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Citations de Nikolai Gogol (784)


Un exemple donné est plus fort qu'une règle prêchée...
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Tout lui (Tarass) donnait l'avantage sur le reste des chefs, et son âge avancé et sa longue expérience, et sa science de faire mouvoir les troupes, et sa haine des ennemis, plus forte que chez tout autre. Même aux Cosaques sa férocité implacable et sa cruauté sanguinaire paraissaient exagérées. Sa tête grise ne condamnait qu'au feu et à la potence, et son avis dans le conseil de guerre ne respirait que ruine et dévastation.
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Voyons,tournes-toi , Dieu que tu es drôle ! Qu 'est-ce que cette robe de prêtre ? Est-ce vous êtes tous ainsi fagotés à votre académie ?
Voilà par quelles paroles le vieux Boulba accueillait ses deux fils qui venaient de
terminer leurs études au séminaire de Kiev , et qui rentraient en ce moment au foyer
paternel .
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[...] il s'était mis à boire pas mal, surtout les jours de fête, d'abord les grandes, puis, sans distinction, toutes les fêtes d'église notées par une petite croix sur le calendrier.
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[...] tout lui disait clairement qu'il avait pénétré dans l'antre ignoble où se terre la triste débauche, fruit d'une institution factice et de l'effroyable cohue des grandes villes, dans cet antre où l'homme étouffe sacrilègement tout ce qu'il y a en lui de pur et de sacré, tout ce qui fait la beauté de la vie, et s'en rit brutalement.
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Quelle horreur que notre vie, et ses contrastes entre le rêve et la réalité !...
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KHLESTAKOV :
Mon Dieu, quelle soupe ! Jamais personne au monde n'a mangé une soupe pareille : c'est plein de plumes qui surnagent en guise de graisse. Oh la, la, la, quel poulet ! Passe-moi le rôti ! Ossip, il reste un peu de soupe, c'est pour toi. Qu'est-ce que c'est que ce rôti ? Ce n'est pas du rôti !
LE GARÇON :
Qu'est-ce que c'est alors ?
KHLESTAKOV :
Je n'en sais diable rien, en tout cas ce n'est pas du rôti. C'est un pavé qu'on a rôti et non de la viande. Canaille, vendu ! Voilà comme ils vous nourrissent ! On s'esquinte la mâchoire à la première bouchée. Tas de coquins, c'est de l'écorce. Impossible de s'en débarrasser et cela vous noircit les dents.
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La porte était ouverte, car la femme de Pétrovitch, rôtissant je ne sais quel poisson, avait laissé s'échapper tant de fumée qu'on n'y voyait même plus assez pour distinguer les cafards.
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Heureux l'écrivain qui fuit les plats caractères dont la trop réelle banalité rebute et accable, pour s'adonner à la peinture des âmes nobles, honneur de l'humanité ; qui, dans le tourbillon d'images continuellement changeantes, choisit quelques rares exceptions ; qui ne trahit jamais le ton élevé de sa lyre, ne s'abaisse point vers les humbles mortels et plane loin de la terre dans la région du sublime. Doublement enviable apparaît son sort magnifique : il se trouve comme en famille parmi ces êtres d'élite, et les échos de sa gloire retentissent dans tout l'univers. Il flatte et enivre les hommes en leur voilant la réalité, en dissimulant les tares de l'humanité pour n'en faire voir que la grandeur et la beauté. Tous lui battent des mains et font cortège à son char de triomphe. On le proclame grand poète, on affirme qu'il dépasse en génie les autres beaux esprits, comme l'aigle l'emporte sur tous les oiseaux de haut vol. A son nom les jeunes cœurs tressaillent, des larmes de sympathie brillent dans tous les yeux. Personne ne l'égale en puissance ! ...
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Profitons de ces quelques instants pour dire deux mots sur le maître de maison. L'auteur avoue que ce ne sera pas facile, il est bien plus aisé de peindre des caractères de grande envergure, on jette à pleines mains des couleurs sur la toile, les yeux noirs ont de la flamme, les sourcils sont puissants, des rides ont creusé le front, un manteau rouge est posé négligemment sur l'épaule, voilà le portrait. Mais ceux qui ressemblent à notre Manilof sont nombreux et très difficiles à définir. Cependant des particularités insaisissables au premier abord se remarquent enfin. Fixons donc notre attention, découvrons les traits les plus cachés et développons notre science d'observation. Dieu seul eût pu définir le caractère de Manilof.
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Mais rien n'est durable dans ce monde, et c'est pourquoi la joie est moins vive dans l'instant qui suit le premier, s'atténue encore dans le troisième, et finit par se confondre avec l'état habituel de notre âme, comme le cercle que la chute d'un caillou a formé sur la suface de l'eau finit par se confondre avec cette surface.
(Le Nez, Gogol)
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Le fonctionnaire se mit à réfléchir, ce que dénotaient ses lèvres fortement serrées
_ Non, je ne peux pas insérer une annonce semblable dans les journaux, fit-il enfin après un silence assez long
_ Comment ? Pourquoi ?
_ Parce que. Le journal peut-être compromis Si tout le monde se met à publier que son nez s'est enfui, alors... On répète assez sans cela qu'on imprime une foule de choses incohérentes et de faux bruits.
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Enfermé dans une cave profonde de pan Danilo, derrière une lourde porte cadenassée, le sorcier est assis, garrotté de chaînes de fer. Son château flambe au loin, au-dessus du Dniepr, et des vagues de sang clapotent en se pressant sous les antiques murailles. Ce n'est pas pour le punir de sa sorcellerie et pour ses actions impies que le sorcier est enfermé dans cette cave profonde : c'est à Dieu de juger de tels actes ; il est là pour expier une trahison secrète, une entente avec les ennemis de la terre russe orthodoxe - car il a voulu vendre le peuple ukrainien aux catholiques et brûler les églises chrétiennes du pays.

L'effroyable vengeance
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Elle ment à chaque instant, cette perspective Nevski, mais plus particulièrement quand la nuit dense s'étend sur elle et découpe les murs blancs et jaunes, quand la ville entière se métamorphose en un concert de bruits et de lumières, quand des myriades de calèches passent en trombe, les postillons criant, couchés sur leur cheval, tandis que le Démon lui-même n'allume les lampes que pour éclairer le monde de sa lumière trompeuse.
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J’ai découvert que la Chine et l’Espagne ne sont qu’une seule et même terre et que c’est seulement par ignorance qu’on les considère comme des pays différents. Je conseille à tout le monde d’écrire « Espagne » sur un papier ; cela donnera : « Chine. »
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- Voilà qui est bon ! Alors je vais rester sans nez ? fit Kovalev. Comment ? Rien ne pourrait être pire. Le diable seul sait ce que c'est. Comment puis-je me montrer si je suis une caricature ? J'ai des connaissances distinguées. Rien qu'aujourd'hui, je dois être reçu dans deux maisons.

Traduction de Vladimir Volkoff
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Fais pénitence, ô mon père! N'es-tu pas effrayé de voir qu'après chacun de tes meurtres les trépassés sortent de leur tombeau?
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Ces dames avaient toutes des gants qui, sans atteindre les manches, remontaient un peu au-dessus du coude, laissant découverte cette partie du bras qui est si appétissante et qui, chez la plupart, était d’une rotondité, d’une plénitude et d’une fraîcheur admirables. Quelques-unes avaient eu la pruderie de vouloir faire remonter trop haut ces chefs-d’œuvre de la ganterie à la mode ; elles n’y avaient gagné que de fâcheuses déchirures, effet naturel du trop-plein.
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Une grosse cotonnade rouge recouvrait le plancher. Dans un coin, sous les saintes images, et sur une haute table parée d’un velours bleu frangé d’or, était étendu le corps de la morte. De grands cierges enguirlandés de viorne se dressaient près des pieds et de la tête ; leur lumière blafarde se perdait dans les rayons du jour.
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LE GOUVERNEUR : Eh bien, moi, je vous dis qu'il y a des cas où il ne faut pas trop réfléchir! Il y a des cas où trop de réflexion est pire que pas du tout. [...]
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Dans la datcha de Gogol

Que l'on m'apporte mon ..........?............. Les soirées sont fraîches à Saint Petersbourg, et voyez- vous... d’ailleurs... selon moi... je le crois encore bon... sauf un peu de poussière... Eh ! sans doute il a l’air un peu vieux... mais il est encore tout neuf... seulement un peu de frottement... là dans le dos...

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