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Critiques de Robin Cook (576)
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Pandémie

Pandémie : le titre est un peu trompeur car Cook s’attaque plutôt à la découverte récente en génétique du Cripsr/cas9 une méthode révolutionnaire qui permet de travailler l’ADN un peu comme on le veut sur le vivant.



Le roman ne commence pas comme souvent par une représentation à l’état au niveau cellulaire de ce qui se passe dans l’organisme de la victime impliquée. Cette fois rien ne nous explique ce qui arrive à cette une jeune femme de 30 ans victime d’une détresse respiratoire aiguë dans le métro New York. Lorsque Jack Stapleton se charge de l’autopsie à l’institut médico-légal où il travaille toujours, il n’est pas au bout de ses surprises. D’abord par l’importance des lésions constatées au niveau de l’appareil respiratoire de la jeune femme qui fait qu’elle s’est littéralement noyée dans ses propres poumons. Par ailleurs Jack constate qu’elle a subi une transplantation cardiaque et surprise au niveau des analyses toxicologiques systématiques dans le cadre d’une mort subite comme celle-là, il semble que la jeune femme n’avait aucun traitement immunosuppresseur ce qui est absolument incontournable pour éviter qu’une greffe d’organe soit rejetée par l’organisme receveur.



De plus on a pas l’identité de la jeune femme puisque son téléphone et son sac lui ont été rapidement dérobés à la suite de son malaise. Autant dire que Jack va devoir très rapidement outrepasser les limites de ce qui lui est attribué dans le cadre de son travail et démarrer sa propre enquête.



On a fait connaissance auparavant avec un milliardaire chinois dont le fils est également un milliardaire chinois qui a investi son argent au niveau de la recherche médicale aux États-Unis et de son fils avec qui il semble partiellement en désaccord. Tout est en place pour que l’intrigue se noue.



C’est avec plaisir que l’on retrouve le couple Stapleton, même si leur situation n’est pas forcément enviable : Laurie est montée en grade au niveau de l’hôpital puisqu’elle est responsable de l’institut médico-légal, mais dans sa vie privée les choses ne se sont pas fort forcément améliorées : si son petit garçon a guéri de la tumeur donc il était atteint, sa fille âgée de trois ans semble présenter tous les signes de l’autisme. Et pour arranger les choses sa belle-mère squatte son appartement.





L’enquête est intéressante comme d’habitude. Peut-être un peu moins de suspense et et quelques longueurs. Le cas médical est bien exploité. Par contre la fin est un peu facile et bâclée, voire invraisemblable .





C’est donc un honnête Robin Cook sans plus. Il en fut de meilleurs et de beaucoup plus angoissants.
Lien : https://www.babelio.com/ajou..
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Pandémie

Quelle ne fut pas ma joie quand je reçus ce magnifique pavé, de quoi me sustenter durant quelques jours, avec un titre qui n'est pas sans rappeler le roman de Franck Thilliez que j'ai tant apprécié.



J'imaginais déjà des tas de morts partout avec de mystérieux inconnus qui délivraient je ne sais quel message menaçant, des courses contre la montre, des alternances de chapitres pour booster un peu le suspens… le roman de Robin Cook commence par un topo sur CRIPR/Cas9, une molécule capable de modifier les gènes des êtres vivants, pour se retrouver dans l'ambiance de la médecine légale, sujet passionnant.



Ce roman était donc prometteur, et prometteur, il l'est resté longtemps, au moins durant deux tiers du livre auquel je désirais donner toutes ses chances… Mais passés deux tiers de lecture, il n'était plus prometteur hélas. Dommage !



En fait le lecteur qui s'y plonge suivra les tribulations d'un médecin légiste écartelé entre sa famille qui vit des moments un peu difficiles, et de mystérieuse découvertes à l'occasion d'une autopsie, qui pour lui, constituent une distraction pour sortir de cette l'ambiance familiale peu engageante. C'est faible comme accroche !



Et le mystère, il va tenter, seul au monde, de le résoudra face à une sorte de mafia médicale et financière. Une histoire qui tourne très vite au psychologique sans lequel le roman n'aurait d'intérêt que les autopsies et les apports documentaire autour du travail des légistes.



Certaines situations revêtent un aspect bien caricatural, et notre docteur Jack Stapleton, toujours égal à lui-même, continue à manier son humour répétitif à deux balles au milieu de la pagaille, devenant bien peu crédible quand ça se gâte.



Les personnages qu'il côtoie semblent parachutés pour les besoins du roman. Ceci étant, je n'ai pas été jusqu'à ressentir l'envie de refermer ce roman qui se lit bien.



C'est mon premier Robin Cook, et je pense que j'en lirai au moins un autre pour me faire une idée de cet écrivain.



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Cobayes

Depuis 1977, ce ne sont pas moins d’une vingtaine de thrillers médicaux qui sont sortis de l’imagination fertile de Robin Cook. Tous lus, presque tous appréciés (même après une quasi overdose de trois ou quatre dévorés à la suite les uns des autres).



Cobayes ne dénote pas dans la liste : un jeune homme en pleine santé est opéré d’une banale pathologie ligamentaire mais pendant l’intervention survient un accident qui le plonge dans un coma profond. Son transfert est envisagé vers un institut attenant à l’hôpital, spécialisé dans la prise en charge de patients en état de mort cérébrale. Seulement voilà , sa presque fiancée est une brillante étudiante en médecine, qui ne croit pas un instant au scénario officiel….



Il s’ensuit comme toujours une enquête officieuse, semée d’embuches hautement dangereuses.

Comme toujours, pas de temps morts dans ce pavé de plus de 520 pages qui se dévorent sans aucun beaucoup plus vite qu’elles n’ont été rédigées.



Sur le plan médical, tout est au top, même si l’auteur se permet comme souvent quelques incursions dans le domaine de l’anticipation.



Chose incroyable : je découvre en refermant la dernière page, que le roman précédent Cobayes m’est inconnu : bonne nouvelle que cette perspective de passer encore un bon moment à frissonner lors de courses poursuites effrénées ou à m’indigner sur l’évolution potentielle de la médecine.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Origines

Pour qui aime les thrillers se déroulant dans l'univers médical, Robin Cook est incontournable. Cela faisait un bon moment que je n'avais pas suivi les aventures de Laurie Montgomery et Jack Stapelton, un couple de médecins spécialisés en médecine légale, et je les ai retrouvés ici avec grand plaisir, désormais parents de deux enfants. Ce qui n'est pas toujours facile à concilier avec des vies professionnelles chargées, surtout lorsque les enfants en question sont pour l'un sujet à des troubles du spectre autistique, et pour l'autre suspecté d'hyperactivité. Mais qui dit postes à responsabilité à l'Institut Médico-légal de New-York dit aussi gros moyens, donc la nounou à domicile est là pour assurer pendant que papa et maman se retrouvent confrontés à plusieurs décès consécutifs de jeunes femmes travaillant également dans le milieu hospitalier.

La première victime, Kera, a semble-t-il succombé à une overdose de Fentanyl, un de ces médicaments dont l'usage fréquemment détourné devient un fléau aux Usa.

Mais à l'autopsie, supervisée par Laurie et pratiquée par une interne, Aria, surprise : la jeune femme était enceinte de 10 semaines, alors qu'on ne lui connaissait aucune liaison récente, selon sa meilleure amie Madison. Les deux jeunes femmes étaient collègues, assistantes sociales à l'hôpital pédiatrique. Aria, dont le caractère pour le moins désagréable hérisse tous ceux qu'elle côtoie, est par ailleurs une espèce de surdouée de la dissection, et certains détails vont vite la persuader que la cause du décès n'est pas aussi limpide qu'une simple overdose comme on en constate à longueur de journée à New York. Elle va donc convaincre Laurie de la laisser enquêter pour découvrir le géniteur, clé selon elle de l'énigme. Ses investigations vont l'amener à contacter Madison, férue de généalogie génétique, qui lui explique les bases de cette science et lui promet de l'aider à contacter les entreprises aptes à mener des recherches sur l'adn du foetus. Mais Madison a la très mauvaise idée de se faire pousser sous le métro le lendemain, et de décéder un peu plus tard à l'hôpital. Furieuse et frustrée, Aria va continuer les recherches elle-même, à sa façon.



J'étais très heureuse de renouer avec le couple d'enquêteurs-légistes Laurie et Jack, mais j'ai du rater quelques épisodes, parce que visiblement, ils se sont bien embourgeoisés depuis notre dernière rencontre ! Bon, tant mieux pour eux, mais je n'ai pas trop apprécié les multiples digressions concernant leur vie familiale et les problèmes de santé des uns et des autres, cela n'apporte pas grand-chose à l'intrigue. J'ai finalement moins d'affinités avec eux que lorsqu'ils débutaient, sans grands moyens et sans aucun pouvoir, et qu'ils résolvaient eux-mêmes les "cas" de décès suspects. Ici, l'enquête repose sur le personnage d'Aria, et c'est rien de dire qu'elle est détestable à souhait ! Ce qui en soit ne m'a pas dérangé. Par contre j'ai eu du mal à comprendre que tous ses supérieurs passent l'éponge à ses provocations constantes, son manque de ponctualité, son impolitesse crasse et son insolence (par exemple, elle adresse un doigt d'honneur à son responsable de stage qui lui demande d'assister à une réunion obligatoire...). Je pense que dans la vraie vie, une interne en stage qui se comporterait de telle manière, si douée soit-elle, se ferait sinon flanquer à la porte, au moins remonter les bretelles correctement ! Mais là non, tout le monde lui trouve des excuses ou a consigne de passer outre et d'arrondir les angles. Bref, passons. L'autre aspect qui m'a un peu décontenancée, c'est la facilité qu'elle a à obtenir des échantillons d'ADN et à les donner à une start-up spécialisée dans les recherches généalogiques. Et celle-ci va lui fournir des résultats très précis dans les deux jours, sur la foi d'un scénario rocambolesque et sans le moindre justificatif ! Genre, je mets une blouse de médecin avec un vague badge, je me pointe en expliquant que je dois trouver un donneur à l'ADN très proche, je file ma fiole de sang et c'est ok ! Non désolée, j'espère qu'on n'en est pas encore là, parce que sinon c'est dramatique...



Il y a bien quelques passages où l'on se pose des questions d'ordre éthique, mais je trouve que l'auteur est un peu rapidement passé par-dessus. Je ne sais pas si les techniques de généalogie génétique sont effectivement aussi avancées que ce qui est décrit dans ce roman, mais il est effrayant de songer à toutes les dérives qui pourraient en découler.



Mais à part ce bémol et aux quelques hors-sujet, j'ai pris beaucoup de plaisir à m'immerger dans ce monde d'autopsies (racontées en détail !), et d'intrigues dans le milieu médical si bien connu de l'auteur. C'est toujours aussi immersif et haletant, je ne l'ai pratiquement pas lâché. Même si j'ai résolu bien avant les enquêteurs la plupart des énigmes, cela ne m'a pas dérangée, j'étais curieuse de voir comment l'auteur conclurait. J'ai trouvé la fin trop rapide, mais correctement amenée.



Je ne sais pas si je lirai la suite des aventures de Laurie et Jack, la série semble s'essouffler, mais je vais essayer de trouver les volumes qui m'ont échappés pour "raccrocher les wagons".







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Charlatans

Abandonné ce roman à sa moitié parce que j'ai fait une indigestion de termes médicaux, d'univers médical, de termes techniques … Vous allez me dire qu'en prenant un thriller médical je savais ce que j'allais y trouver ? Certes … Mais pas à ce point, pas à toutes les pages , pas à toutes les lignes… Tout est une question de dosage. Je me suis sentie claustrophobe à tourner en rond dans cet hôpital Bostonien...

Moi qui râle lorsqu'un auteur ne fait pas son boulot de documentation, je suis ici, prise à mon propre piège. Robin Cook maitrise son sujet sur le bout de ses doigts [ lavés à la bétadine et gantés de latex !]. Rien à dire, il nous livre un roman impeccable pour qui aime l'immersion totale .

La deuxième raison qui m'a fait arrêter de tourner les pages, c'est que cela se passe aux USA, et leur système de santé étant complétement différent du notre, je ne me suis pas sentie impliquée et je n'ai pas eu envie de m'y "frotter" plus que ce que je ne sais déjà. Pas de sécurité sociale, des assurances toutes puissantes, des protocoles d'admission pour une opération complétement différents des nôtres , à quoi on rajoute le fait que d'un état à un autre , les USA offre tout un gouffre administratif aux malfrats, arnaqueurs , faussaires et… charlatans .

Je n'ai pas eu envie de "creuser" , d'observer avec amusement nos différences constatant un déficit d'attention et un ras le bol de ma part.

Un roman que je ne conseillerais qu'aux personnes travaillant dans la santé ou aux personnes ayant raté leur vocation, tant l'immersion est technique, froide , factuelle . Mais un auteur qui sait parfaitement de quoi il parle et qui en parle avec beaucoup de maestria.

Juste un roman qui n'est pas fait pour moi.
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Invasion

C’est en 1997 que Robin Cook, maître du thriller médical, écrit « Invasion », un ouvrage de 382 pages dont la couverture vous donnera déjà une idée du contenu : du sang, des virus et quelques têtes de mort. Ambiance !



Tout commence par un mystérieux disque noir, lisse, présentant huit dômes minuscules à sa périphérie, fait d’une matière inconnue, gros comme une pièce d’un dollar, avec lequel Beau, un étudiant californien, se blesse au doigt alors qu’il l’examine. Ressentant des douleurs musculaires, pris d’une violente migraine et d’une fièvre carabinée, Beau est conduit aux urgences avec tous les symptômes d’une grippe foudroyante. Pendant son sommeil au CHU, le disque noir que Beau avait négligemment mis dans sa poche le bombarde d’ondes électromagnétiques : miracle, Beau se réveille rapidement, guéri. Il quitte le CHU. mais visiblement son comportement a changé. Ainsi, il prévient Cassy, sa meilleure amie, qu’il va y avoir dans les prochains jours une pluies de météorites, mais il est incapable de lui donner la source de son information ; puis, en promenant son index le long d’un aquarium, il réussit à faire « venir à lui » tous les poissons qu’il contient ; et la nuit, avec Cassy, Beau se révèle un amant idéal et passionné, celui dont toutes les femmes ont toujours rêvé. Devenu euphorique mais déroutant, Beau étonne d’abord puis il finit par inquiéter son entourage.



Dans « Invasion », Robin Cook ménage le suspense qui va en montant, crescendo. La modification du comportement de Beau proviendrait d’un virus, et ce virus propagé par ce disque noir ne serait pas d’origine terrestre. Diable ! L’épidémie se répand lentement, mais surement car les disques se multiplient. L’épidémie ne tue pas, en tous cas pas celles et ceux qui n’ont pas de pathologie sévère (diabète, insuffisance respiratoire chronique …), mais elle provoque une modification des comportements chez tous ceux qu’elle touche : ceux-ci, comme s’ils avaient subi un lavage de cerveau, s’agrègent progressivement au « Château », magnifique résidence appartenant au PDG de Cipher Software et située dans un paysage verdoyant. Sous la houlette bienveillante mais attentive de Beau, assistant personnel du PDG, cette communauté d’individualités récemment contaminées se réunit (page 186) en une sorte de secte prosélyte, organisé comme un réseau. Ce réseau autorégulé, qui partage les mêmes idées, la même vision du monde et sait ce qu’il a à faire, travaille avec docilité, discipline et enthousiasme pour une cause commune, attendant avec impatience la venue d’êtres venus d’ailleurs, bons et soucieux de ne plus gaspiller les ressources de la Terre, militant ainsi pour « un nouveau départ ». Les « inchangés » (entendez, ceux qui n’ont pas été contaminés) tentent de lutter pour se prémunir de toute contamination par le virus : la chasse à l’homme est lancée, impitoyable (page 220) …



« Invasion » tient autant du thriller que de la SF. Globalement bien construit, original, doté d’un scénario séduisant, le livre se lit facilement, présente quelques passages empreints d’une poésie accessible à des enfants de CM1 et met en œuvre un suspense agréable. Le livre pourra toutefois décevoir par son écriture qui « fait » amateur (tout est très visuel, les dialogues qui représentent 85% du texte sont à prendre au premier degré), par sa longueur excessive (le livre pourrait être raccourci de 50 à 80 pages), par son manque de tension (en fait, il n’y a de tension réelle qu’à partir de la page 241, au moment où Beau donne l’ordre à ses troupes de contaminer au plus vite tous les « inchangés » afin que le nouveau départ puisse avoir lieu), par ses personnages assez peu « travaillés » (le lecteur aura peut être l’impression de visionner un film de série B), entrant et sortant au fil des épisodes dans un fouillis dont seuls Beau et Cassy semblent se dégager, et par une fin toute à l’américaine, en ce sens que, évidemment, les vilains seront punis et les bons seront récompensés. Contrairement à d’autres lecteurs, je n’ai pas été choqué par l’emploi de termes médicaux ou techniques : chirurgien de formation, Robin Cook n’aura pas hésité à glisser quelques mots et expressions qui crédibilisent la thèse qu’il énonce (lire les pages 299 et 300 pour en savoir plus !). De plus, le lecteur pourra toujours zapper les explications médicales fournies par Robin Cook sans y perdre dans la compréhension globale du livre. J’ai regretté le peu d’humour et le manque de courage de l’auteur : s’agit-il d’un roman de SF qui pose la question de l’origine de la vie sur Terre, privilégiant la thèse d’une « assistance » extraterrestre, ou s’agit-il d’un roman qui milite contre la prolifération des sectes, aux États-Unis comme ailleurs ? L’auteur nous laisse le choix ; c’est parfait, mais d’autres options étaient tout aussi défendables.



En conclusion, vous avez entre les mains un livre assez intéressant si vous ne connaissez pas (bien) Robin Cook, un auteur facile dont les livres se lisent sur la plage, en quelques jours, sans risque de « prise de tête », avec un texte immédiatement compréhensible, des chapitres aérés permettant de faire des pauses et une fin heureuse, pleine d’optimisme, malgré quelques victimes.
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Mutation

Tout le long du livre, j’ai eue l’impression de connaître l’histoire…

Je crois que je l’ai déjà lu. Je savais que cela se reproduirait, parce qu’avant babelio et bien je lisais et je ne notais pas mes lectures…

Je parcourais ma médiathèque au hasard, je choisissais, lisais et reposais… Maintenant, ça m’arrive encore de me tromper, mais j’ai mon petit rappel qui me suis partout… oh la technologie, qu’elle belle invention !



Enfin rien de bien grave, je ne me rappelais que de la fin… c’est l’essentiel me direz-vous ! Mais ça m’a gâché un peu le goût des plaisirs. Bien que lire du Robin Cook , c’est toujours un réel dépaysement…

C’est pour cela que je n’ai pas mis plus de 3,5 étoiles… ce n’est pas juste, mais je ne rappelle plus le sentiment que j’ai eue après cette lecture, il y a quelques années !



Évidemment je continuerais à lire cet auteur, j’adore ses écrits… et même si je relis encore une de ses œuvres et bien tan pis…



Bonne lecture !
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Virus

Un thriller médical dans lequel Robin Cook, comme dans plusieurs autres de ses romans, critique les conglomérats de médecins, motivés par les gains faramineux qu'ils peuvent obtenir, les grands laboratoires et les mutuelles. Le virus ebola, extrêmement mortel est le sujet principal à identifier et à combattre dans la première moitié du roman. Puis c'est un vrai roman policier avec de l'action, des tueurs, des poursuites dans plusieurs grandes villes des USA. Une jeune médecin, attrayante et source de convoitise amoureuse est le personnage principal que l'on suit avec un intérêt grandissant tout au long des péripéties.
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Rapt

Un roman un peu à part dans la bibliographie de Robin Cook, loin de l'univers médical où ses lecteurs ont l'habitude de le retrouver. Ici nous plongeons dans les abysses, en compagnie du PDG de Benthic Marine qui s'est retrouvé à bord du submersible "Oceanus", un peu à contre-coeur (Perry Bergmann), d'une océanographe-géophysicienne passionnée par les volcans sous-marins ( Suzanne Newell), du pilote Donald Fuller, ancien sous-marinier. Deux plongeurs, Michael et Richard, qui se trouvaient au mauvais endroit au mauvais moment vont également se retrouver pris dans l'éruption du volcan au-dessus duquel ils travaillaient. Ce sont des hommes plutôt rustres et aux manières peu courtoises...

Tout ce beau monde va soudain se trouver précipité dans une aventure incroyable au coeur d'un monde sous-marin complètement insoupçonné des humains vivant à la surface. Un monde peuplé de gens pacifiques et qui semblent comblés par leur vie où rien ne semble leur manquer. Nos 5 humains "de deuxième génération" vont-ils s'adapter à cette civilisation qui ignore la violence et les conflits (mais qui les a néanmoins kidnappés, d'où le titre) ? C'est tout l'argument de ce roman.

Je trouve que Robin Cook s'en sort bien dans ce roman qui mêle uchronie, science-fiction et aventure scientifique, alors que ce n'est pas son domaine habituel. Les caractères des cinq héros sont très différents, ce qui entraîne des réactions intéressantes lors des diverses situations auxquels ils vont se trouver confrontés. Les interactions avec les humains "de première génération" réservent bien des surprises également.

Ni thriller, ni polar (j'ai d'ailleurs été surprise de voir ces étiquettes pour le qualifier), mais récit un peu onirique dans un monde "idéal", fluide ( normal, on est sous l'eau !) et agréable, j'ai vraiment passé un bon moment avec ce livre qui a servi de lecture-relais entre deux parties d'un autre roman beaucoup plus noir. Objectif atteint !

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Toxine

Je viens de terminer de lire «Toxine» et je crois que celui-là est vraiment mon préféré. Quand je pense au début et à la fin du livre, le premier mot que je pense est splendide. Pourquoi j’aime Robin Cook ? Premièrement, c’est un ex-chirurgien, il a l’expérience du métier. Deuxièmement, il écrit aussi dans le but de faire réfléchir et de nous sensibiliser. Troisièmement, il sait amener tous les ingrédients pour faire un bon thriller. Et dans «Toxine», je suis conquise littéralement. C’est aussi un livre basé sur des faits vécus et principalement ça tourne autour du sujet «Escherichia coli» et sur «l’intoxication alimentaire».



Je suis encore sous le charme de ma lecture et surtout lorsque j’ai fait ma rencontre avec le Dr. Kim Regis. J’ai eu un coup de foudre pour lui. On le retrouve donc à son travail. C’est un chirurgien reconnu qui travaille dans le département de cardiologie. On voit qu’il y a eu une fusion à l’hôpital et on sent que l’atmosphère est très tendue. On ressent que le Dr. Kim Regis est sous tension partout. Le Dr. Kim Regis est aussi un père de famille et il ne voit pas sa fille souvent. Après une semaine éreintée, il va chercher Becky pour la fin de semaine. Il l’amène donc manger comme à son habitude un hamburger dans un Onion près de chez lui. Il ne sait pas qu’à ce moment-là, sa vie va basculer...



Ce qui est vraiment alarmant dans cette histoire, c’est que ça peut nous arriver à tous. C’est ce qui est venue me toucher profondément. Dès le départ, Becky montre à son père sa viande au restaurant. Déjà, elle a un doute. Il lui répond : «C’était comme ça que je mangeais mes hamburgers, dit-il à Becky. Saignants, avec une tranche d’oignon cru, pas ces oignons reconstitués et certainement pas avec toutes ces saloperies». Elle y goûte et décidément elle trouve que ce n’est pas si terrible.



C’est souvent à partir d’un drame familial que les liens se resserrent. C’est ce qui arrive à Kim et à Tracy. Ils se chicanent sans cesse, la communication est rompue. Quand il arrive un événement important, Kim et Tracy ont dû s’arrêter pour communiquer ensemble. Lorsque la colère de Kim augmente, c’est à ce moment que l’action démarre dans le livre. Il fait sa propre enquête. Il se sent tellement impuissant, ridiculiser, humilier qu’il décide lui-même d’agir.



Lors de sa quête de vérité, on voit qu’elle le mène aussi à l’abattage, chez Higgins & Hancock où la viande a été fabriquée. C’est UN CHOC pour lui et Tracy. C’est ainsi qu’elle prend conscience : «C'est si triste dit Tracy, en regardant la mer d'animaux. Ils attendent tous dans le couloir de la mort et ils ne le savent pas». C’est une image qui me perturbe et c’est tellement la triste réalité.



Et là, tout se joue pour Kim et Tracy…





Pourquoi j’ai tant aimé ce livre ? C’est des sujets qui nous touchent tous je crois. Quand je vois Kim à l’abattage, qui est déconcerté par ce qui se passe, je suis aussi désemparée que lui. Voici un extrait : «Lui qui avait voué sa vie à en sauver d'autres supportait mal ce carnage interrompu». C’est si bien décrit que je ressens toutes les émotions de Kim, ses frustrations et ses questionnements.



Dans ce livre, l’auteur amène des sujets comme la prudence du consommateur. On a tous un rôle à y jouer. Et il insiste surtout sur la contamination. Voici un autre extrait qui le démontre : «- Crois-tu que c'est ainsi que Becky est tombée malade ? demanda Tracy la gorge serrée.- C'est plus que probable, répondit Kim avec la même émotion. À cause de cette viande, et à cause du fait que le hamburger n'était pas assez cuit.- Ça vous fait comprendre à quel point la vie est fragile, si elle peut être soufflée par un incident aussi mineur qu'une tête de vache qui tombe par terre et un hamburger pas assez cuit.»



Il aborde aussi des thèmes comme la conservation des aliments, surtout en réfrigération. C’est un sujet qui l’inquiète. Il explique aussi que si on payerait la viande plus chère, il y aurait moins de risque de contamination. Il trouve qu’on devrait se préoccuper d'avoir une meilleure production pour les aliments. Il y aura beaucoup moins de risque de contamination. Il a peur que dans un avenir rapproché, ça ne fasse qu’augmenter. Je crois sincèrement que c’est encore des sujets tabous, qu’on n’en parle pas assez.



Si je conseille un seul livre de Robin Cook à lire, sans hésitation : c’est TOXINE ! Il y a vraiment de tout. C’est aussi inspiré par des faits vécus. C’est à mes yeux, une valeur que je valorise. C’est une lecture bouleversante, saisissante et enveloppante. Je sais déjà quel sera mon prochain livre de Robin Cook, je ne m’en laisserai jamais…



Isabelle







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Charlatans

J'ai lu quantité de romans signés Robin Cook, et j'ai donc l'habitude de son style qui utilise beaucoup de jargon médical, ce qui peut rebuter certains lecteurs. J'avoue que même pour moi qui suis un peu familiarisée avec ces termes, j'ai trouvé que cette fois il abusait un peu ! A la fin de ma lecture, je me suis dit que la prochaine fois je serai capable de m'auto-anesthésier tranquille ! De toute façon, maintenant on apprend avec des simulateurs, et pas seulement aux Etats-Unis (où se déroule l'histoire).



Tout se passe bien pour Noah au Boston Memorial Hospital, il vient d'être nommé chef des internes de chirurgie et est promis à une brillante carrière. Bon, c'est normal après tout, il passe sa vie à l'hôpital, il y a même sacrifié sa copine qui en avait marre de l'attendre, et il est toujours prêt à voler au secours des confrères en cas de besoin. Justement, Ava, une anesthésiste très compétente (et très agréable à regarder, évidemment !) est en difficulté : un de ses patients semble ne pas avoir supporté l'anesthésie, et Noah qui passait justement par là va tout tenter pour le sauver. Mince, ça ne suffit pas, le patient (employé très apprécié de l'hôpital, pas de bol), reste sur le carreau. Et ce n'est que le premier, et bien sûr chaque fois Noah et Ava vont se retrouver impliqués de près ou de loin dans ces circonstances tragiques.



Bon, ça leur laisse quand même un peu de temps pour mieux faire connaissance... D'ailleurs, j'ai trouvé ça étrange, mais Ava a tellement de temps libre qu'elle peut même se permettre de cumuler son taf à l'hôîtal avec un autre boulot de lobbyiste, bien plus lucratif, et pour lequel elle voyage souvent. Alors que Noah, interne en fin de cursus, n'a souvent que trois ou quatre heure pour dormir, et aucune vie sociale.



Rajoutez à tous ces ingrédients une mystérieuse agence de sécurité, des réseaux sociaux où l'on peut devenir qui l'on veut à volonté (vive l'anonymat), et un sens de l'éthique à géométrie variable, secouez bien et vous obtiendrez un roman certes intéressant, et même passionnant comme Robin Cook sait si bien en concocter depuis bien longtemps.



Mais voilà, peut-être que c'est justement là que le bât blesse pour moi : je crois que j'arrive un peu à saturation, j'ai fait le tour et je vois les ficelles (ainsi que les invraisemblances), je ne suis plus surprise.

Alors je donne quand même plus que la moyenne, parce que je suis certaine que de nombreux lecteurs y trouveront leur compte, mais moi je vais tourner la page Cook. A moins que ...?
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Facteur risque

Imaginez : vous êtes hospitalisé(e) pour une opération bénigne. Alors que vous pensez déjà avec impatience au moment où vous allez quitter cette chambre d'hôpital certes dotée de tout ce qu'il faut, mais bon, on est mieux à la maison, imaginez que pendant le calme relatif de la nuit des services hospitaliers, une main sûre et habile insère dans votre perfusion une dose massive de potassium. Douleur subite, emballement du système cardio-respiratoire, détresse de tout l'organisme ... puis plus rien. Et la mort du corps étant ce qu'elle est, celui-ci relâche tout le potassium présent en lui dans le réseau sanguin. Crime parfait et sans bruit.



Si, comme moi, cette entrée en matière vous fiche la trouille, Facteur risque de Robin Cook vous tiendra en haleine tout du long. Et la vérité qu'on découvre dans le dénouement est encore plus horrible.



Le roman est également l'occasion de retrouver nos sympathiques médecins légistes Laurie Montgomery et Jack Stapleton, leur ami flic Lou Soldano ainsi que Warren, le maître du terrain de basket et accessoirement du gang du quartier.



Grâce à Robin Cook, on poursuit les expériences dans la fosse, où se déroulent les autopsies et où les causes du décès révèlent parfois de drôles de surprises. Bon, drôle n'est peut-être pas le meilleur qualificatif... En tout cas, l'auteur, par son passé de médecin, rend le tout très vivant et vrai. La médecine légale, comme j'ai pu le constater également avec le manuel de thanatologie de la capitaine Perrine Rogiez-Thubert, est un univers absolument fascinant et tributaire d'une multitude de facteurs (avancées des connaissances et des technologies, tests histologiques et sérologique à effectuer, restrictions budgétaires, évolution de la société, de la criminalité, etc).



Question construction romanesque, Robin Cook mêle l'intrigue médicale principale aux aléas des relations entre Jack et Laurie (dans le genre "je t'aime, moi non plus", ils se posent là). Le tout est un thriller passionnant à lire et difficile à lâcher avant de l'avoir fini. A noter que les deux descriptions très détaillées du prologue sont particulièrement réussies, à  l'instar de celui de Vengeance aveugle, le premier volume de sa série Montgomery-Stapleton.
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Risque mortel

Thriller médical laissant le mystère et le suspense se développer jusqu'à la fin. Inspiré par l'ergot du seigle responsable de la démence de personnes accusées de sorcellerie, le roman décrit avec détails le processus pour monter un laboratoire d'analyse et de recherche pharmacologique. Le côté scientifique est présent dans toute l'histoire pour démontrer les usages néfastes de certaines drogues.
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Contagion

Deuxième tome de la série Montgomery-Stapleton, Contagion focalise son point de vue sur Jack Stapleton. Ancien ophtalmologiste dont le cabinet s'est retrouvé broyé par les assurances Americare (vive le système de santé américain...), suite à une terrible tragédie, il est le petit nouveau au service médico-légal de New-York. Caustique, trompe-la- mort sur son vélo à zigzaguer dans le grand flux de la Grosse Pomme, réfractaire aux ordres et aux procédures administratives dûment établies, Jack va filer une paire de migraines à ses supérieurs.



Surtout qu'il est confronté dans Contagion à des causes de mortalité qui défient l'entendement et les statistiques new-yorkaises. Ses diagnostics, aussi aberrants et incroyables soient-ils, se révèlent juste : de dangereux virus semblent se balader dans le Manhattan Hospital, genre la peste... Tout de suite, ça parle...

Et comme Jack trouve que les choses ne vont pas assez vite à son goût, il s'en mêle jusqu'à se retrouver pris dans un engrenage tout sauf confortable et potentiellement mortel à brève échéance.



Incontestablement maître du thriller médical, Robin Cook ne ménage pas sa peine (ni le lecteur) pour assurer un rythme haletant tout en assurant des explications sur virus, maladies rares et létales, ainsi que sur les procédures médico-légales et anatomopathologiques. Ce qu'il y a de bien avec lui, surtout quand on n'est pas du tout du métier, c'est qu'on ressort de ses romans en ayant acquis de nouvelles connaissances. De plus, avec ses scénarios terrifiants, il montre ce que pourrait donner une attaque virale ou bactériologique sciemment organisée dans une mégalopole telle que New-York. Un sujet qui donne à réfléchir en plus de sueurs froides.
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Contagion

Thriller médical captivant avec des passages qui foutent vraiment la trouille, surtout dans les scènes d'hôpital. Le scénario mettant d'un côté en scène le médecin légiste, fouineur et curieux, Jack Stapelton avec des patrons et cadres d'hôpitaux essentiellement motivés par le profit et d'un autre côté une directrice de pub pour les mêmes hôpitaux créant des liens d'amitiés avec Jack. Toutes les scènes relatives à des contagions sont à suspense. S'ajoute en plus des gangs rivaux pouvant être tueurs et nous avons un cocktail détonnant. La fin est moins bien écrite et fait diverger 'histoire suite à un renversement de situation imprévisible.

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Toxine

Vous reprendrez bien un peu de steak pour finir votre purée ?

Pas sûr. Croyez-moi, après avoir lu ce livre, vous regarderez à deux fois avant de retourner faire vos courses ou aller au restaurant. Ce qu'on trouve dans nos assiettes est terrifiant. Vous en aviez deja conscience après les récents trafics en tous genres dénoncés par les médias, alors n'hésitez plus et plongez dans Toxine, vous en apprendrez bien d'autres.

Excellent thriller qui remue les tripes, si je peux me permettre !
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Toxine

Parce que ce genre d'ouvrage éveille la conscience...



Robin Cook a réussi à travers ce livre à citer ce que l'on essaye de nous cacher.



L'auteur parle de plusieurs sujets :

- une contamination via la toxine nommée Escherichia-Coli

- le système de santé américain

- les conflits d'intérêts

- le processus de l’industrialisation de la viande

- le système d'abattage de bovins



À regarder de plus près... Il suffit de regarder le vocabulaire utilisé par ces industries, que nous utilisons inconsciemment pour dissocier l’animal à la viande :

Par exemple, un morceau de "porc" au lieu de citer le cochon... Le pavé de "bœuf", au lieu de citer le taureau qui a été castré pour une croissance lente pour une meilleure qualité dans l'assiette... Et puis aussi le "poulet" au lieu de citer la volaille...



L'auteur nous montre le gouvernement, le ministère de l'Agriculture, l'industrie de la viande et les lobbyistes qui ont tout à gagner en cachant la réalité... Parce que la réalité n'est pas belle à voir. Comme il dit si bien : lorsque nous savons qu'il y a conflit d'intérêts entre les inspecteurs et les abattoirs, c'est comme demander à un renard de garder un œil sur un poulailler.

Ils savent dissocier en emballant le morceau de viande dans un joli packaging tout mignon, ou vous montrer à travers des publicités des animaux heureux… Tout ça pour but d'éviter que notre conscient fasse le lien direct avec l'animal...



M'étant déjà rendue dans plusieurs abattoirs, et ayant côtoyé différents animaux dans les couloirs de la mort, en tant qu'ancienne activiste, j'ai lu ce livre qui m'a directement renvoyé des flashs d'horreur... En me souvenant de l'odeur qu'inonde ce lieu. Lieu où règne l'horreur...

Le plus difficile dans les abattoirs, vous savez ? C'est le silence... Un silence de mort. Les yeux des animaux vitreux... Résigné en attendant la mort qu'on va leur infliger pour finir dans les assiettes...



Parler de ces animaux devenant marchandise, qui payent le prix de leur vie pour satisfaire les papilles. Mes mots peuvent paraître durs, mais je vous promets que ces mots ne sont pas à la hauteur de ce qu'il se passe dans la réalité...



En parlant de ce qu'il se passe, et mettre des mots sur cette horreur, permet de les faire vivre encore un peu... parler d’eux permet de ne pas les faire tomber dans l’oubli…



Comme disait Paul McCartney : "si les abattoirs avaient des vitres, on serait tous végétariens."

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Charlatans

Un thriller médical américain, de l’action, du suspens, une lecture facile, mais trop d’invraisemblances à mon goût.



C’est l’histoire d’un chef interne de chirurgie trop passionné par son travail et d’une anesthésiste trop belle pour être vraie, avec des morts sur la table d’opération, des décès qui n’auraient pas dû arriver.



Pour apprécier ce roman, il faut d’abord une certaine tolérance aux termes médicaux. On sent que l’auteur est bien documenté, on a droit aux mots de plus de dix lettres, aux détails des rachianesthésies et des cholécystectomies. On endort, on intube et on charcute.



Un thriller pour ceux qui sont prêts à oublier les invraisemblances lorsque le suspens et la romance sont au rendez-vous. Comme dans les films d’action américains, les héros sont toujours beaux et ils finiront ensemble au lit. Ils sont tellement doués et indispensables qu’on pourrait tuer pour les protéger…



Finalement, l’auteur se permet un plaidoyer pour la transformation des études médicales qui ne m’a pas convaincue. Si de nombreuses améliorations aux méthodes pédagogiques seraient utiles (et sont d’ailleurs déjà en place dans plusieurs cursus), le remplacement de l’internat pas le travail sur simulateurs me semble oublier que les médecins doivent être capable de considérer leurs patients comme des personnes plutôt que des « cas ».



Un roman pour faire un tour en salle d’op sans douleurs…

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Avec intention de nuire

Jeffrey Rhodes anesthésiste au boston mémorial, a tout pour être heureux. il fréquente la haute société, mais le jour ou il va être accusé de négligence dans la mort de

patty Owen. et être condamné à la prison, seule la veuve d'un médecin, accuser comme lui en qui c'est suicidé va l aider.

libéré sous caution il va mener son enquête pour prouvé son innocence.

tout en échappent au tueurs.

un bon suspense, même si

parfois on se demande comment un toubib,peut faire.mais bon après tout

richard kimbel dans la série le fugitif y arriver bien.

pour les lecteurs je dirais de pas se décourager par les

536 pages car l ,action va très vite. et l,histoire est emballante,avec son lot de sensations fortes.en après tout c'est juste ça qu'on demande à un triller.👍
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Sphinx



L'histoire est un peu longue à démarrer, prologue sous Séthi 1er, puis lors de la découverte de la tombe de Toutânkhamon, en 1922, par H. Carter. Lancée, l'histoire n'est pas mauvaise. Le livre se lit bien et facilement. C'est un peu embrouillé et hautement improbable, historiquement parlant, mais ce n'est qu'une fiction et pourquoi pas.

L'intrigue nous entraîne du Caire à Abydos, où se trouve le temple de Séthi 1er, puis à Louqsor, dans la Vallée des Rois. Cook a dû réviser son histoire de l'Egypte ancienne car l'érudition est bonne et il y a suffisamment de sable pour que ce soit crédible. Sauf que, dans l'intérêt de l'intrigue, la découverte de Melle Baron est de l'invention pure et simple.

On rencontre des méchants méchants, des gentlemen courtois, riches et prévenants, des hauts fonctionnaires corrompus et un petit ami buté, il est amoureux, le pôvre, il lui sera beaucoup pardonné.

C'est bien ficelé, le dénouement, dans les cinq dernières pages, inattendu.

Donc un bon moment et puis, l'Egypte antique, son panthéon et son histoire, j'aime ça, alors...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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