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EAN : 9782808303897
300 pages
Névrosée (01/02/2019)
4.42/5   13 notes
Résumé :
Catherine, la famille c'est pas trop son truc. Architecte, célibataire. Une vie bien ordonnée. Elle n'aime pas trop être dérangée.

Pas de chance, son cousin Emeric a décidé de s'en mêler. Il prétend avoir besoin d'un architecte pour rénover la maison familiale où il habite avec sa mère. Catherine n'a aucune envie de gérer leur chantier. Pourtant, elle va devoir s'en charger.

À l'occasion des travaux, elle découvre la cave. Trop petite. ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai été attirée par la couverture et par la quatrième de couverture, un peu énigmatique. de même que le titre, par ailleurs. Les membres fantômes… seraient-ce des gens décédés ? Ou l'appellation médicale lorsqu'on a été amputé et qu'on ressent toujours une douleur ? Une métaphore ? J'étais très curieuse de pouvoir lire ce roman et je remercie Babelio, les Éditions Névrosée (j'adore !) et Sara Dombret pour cet agréable moment de lecture.

Je ne suis pas entrée dans le livre de suite. Les premières 40 pages m'ont plutôt surprise. Je pense que c'est par rapport au style. Et puis, au bout de ces 40 pages, j'ai adhéré. Et heureusement ! Car j'ai compris par la suite que ce style simple, drôle parfois, ou cru servait l'histoire. Et finalement, j'ai adoré et je vous recommande cette lecture surtout, si, comme moi, vous aimez les enquêtes. Celle-ci est d'autant plus particulière que le narrateur est… un fantôme ! Tiens, c'est dommage, j'aurais dû publier cette critique pour Halloween !
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J'ai savouré le début, comment Sara Dombret plante la haute bourgeoisie bruxelloise, une famille avec ses petites médiocrités, un passé collabo que vont tenter d'éclaircir deux cousins qui se connaissent à peine, Catherine, architecte solitaire et Emeric.

Par contre, les enquêtes c'est pas trop mon truc et j'ai moins accroché à l'intrigue un peu trop touffue, recherche généalogique parmi trois grands mères potentielles dont une, en voix off, nous accompagne tout au long du livre.
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Catherine est une célibataire endurcie. Architecte de métier, elle mène une vie tranquille à Bruxelles, et s'occupe de sa mère Suzanne qui souffre de la maladie d'Alzheimer. Son cousin Emeric, qu'elle ne connaissait pas pour cause de querelle familiale ancestrale, lui demande de l'aide pour rénover sa maison. A contrecoeur, Catherine accepte: la voilà lancée dans une incroyable quête originelle! La cave de la maison, trop petite, cache une pièce secrète… Dans une malle, les deux cousins trouvent la photo d'une femme qu'ils ne connaissent pas, pourtant celle-ci porte la même tâche de naissance que Catherine !
Au dos de ce livre magnifique: « Les secrets sont faits pour être découverts. Parce que la famille, c'est comme un bras amputé qu'on continue de sentir longtemps après qu'il ait disparu. Ce passé, même ignoré, même s'il ne nous appartient pas, même s'il est mort depuis longtemps, il traverse les corps. »
En lisant cette quatrième de couverture, je me suis précipitée sur ce roman et j'ai rapidement été envoûtée par l'histoire et le style de l'auteur: sensible, imagé, tantôt léger ou drôle, souvent profond et poétique. J'ai adhéré à ce récit raconté par un fantôme, une sorte de voix-off, narrateur omniscient, qui nous éclaire ou à l'inverse peut aussi ajouter au mystère… Pas de dialogue, les échanges entre les personnages nous sont « retransmis » par ce fantôme, qui assiste à l'évolution de l'enquête menée par Catherine et Emeric : « Les murs savent. Imprégnés de ces malheurs. Mais que peuvent-ils à part grincer. Aussi impuissants que les mots« . L'intrigue est menée comme une enquête, un mystère à élucider : quoi de plus tentant qu'un secret enfoui dans une demeure familiale aux allures néogothiques? le poids des mensonges d'une famille bruxelloise -dont l'histoire tragique puise ses racines dans la seconde guerre mondiale, pèse lourd sur leur descendance.
Le personnage de Catherine intrigue, agace, émeut, elle est faite de contradictions qui font que finalement chacun peut éprouver pour elle de l'empathie : elle est mal à l'aise dans son époque, comme retenue par un passé qu'elle ignore et qui l'empêche de vivre sereinement.
Morceau choisi : » on croit qu'être seul, c'est n'avoir personne autour de soi. Ca n'a rien à voir. Etre seul, c'est être entouré d'une multitude de gens bruyants et envahissants sans faire partie de rien. C'est sentir ce rien dans sa chair.« 
Ce fut une très belle lecture : j'ai eu envie de connaître le passé de cette famille et j'ai été emportée par les mots et le talent de l'auteur. Je remercie Babelio et les Editions Névrosée pour la découverte de ce roman.
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« A nos membres fantômes », en lisant ce titre dans la liste de la masse critique du mois de septembre celui-ci m'a tout de suite attiré. Et quand j'ai lu le résumé de la 4ème de couverture et la phrase « C'est pour ça que je suis revenue », cela a fini de me convaincre. J'adore les histoires de fantôme.

Catherine est une architecte, célibataire qui n'est pas très famille. Elle aime sa vie bien tranquille. Mais un jour elle est contactée par son cousin pour rénover la maison familiale. Pendant les travaux elle découvre la photo d'une femme avec une tache étrange. Catherine va alors commencer des recherches pour découvrir qui elle est.

Alors attention, si vous aimez les dialogues, sachez qu'il n'y en a aucun. le roman est écrit principalement à la 3ème personne par un narrateur extérieur à l'histoire. Et parfois vous avez ce personnage « fantôme » qui connait le passé de la famille. On comprend très vite de qui il s'agit, mais cela ne gâche en rien le déroulement de l'histoire. Car nous allons découvrir bien d'autres secrets. J'ai même trouvé original de mêler 2 narrateurs à l'histoire, un qui connaît les sentiments et pensées de Catherine et l'autre, « le fantôme » qui connait les secrets de cette famille.

Je ne suis pas fan des romans sans dialogue, alors j'ai mis plusieurs jours pour le lire, même si j'ai adoré cette histoire très bien écrite par l'auteure. Je ne lisais parfois qu'une vingtaine de page par jour, car j'avais du mal à me concentrer sur l'histoire.

Sara Dombret arrive à nous embrouiller dans les différents personnages du passé. On se perd pour savoir qui est qui. le personnage « fantôme » cite des personnes et Catherine aussi, mais il est compliqué de les relier entre eux. Hetty, Suzanne, Abigail, Diane, Sarah, Rachel. Qui est la mère de qui ? la soeur de qui ?

Alors j'ai fait un arbre généalogique et au fur et à mesure où un nom était cité je le rajoutais. Et au final, je me suis bien amusée à mener moi aussi cette enquête auprès de Catherine.

Je vous recommande grandement cette lecture malgré que pour moi l'absence de dialogue a rendu la lecture compliquée. Car des auteurs comme Sara Dombret qui arrive à vous faire mener l'enquête avec le personnage principal, moi je dis bravo.

Je remercie Babelio et les éditions Névrosée pour ce super roman.
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Catherine, architecte, n'est pas une femme portée sur la famille, ça, c'est le moins qu'on puisse dire. Pourtant elle se retrouve contrainte de s'en mêler, à reculons, pour aider à rénover la maison familiale. Mais certains détails l'interpellent. Non, Catherine n'est pas une femme portée sur la famille, mais elle veut comprendre, elle doit comprendre. Même si cela implique de tenter de se replonger dans sa famille qui devient, de son côté, de plus en plus réticente...

Ce roman, je pensais le lire petit à petit, selon le temps disponible. Pourtant, impossible de le poser avant de l'avoir fini, il a englouti toute ma journée en un coup! Mais comment est-ce possible ?
Sans doute la somme de toute une séries de petites choses: Les personnages sont bien construits et très attachants. L'histoire est passionnante, une véritable enquête, dont le lecteur tente d'anticiper les développements et rebondissements. Le style est dynamique, incisif et drôle. Et les images ! Oui, les images m'ont vraiment marquée. Un livre auquel j'ai repensé bien longtemps après l'avoir refermé. Un excellent livre ! Hâte d'en lire d'autre de cet auteur.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le hall d’entrée est immense. On a l’impression que si on y reste trop longtemps, il pourrait vous aspirer. Catherine pensait trouver des entrelacs en fer forgé, des structures métalliques, organiques, des chapiteaux, des colonnes, des flammèches, des enroulements, des décors muraux faits d’arabesques et de végétaux stylisés, du marbre, de la lumière. Rien de tout ça. L’ambiance est sombre. Les murs foncés, noirs ou peut-être bruns. La seule source de lumière vient d’un grand vitrail dans les tons ocre qui se déploie sur toute la hauteur du mur et rend l’intérieur malade. Un mélange de jaunisse et de diarrhée.

Sous le vitrail, se déploie un escalier en bois massif. De l’ébène de Macassar. Un bois noble, coûteux et surtout très sombre que Catherine reconnait tout de suite. Pas de fer forgé ni d’entrelacs.
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Catherine imagine un coït avec un avatar depuis son canapé avec un casque de réalité virtuelle sur la tête. Puis elle se dit que peut-être même le gosse pourrait être un avatar. Comme ça on pourrait l'éteindre de temps en temps pour se reposer. Enfin, disons plutôt l'allumer de temps en temps. Parce qu'un gosse qui hurle tout le temps c'est fatiguant.
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La famille, c’est pas toujours facile. C’est souvent plus sordide que n’importe quel fait divers, et surtout, ça grouille dans la vie des gens. Ça couvre leurs corps d’une merde qu’ils sont seuls à sentir.
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Tant qu’ils restent désincarnés, les mots ne veulent rien dire, parce qu’ils peuvent tout dire. La réalité est pliée entre les mots. On ne la déploie qu’avec sa propre expérience. Nous croyons parler la même langue, mais nous ne parlons que la langue de nos expériences, qui jamais ne coïncident.
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