Shin Kibayashi

Premier tome d'une série de 44 ! Ce manga s'adresse particulièrement à ceux qui aiment les bons vins ainsi qu'à ceux qui désirent parfaire leur culture oenologique afin de mieux déguster ces "gouttes de Dieu" en appliquant quelques principes simples pour les savourer pleinement.



L'histoire est plutôt amusante avec le jeune fils, Shizuku Kanzaki, d'un oenologue réputé, Yutaka Kanzaki, collectionneurs de grands crus, qui vient de passer de vie à trépas en laissant un testament insolite : identifier douze vins et un treizième, Les Gouttes de Dieu, dans un délai d'un an. Shikuzu a pour challenger Tomine Issei, que Yutaka Kanzaki a adopté peu de temps avant sa fort. Tomine est déjà oenologue alors que Yutaka n'a jamais bu une goutte de vin de sa vie. Il va être aidé par une jeune apprentie sommelière tout en se souvenant des contraintes que son père leui avait imposé dans son enfance à savoir respirer de nombreuses fragrances, fleurs, cuir, métal, bois, tout ce qui participe en fait des arômes du vin.



Au fil de ce premier tome, les deux jeunes gens vont de découverte en découverte, Shizuku apprenant très vite l'identification des crus et des millésimes et son amie l'accompagnant au mieux dans cette tâche.



Le livre se termine par quelques pages instructives sur les appellations des vins, les millésimes, les procédés de décantation qui peuvent être très utiles aux profanes et rafraîchir les connaissances de ceux qui les possèdent.



Cette série est donc très prometteuse, mais 44 tomes ne vont-ils pas provoquer une certaine ivresse des lecteurs?

La première partie de ce quatrième opus met en place un duel entre vins français et italiens et c'est une excellente occasion de découvrir les uns et les autres autour de cette petite intrigue sympathique mettant en scène Shizuku et sa partenaire Miyabi, toujours l'un et l'autre très attachants.



Dans la deuxième partie, commence la première étape de l'identification des douze apôtres que le père de Shizuku a souhaité que ses deux fils, biologique et adoptif, découvrent dans une compétition qui devrait permettre au gagnant d'hériter de la collection de vins prestigieux du père.



Issei Tomine, le fils adoptif, est très sûr de lui, Shizuku plutôt dans les doutes mais quand même confiant dans sa démarche intellectuelle qui pourrait lui permettre de traverser cette épreuve avec succès.



Il reste quand même quarante tomes à lire et je vois que cela préoccupe plusieurs lecteurs qui l'expriment dans leurs chroniques. Je crois qu'il faut les déguster tranquillement, comme les grands crus.

J'ai particulièrement aimé ce quatorzième tome de cette superbe saga oenologique qui amène les lecteurs à la suite des deux jeunes héros, Shizuku et Issei, en quête du quatrième apôtre, un vin qui doit rappeler un premier amour.



Pour la première fois, cuisine, vins et leurs mariages complexes ne sont pas les seuls thèmes de l'histoire, mais la musique fait son apparition avec la présence d'une jeune violoniste, elle aussi en quête d'un vin pouvant être savouré en écoutant son récital et, coïncidence, le thème est aussi celui du premier amour.



On va donc découvrir les premiers flirts des deux jeunes et, pour Shizuku, rien moins que la belle violoniste, de quoi attiser la jalousie déjà latente de Miyabi.



Une partie de ce tome est également consacrée à la dégustation d'un repas partagé par deux hommes, l'un français, l'autre japonais, chacun d'eux ne désirant consommer que des produits de sa nationalité. Et c'est Shizuku qui va leur faire découvrir de nouvelles saveurs mêlant les deux cuisines, les plats pouvant être accompagnés aussi bien par des vins français que japonais, ces derniers étant quand même élaborés à partir de cépages français implantés au pied du mont Fuji. Ce sera aussi l'occasion d'apprendre un peu sur les seconds vins des grands domaines et de voir évoquer le Château Nénin, excellent Pomerol, dont le second vin est aussi de belle qualité.



Le tome se termine à l'approche du duel et donc le quatrième apôtre ne sera connu qu'en lisant le quinzième tome.



Cet opus est très agréable à suivre, romantique au possible, musical, gastronomique et oenologique comme il se doit, une très belle réussite de la série.

Après les sommets atteints dans les deux albums précédents lors de la quête du cinquième apôtre par les deux jeunes, on redescend sur terre et, forcément, ce dix-huitième opus est moins passionnant.



C'est Issei qui a remporté le duel d'identification du cinquième apôtre mais Shizuku en a retiré des enseignements qui pourraient l'aider lors de la préparation du prochain duel.



Ce tome accorde une large part aux possibles accords des vins avec la cuisine chinoise et c'est l'Italie avec toutes ses régions productrices de vin qui paraît s'imposer.



Il y a de l'humour dans cette histoire dans l'histoire, des digressions quelquefois moins aisées à suivre avec des personnages à peine aperçus dans les tomes précédents ce qui donne un ensemble moyen en laissant expérer du mieux pour la suite.

Ce vingtième tome va permettre de connaître le vin doté du titre de sixième apôtre, mais pas encore d'énigme concernant le septième. On a bien le temps puisqu'il reste... vingt-quatre tomes.



La quête de ce fameux sixième et les démarches des deux jeunes pour tenter de l'identifier m'ont paru redonner du souffle à la série qui s'épuisait un peu sur les deux tomes précédents. le lecteur a également l'occasion de découvrir un peu les relations entre Issei et sa mère. Il y aura certainement davantage à apprendre à ce sujet dans de prochains opus.



Miyabi a failli passer la nuit avec Shizuku, mais tous les hôtels de la ville de Nara où ils se trouvaient étant complets, hélas pour eux, ils ont échoué dans un bar à vin tenu par un italien expatrié et c'est l'occasion d'une belle rencontre.



J'ai trouvé que les enchaînements dans ce vingtième tomes étaient bien réussis, la qualité du dessin toujours excellente, il est bon de le rappeler. La transition est préprarée avec le tome suivant avec une menace sur la perte de son poste par le responsable du département vins où travaillent Shizuku et Miyabi.



Un bon moment à la lecture de ce vingtième épisode de cette belle série.

Ce tome ne manque pas d'originalité et c'est encore une belle réussite.



D'abord, les jeunes doivent procéder à une identification de très vieux vins aux étiquettes disparues et, curieusement, Miyabi va travailler avec Issei tandis que Loulan se retrouve aux côtés de Sizuku. On sent vraiment que Miyabi a séduit Issei qui serait prêt à l'engager dans son équipe professionnelle.



Mais, l'heure est venue de la présentation de l'énigme pour la découverte du cinquième apôtre et Miyabi rejoint son partenaire ainsi que Loulan le sien.



La recherche du cinquième apôtre introduit une notion d'alpinisme avec le mont Fuji et surtout le Cervin. Mais l'Everest n'est pas en reste avec de bonnes références à Mallory et son fameux : "Parce qu'il est là." Mais un autre excellent manga est cité à savoir Le sommet des dieux. Quel étrange parallèle avec les gouttes...



Donc, l'aventure continue, les bons mots ne manquent pas, les jeunes se lâchent davantage, de même que Robert Dol, tout cela pour donner un excellent cru de la série.

Cette grande saga se termine enfin avec de tome 26 pour le grand duel devant les officiers de l'ordre des gouttes de Dieu entre l'expérimenté Tomine et l'outsider Shizuku.



Lequel des deux frères ennemis va l'emporter ? Shizuku a choisi un bordeaux et Tomine un bourgogne. Le suspens est véritablement à son comble dans ce dernier tome.



On nous promets que ce long voyage en manga à travers le monde du vin s'achève sur des coups de théâtre. C'est effectivement le cas mais pas ce dont on aurait pu s'attendre. Jamais, je n'aurais pensé à une telle issue qui élève un peu plus ce manga sous ses allures bon enfant. C'est une curieuse voie qu'ont emprunté les auteurs. Evidemment, on ressent déjà beaucoup de nostalgie.



Les auteurs Tadashi Agi et Shu Okimoto ont quand même réalisé un travail de fond assez réaliste et crédible pour une véritable quête gourmande dans le monde de l’œnologie sur une période de 16 années tout de même. Ils ont rencontré beaucoup de grands crus. Derrière chaque bouteille, il y avait toujours le rêve d'un producteur ainsi que l'histoire d'une terre ancestrale.



A ce jour, cela constituera ma plus grande collection de mangas. Certes, j'aurais sans doute souhaité moins de tomes. Je ne m'aventurerais plus à l'avenir dans une série aussi longue que je ne serais pas certain de terminer de mon vivant sur Terre...



Au final, on retiendra que cette série vendu à plus d’1 million d’exemplaires a contribué sans aucun doute à l’ouverture sans pareille du vin européen sur le marché asiatique.



Cela m'a permis à titre personnel de connaître tout le potentiel sur les vins de façon assez ludique. Je peux affirmer que grâce à cette série, je ne néglige plus mes choix en matière de vins pour l'accorder à un bon repas.

L'intégralité, ou presque, de ce tome est consacrée à la fin de la quête du neuvième apôtre avec, en filigrane, un marathon à Sienne que réalise Issei et auquel va participer de manière imprévue Shizuku. Il n'a pas l'équipement adapté pour courir et souffrira de blessures aux pieds, ayant dû poursuivre la course en chaussettes.



Durant cette épreuve, les deux jeunes ont eu chacun la vision du neuvième apôtre et acquis la certitude personnelle de l'avoir identifié. Le nouveau candidat, Christopher, était déjà sûr de lui dès l'énoncé de l'énigme.



La séance de présentation est intéressante avec un bon suspense et un vainqueur. Chacun repart avec ses certitudes et inquiétudes. On attend donc vraisemblablement un tome de transition pour la suite.



Les expressions des physionomies des personnages sont toujours de belles réussites de dessin et toute la culture oenomogique autour du Brunello di Montalcino est vraiment passionnante.



Encore un bon cru que ce trentième opus.

Il y a à la fois du nouveau, de la lenteur, de la vitesse et de la précipitation dans ce vingt-neuvième tome où la quête du neuvième apôtre prend une tournure assez différente pour les héros de la série.



Du côté de Shizuku, sa démarche permet au lecteur de réaliser un joli voyage en Italie, précisément en Toscane, avec visite de Florence et de Sienne, pour aboutir au village de Montalcino où il va déguster en compagnie de Chozuke les célèbres Brunello.



Issei, lui, voit dans un effort sportif paraissant au-dessus de ses capacités physiques avec plusieurs marathons à enchaîner dont il pense que les enjeux personnels qu'il leur confère pourraient le mener vers le neuvième apôtre.



Mais, pour la première fois, il y a un troisième concurrent, Christopher, qui prétend avoir déjà identifié l'apôtre et se lance à la conquête de Miyabi à laquelle il déclare une flamme passionnée tout en lui proposant un pari.



Donc, des orientations bien différentes pour les héros des gouttes qui donnent aux lecteurs de bons moments à savourer.

Ce tome s'inscrit bien dans le prolongement du précédent, c'est donc un tome intermédiaire même si la fin voit la divulgation de l'énigme afférente au sixième apôtre.



L'action se situe dans un salon relatif au vin et à la cuisine avec un choix pour nos amis de rechercher l'harmonie entre la gastronomie chinoise et les vins italiens. Cela ne paraissait pas évident et quelques désappointements lors du premier jour pourront être oubliés grâce à l'imagination créative de Shizuku.



On voit aussi apparaître la mère d'Issei ce qui ne paraît pas du tout l'enchanter...



J'ai mis trois étoiles car il y a toujours possibilité d'apprendre de nouvelles choses à propos du vin et c'est encore le cas dans ce tome qui fait le job sans plus.

Avec ce trente-troisième tome, on atteint les trois quarts de la série, on connaît très bien maintenant les différents protagonistes, même si d'autres apparaissent, souvent pour peu de temps au fil de l'histoire. Il ne restera donc plus que onze tomes pour atteindre le moment suprême espéré, celui des Gouttes de Dieu.



Entretemps, Issei et Shizuku explorent chacun à leur manière les moyens de découvrir le dixième apôtre, le premier toujours en plongée sous le tutorat de la belle Elsa aux charmes de laquelle il succombe, le second en Bourgogne, accompagnée par une jeune styliste, Renée, devant elle aussi découvrir un vin pour un challenge bien différent.



Cet opus se termine sans que soit connu le nom du dixième apôtre, mais cela ne saurait tarder, Christopher étant même de retour, mais en tant que simple spectateur.



J'aime toujours l'ambiance de la série et, même si les enchaînements se ressemblent, si les descriptions de vins s'enchaînent, il y a toujours à apprendre dans cette lecture, le domaine du vin étant infini et les découvertes toujourts séduisantes, comme les jeunes héroïnes de la saga.



La qualité des dessins est égale à celle des précédents opus, avec toujours quelques belles planches sans texte, ce que j'apprécie particulièrement. Le dernier quart de la série sera-t-il aussi passionnant que les trois premiers? A découvrir en lisant la suite.

C'est Shizuku qui est à l'honneur dans les trois historiettes qui composent la plus grande partie de ce vingt-huitième tome, mais aussi ses amis, Miyabi et Chozuke, puisqu'ils vont tous venir en aide à des couples d'amoureux victimes soit d'environnement familial, soit de non-dits, voire même de handicaps. Ces derniers sont sans doute les plus émouvants, une pianiste aveugle et un muet, amoureux transi. Comment pourraient-ils communiquer, hormis par le vin?



Ces trois petites fables apportent une détente aux lecteurs avant le coup de tonnerre qui va accompagner l'énigme du neuvième apôtre divulguée à la fin, avec l'arrivée d'une personnalité inattendue qui pourrait bien jouer un rôle dans le duel pour l'héritage de Yutaka Kanzaki...



Les dialogues sont toujours savoureux, les dessins ne sont pas en reste et, si ce tome est qualifié de transition, il la réussit parfaitement avec l'événement imprévu qui vient le conclure.



On ne peut donc qu'avoir envie de poursuivre aventure et lecture avec tous ces proganistes devenus, au fil des tomes, des compagnons très appréciés.

Encore un tome de transition dans cette très longue saga, peut-être un peu moins séduisant que d'autres, mais les ingrédients de la série auxquels le lecteur est maintenant habitué sont bien présents et s'il pour suit cette lecture, c'est bien qu'il l'apprécie.



Ici, il est question de trouver un vin qui puisse accompagner un plat sud-coréen très épicé, le kimchi. Alors, rouge, blanc, ou peut-être vin effervescent, voilà le challenge auquel se trouve confronté Shizuku.



Mais, le duel autour de l'identification des apôtres n'est pas perdu de vue, avec l'énonciation de l'énigme relative au quatrième d'entre eux, autour d'un premier amour et sans doute aussi de la musique.



Myabi est moins présente dans ce tome et Shizuku pourrait peut-être succomber à d'autres tentations... Le mieux est de lire ce treizième tome et de se préparer à une belle dégustation dans le suivant.

Ce troisième tome fait un joli petit écart par rapport aux deux premiers puisqu'il s'agit pour Shizuku d'aider un restaurant nommé "Ma famille" à reconquérir sa renommée sérieusement abîmée par Issei Tomine, challenger de Shizuku pour l'héritage du père, à la suite d'une dégustation négative de Chablis en accompagnement d'huîtres.



Les lecteurs peuvent donc recueillir de nombreuses informations sur ce "mariage" entre huîtres et Chablis, avec des nuances très intéressantes à propos de l'équilibre parfait à obtenir, comme dans un couple.



Susaka, fille du propriétaire du restaurant, va éclairer quelque peu la lanterne de nos amis, Shizuku et Miyabi qui vont travailler pour trouver les accords parfaits lors d'une nouvelle dégustation.



Il est ensuite question des vins italiens, de leur différence par rapport aux français, tenant compte de l'adaptation de chacun à la cuisine de son pays. On a ainsi de belles pages avec Chambolle-Musigny, vins de la Côte de Beaune et c'est encore très instructif.



Le tome se termine où cette recherche semble avoir abouti pour Shizuku, mais le résultat sera à découvrir dans le prochain opus.



Le dessin est toujours soigné avec de belles expressions des visages traduisant bien les émotions exprimées. On peut donc enchaîner sans hésitation avec la suite.

Encore un tome qui reste un peu en deçà des précédents malgré un début pourtant épicé et prometteur peut-être pour les prochains épisodes.



Sans surprise, puisque le tome trente-huit dévoilait le perdant pour le onzième apôtre, on a donc la description du vin par le vainqueur qui est... Issei.



Ensuite, apparaît un épisode plutôt inattendu dans la relation entre Issei et Maki, relation plus sexuelle que sentimentale, voire financièrement intéressée pour la jeune femme qui présume déjà d'une victoire finale de son poulain.



Le reste de cet opus est consacré à la recherche par l'équipe du département vins des bières Taiyo d'un set de vins japonais qui pourrait relever le niveau de la production nipponne. Cette démarche présente un épisode intéressant avec des vendanges nocturnes dans un domaine et les explications des raisons de cette méthode.



De là à parvenir à élaborer des vins pouvant rivaliser avec les cinq grands châteaux du bordelais ou les fleurons de la Bourgogne comme la Romanée-Conti, il y a certainement un grand pas...



Ce trente-neuvième opus m'a semblé un peu fade et moins bien structuré que d'autres épisodes. Il reste la belle qualité des dessins, tant pour les expressions des protagonistes qu'à l'occasion des grandes planches suggérées par l'image des vins.

Ce trente-deuxième tome débute avec la suite de l'histoire qui terminait le tome précédent, à savoir l'hypothétique réconciliation entre deux jumeaux, graçon et fille, l'un n'aimant que le vin rouge et l'autre que le blanc. Ils sont donc déterminés à vendre l'auberge dont ils ont hérité, ne parvenant pas à s'entendre sur les sélections de vins à proposer aux clients. Shizuku et Miyabi vont donc employer les grands moyens oenologiques pour concilier leurs préférences et préserver la continuité de l'affaire.



Puis, arrive le moment crucial toujours attendu, la divulgation de l'énigme du dixième apôtre, en l'absence de Loulan, démissionnaire malgré elle, et de Christopher qui s'est retiré de la compétition.



Les deux jeunes vont encore une fois emprunter des chemins différents pour la découverte de l'apôtre, Shizuku en partant vers la Bourgogne pour trouver le cépage de pinot noir qui pourrait selon lui correspondre, et Issei à Hawaï pour réaliser de la plongée sous-marine qui, selon lui, pourrait le mettre sur la voie. Il aura d'ailleurs à trouver un vin de remplacement pour une réception, ce qui a un petit air de déjà vu, sans être déplaisant pour autant.



Encore des rencontres sympathiques pour les deux garçons, une styliste pour Shizuku, une monitrice de plongée pour Issei, toujours des filles très séduisantes qui s'insèrent parfaitement dans la thématique de la saga.



On approche donc des trois quarts de celle-ci et, même s'il reste encore douze tomes, on voit bien que la vitesse de croisière est atteinte pour les deux jeunes et que le dénouement approche.

Un tome intermédiaire comme prévu qui installe le vin dans une posture propre à solutionner les problèmes ce qui fait l'intérêt des petites histoires proposées par ce trente-et-unième opus.



D'abord, le tsunami de 2011 qui frappa le Japon dont la population endura maintes souffrances. Et, dans le domaine de la cuisine et du vin Shizuku er ses collègues vont apporter leur aide à la reconstruction à un confrère sinistré.



Puis, c'est le tour de Christopher de tenter une nouvelle idylle qui l'amène à constater que c'est bien Miyabi qu'il aime, mais celle-ci est censée toujours convoiter le coeur de Shizuku.



Et pour ajouter un peu de piment aux amourettes, Issei répudie Loulan dont le seul crime est d'avoir identifié in très vieux vin bouchonné. Celle-ci part pour Paris et, dès son arrivée, épate les propriétaires d'un bar à vin par ses talents de dégustatrice. Elle est sympathique, Loulan, quel sera son avenir?



Enfin, il est question de jumeaux ayant hérité d'un restaurant qu'ils veulent vendre, Shizuku et Miyaby vont tenter de les convaincre d'éviter cette erreur.



L'ambiance de ce tome est très contrastée avec un mélange de chagrin, colère, jalousie, résignation, tout un ensemble dans lequel le vin, joyeux ou sombre, s'insère parfaitement et permet de continuer agréablement la lecture de la saga.

J'ai beaucoup aimé ce quinzième opus de cette belle série qui livre l'identité du quatrième apôtre, donne une belle leçon d'oenologie à propos des transformations successives du vin au cour de son vieillissement et offre une petite enquête policière conduite par Issei et Shizuku suite au vol de cinq précieuses bouteilles très anciennes dont la valeur totale se situe autour de dix millions de yens.



On a toujours la fraîcheur des personnages, leur description par les deux garçons du quatrième apôtre, et puis leur ruse pour dépister le voleur de vins parmi trois personnes disant ne rien y connaître en vin, mais la connaissance de l'un d'entre eux le trahira.



Miyabi retrouve son rôle apprécié dans la série, les millésimes se dévoilent, décantation, vieillissement, importance de la langue du dégustateur qui peut le tromper sur la qualité du vin goûté, bref tout un ensemble charmant qui ne peut qu'inciter à poursuivre la lecture de la suite.

C'est par l'intermédiaire d'une femme devenue amnésique après un accident de la route que Shizuku aborde l'identification du douzième apôtre parmi les vins qui le mèneront peut-être à l'élixir par excellence, Les gouttes de Dieu.



Il est toujours secondé par Miyabi dans cette quête de l'extase absolu, celle-ci s'effaçant quelque peu derrière d'autres personnalités féminines, dont la femme amnésique. Elle reste néanmoins une amie et une collaboratrice de premier rang pour Shizuku.



Le rêve et le vin sont associés dans ce cinquième tome au point de détecter dans le divin breuvage des lieux tels que forêt, lac, ruisseau, senteurs des bois bien sûr et leurs fruits cachés si aromatiques.



Quelques grandes et belles planches donnent à ce monde onirique la dimension qu'il doit revêtir pour traduire toutes les perceptions des protagonistes, particulièrement Sikuzu.



Le douzième apôtre est-il identifié par les deux concurrents au terme de ce tome? Même si chacun d'eux pense l'avoir trouvé, il faudra sans doute attendre le tome suivant pour partager leurs découvertes.

En fin de lecture, ce huitième opus pouvait me paraître moins enthousiasmant que les précédents, peut-être à cause de Mona Lisa et son célèbre auteur qui ne fascinent pas... Pourtant, si l'on oublie un peu la Joconde, c'est un tome très réussi, notamment par la beauté des planches et l'esthétique des croquis.



On a aussi de l'action avec un périple dans le désert pour Issei Tomine où il sombre dans les bras d'une beauté valorisé par coup de crayon de Shu Okimoto, expédition qui l'amène curieusement à toute proximité du deuxième apôtre.



Et du côté de Shikusu et Miyabi, laquelle fait la grimace chaque fois que Shikuzu la présente comme une collègue alors que leurs interlocuteurs imaginent qu'elle est sa copine, de l'action également avec, pour la première fois dans cette série, une petite enquête policière liée au vin. Donc, de belles découvertes pour les deux jeunes gens.



Et, bien sûr, le douzième apôtre est dévoilé ainsi que le vainqueur de ce deuxième duel. Donc, l'envie de poursuivre la série reste entière, avec peut-être une petite pause après le tome 10, car il en restera... 34!