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Critiques de William Irish (184)
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Romans et nouvelles

Je n'ai lu, de ce pavé, que le roman "L'ange noir" : une femme, dont le mari est accusé de meurtre, mène l’enquête elle-même pour trouver le vrai coupable.

Passons sur les invraisemblances et les rebondissements improbables : on sent bien que l’enquête n’est que prétexte, pour l’auteur, à promener son héroïne dans différents milieux, du monde des sans-abri à celui du grand banditisme.

Ce qui intéresse surtout William Irish, c’est d’explorer la psychologie de ses personnages, et ça, il le fait plutôt bien.

Mais les incohérences de l’intrigue m’ont rapidement lassée et j’ai trouvé ce court roman bien trop long à finir...



Traduction sans faille de Jane Fillion et Serge Chwat.



Challenge Solidaire 2023
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La Mariée était en noir

Un roman d'Irish c'est l'assurance d'une histoire de trés bonne qualité , avec des personnages intriguants , un suspense constant , ect .

Tout ce que l'on retrouve ici ou la dimension psychologique est largement au dessus de la moyenne .

L'on ne peut lacher le livre tellement les personnages sont étoffés , l'intrigue élaborée qui prend le lecteur dans ces filets ...

C'est un régal de lecture tellement cet opus est bien écrit , profond sur le plan psychologique ...

Il y a beaucoup de romans noirs , mais là on à l'un des meilleurs , la créme de la créme ...
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Une incroyable histoire

On le surnomme Buddy, ce garçon de douze ans qui vit au cinquième étage d’un immeuble plutôt sordide d’un quartier de New York. Pour colorer sa petite vie monotone, il s’invente un monde beaucoup moins étriqué, un monde où son imagination fait déferler des histoires palpitantes auxquelles il finit par croire au grand désespoir de ses parents. Son père, considérant qu’il est bien trop grand maintenant pour raconter des histoires à dormir debout, ne manque pas de le corriger, à coup de taloches, afin de lui ôter définitivement toute envie de mensonges.

Un soir de canicule, la chambre de Buddy s’apparentant à un four, il tente de trouver un peu de fraîcheur et se réfugie sur l’escalier d’incendie pour essayer de saisir un soupçon de brise au dernier étage de l’immeuble. Bien qu’inconfortablement installé il s’endort, croit se réveiller par la clarté du jour naissant mais c’est juste un rai de lumière qui filtre sous le store à demi baissé de l’appartement du sixième étage. Saisissant par cet interstice le comportement plutôt bizarre de deux personnes entrevues, il regarde plus attentivement et voit un homme endormi, un rouleau de billets de banque faisant briller les yeux d’une femme, une dispute… puis un meurtre !

Tremblant, non pas de froid mais de peur, en s’appliquant à ne pas faire grincer l’escalier d’incendie, Buddy regagne sa chambre en claquant des dents.

Le matin, le garçon ne peut garder ça pour lui, il doit en parler. Mais qui va croire à une telle histoire sanglante ? Sûrement pas le père déjà furieux contre les mensonges de son fils !



Pour le jeune lecteur aimant le suspense et les courses-poursuites aux rythmes soutenus, ce petit polar jeunesse fait défiler les séquences, tel un scénario de thriller, ramenant même le lecteur adulte dans le champ visuel de l’enfant lorsqu’il s’adresse aux grandes personnes.

L’intrigue s’enrichit et rebondit autour de la perte totale de confiance de la part des adultes face à une imagination fertile. Pauvre Buddy, on lui demande de mentir en reconnaissant qu’il a inventé ce meurtre de toute pièce, le comble pour un jeune garçon sévèrement puni, d’habitude, parce qu’il ment continuellement !



Le décor new-yorkais caniculaire n’est pas sans évoquer les premiers plans du film d’Hitchcock « Fenêtre sur cour » inspiré par une nouvelle écrite par William Irish également. En effet, on trouve les escaliers de secours typiquement américains et deux locataires qui dorment sur leur balcon afin de trouver un peu de fraîcheur. D’autre part, le thème du spectateur unique persuadé d’avoir vu un meurtre et que personne ne veut croire est similaire ainsi que d’autres petits détails que je tairais afin de ne pas spoiler.

Conseillé aux lecteurs et lectrices de plus de dix ans, ce polar est sans aucun doute un petit régal très bien orchestré qui donnera sûrement le goût, à qui s’y frottera, de continuer à lire ce genre d’aventures.

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Rendez-vous en noir

Ce roman n'ambitionne manifestement pas d'être crédible, réaliste, bien construit... et peu importe : il est surtout prétexte, particulièrement dans les derniers chapitres, à des pages magnifiques comme seul Irish savait les écrire (et tellement supérieures au "gore" actuel) : attente insoutenable, angoisse, soupçons devenant peu à peu certitude, victimes tétanisées et quasi consentantes... Du grand art ! Merci monsieur Cornell George Hopley-Woolrich (son vrai nom, il a bien fait de prendre un pseudonyme).
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La Mariée était en noir

Polar daté.



Plusieurs meurtres ont été commis. Rien ne semble les relier à première vue, si ce n'est la présence d'une mystérieuse femme à chaque fois.



J'attendais beaucoup de ce polar, au final il s'avère être une relative déception. L'idée de base était intéressante, comprendre le lien entre la femme et les différents meurtres du récit. Mais la construction vie de la victime - rencontre avec la femme - enquête s'avère lassante à la lecture.



Certains passages sont trop court, quand d'autres à l'inverse s'étirent en longueur. Cela est accentué par le style que j'ai trouvé pesant et vieillot. De plus, j'ai trouvé que la conclusion était tirée par les cheveux.



Toutefois, l'ensemble se lit sans déplaisir et l'ensemble reste un polar honnête sans être exceptionnel. Les parties enquêtes sont globalement intéressantes à lire.



Bref, un polar qui ne me laissera pas un grand souvenir.
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J'ai épousé une ombre

Un roman noir d'une perfection classique.

Helen, jeune fille enceinte, abandonnée et sans famille, qui semble mal partie dans la vie, prend le train pour San Francisco avec cinq dollars et dix sept cents, toute sa fortune...Elle rencontre dans les wagon bondés un couple rayonnant d'amour et de bonheur, Hugh et Patricia Hazzard. Pat, super sympa, prend Helen sous son aile dans le train. Alors qu'elles sont dans le cabinet de toilette, le train soudain ...Et badaboum toutes les cartes de la vie d'Helen sont rebattues...

C'est rafraichissant, même si Irish ne devait pas l'envisager ainsi, de lire un roman policier sans massacres à la tronçonneuse, énucléations, éviscerations, tortures médiévales...A se demander pourquoi les héros se prennent la tête pour si peu de chose, un petit meurtre, même pas pervers !!! Pas de quoi fouetter un chat, les enfants !

Il n'y a que peu de mystère, en réalité, tout est dans la tension, le suspense, l'ambiance, l'écriture.

Enfin si, il y a un gros mystère, tellement gros que...bref, c'est pour ça que, bien que j'ai fort apprécié l'opus, je n'ai mis que quatre étoiles.

Un bon moment, en tout cas.
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Concerto pour l'étrangleur

Prescott, flic de New-york en congé d'après-balle dans la peau, va goûter la tranquillité du bord de mer dans l' île de Joseph's Vineyard...

Comme le héro de "Un homme est passé" de Michael Niall, il arrive par le train.

Prescott, qui pressent un morne ennui, va devoir affronter un assassin particulièrement cruel, retors et diabolique. Il assiste, en cela, le shériff Benson.

Sur l'air de Yankee Doodle, petit air sifflé de terreur, les meurtres surviennent.

Si la trame de Concerto pour l'étrangleur est assez classique, William Irish déploie une atmosphère d'angoisse et de peur extrêmement prégnante.

S'y rajoute, aussi, un thème récurrent du coupable tout trouvé dans une collectivité envahie par la peur et la colère.

William irish, en grand maître, creuse dans le terreau américain en explorant avec Prescott une série de meurtres au mobile opaque.

Un livre impressionnant et captivant, donc, dans la lignée de J'ai épousé une ombre, la mariée était en noir et autres chef d'œuvre d' Irish.

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L'ange noir (Ange)

Roman noir paru en 1943, on retrouve quelques mauvais quartiers de New York, des individus méchants mais pas excessivement. Le roman est plus axé sur la psychologie des personnages, et surtout sur le scénario qui met en scène 4 suspects pour un crime dont on ne découvre qu'à la fin le réel coupable. La fin du livre nous donne quelques impressions sur l'auteur et son oeuvre. Le suspense domine comme toujours avec Irish, qui en est l'un des maîtres.
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Irish murder

William Irish apparaissait dans le challenge solidaire 2023 je n'ai pas eu l'occasion de le découvrir. Me voici donc avec ce recueil de six nouvelles, Irish Murder . Six nouvelles, six meurtres. Six nouvelles d'intensité inégale, mais six atmosphères complètement différentes.

Les années 1940, New-York, ses bas-fonds, la drogue, le jeu, les gangsters, le désir de tuer avec ou sans mobile, pour l'argent, pour le plaisir ..

Un univers noir, glauque, poisseux et des histoires aussi hallucinantes que glaçantes.

Ma préférence va à Marihuana et à Cauchemar ..

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Rendez-vous en noir

Johnny et Dorothy s'aiment d'amour tendre dans une petite ville des Etats-Unis au début des années 1940. Ils doivent bientôt se marier. Ils se donnent rendez-vous tous les soirs devant la pharmacie à 20h. le 31 mai, Johnny arrive un peu en retard. Il y a un attroupement sur la place et, devant la pharmacie, Dorothy, morte.

Johnny jure de venger sa bien-aimée, de la manière la plus cruelle qu'il soit. Il ne tuera pas les hommes qui auraient tué Dorothy, mais la femme qu'ils aiment le plus : épouse, maîtresse ou fille et ce le 31 mai de chaque année.
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J'ai épousé une ombre

Une usurpation d'identité inopinée lors d'un accident permet à une femme qui jusque là n'a pas eu de chance de

changer de trajectoire.

Malheureusement, on n'échappe pas à son passé et quand il vous rattrape c'est le plus souvent pour le pire.

une lecture rapide car on veut connaître le destin d'Helen même si parfois on peut regretter certaines incohérences dans ce récit.



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J'ai épousé une ombre

Un roman policier, ou pourrait on écrire plutôt un roman dramatique de pure valeur littéraire. Le suspense est par moment insoutenable jusqu'à certains paliers du scénario où l'on croit arriver à un dénouement; et là, tout repart, après de multiples rebondissements qui laissent le lecteur abasourdi par tant d'intensité. Les personnages eux mêmes sont imprévisibles; Ce roman est au sommet de l'art littéraire par le suspense et le scénario construit telle une toile d'araignée qui nous mène vers une fin improbable et difficilement prévisible. Il fallait le maître du suspense pour construire un tel roman comportant également des passages poétiques, émouvants dans un style direct sans aucune longueur ni fioriture.
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La Mariée était en noir

Cela fait fort longtemps que j'envisageais de lire ce livre. Plus ou moins depuis que je sais que le film de Truffaut est tiré d'un livre. Tout ado, en effet, je suis tombé par hasard sur l'adaptation cinématographique du classique de William Irish. C'est dire si, à chaque page, j'avais bien du mal à me défaire de l'image de Jeanne Moreau en Julie, veuve déterminée...



Souvent, en fermant les yeux, une sarabande unissant Humphrey Bogart et Jeanne Moreau s'envolait sous mes paupières closes. Oui, j'associe classique du roman noir à Humphrey Bogart... Je le voyais bien dans ce Wanger, flic opiniâtre, un brin désabusé, qui finit par éprouver une sorte de compassion, teintée de colère pour l'inutilité de la vengeance de Julie. Un flic intègre et humain. Ce n'est pas incompatible.



Le roman est construit de manière simple, chaque chapitre présentant de la même manière un crime perpétré par Julie. Seul le dernier chapitre diffère un peu, avec l'arrestation de la meurtrière, et la morale qui lui est faite par Wanger. Une morale comme en ferait un grand frère bienveillant mais juste, intransigeant.



Irish va à l'essentiel, à chaque fois. Deux ans et demi passent dans le roman sans que l'on s'y attarde. Parce que pour Irish, l'essentiel est dans le récit, pas dans le temps qui passe. Et Irish évacue cette dimension, très soucieux de cohérence. Tout est expliqué dans le dialogue sous forme d'aveux qui se déroule entre Julie et Wanger.



Tout se révèle à la fin, ce qui veut dire que le lecteur ne reçoit les clés qu'au terme du roman. Il est laissé dans l'incertitude, simple spectateur des crimes et de l'enquête, du désarroi de Wanger, de la dure détermination de Julie.



Bref, un très bon moment. Trop court. Mais c'est aussi la force d'Irish: ne pas trop en faire, ne pas diluer, ne pas allonger une sauce qui ne doit pas l'être. Là où un Adler-Ohlsen ou un Carrisi feraient 700 pages, Irish se contente de 130. Avec la même réussite (au moins).
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Concerto pour l'étrangleur

Oui, certes, il est bien faible, ce roman policier : intrigue inexistante, rebondissements prévisibles, personnages caricaturaux, romance sentimentale digne de la collection Harlequin... Mais il y a le style d'Irish, unique, fragile, ténu, mélancolique comme la musique douce-amère des vagues sur la Côte Est. Et l'on pardonne tout.
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J'ai épousé une ombre

Quand l'on entame la lecture de cet opus , le controleur qui avise notre ticket pourrait nous dire que ce voyage là on ne l'oubliera pas .

L'atmosphére est lourde , difficilement respirable , et le comble c'est qu'on aime ça ...

Quel intrigue présente dans ces pages ... La tension ne cesse de monter , pour atteindre le paroxisme dans un climax qui vous laisse exsangue .

Les personnages sont superbes , le style est flamboyant , en somme on à ici un autre chef d'oeuvre de cet auteur incontournable qu'est Irish ...

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La Sirène du Mississipi

Fin XIXe, à la Nouvelle Orléans. Louis Durand, 37 ans et entrepreneur prospère, se prépare. Aujourd'hui, il se marie. Avec Julia, une femme de son âge, qu'il n'a jamais vu à part en photo, et avec laquelle il correspond depuis quelques mois...

Au débarquement, une jolie surprise l'attend : Julia est en fait bien plus jeune et bien plus ravissante. Louis est immédiatement sous le charme. Mais qui est-elle finalement, cette beauté inattendue ? Une jolie « escroqueuse » : elle réussit à s'enfuir un beau matin avec tout son argent... Louis, fou de rage et de douleur, part à sa recherche. Et pour lui commence une lente descente aux enfers.



Des personnages captivants, une femme plus que fatale, une ambiance envoûtante, servis par une plume admirable : le doute s'insinue, comme un poison, puis l'auteur surprend le lecteur, jusqu'à son dénouement fatidique.



Je découvre l'univers de William Irish et j'y replongerai avec plaisir. Plusieurs de ses romans ont été adaptés au cinéma et sont devenus des classiques : Fenêtre sur cour, La mariée était en noir entre autres...

Un superbe découverte.
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Une incroyable histoire

Un court roman en (presque) temps réel, durant lequel le jeune Buddy est successivement témoin d'un meurtre, traité d'affabulateur, puis mis en danger par les meurtriers.

Une écriture très visuelle, quasi cinématographique, qui donne envie de découvrir ce grand nom du roman noir à travers une œuvre plus consistante.

Mon édition était une édition en gros caractères, donc pour adultes a priori, ce n'est donc qu'après lecture que j'ai constaté que ce roman était désormais considéré comme destiné à la jeunesse, voire étudié en classe. Il est pourtant loin d'être évident, mais le processus d'identification à Buddy peut marcher je pense. Néanmoins, cela reste très noir (danger imminent pour l'enfant, belle course-poursuite...), mais très classique, donc à découvrir.

Mais très court, donc ne laissera pas un souvenir impérissable !
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La Sirène du Mississipi

William Irish, pseudonyme de Cornell Woolrich, est un écrivain américain né en 1903.

« La sirène du Mississippi » de son titre original « Waltz into the darkness » est un roman noir qui se passe en Louisiane en 1880.



Louis Durand, riche négociant de la Nouvelle-Orléans, est fatigué de sa vie de célibataire. Il attend impatiemment l’arrivée de sa future femme, Julia, avec laquelle il n'a eu que des échanges épistolaires. A son arrivée, il est désarçonné car la jeune femme ne ressemble en rien à la seule photo qu'il a d'elle. Malgré tout, il tombe sous son charme et décide de l’épouser sur le champ.



Cette rencontre va être pour Louis Durand, homme honnête et loyal, une véritable descente aux enfers. Sur fond de manipulation et de trahison, l’auteur en utilise toutes les ficelles et ce jusqu’à la caricature. Le lecteur ressent même une forme de frustration à ne pas pouvoir faire ouvrir les yeux au personnage.



Au-delà de l’histoire, l’auteur nous dresse un portrait assez détaillé des mœurs de l’époque où les hommes et les femmes sont tenus à une bienséance très rigide.



Il aborde également le conflit parfois compliqué entre l’honnêteté et l’amour. L’auteur met à mal la moralité à travers la cupidité et l’amour aveugle qui peuvent pousser l’être humain dans ses retranchements, dans les ténèbres. L’appel de la sirène est fort mais qu’elle issue à la fin de la valse ? Parfois terrifiant, le côté un peu caricatural du livre nous laisse espérer qu’il est éloigné de la réalité et pourtant …

Très belle découverte qui fait froid dans le dos, tant la confiance en l’autre peut en être bouleversée.

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La Mariée était en noir

Superbe découverte que ce roman! Un polar très noir, un scénario bien ficelé et un dénouement bien amené.

Le schéma est très simple : quatre hommes sans aucun lien apparent sont tués, à chaque fois par une femme qui disparait aussi vite qu'elle est venue ... Ils sont tous victimes d'un piège bien construit, tissé soigneusement par cette/ces femmes? inconnues.

Une histoire de vengeance qui m'a beaucoup plu et que je vous recommande!
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Une incroyable histoire

J’avoue avoir choisi ce livre par hasard dans le rayon « adulte » d’une bibliothèque, simplement à cause du nom de l’auteur pour le Challenge ABC… Par contre, une fois chez moi et en enregistrant ce livre sur Babelio et Livraddict, je me suis rendu compte qu’à la base, ce roman est un polar jeunesse/ado imprimé aux éditions Syros. La version que j’ai empruntée est en gros caractères et sans illustrations. Cela ne m’a pas dérangée, toutefois je reconnais avoir été surprise, car la couverture des éditions Encre Bleue fait très adulte et ne reflète pas très bien l’ambiance du récit… Celui-ci met en scène Charlie, alias Buddy, un enfant qui a l’imagination fertile : il s’invente des choses pour sortir de son quotidien misérable. J’ai adoré le fait que l’on soit directement dans l’action. Tout se passe en une nuit et les faits sont rapportés en temps réel. Par le regard de Buddy, on va assister à un meurtre violent de la part d’un couple avide d’argent. Pour dissimuler les preuves, le mari se débarrasse du corps de façon bien sanglante qui rappelle « Le Père Noël est une ordure »… Dès le début, l’auteur annonce la couleur : il y a eu un crime et le pauvre Buddy, unique témoin de la scène, est en danger. Malheureusement pour lui, personne ne le croit. Tel le garçon qui criait au loup, la crédibilité du jeune garçon n’existe plus à cause de ses nombreux propos imaginaires…



Ce livre se dévore très vite, car il n’y a qu’une centaine de pages et le rythme donne envie de lire à toute allure. En effet, plusieurs éléments rendent la lecture addictive : une course-poursuite haletante, des tueurs qui n’hésitent pas un seul instant à tuer un môme, un bon suspense avec de la tension, notamment quand Buddy est seul et enfermé chez lui, etc. Pour un habitué du polar, le scénario est, évidemment, très attendu et vraiment classique, toutefois je trouve que ça fonctionne bien. La plume de William Irish est immersive et dynamique, si bien que l’on rentre facilement dans l’histoire. J’ai passé un bon moment ! On a là un premier thriller prenant et sans temps morts à découvrir dès 10/11 ans !


Lien : https://lespagesquitournent...
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