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Critiques de Michel Ragon (135)
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La Ferme d'en haut

Gustave est un personnage attachant qui finalement revoit sa façon d'appréhender le monde et le changement de celui-ci. Le passage des générations est parfois bien difficile.
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Le Roman de Rabelais

Si on n’aimait pas Rabelais avant de lire Michel Ragon, on saute dessus ensuite. Il faut dire que les deux ont en commun l’humour, la critique des nantis et des prêcheurs de tout espèce et une vision jubilatoire de l’humain.
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La mémoire des vaincus

Après avoir abordé les guerres de Vendée avec Les mouchoirs rouges de Cholet et sa suite, La louve de Mervent, j'achève un troisième livre de Michel Ragon.



Dans La mémoire des vaincus, nous avons pour camarade Frédéric Barthélémy. Il nous guide à travers l'histoire des gauches, communiste et anarchiste, durant le XXème siècle. Personnage fictif, Barthélémy, titi parisien, orphelin, découvre très jeune sa voie idéologique. Au contact des libertaires du début de son siècle, il apprend d'abord à lire, ensuite il apprend un métier, celui de tourneur, et enfin, il s'immerge dans la pensée et l'action politique qui marqueront sa vie, que l'on peut définir comme aventureuse. De la bande à Bonnot à Mai 68, c'est par cette biographie fictive que le lecteur revit les événements majeurs du siècle et les soubresauts politiques qui ont bouleversé les sociétés européennes.



Michel Ragon présente les différentes sensibilités de ce côté de l'échiquier politique et leurs évolutions durant le siècle précédent. La lecture est facile pour ce thème sérieux. le récit, parfois picaresque, est dynamique et fluide.



Dans une critique antérieure à celle-ci, Hardiviller, aurait préféré que l'auteur choisisse comme titre Les perdants magnifiques. Cependant, Michel Ragon veut rester fidèle à son sujet de prédilection, celui de raconter la vie des hommes et des femmes anonymes qui, vivant dans leur conviction, finissent à la fin toujours brisés, écrasés et vaincus par ceux-là même à qui ils ont apporté leur soutien indéfectible pour qu'ils accèdent au pouvoir. Michel Ragon illustre son propos en reprenant la citation de Charles Péguy « l'idéal, c'est quand on peut mourir pour ses idées, la politique, c'est quand on peut en vivre ». Pour rendre l'hommage qui est dû à ces purs, l'auteur veut que l'on se souvienne de leurs actes. Il faut garder la mémoire de ce qu'ils étaient et de ce qu'ils ont fait, c'est-à-dire la mémoire des vaincus.

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L'homme et les villes

J'ai emprunté ce livre dans le milieu des années 90 édité alors par Berger-Levrault et je m'en souviens toujours ! Excellent, bien illustré, très accessible et passionnant sur l'histoire des villes depuis la haute antiquité jusqu'à nos jours. Un must-have pour ceux qui s'intéressent au sujet.
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Le marin des sables

Pirates et flibustiers, guerre, sang, chasse à l'or ... On retrouve tous les bons ingrédients d'un grand roman d'aventures !

Et l'Ollonois ! Quel grand personnage, il nous entraîne dans l'histoire de sa vie, ce garçon parti de rien qui a de grandes ambitions.

Un vrai roman de pirates !
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Le Roman de Rabelais

Beaucoup d'informations sur Rabelais; il est médecin du cardinal Jean Du Bellay, protégé de François premier, et oncle de Joachim Du Bellay, le poète que nous connaissons. Ami du grand architecte humaniste Philibert Delorme, réalisateur du fameux Château d'Anet pour Diane de Poitiers, et qui aidera Rabelais à imaginer l'abbaye de Thélème. Sa mort arrive au temps du début de la période renaissance française, il critiquera Ronsard qui représente la nouvelle écriture du français. Plus q'une biographie, on circule dans cette fin de moyen-âge avec des descriptions dures et sales de la vie d'alors.
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Georges et Louise

L'amitié ou l'estime entre le futur père la Victoire, Georges Clémenceau, et Louise Michel, la communarde, est la trame de ce livre qui nous éclaire sur cette période troublée des années 1870.
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La mémoire des vaincus

Michel Ragon n'est pas ce qu'on peut appeler un écrivain médiatique c'est avant tout un chantre de la littérature ouvrière et de l'anarchisme et en ce sens" La Mémoire de vaincus " est son oeuvre majeure.

Il ne s'agit ni d'un roman ni d'un essai historique mais plutôt une vaste fresque historique romancé dans lequel Ragon ne rapporte que des faits avérés.

L'histoire débute à Paris vers 1910 . On fait connaissance avec Fred et Flore deux enfants du trottoir que l'amour réuni.

Recueillis par un couple d'anarchistes de Belleville, Victor et Rirette (Viktor Kibaltchich et Rirette Maîtrejean ) amis très proches de la bande à Bonnot. Débute alors une aventure et une lecture passionnante qui est celle de la vie d'un militant anarchiste dans un siècle et une société en pleine mutation . On passe ainsi de la bande à Bonnot à la boucherie des tranchées de 14/18 et de l'URSS naissante à l'Espagne de 36 et la France du Front populaire pour terminer sur mai 68 et l'avènement de l'écologie..

C'est l'histoire d'un siècle vu par les yeux d'un anarchiste ou plutôt d'un libertaire. Ses espoirs et ses désillusions . On y croise ainsi au fil des pages des gens comme Delesalle, Kropotkine , Mackhno , Pestana ,Aragon, Malraux, Barbusse, Rolland , Blum etc .

Un livre utile, passionnant, indispensable même sur un sujet rarement pour ne pas dire jamais abordé . On découvre également la réalité d'un mouvement trop souvent caricaturé pour ses excès de violence et qui finalement est très peu connu. C'est surtout l'histoire d' un siècle de la vie politique mondiale vue du côté des vaincus, des oubliés et des proscrits.
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Les mouchoirs rouges de Cholet

Ceci n'est pas vraiment une critique mais c'est une petite histoire à propos des Petits Mouchoirs de Cholet. J'ai habité pendant 6 ans à Cholet et je n'ai jamais entendu parlé de ce livre. J'habite maintenant à Edimbourg en Ecosse et en allant dans un magasin de souvenir avec une amie de Cholet, le vendeur (qui était Belge) nous a parlé de ce livre qu'il avait beaucoup aimé.

J'ai lu le livre et je l'ai beaucoup aimé et j'ai beaucoup appris sur la Vendée.

Ce qui m'a le plus rappelé mes années choletaises et vendéennes (n'oublions pas que Cholet ce trouve dans le Maine-et-Loire) c'est aussi la part qu'a le cure dans l'histoire. Je recommande chaudement ce livre à tous les curieux de l'histoire
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Un si bel espoir

Y a-t-il jamais eu "Un si bel espoir" que celui qui inspira la révolution de 48 ?

Ce livre m'a été conseillé par la personne qui compte le plus pour moi.

C'est dire si Michel Ragon a de la chance.

Mais il ne s'en doute même pas.

Le malheureux !

C'est dire si je me suis plongé dans ce livre avec envie.

Mais je n'y ai pas tout de suite senti le souffle généreux qui traversait "La mémoire des vaincus", "Les mouchoirs rouges de Cholet", "Le marin des sables" et "Le roman de Rabelais".

Le roman s'annonçait comme un bon roman.

Mais de Michel Ragon, on attend toujours mieux qu'un bon roman.

Ce livre est l'histoire d'Hector, un jeune architecte né d'un père charpentier et d'une mère ravaudeuse.

C'est l'histoire de ses amitiés, de ses révoltes et de ses ambitions déçues.

C'est l'histoire de son destin tragique coincé entre la révolution de 48 et la Commune ...

Paressant tout d'abord presque timide dans sa première moitié, le récit développe ensuite sa véritable tournure.

La peinture n'apparait-elle pas vraiment que presque sèche ?

Ce roman est historique.

Il redéfinit finement, mieux encore qu'un manuel d'Histoire, le Second Empire.

Mais plus que ça, il est humain, généreux et parfois cruel.

Le grand Hugo, lui-même, y est remis à sa place.

Avec le portrait d'Hector, Michel Ragon réussit la peinture du "révolté", qui s'enthousiasme, qui renonce, qui se gaspille et qui finalement paie le prix de ne s'être pas vendu.

Ce livre est engagé.

Et finalement j'y ai senti ce souffle qui souvent traverse les

livres de Michel Ragon.

Peut-être a-t-il raison, nous sommes tous un peu les vaincus de 48 ...
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Le Roman de Rabelais

Plongeon très vivant dans le monde de la renaissance.

A recommander
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La louve de Mervent

Une plongée dans l’insurrection vendéenne de 1832. Car oui, peu de gens le savent, mais il y eut plusieurs guerres de Vendée. La grande, en 1793, puis les petites. Celle-ci fut la dernière. Dirigée contre Louis-Philippe et la monarchie de Juillet, elle fut déclenchée par Marie-Caroline de Bourbon-Siciles, dite « la duchesse de Berry », belle-fille de Charles X. Une tentative ratée, mal conçue, organisée avec un amateurisme total, de mettre sur le trône son fils, Henri d’Artois, dernier des Bourbons directs.



Concrètement, le livre fait suite aux ‘Mouchoirs rouges de Cholet’, ayant lui pour cadre l’insurrection de 1793. Le personnage principal n’y était encore qu’un enfant, né d’une femme violée par un hussard républicain, recueilli et élevé comme son fils par l’un des survivants. Maintenant, il est adulte, et a développé un étrange pouvoir : c’est un « meneur de loup ». On touche là à un mythe particulièrement ancien, qu’on rencontrait encore dans nos campagnes il n’y a pas si longtemps.



Surnommé Tête-de-loup – parce qu’en plus de s’en faire obéir il leur ressemble – le héros se joint à l’insurrection. Par tradition familiale d’un part. Et puis, comme toutes les révoltes, c’est l’occasion de régler ses comptes avec le meunier arnaqueur, le créancier, le hobereau cherchant à racheter ses terres par des moyens peu honnêtes… Mais en quelques escarmouches c’est la débâcle. Reste la forêt, asile de toujours des proscrits…



Roman très bien écrit et agréable à lire sur un évènement oublié de l’histoire de France. Il vous fera également découvrir l’existence de la discrète Petite Église de Vendée, qui fit dissidence de la grande…
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L'art : pour quoi faire ?

Essai qui s'avère très agréable à lire. Le début laisse présager beaucoup de réponses qui resteront pour certaines d'entre elles en suspend. Dommage.



Néanmoins je recommande la lecture qui, si elle n'est pas parfaite, regorge d'intérêt.
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Le marin des sables

En ce XVIIe siècle, l’Amérique continue de faire rêver. Même si elle est théoriquement répartie entre l’Espagne et le Portugal, les terres sont si éloignées qu’il y a toujours un peu de place à prendre pour les jeunes hommes intrépides. L’Olonnois est du nombre de partants, et pense rejoindre un paradis terrestre. C’est plutôt un enfer qui l’attend : acheté par des boucaniers, il sera traité comme un esclave pendant de longs mois.



Sa seule échappatoire sera de s’engager sur la mer avec des flibustiers, en quête de galions espagnols remplis d’or à piller. Il brillera tellement dans ce nouvel exercice qu’en peu de temps, la seule évocation de son nom fera trembler les capitaines les plus aguerris.



Roman d’aventure dépaysant et rondement mené ; toutefois, mis à part quelques parenthèses historiques bienvenues, j’ai trouvé l’histoire trop convenue et sans réelle surprise.
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La mémoire des vaincus

Quel plaisir que de lire ce livre, trop peu connu vu tout ce qu'il recèle. Alors certes, passé les 80 premières pages, cela devient moins digeste et presque plus qu'historique mais que d'enseignements !



Le réflexe d'encenser le bolchevisme, même s'il peut nous paraître à certains égards salutaire de le faire, est bien malvenu. Tout autant malvenue que sa critique "par la droite" qui oublie tout l'espoir qu'il a apporté et les progrès réels (dont l'éducation et l'alphabétisation en un temps reccord sont les plus visibles ). Oublier aussi la tyrannie tsariste qui a amené la révolution d'Octobre est souvent une bien belle erreur. Ici, rien de tout ça, c'est une critique "par la gauche", qui n'idéalise pas, loin de là, cette époque; qui la noircie un peu trop sans doutes, mais quel roman historique en ressort.



Il est finalement très long mais aurait mérité quelques centaines de pages supplémentaires pour replacer de la romance (pas forcément sentimentale) pour rendre plus digeste et mettre sur un piédestal la richesse historique de ce roman.
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La mémoire des vaincus

merci à Michel Ragon pour "la Mémoire des vaincus" qui me tient en haleine depuis plusieurs jours, et m'apprend énormement de choses.

Je me demande si le personnage de Fred Barthelemy n'est pas un combinaison de Marcel Body, Henry Poulaille (déjà cités dans d'autres critiques) et aussi Nicolas Faucier ??
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La mémoire des vaincus

Un grand classique.
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Un rossignol chantait

Michel Ragon qui écrivit une histoire de la littérature prolétarienne , relate ici une tranche de vie autobiographique des temps de son enfance dans le registre de ce courant littéraire .



Ses grands parents l'ont élevé à grand peine malgré les difficultés dues à la pauvreté mais les valeurs qu'ils lui ont transmises sont de celles qui rendent un homme solide .



Dans ce monde de domestiques ou de paysans , peu de gens savaient lire ou écrire et en conséquence , n'ayant pas la cervelle encombrée par des événements trop éloignés de leur existence , ce qu'ils savaient marquait leur mémoire de manière indélébile .



Le respect des maîtres et des notables rendaient les petites gens assez dociles mais leur bon sens tempérait cette soumission .



Les gens du peuple , les pauvres gens d'autrefois " les gens pauvres " ( souligne Ragon ) , vivaient de trois fois rien et dépensant peu , finissaient par amasser patiemment un petit pécule pour leurs vieux jours qui leur servait de retraite , celle-ci n'existant pas .

Hélas , l'inflation aidant , les sous d'antan se dévaluaient et la force de travail s'étant éteinte , les vieux , après avoir vendu leurs maigres biens un par un , finissaient dans la misère des hospices .



C'est de ce monde oublié que parle ce livre , et sa lecture permettant un retour en arrière , nous remet en mémoire ce que fut la vie de nos anciens tout autant que ce qui nous guette probablement dans un proche avenir : maison de retraite hors de prix , non réévaluation des pensions et autres désagréments prévisibles .
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Le Roman de Rabelais

Franchement je màttendais a un livre plus interessant. Et moins ennuyeux. Je suis déçue
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L'accent de ma mère

Un début très prometteur pour ce roman à la fois biographique et autobiographique, j'ai beaucoup aimé la description de la vie rude dans la campagne vendéenne du début du XXème siècle ainsi que les récits historiques d'une période que je connais très peu. C'est une partie qui m'a beaucoup touchée car ma famille maternelle est de Vendée et j'ai beaucoup pensé à ma grand mère défunte ( 7 ans plus jeune que l'auteur) durant la lecture de cette partie.

Ensuite mon intérêt a baissé, surtout à partir du moment où il conte la période où il ne vit plus avec sa mère, j'ai trouvé cette partie beaucoup moins touchante et émouvante. La description du contenu des carnets de sa mère m'a particulièrement ennuyée, le fait que je ne connaisse pas intimement cette femme me donnait vraiment peu d'intérêt pour des détails aussi personnel.

Même si L'accent de ma mère m'a laissé un avis mitigé, il m'a tout de même donné envie d'en apprendre plus sur les Chouans et cette période de l'Histoire de notre pays.
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