné dans les geoles de Pinochet.



L’auteur du Vieux qui lisait des romans d’amour est l'auteur d'une oeuvre toujours engagée, mais cache souvent ce militantisme de bon aloi derrière uen prose très poétique.



Fidèle à son oeuvre littéraire traditionnellement engagée, Sepúlveda dans son nouveau roman paru pour les 40 ans de la Maison Métailié, reprend l'histoire de Moby Dick mais racontée de l'autre coté et cette fable animalière narrée du coté de l'animal démontre bien l'avidité de l'homme



Porté par les belles illustrations de Joëlle Jolivet, habituée à croquer des animaux pour Sepuldeva et d'autres et ce chant de la baleine est à écouter dans cette fable pour petits et grands qui montre que la protection des océans est devenu un combat à prendre en compte .
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Rendez-vous d'amour dans un pays en guerre

L'un des plus merveilleux livres de nouvelles qu'il m'ait été donné de lire. C'est empli de désespoir et chaque nouvelle retourne le coeur car elle met le doigt sur des instants de fragilité avec une force incroyable. Je crois que tant l'écriture, qui a une grâce et une acuité de l'instant, que les histoires évoquées, forment un tout des plus justes dans la perception que reçoit le lecteur d'un moment que l'on peut qualifier de critique dans une vie, d'un " rendez-vous manqué. " Une poignée de porte, un livre doré, un train dans les nuages, une photo déchirée ou même un centimètre gagné sur le désert… chaque détail compte et avec Luis Sepulveda, on navigue sur les brisants, de Hambourg à Santiago, les digues craquent, les brise-lames crient leur impossibilité à retenir les flots des tourments. Les plus beaux textes de Sepulveda pour moi. Merci Poulette pour cette magnifique découverte :) Je te rends le livre avec plein de choses en plus dans la tête !
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L'ombre de ce que nous avons été

Chili, nostalgie d’une époque et d’une jeunesse envolée.



C’est la vieillesse, celle d’hommes qui ont vécu les années soixante-dix, qui ont cru pouvoir changer les choses, qui ont applaudi l’élection de Salvatore Allende, qui ont souffert sous la dictature de Pinochet et se sont exilés dans des pays étrangers.



La nostalgie la jeunesse prend une autre forme que celle des soixante-huitards embourgeoisés. Les jeunes de ce pays ont connu une grande défaite, plusieurs sont disparus, ont été torturés et comme un des protagonistes du livre, ont l’esprit qui déraille à cause des coups reçus.



Malgré ces drames , le ton du roman n’est pas du tout lourd, c’est juste la réalité racontée sans fioritures pour ceux qui sont nés trop tard pour se rappeler, mais qui doivent pourtant vivre avec les conséquences de ces pages d’histoires occultées.

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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Dédié entre autre à son ami Chico Mendès, ce livre de Luis Sepulveda sème une suite d'anecdotes poétiques dont le ventre est la selva amazonienne, avec un vieux pour protagoniste central, posé sur un équateur géographique, symbole de partition. Car tout dans ce livre est féroce division : intérêt et désintérêt, exploitation et respect d'une harmonie naturelle, fidélité et trahison, vivant amour et mort violente. Au-delà de ce déséquilibre binaire, presque manichéen, Luis Sepulveda pose avec son protagoniste lecteur de romans d'amour des questions plus larges, que l‘on retrouve dans le sillage de nombres de ses livres : est-il possible d'être civilisé, libre et de comprendre une nature dont on s'est arraché sans sacrifier son éthique ? Peut-on revenir vers cette nature sans trahir ni ses idéaux civilisés, ni les idéaux naturels de ceux qui vivent avec cette nature ? Est-on condamné à éliminer ou exploiter, ou encore interdire au nom du bien commun ? Luis Sepulveda ne tranche pas : la seule piste qu'il propose n'est pas de choisir un camp mais de suivre des yeux les empreintes de la dignité humaine.
Lien : https://tandisquemoiquatrenu..
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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Dépaysement assuré avec ce court roman, en pleine forêt amazonienne.

Une écriture poétique, tendre, qui laisse percevoir l'attachement de l'auteur pour cette nature sauvage.

Des personnages hauts en couleur que ce soit le héros qui lisait des romans d'amour, ou le maire si imbu de sa personne. Même l'ocelot semble un personnage à part entière, devenu fou de douleur et de chagrin.

Bref une bonne lecture.
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Histoire d'une mouette et du chat qui lui a..

Quand Sepùlveda écrit un une fable pour ses enfants cela devient une allégorie pleine de philosophie et de poésie. Ce conte se lit à plusieurs niveaux. Une belle histoire, celle de Zorbas un chat "grand, noir et gros" qui voit venir s'échouer sur son balcon une mouette engluée dans du mazout. Ce gros mâle va devenir la maman d'une petite mouette qui élevée par une bande de matous voudrait bien être un chat comme eux mais Zorbas a fait une promesse : lui apprendre à voler. Ensuite, un roman écologique et social où les humains n'ont pas le beau rôle hormis un poète. Les mouettes sont mazoutées, le fond des océans pollué et les chats n'ont aucune confiance dans l'humanité "car les humains sont en général incapables d'accepter qu'une être différent d'eux les comprenne et essaye de se faire comprendre". Et enfin, Histoire d'une mouette et d'un chat est un roman sur l'acceptation de la différence où un chat carnivore va élever avec amour un oiseau et lui dire "nous t'avons donné toute notre tendresse sans jamais penser à faire de toi un chat. Nous t'aimons mouette". Ce livre pour enfants plonge ses racines dans la littérature. La mouette mazoutée qui se souvient du mythe d'Icare essaie de se rapprocher du soleil pour voir fondre cette "peste noire", Léonard de Vinci et ses machines volantes sont appelés à la rescousse pour l'apprentissage du vol, et des vers du poète basque Bernardo Atxaga vont finalement être utilisés comme manuel de vol pour jeune mouette. Au final c'est un conte émouvant sur l'amour "maternel", la différence, la séparation.
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Histoire d'un escargot qui découvrit l'import..

Après avoir relu récemment "Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler", j'ai eu envie de découvrir d'autres livres de Luis Sepúlveda. J'ai donc emprunté les deux seuls présents dans les rayons de la bibliothèque, dont "Histoire d'un escargot qui découvrit l'importance de la lenteur".



C'est l'histoire d'un escargot qui n'a pas de nom (comme tous les autres escargots) et qui décide de partir à l'aventure pour trouver les raisons de la lenteur. Sous les moqueries de ses congénères, il prend la décision de ne pas rentrer tant qu'il n'aura pas les réponses à ses questions et tant qu'il n'aura pas trouvé son nom. Sur son chemin, il rencontrera d'autres animaux, notamment un hibou et une tortue qui l'aideront dans sa quête. Cette dernière, appelée Mémoire, lui donnera en premier lieu un nom et lui montrera comment les êtres humains sont en train de détruire leur pré. Pour avertir les escargots, il décide de rentrer et c'est sur le chemin du retour qu'il trouvera ce qu'il était venu chercher. Car, en effet, s'il n'était pas si lent, il n'aurait jamais eu le temps de rencontrer les autres habitants du pré et de les prévenir du danger qui les guette... L'histoire ne s'arrête pas là, s'en suit un long périple pour trouver un nouveau lieu de vie serein, à l'abri des hommes.



Là encore, on retrouve la jolie plume de Luis Sepúlveda, un peu enfantine du fait du public visé, assez simple et pleine d'entrain. Là encore, il aborde des sujets toujours d'actualité, tels que l'impact de l'Homme sur la nature sauvage. Il évoque également les notions de normalité et du désir à vouloir se sentir unique, de courage, d'adaptation, d'impuissance, de rébellion.



Je tiens à souligner les beaux dessins de Joëlle Jolivet, en noir et blanc, très simples, mais qui illustrent à merveille les différents évènements-clés de l'histoire.



Luis Sepúlveda vient de m'offrir à nouveau une jolie petite histoire. Superbement bien adaptée pour un jeune public (à partir de 8-9 ans je dirais), il est également en mesure de ravir les plus grands (et les plus vieux).



Une histoire qui éveille les consciences, tout en restant légère, mignonne et facile à lire.

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Les Roses d'Atacama

Parce qu’il a visité le camp de concentration de Bergen Belsen et qu’à deux pas des infâmes fours crématoires, il a été interpellé par ce message gravé dans une pierre : « J’étais ici et personne ne racontera mon histoire », Luis Sepulveda nous emmène à travers le monde pour rendre hommage aux femmes et aux hommes qu’il a croisés dans sa vie. Il met à l’honneur des gens qui semblent ordinaires à première vue et qui pourtant font preuve d’une dignité et d’un courage extraordinaire: des autochtones (Lapons, Indiens d’Amérique Centrale, …) qui vivent en symbiose avec la nature, des poètes qui s’émerveillent du spectacle de la nature, comme par exemple celui des roses du désert d’Atacama qui fleurissent un jour par an, et qui nous rappellent la beauté. Ou encore des hommes, des femmes qui restent debout dans l’adversité, d’autres qui refusent l’asservissement ou la corruption pour sauver leur peau, au nom de la liberté qu’il nous faut défendre toujours plus fort.



Ça fait du bien, en ce temps moroses, de voir que de grandes et belles choses sont possibles à notre échelle, que la femme et l’homme de tous les jours sont capables de générosité et de résistance.



Un livre salutaire je trouve.

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Yacaré - Hot Line

L'écologie et la démocratie, deux thèmes chers au coeur et à la plume de Luis Sepúlveda, sont au centre de ces deux textes (longues nouvelles ou courts romans, c'est selon).



Dans le premier, Hotline, George Washington Caucaman, mapuche et inspecteur de la police rurale patagonne, vient de neutraliser un trafiquant de bétail en lui tirant dans les fesses. Rien d'extravagant dans ce Far West chilien, sauf que, hic, le voleur n'est autre que le fiston bien-aimé d'un général dignitaire du régime de Pinochet. Lequel régime, bien que tout récemment renvoyé à ses études de démocratie, dispose encore d'une certaine influence et d'une certaine assisse (en dépit du postérieur troué du gamin), et voilà Caucaman puni et muté à Santiago, troquant les effluves de bouse de vache pour les gaz d'échappement, et la chasse aux contrebandiers pour la brigade des moeurs. Chargé d'enquêter sur les téléphones roses, il tombe sur une étrange affaire dans laquelle les gérants d'une de ces hotlines font l'objet d'inquiétantes intimidations de la part d'un de leurs clients. Caucaman est rattrapé par son passé, mais rira bien qui rira le dernier...



Dans le deuxième texte, on change de continent et d'atmosphère, entre Zurich et Milan, dans le milieu feutré des assurances et de la maroquinerie de luxe. Brunni, l'un des magnats milanais du secteur, vient de trépasser. La mort est suspecte, la police ouvre donc une enquête, de même que la compagnie d'assurances, qui dépêche sur place son inspecteur Dany Contreras, chilien exilé en Europe depuis quinze ans. L'enjeu pour la compagnie : une assurance-vie d'un million de francs suisses à payer en mains propres à un certain Manaï, résidant au fond du Pantanal en Amazonie brésilienne, selon la volonté de Brunni. A la seule et unique condition que celui-ci soit décédé de mort naturelle ou accidentelle. Et notre inspecteur Contreras de mettre les pieds, non pas dans un panier de crabes, mais dans une mare aux crocodiles: la mort de Brunni pourrait en effet être liée à un trafic illégal de peaux de yacarés, une variété protégée de petits caïmans d'Amazonie, vivant en particulier sur le territoire des Anarés, l'une des dernières tribus à être entrée en contact avec l'homme blanc et dont le grand sorcier n'est autre qu'un certain Manaï...



Dans ces deux textes tragi-comiques, Sepúlveda oppose dictature et démocratie, densité des villes et nature infinie, les Blancs et les Indiens, l'appât du gain et du pouvoir à la Justice et à la protection de la Nature. Même si le ton est à la farce, ironique, simple et alerte, et même si le format est court, l'essentiel est dit et les injustices dénoncées. Sepúlveda y met une grande force de conviction, jamais démentie au fil de son oeuvre.
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Histoire du chat et de la souris qui devinr..

Un conte moderne sur l’amitié avant toute chose !



J’ai aimé ces phrases simples, sans fioriture, qui décrivent si bien le comportement d’un chat et la relation entre lui et son maître.

J’ai aimé la tendresse et l’affection de ce garçon qui grandit, devient adulte mais prend toujours soin de son chat même s’il vieillit.

J’ai aimé la rencontre du chat et de la souris, cette mini créature si volubile : son bavardage est si bien rendu que je l’entendais presque couiner près de moi.

J’ai aimé la façon dont l’auteur imagine les pensées du chat. Pourquoi pas ainsi ?



J’ai moins aimé les petites phrases moralisatrices parsemées au long du récit, c’est un peu trop édifiant à mon goût, c’est pourquoi j’enlève une étoile à mon avis.



Un beau texte pour petits et grands !

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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Antonio José Bolivar, le vieux qui lit des romans d’amour, s’enfonce dans la forêt amazonienne sur les traces d’une panthère femelle dont les petits et le mâle ont été tués par un chasseur blanc.

Luis Sepúlveda raconte comment le vieux a commencé à lire des romans d’amour et décrit sa vie dans la jungle amazonienne.

Belle écriture mais je suis déçue par ce roman encensé par nombre de lecteurs ; je suppose que j’en attendais trop, toutefois je réserve mon opinion jusqu’à lire un autre roman de l’auteur.
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Histoire d'une mouette et du chat qui lui a..

La lecture de cette histoire d'un gros chat noir qui a promis à une pauvre mouette d'apprendre à son bébé à voler est facile et très agréable. Le récit a la forme d’un conte moderne qui prône les valeurs de tolérance et de respect mutuel des autres, d’entraide et de coopération. Mais d’autres thèmes sont bien présents : la pollution (cause de la mort de la pauvre mouette), la quête d’identité d’Afortunada, les travers des humains représentés par divers animaux comme les chats Colonello et Jesaistout ou le singe, ... L’écriture est souvent poétique, souvent tendre, avec de nombreux passages drôles. Bref, une très jolie lecture jeunesse !
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Un nom de torero

Quel titre ! Ça ne parle pas d’un torero mais de Juan Belmonte, un ancien guérillero, qui porte le même nom qu’un matador espagnol. Juan est engagé par un paraplégique pour qu’il retrouve son ami et les 63 pièces d’or de la collection du Croissant de Lune Errant qu’ils ont volé aux nazis (qui, eux aussi, les avaient volées). Pendant quarante ans, ils ont quelquefois communiqué par message codé. L’un est parti en Patagonie, tandis que l’autre a été torturé. Après la chute du mur, course contre la montre entre la Staci et Juan. Décidément, Sepúlveda nous manquera toujours. Un conteur qui excellait dans les romans jeunesse et adulte et même comme ici dans un polar historique.
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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Un court mais magnifique récit.

Le vieux (Antonio José Bolivar) après une vie d'aventures au coeur de la forêt amazonienne où il a partagé la vie des habitants, le peuple des shuars, décide de s'installer à El Idilio.

Pour se passer le temps, il lit les romans d'amour que lui rapporte son ami dentiste.

Un jour, les shuars amènent en pirogue la dépouille d'un braconnier, déchiqueté. Celui-ci a tué les petits d'une femelle jaguar qui, pour venger sa colère n'a pas hésité à le déchiqueter.

L'inquiétude s'installe alors à El Idilio car l'animal, décidé à venger ses petits, ne va pas s'arrêter là et n'hésitera pas à continuer à tuer.

Le maire du village, personnage antipathique, obèse, qui transpire sans arrêt (d'où son surnom de limace), décide d'organiser une partie de chasse pour tuer l'animal dangereux , le vieux bien entendu participe à l'aventure. Et la chasse commence .......



Ce livre, bien que court, est très dense, les événements y sont écrits avec beaucoup de détails précis, l'auteur a une belle plume.

Le vieux y est très présent et fait preuve de beaucoup de perspicacité, il est de bon conseil.

J'ai aimé cette lecture, pour moi il s'agit d'un livre d'aventure.
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Histoire d'une baleine blanche

Ce que j’ai ressenti:



▪️La Fée parle de sa rencontre avec la Baleine Blanche.



Un soir de l’été 2019, j’ai décidé de faire une rencontre exceptionnelle. Elle nous vient de loin cette histoire, du sud du bout du monde. Elle prend vie dans les eaux de la Patagonie, et emprunte la voix d’un cachalot, couleur de lune…



J’avais envie d’extraordinaire…D’ouvrir les pages de cette histoire, me laisser charmer par les illustrations de Joëlle Jolivet, et j’avais hâte de découvrir le mystère et les mémoires d’une baleine blanche. Ce n’est pas commun en plus, une baleine blanche, et ce qu’elle ressent non plus, alors j’ai écouté la beauté de cette âme de cétacé. Même si elle s’en est allée, il va me rester son message d’amour pour la mer, pour les hommes, pour ses semblables…



C’était une belle rencontre. Quand une telle créature marine te parle avec tant de douceur, de sa vie, de son expérience et de ses combats, il ne peux en être autrement, tu t’assoies, tu fais silence, et tu admires la grandeur de cet animal. Elle a des choses à nous apprendre cette baleine blanche, une philosophie à transmettre, des contrées à nous faire visiter…Si seulement, vous la rencontriez aussi, sur des pages blanches ou pourfendant les flots, peut être que vous aussi, vous seriez émerveillés…



Je voulais de l’extraordinaire. Et j’ai eu l’Histoire d’une baleine blanche. On raconte beaucoup d’histoires au sud du monde. Des histoires extraordinaires.



« Moi, la baleine couleur de lune, j’habite la mer limitée par la terre où commence la clarté du jour et par l’horizon où le soleil s’enfonce pour laisser la place aux étoiles. »



▪️La Fée parle de ce qu’elle appris de la plume de Luis Sepúlveda.



C’est le premier roman que je lis de cet auteur, et quelle surprise! C’est joli, simple, efficace et en même temps, c’est engagé. Sous des airs de conte, il y a des alertes intenses, des flash-backs qui crèvent le cœur, un avenir orageux, si la folie des hommes continue encore…Ces Hommes qui ne respectent pas l’équilibre de la Nature. D’histoires en Histoire, il n’y a souvent qu’une vague de sang innocent versé au nom du profit et de l’ignorance. C’est triste et c’est beau, comme il écrit cet auteur, j’ai été très touchée. C’est sans doute le meilleur moyen de faire passer le message, cette simplicité…Et l’avantage de cette collaboration avec cette artiste, c’est que c’est joliment mis en valeur, et qu’on peut le lire en famille…J’ai adoré.



On raconte beaucoup d’histoires au sud du monde, mais celle ci, il vous faut la lire de toute urgence, l’admirer dans ses dessins monochromes, la ressentir dans vos cœurs.



Oui, on raconte beaucoup d’histoires au sud du monde, mais celle ci, elle est extraordinaire. Parole de fée.



« Et sous le ciel gris du sud du monde une voix m’a parlé dans le vieux langage de la mer. »



Ma note Plaisir de Lecture 9/10
Lien : https://fairystelphique.word..
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Le vieux qui lisait des romans d'amour

Un livre d'anthologie sur une chasse inévitable accomplie par un homme par devoir et non par goût. Mais pourquoi ce texte est-il si court? On a l'impression qu'il y aurait eu matière à étoffer pour prolonger le plaisir du lecteur. Seul l'auteur a la réponse. En tout cas, même en quelques pages, tout y est avec ce solitaire dont la personnalité est magnifiée tant par son attitude que par le cadre naturel titanesque de la forêt amazonienne. Un livre leçon à méditer.
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