13 1/2

13 1/2, un titre énigmatique pour un thriller psychologique qui, d'après le résumé, avait tout pour me plaire. Dès le début, un scénario d'une violence plutôt insoutenable se met en place à travers deux histoires.

1968, Dylan rejoint la maison de correction de Drummond, dans le Minnesota, où il restera jusqu'à sa majorité, avant d'aller à la prison d'état, condamné à 16 ans d'enfermement. A 11 ans, le jeune garçon est accusé d'avoir assassiné à la hache ses parents et sa petite soeur de 2 ans. Son frère ainé Rich, blessé à la jambe a été le seul survivant. De cette tuerie, Dylan ne se souvient de rien. Abruti par les médicaments et les divers traitements qu'on lui fait subir afin de lui faire retrouver la mémoire, il ne survit que grâce aux visites que lui rend régulièrement Rich.
Adolescente, Polly a quant à elle dû fuir l'univers de violence que lui faisait vivre sa mère alcoolique et ses nombreux amants de passage. En 2007, nous la retrouvons à La Nouvelle-Orléans, où après un mariage raté, elle mène une existence discrète entre son métier de professeur d'université et ses deux filles qu'elle élève seule. Bien que les cartes qu'elles interrogent régulièrement ne soient pas avec elle, elle succombe au charme de Marshall, un charmant célibataire qui vit avec son frère.

Il m'a fallu très peu de temps pour me rendre compte que la déception allait être au bout de cette lecture. A mon humble avis, l'intrigue de base est bonne mais elle a été mal développée. La construction du roman est déplorable. Je n'ai pas aimé cette alternance de passé-présent. Ici, cela ne fonctionne pas. Il aurait mieux valu d'abord narrer l'histoire de Dylan et Richard puis passer ensuite au récit qui se déroule à La Nouvelle-Orléans en 2007. Un autre souci apparait à travers le déséquilibre entre les deux histoires : le passé de Polly est réduit à peu de choses. Son personnage semble sorti d'une autre époque. Je n'ai pas non plus accroché au style de l'auteure, j'ose espérer que c'est un problème de traduction car certaines phrases frôlent le ridicule. Que dire de cette abondance de références littéraires qui "tombent comme des cheveux dans la soupe" ? Veut-on relever le niveau après nous avoir abreuver de passages "trash" comme les diverses coupures de journaux qui débutent certains chapitres et qui n'apportent rien ? Je n'ai pas ressenti grand chose de l'ambiance de La Nouvelle-Orléans après le passage de Katrina que l'on évoque. La fin a été un supplice pour moi car la double identité de certains personnages (je ne dévoile rien car cela figure sur la quatrième de couverture) m'a perturbée : je ne savais plus qui était qui... car l'auteure utilisait alternativement l'une et l'autre.

Amatrice de bon thrillers et donc de bons auteurs spécialistes du genre, je n'ai malheureusement trouvé ni l'un, ni l'autre dans ce livre trop prévisible qui ne mérite, pour moi qu'un 6/20.

Voici mon retour de lecture sur 13 1/2 de Nevada Barr, lu dans le but de faire baisser mon immense PAL.
Minnesota,1968.
Quand Dylan, onze ans, se réveille dans sa maison couvert de sang, il ne se souvient de rien. Pourtant, tout prouve qu'il vient de massacrer ses parents et sa petite soeur à la hache. Seul survivant : Richard, son frère aîné. Dylan est désormais le célèbre "petit boucher".
La Nouvelle-Orléans, 2007.
Dans une ville dévastée pas l'ouragan Katrina vivent sous le même toit deux frères, Marshall et Danny...en réalité Richard et Dylan.
Nouveau départ, nouvelle identité, mais qui est qui?
Lorsque Marshall rencontre Polly, mère de deux filles, c'est le coup de foudre.
Mais en entrant dans la vie des deux hommes, Polly vient de se jeter avec ses deux enfants dans la gueule du loup..
13 1/2 est un roman qui attendait depuis un petit moment dans ma PAL..
Si j'avais su.. je l'aurais mis directement dans une boîte à livres sans le lire auparavant.
Je trouvais le résumé prometteur mais au final, je n'ai pas apprécié ce roman.
Il y a trop de bonds entre le présent et le passé, je me suis parfois perdue. Et, à un moment, je me suis lassée.
Je n'ai pas trop accroché aux personnages, y compris Polly. Je trouve son personnage pas assez développé, c'est dommage.
Je me suis retrouvé un peu indifférente face à ce qui leur arrive et j'avais hâte de terminer ma lecture.
Pourtant, c'était prometteur mais je persiste à trouver cet ouvrage trop brouillon, mal construit, avec des personnages dont la psychologie aurait pu être plus fouillée.
13 1/2 n'est pas un roman dont je garderais un grand souvenir, je ne le recommande pas et le note seulement 2.5 étoiles.

D'habitude, quand je termine un livre, je suis pressée d'en faire la critique. Pas cette fois ci, et ça veut tout dire: ce livre ne m'a pas plu. Déjà à la base, c'était pour moi un outsider: j'ai profité d'une promotion sur les fins de séries et l'ai acheté pour 5euros. Heureusement que je ne l'ai pas payé + cher... J'ai eu bien du mal à arriver au bout, c'était long, les personnages m'étaient antipathiques et je n'ai jamais réussi à rentrer dans l'histoire.

Les noms cités en 4ème de couverture et leur ordre sont trompeurs. Je pense que c'est fait exprès mais le fait que chaque personnage soit appelé par plusieurs prénoms différents contribue à rendre le récit confus. Jusqu'au bout j'ai dû faire une gymnastique mentale pour être sûre de bien savoir de quel personnage il était question à tel ou tel moment. J'ai trouvé ça fatigant.

L'ambiance sordide des "ghettos blancs" américains des années 60 est plutôt bien retranscrite, ainsi que l'atmosphère carcérale ou les effets du LSD, mais je suis beaucoup moins convaincue par la partie se déroulant de nos jours. le personnage de Polly semble d'ailleurs ne pas être le même d'une époque à l'autre. Vu son passé, on aurait pu s'attendre à la voir évoluer différemment de la mentalité qu'elle a au final une fois adulte. Ca manque de cohérence et de liens avec son histoire.

Les différents éléments de l'histoire ressemblent + à un puzzle qu'à un récit fluide basé sur une intrigue solide. Par exemple lors du procès de Dylan: on dirait un jeu où il faut relier les personnages, les paroles et les émotions qui vont ensemble, tellement l'ensemble paraît décousu. Les personnages principaux sont tous assez malsains et louches, et le personnage féminin de Polly est un peu caricatural. Ils sont froids, on ne dirait pas des vraies personnes et on n'a pas envie de les soutenir ou même de les comprendre. Et un livre qui ne fait pas naître d'émotions ne peut pas être considéré comme satisfaisant...

Certaines répliques sont très "WTF", voire ridicules. Comme Polly p116: "Je n'ai jamais causé de problème à qui que ce soit, rétorqua-t-elle de son accent traînant. Pas même à un enfant." Ce genre de phrase me laisse vraiment perplexe, presque consternée. Comme (p202): "Fastoche, comme disaient les gens du coin". Fastoche? C'est du langage familier un peu ringard, pas une particularité de langage régionale. Les exemples de ce genre sont nombreux. D'ailleurs il faudra m'expliquer ce qu'est "une voix enfantine et rocailleuse"... Peut-être un problème avec la traduction?

de +, je m'attendais vraiment à un thriller, or l'histoire tourne beaucoup autour d'une romance. Et je n'apprécie pas du tout ce style de lecture... On est guidé beaucoup trop vite vers le fin mot de l'histoire, qui au final fait tout un bouquin mais tiendrait aussi bien en quelques lignes. L'ambiance du livre est malsaine et pleine de mensonges mais au final il n'y a pas vraiment d'intrigue: on attend simplement de se voir confirmer une vérité dont on se doute depuis longtemps.

Sur la fin du livre il y a enfin un peu d'action, mais ça manque de fond: j'aurais souhaité + d'informations sur le passé des personnages, les raisons qui les ont poussées à devenir ce qu'ils sont aujourd'hui. Là, on a pas vraiment de motif, si ce ne sont la folie et une jalousie maladive. Bref, un grand OUF! de soulagement quand la dernière page a été terminée, 2 étoiles quand même pour l'idée de départ, et l'envie de commencer un nouveau livre au + vite pour chasser toutes les mauvaises vibrations de celui-ci...

Nous voici embarqués pour un thriller qui alterne le récit du passé, entre 1968 et 1975 dans le Minnesota et celui du présent c'est à dire La Nouvelle-Orléans en 2007.

Polly vit avec sa mère alcoolique dans le Mississipi, on est en 1968. Elle a quinze ans et ne supporte plus leur mobil home délabré, ni les innombrables amants de sa mère. Un jour l'un d'eux essaie de la violer, mais sa mère la repousse au lieu de l'aider. Polly comprend que sa mère la voit comme une rivale. La jeune fille décide que c'est en assez, elle vole onze dollars et s'enfuit à La Nouvelle Orléans en stop.

A la même époque dans le Minnesota, une affaire fait grand bruit, celle du Petit boucher comme dit la presse. Dylan onze ans se réveille à l'hôpital complètement amnésique. On l'accuse d'avoir massacré toute sa famille à la hache, dont sa petite soeur qui est encore un bébé. Seul son frère ainé, Richard, a survécu, même s'il a été grièvement blessé. Richard sera adopté par une riche famille californienne tandis que Dylan est condamné à aller dans un centre pour mineurs délinquants jusqu'à sa majorité puis à 9 ans de prison dans un pénitencier d'Etat. Il n'a aucun souvenir de la nuit fatale et il est pris en charge par différents psychiatres tous plus brutaux et incompétents les uns que les autres. Il servira de cobaye à différentes thérapies dans une ambiance très Vol au-dessus d'un nid de coucou. Il ne retrouvera pas la mémoire, mais apprendra à se défendre et s'endurcir.

En 2007, à La Nouvelle Orléans, Polly approche de la cinquantaine, elle est divorcée, professeur d'anglais et maman de deux filles adolescentes. Elle rencontre Marshall Marchand, un architecte qui travaille à la reconstruction de la ville après l'ouragan Katrina. Il la drague et la demande en mariage, mais Polly aimerait prendre son temps. Un soir, un incendie éclate dans sa maison et Marshall vole à son secours, ce qui décide Polly à franchir le pas. Marshall est très attaché à son frère Danny, que Polly trouve plutôt bizarre. Suite à la prédiction d'une voyante amoureuse de Marshall, le mariage des tourtereaux bat de l'aile. Polly se rend compte qu'elle connaît très peu son mari et se lance dans une enquête le concernant tandis qu'une série de crimes ensanglante la ville.

Bien qu'assez confus, le début est glauque à souhait, Nevada Barr explore les thématiques de la folie et des traumatismes de l'enfance. La construction du récit avec les flashbacks du passé est intéressante et très prenante. Jusqu'à la moitié du livre j'ai beaucoup aimé ce récit et je pensais avoir affaire à un thriller original, implacable et plein de suspense psychologique. Malheureusement cet excellent début s'essoufflera au milieu de l'intrigue avec la rencontre très « harlequinesque » de Polly et de Marshall. A partir de ce moment, qui traîne en longueur, Nevada Barr nous fait signe avec des portes de granges et l'on comprend où elle veut nous emmener. le soufflé retombe, on comprend très vite le fin mot de l'histoire, il n'y a plus de suspense et beaucoup de longueurs.

Je tempère toutefois cette critique, car je pense que le fait de lire de très nombreux polars différents m'a rendue très difficile. Ce livre n'est pas à recommander aux habitués gourmets du genre, mais des lecteurs moins compulsifs y trouveront sans aucun doute leur compte. Il n'est pas pire que de nombreux autres bestsellers du genre, mais les lecteurs addicts à ce type de littérature trouveront la seconde moitié très plate.

J'ai passé un bon moment en le lisant, mais on est très loin du thriller de l'année. Il commence très bien, mais à un moment donné, on a l'impression que l'auteur est pressée de finir et qu'elle bâcle complètement la fin. Les personnages sont aussi assez plats et peu attachants. C'est vraiment du gâchis, car le livre commence très bien et si l'auteur avait réussi à garder le même niveau qualitatif tout au long du roman, elle aurait vraiment écrit un très bon thriller.


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1968 . A quinze ans, Polly s'enfuie de la maison pour échapper à sa mère alcoolique qui accumule les amants, l'un deux tentera même de la violer alors qu'elle n'a pas encore neuf ans. Elle fait du stop jusqu'à la Nouvelle Orléans pour débuter une nouvelle vie.

« Bernie était nu, et son truc se dressait comme une vieille branche morte jaillissant d'un marais... »

Dylan Raines n'a que onze ans quand il est arrêté pour le meurtre de toute sa famille, ses parents et sa petite soeur de deux ans massacrés à la hache à l'exception de son frère aîné, Richard que l'on surnomme Rich. Celui-ci a reçu un coup à la jambe et survit à ses blessures. Il est suivi à la clinique Mayo où il trouvera une famille d'accueil, il reçoit des dons d'argent qui lui assure un avenir tout tracé.
Dylan a été étiqueté comme "le petit boucher", et envoyé au centre pour mineurs jusqu'à ce qu'il soit assez âgé pour être incarcéré. Durant les sept prochaines années qui suivirent, Dylan souffre à cause des psychiatres incompétents qui lui prodiguent le traitement par choc électrique et de LSD, mais il apprend à s'endurcir contre les gardes et les médecins. Et, malgré tous les efforts, il ne se souvient pas d'avoir tué sa famille, quelques brides comme de s'être réveillé couvert de sang, avec Rich à côté de lui. Il se rappelle du baiser de sa mère lorsqu'elle l'avait bordé en lui donnant du sirop contre la toux puis il s'était endormi.
« Lena, la petite Lena était prostrée face contre terre au milieu du mince tapis qui longeait le couloir. Son crâne était fendu en deux comme dans es dessins animés quand un personnage défait la fermeture Éclair d'un autre et qu'il tombe en deux morceaux... »

En 2007, Polly Deschamp est une jeune femme divorcée et mère de deux filles Gracie et Emma de sept et neuf ans. Une mariage qui n'aura duré que 15 mois et dont on ne sait finalement pas grand chose. Elle est professeur d'anglais quand elle rencontre au square Marshall Marchand, architecte en restauration à la Nouvelle Orléans. Il lui présente son frère, Danny, riche propriétaire d'une chaîne de pharmacies, et tous deux cohabitent dans le même immeuble ; La relation entre Polly et Marshall va très vite, quatre semaines après leur rencontre il l'a demande en mariage. Dans un premier temps, elle refuse même si ses filles apprécient l'homme, elle préfère prendre son temps. Tout bascule lorsqu'une nuit, Marshall lui téléphone éprouvant le besoin de l'entendre, au même moment un incendie se déclare dans la maison de Polly. Marshall est le premier a intervenir sur les lieux. Polly doit se résoudre à vivre avec Marshall et accepte de l'épouser.

Danny ne voit pas d'un très bon oeil la relation de son frère et l'attitude de Marshall va très vite se dégradé lorsqu'une cartomancienne Vondra prédit à Polly que l'homme qu'elle a épousé n'est pas celui qu'elle croît, qu'elle ira même jusqu'à le tuer. Polly retrouve des notes écrites de son époux qui lui révèle le passé troublant de Marshall.

« Je passe mon temps à me demander s'il est agréable de tuer des gens. C'est comme un trip après avoir fumé une bonne herbe peut-être ? Et tuer des enfants, est-ce plus marrant ? »

Pour en savoir plus, Polly décide de retrouver Vondra et découvre que la femme surnommée Red, a été tuée dans son appartement, emballée dans des bâches plastiques dans la baignoire. Qui était cette femme ? Connaissait-elle son mari ? Tout laisse penser que Marshall est le tueur...


Dans ce thriller, l'auteur nous laisse mariner par des retours au passé de la vie de ce jeune Dylan et Richard, bien entendu on comprend très vite que les deux frères ont pris une nouvelle identité et deviennent Danny et Marshall Marchand. L'histoire est axée sur le lien qui les uni, ces années d'enfermements et les souvenirs de Dylan qui restent floues. On ne sait finalement pas grand chose sur Polly, sur son premier mariage, sa vie passée. Néanmoins, Nevada Barr sait parfaitement maîtriser ses personnages et la personnalité de Danny et Marshall laisse planer le mystère, sur les réelles actions qui se sont produites en 1968 en abordant le sujet des traumatismes de l'enfance. Marshall est-il le prétendu meurtrier de sa famille ? Est-il le sociopathe qu'il pense être ? On suit pas à pas ses doutes, ses peurs, ses souvenirs qui le terrorisent car il craint de mettre en danger la femme qu'il aime et ses deux filles. Que sait-il vraiment de son frère Danny ? Pourquoi s'acharne-t-il à lui faire à lui faire oublier sa mémoire ?
Une intrigue qui met en scène l'instinct de ces tueurs enfants qui déciment leur famille pour parvenir à leurs fins, même si les actions restent prévisibles pour les inconditionnels du Thriller, il reste un livre à ne pas manquer.
Lien : http://lesromansdechris.blog..