Découvrir

Ce que les parents, les adultes ne savent pas, c’est que dès sa naissance, un petit d’homme est un être de langage et que beaucoup de ses difficultés, lorsqu’on les lui explique, trouvent leur résolution au mieux de son développement.

Et si j'ai annoncé que ce livre ne rassemblerait pas mes mémoires, il sera forcément contaminé par mes souvenirs.

Car voilà le véritable propos du livre : la transmission

Elle attrape le cornet et

remercie le vendeur, puis lèche la glace, qui font sous sa langue.

Elle a plus qu’un goût de crème glacé un goût de libération.

Lilou se sent des ailes, tout à coup, elle se sent puissante. Pas la

même puissance que lorsqu’elle s’envole dans les airs, quelque

chose de plus intérieur d’indéfinissable.p.233.



Citation

choisie par Athéna

« Toute ma vie j'ai bandé pour les fourgons, maintenant je bande pour les mots Je préfère ouvrir mon ordinateur plutôt que la salle des coffres d'une banque. » 21

"Je ne porte ni kippa, ni tchador, ni crucifix mais juste une certaine mélancolie de l'époque où tout le monde s'en foutait. » Je trouve ça très beau. Durant toute mon enfance, Marseille ressemblait à cette phrase. 66

ceux que tu appelles « les voyous » sont plus dangereux que les flics. C'est bien Victor Hugo qui a écrit: «Depuis que je connais les chiens, je regrette les loups » ? 57

— Ne t'avais-je pas parlé de confiance en soi ? Il n'y a qu'en ayant confiance en soi que l'on met tous les hommes à nos pieds ou dans notre lit. Tu as toujours été une grosse dégonflée avec les inconnus. Par contre, tu as su rester toi-même avec Alex.

— Et c'est ce qui m'a fait tomber sous ton charme. Ta simplicité, ta sincérité, ton naturel. Sans compter ton corps, tes yeux, ta bouche, ton sourire et tes fesses. En fait, je te le répète, tout ce que j'aime chez toi...

Parfois, nous cherchons le bonheur partout, dans chaque recoin de notre ville, de notre pays si ce n'est du monde entier, alors qu'il nous suffit d'ouvrir les yeux et de regarder ce qu'il y a devant nous.

L'amour est au-delà des mots. C'est un sentiment. Et un sentiment, on ne peut pas le nier.

— J’ai sauvé cette opération, monsieur. Si je n’étais pas intervenue à temps, l’homme violent aurait continué à se battre, à se droguer, il aurait tué le dépressif, la police serait arrivée, et tout cet argent serait resté dans la camionnette Toyota, que je viens d’ailleurs de nettoyer à fond, en effaçant toutes les empreintes digitales, et d’abandonner commodément très loin du lieu du braquage.

Il y a dû y avoir une évacuation, la plupart des engins ne sont plus là et il ne reste que deux navettes. J'essaie de me connecter au système, mais il n'y a plus aucune source d'énergie, je vais devoir bidouiller un peu...

— Dois-je vous être reconnaissant d’être venue, d’avoir tué un de mes hommes, kidnappé l’autre et pris le contrôle de mon opération, en plus d’avoir emporté tout l’argent ?



— C’est à vous de décider si vous ne voulez pas reconnaître votre inefficacité à planifier et choisir les bons complices pour vos vols.

— Vous vous foutez de moi ? C’est moi qui ai organisé cette opérat…



— Mal, monsieur, tellement mal que le fourgon blindé est arrivé en avance, vous n’avez pas recruté le nombre de personnes nécessaire à cette opération, l’une des trois a déserté au milieu du braquage, un autre de vos hommes était un maniaque meurtrier qui a failli tuer tous les gens du quartier, et le troisième s’est évanoui parce qu’il avait une crise de panique. Pouvez-vous me dire ce que vous avez organisé ?

"Tu n'auras la paix que quand tu maîtriseras ton horrible machine. Je te conseille la castration. Rivka."

Clarence Sternis, vous avez embarqué à bord d'Atlantis 23 en 2100 et été mis en stase virtuelle pour un voyage d'une durée indéterminée vers d'hypothétiques systèmes solaires colonisables. Après 82 années de navigation sans résultat, votre vaisseau s'est échoué dans un nuage d'astéroïdes, c'était il y a 41 ans.

— Je vais vous dire ce que je pense. Cette opération comptait quatre membres, vous, le déserteur, le violent et le déprimé. Après une série d’aléas que je ne veux pas répéter pour ne pas vous mortifier davantage que vous ne devez déjà l’être, il reste vous, le dépressif et moi.

Il faut que je me débrouille pour échapper aux mains salvatrices des infirmières et des médecins qui pensent que le calice de la vie doit se boire jusqu'à la lie.

Nos collections et archives diverses matérialisent la vertigineuse accumulation d'expériences, de rêves, de pensées, de créations qui forment nos vies, et qui dégringole de génération en génération, avec, pour la plupart d'entre nous, une déperdition inévitable. Elles matérialisent notre quête éperdue d'un témoin à tout cela ; d'un témoin de nos amitiés et de nos amours, des histoires qui sont arrivées, des atmosphères dans lesquelles nous avons baigné.

Elle disait volontiers : "Dans ce décor qui sacrifie à l'apparence, la sincérité devient dégueulasse." C'était un peu son cheval de bataille. "Je tiens à mon impudeur, je ne voudrais pas qu'elle soit gâtée par une atmosphère, par des gens qui voient dans l'argent le signe d'une supériorité. Bon Dieu, Motke, toi qui n'as pas de morale, comment peux-tu vivre dans ce monde de pacotille ?"

Une branche craqua sur sa droite et il fit volte-face avec l'agilité d'un félin. Un petit écureuil se tenait accroché à un tronc et le fixa une seconde de ses yeux noirs avant de disparaître. En cherchant à suivre sa course sur la cime des arbres, Yohan aperçut une masse sombre camouflée dans les pins. Son être tout entier se crispa dans un spasme d'effroi et il sentit la peur lui glacer le sang.

Qu’est-ce qui aurait-été plus simple, Renaud, si nous avions changé de région ? Pourquoi ne m’as-tu pas dis la vérité, pendant toutes ces années ? Pourquoi ne m’as-tu pas averti de la menace que nous courions ?