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EAN : 9782749952369
336 pages
Michel Lafon (06/04/2023)
4.1/5   5 notes
Résumé :
Je n'ai pas toujours été le Didier Raoult que l'on décrit aujourd'hui. Parce que cet homme que je suis fait peur malgré lui et l'a compris un peu tard. Je sais que cela est dû à mon apparence et à une certaine dureté dont je n'ai pas conscience, mais j'aime me bercer de l'illusion que je fus un temps un être doux

Que sait-on vraiment de Didier Raoult ? S'il a défendu avec verve ses convictions durant la crise du COVID, le célèbre professeur est toujou... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Ce qu'un vrai philologue distingue le mieux chez Raoult, c'est sa franchise, son ton de pleine véracité, son indépendance de vue, sa clarté honnête un peu fruste, plutôt dénuée de style littéraire et d'enjolivements. On devine l'être d'ouverture, mâle, avenant, sans dissimulation, d'abord simple et sûr, phrase courte et nette, pratique, registre courant, guère fine mais directe et accessible : homme bien apte à l'explication, à un point rare parmi les savants de son niveau, parce que la manière dont un scientifique aguerri masque ses lacunes ou ses renoncements à se faire entendre, au même titre qu'un philosophe s'octroyant une pertinence, consiste tôt ou tard à impressionner par une complexité confondante qui réalise chez le profane la sensation de son infériorité. C'est souvent comme s'il était des réalités inintelligibles réservées au spécialiste, et ce dernier en joue selon l'opportunité pour affecter d'être une référence inatteignable. Mais rien de tel ici où le propos ne se perd pas en digressions difficultueuses ni, je pense, en simplismes honteux – c'est un équilibre ardu à trouver parmi des experts qui, je suppose, ont l'usage d'user entre eux d'un autre langage, techniquement complice. L'auteur dit son fait, en mesure assez naturelle qui n'insinue rien, sans accusations outrées, d'une sincérité apparente et caractérisée. C'est ce qu'on qualifie parfois de « solaire » en l'espèce d'un récit qui assume continûment la réalité simple, celle d'une vie, surtout d'une vie professionnelle – on en apprend très peu sur la sentimentalité personnelle de Raoult qui, en cela, annonce dans le titre Autobiographie un projet qui n'est pas entièrement tenu. Mais si l'on excepte ce défaut de « confessions » – les douleurs d'un homme et son intimité y sont plutôt celées –, on se concentrera sur l'itinéraire d'un homme dédié au travail et qui s'est bâti son devoir d'excellence, et l'on comprendra – encore faut-il être bon lecteur – qu'il est impossible que les accusations de vantardise et de gourouisme qu'on lui a faites et qu'il réfute avec une patience exemplaire, supportent l'épreuve de sa moralité dont la teneur a plutôt quelque chose d'enfantin et de jouisseur que de controuvé ou captieux. Autrement dit, c'est un bonhomme épanoui, non un fonctionnaire triste et zélé, que ce Raoult passionné et pacifique, d'expression volontaire et synthétique, et point la sorte d'homme prêt à inventer des histoires pour se disculper d'une énième gabegie. C'est sans nul doute ce qui rend l'auteur peu aimable aux amateurs de fausses modesties et d'atténuations de soi, à ce douceâtre air-du-temps de l'effacement du caractère et de l'obéissance collective : ce savant est excellent et il est même bon, possède une personnalité, et compte pour l'un des meilleurs de son domaine, disposant de toutes les sources et preuves pour en attester, partant il n'a nulle raison d'éteindre son orgueil et d'affecter des entre-deux discrets et pusillanimes. On devine, je pense, que j'aime cette hauteur lumineuse, parce qu'elle signale le positionnement principiel vers la vérité, et non la posture d'excuses et de négociations bureaucratiques et politiciennes.
L'inconvénient de cette tonalité solide et gaie, c'est, comme je l'ai écrit, son manque de décoration : ce livre n'est pas une oeuvre littéraire, il ne contient pas de réflexions subtiles et il n'impressionne pas d'habileté stylistique ; je dirais en cela que Raoult est plutôt un homme de résultat que de manière. Il est courant et même de règle que les personnalités contemporaines publiques et politiques, pour vouloir communiquer droit au but ne travaillent guère la forme de leurs textes, ce qui gêne selon moi la méthode de leur écriture, parce qu'avançant sans relâche et efficacement vers l'objectif brut, l'écrivain néglige les nuances belles qui sont précisément ce que le lecteur ne rencontre plus dans un livre et qui font à présent tout l'inédit d'une littérature oubliée. Un véritable lecteur a besoin d'apprendre mieux que des faits : il a besoin d'apprendre des fonds, donc d'accéder à des profondeurs, nécessitant une écriture exigeante, pointilleuse à découvrir, ainsi qu'une exigence de lecture, pointilleuse à ne rien rater. Un livre est une ciselure qui s'ausculte. L'acheteur commun de librairies, lui, veut de la phrase qui lui ressemble, mais justement parce que ces mots sont comme de lui, émanés de sa moralité et confirmatrices de ses tendances, il n'y apprend rien de neuf et ne fait que se retrouver : Raoult peut enseigner la fraîcheur et la loyauté, et peut-être une vision du scientifique moins rigide que le stéréotype que d'aucuns, naïfs, peuvent encore entretenir, mais il n'enseigne pas, par défaut de technique, les ressorts d'une âme humaine. Il ne rapporte pas des difficultés personnelles dont la résolution pourrait prodiguer une leçon de vie intime : il s'en tient surtout à l'extérieur, à des données sues, à des états objectifs. Son oeuvre est une vulgarisation : j'eusse préféré une intériorisation ou une sublimation. Où l'on comprend bien le travail d'un homme-de-métier, on ne distingue guère le métier-d'être-homme. On peut l'exprimer autrement en empruntant en amateur le domaine des sciences infectieuses : le virus ou la bactérie est montré, mais on n'entre pas dans la complexité intérieure des cellules, et l'on ignore un peu à quoi il nous sert personnellement de connaître ce récit sans portrait.
Néanmoins, quant à la science, le lecteur accède, grâce à ce livre, à quantité de réalités d'un certain trouble et qui devraient le faire davantage réfléchir sur ce qu'il continue de croire communément « l'invulnérabilité du consensus savant ». Je ne m'étendrai pas sur le sujet, ayant rédigé trois articles d'ampleur pour critiquer en psychopathologue la mentalité contemporaine en matière de confiance vis-à-vis des autorités scientifiques : Raoult rappelle continuellement, et pas seulement sur le Covid (qui occupe d'ailleurs moins de la moitié du livre), que la certitude des théories scientifiques entraîne, par la foi qu'y accordent des confrères, de régulières erreurs et défaillances ; c'est le cas au juste quand la méthode de chercheurs n'a pas été suffisamment éprouvée par d'autres, sur le fondement d'une créance qui a empêché le collationnement. « J'ai donc acquis une conviction que j'ai encore aujourd'hui, celle que les descriptions de pathologies et les recommandations qui les accompagnent doivent toujours être considérées avec la plus grande circonspection, car elles sont trop souvent le fruit de simplifications successives et de suivismes, sans vérifications complémentaires de la littérature existante. » (page 73) C'est qu'en réalité la science, en laquelle la voix populaire prête, mais par proverbe, un perfectionnisme irréprochable, ne s'établit pas comme un système solide d'évacuations des fautes, mais souvent comme un conservatisme au bénéfice d'une idée répandue dont elle utilise l'irréfragabilité pour asseoir son autorité, et c'est ainsi qu'en somme, si la convention qui règne à la tête de tel domaine scientifique sombre, on craint que toute sa bonne réputation s'effondre avec elle, de sorte qu'on préfère par défaut la maintenir au sommet en usant de toutes les formes de biais statistiques et de rappels à l'ordre que ses garants ont un intérêt moral ou financier à produire. On a oublié, à force d'extrapoler la vertu de la science en pures généralités et à partir des références fameuses où le patriotisme français mêle vérité et propagande, qu'en pratique la science est régie par des incitations privées et politiques, et l'on a perdu de vue qu'elle est une affaire d'hommes avant d'être une affaire d'objectivité. C'est par confort intellectuel qu'on lui accorde cet immense et fallacieux bénéfice-du-doute selon quoi l'infaillibilité de la science est supposée la règle, et la partialité des scientifiques l'exception qui la confirme ; or, quel homme contemporain, tout en particulier si peu psychologue qu'aujourd'hui, ne se sent pas l'impérieux avantage d'avoir raison ? Les lauriers et budgets qu'on décerne pour des études remarquées, ainsi que les moeurs anti-élitistes qui caractérisent tant notre époque démocratique, aboutissent à des exaspérations telles : « Je suis en effet rapidement devenu allergique à ces interminables déplacements dans les congrès internationaux, où je continue pourtant d'être invité. Se promener dans tous les Hilton de la Terre pour entendre les mêmes gens parler des mêmes choses, avec une homogénéisation croissante de la pensée et de moins en moins de place pour la contradiction et la critique, n'est pas un rituel qui apporte quelque chose à ma manière de penser. » (page 168) le Contemporain n'aurait sans doute pas cru que ces conférences valent autant en compromissions et en décorum que la plupart des formations de son métier, mais aussi pourquoi surestime-t-il automatiquement ces « savants », au lieu de transposer logiquement les dérives de sa profession à celles des scientifiques ? Pourquoi cette dichotomie, si ce n'est à la fois par conviction que sa profession est défaillante et par espérance aveugle que les autres, surtout celles qui transportent des enjeux capitaux, valent mieux que la sienne ? On n'entend décidément rien à l'homogénéité des motifs chez les hommes, comme si, après tel diplôme, on acquerrait spontanément et subitement une valeur surhumaine.
Quant au Covid, j'hésite à faire la recension des défenses et accusations de Raoult, ce qui me donnerait l'air partisan : la vérité n'est d'aucun parti, elle se situe dans l'épreuve et dans la preuve, et j'admets que la logique de l'auteur, telle qu'exprimée avec tant de clarté dans son livre et ses interviews, ne tolère guère de doute, Raoult étant toujours loin d'arborer des insignes d'autorité et de complication rhétorique, et se contentant de présenter des faits vérifiables contre des détracteurs qui ne paraissent pas s'appuyer sur des données tangibles mais sur des procès d'intention. En peu de mots, il explique pourquoi il n'a pas administré l'hydroxychloroquine en double-aveugle – à la fois parce que cette méthode condamne un groupe de malades sous placebo, et parce qu'elle n'a d'intérêt que pour révéler l'effet placebo qui n'existe pas dans la mesure inaltérable de la charge virale – ; il revient sur ses multiples demandes, souvent refusées ou circonstanciées, de prise en charge de patients durant la pandémie, dont les tests PCR, en arguant que l'IHU Méditerranée Infection était tout indiqué pour cela ; il explique les effets du Lancetgate et y voit la volonté d'empêcher le redéploiement d'anciennes molécules devenues génériques pour favoriser la rentabilité des grands laboratoires pharmaceutiques ; il s'étonne du reproche qu'on lui a fait de manquer de confraternité au prétexte qu'il préféra soigner que suivre les consignes officielles d'attendre que l'état des patients se dégrade ; il remarque les absurdités dangereuses d'un système de décisions qui s'est concentré entre peu d'individus aux intérêts mêlés ; et il réfute aisément des mots qu'on lui a attribués et qu'il n'a jamais prononcés : « Que disais-je à l'époque ? Simplement qu'il était très improbable qu'un vaccin, fût-il à ARN messager, permette d'éradiquer à lui seul une maladie dont on savait déjà qu'elle était, au moins en partie, une zoonose, c'est-à-dire une maladie potentiellement épidémique chez les animaux. Donc une maladie qui ne pourrait en aucun cas être maîtrisée en ne vaccinant que les humains. Surtout avec un vaccin qui se focalise sur un seul gène d'un virus par ailleurs très mutagène, alors qu'on ignore la fonction des autres gènes non ciblés par le vaccin. » (page 317) Toutes ces assertions convergent vers un constat redoutable qu'on aurait tort d'imputer à un homme de peu de mérite et qu'il faudrait considérer avec soin : « Je citerai également l'incroyable panurgisme des uns et des autres sous couvert de réunions internationales. Faute de certitudes pour avoir trop écouté les pseudo-experts et les groupes de pression agissant par intérêt, tout le monde s'est mis à copier tout le monde, cédant aux plus convaincants, aux plus corrompus ou aux plus peureux, poussant nombre de pays à adopter une ligne de conduite au petit bonheur la chance, par imitation des choix qui paraissent les plus pertinents chez les autres. » (pages 272) « La France n'est plus capable de décider pour elle-même, de façon autonome, en s'appuyant sur ses propres forces. » (page 239)
Certes, j'ose affirmer que tout cela, ma Psychopathologie-du-Contemporain, appliquée à la « crise sanitaire » notamment à travers mon recueil États d'esprit en état d'urgence, l'avait déjà analysé, si bien qu'avec quelques informations scientifiques et statistiques obtenues entre-temps, je n'ai pas appris grand-chose de ce livre : ce m'est cependant une satisfaction de trouver que mon examen méthodique des moeurs, fondé sur la psychologique et son extrapolation, fut confirmé point par point par un praticien. Ce n'est point pour vanter mon travail mais pour lui reconnaître la crédibilité qu'il mérite en termes de fiabilité, et ainsi faire admettre peut-être plus largement que la vérité d'une étude n'est pas question de hiérarchie et d'autorité, mais qu'elle s'obtient et se vérifie par une cohérence à la fois interne et générale des matériaux examinés, notamment humains, ce que vérifie toujours le pratiquant expérimental des réalités, comme un naturalisme aux théorèmes exactement échafaudés. Il n'est pas magique qu'un théoricien puisse avoir raison sur le monde : c'est l'objet d'une analyse extrêmement rigoureuse de la réalité et qui converge en faits de nature généralisable, ce que des siècles de pédantisme philosophique oiseux étaient presque parvenus à faire oublier, en sorte que cette époque en est à admettre que tout ce que déclare un penseur est par principe faux ou du moins largement écarté du domaine pratique. Il importe avec urgence de réinstruire simultanément la rigueur rationnelle dans tout débat sur les sciences, et le fondement démonstratif en toute oeuvre de littérature, les deux étant étroitement corrélés, puisque c'est toujours d'esprit critique et de vérifications pragmatiques qu'il s'agit.
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Le Professeur met les points sur les i et les barres aux t.
Les paroles s'envolent mais les écrits restent. Nous verrons ce que L Histoire retiendra et surtout si nous aurons appris de nos travers.
Hommage au professeur Raoult d'avoir tenu contre vents et marées pour faire valoir le plus important de tout: le respect de la dignité humaine. En somme, la réalité, rien que la réalité, sans tricherie ni sournoiserie.
Inspirant. Une vie inspirante.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Mais à l’issue de cet épisode, je me suis rendu à l’évidence : quels que soient leurs qualités, leur sérieux et leur pertinence, les rapports produits par les personnalités compétentes que sollicitent les ministères ne sont que rarement lus et analysés par celles et ceux qui les ont commandés. Et de toute façon, les conclusions qu’ils tirent et les solutions qu’ils préconisent ne pèsent pas grand-chose face aux emportements médiatiques fondés sur l’air du temps et les réflexions des soi-disant « vrais gens », dans les micro-trottoirs qui se multipliaient déjà dans les journaux, et sur les radios et à la télévision. Comme je m’en étonnais à l’époque, on m’avait expliqué que les réunions du matin dans les ministères ne tournaient pas autour des travaux d’experts, ni même autour des projets et propositions de loi, mais autour de ce qui s’était dit la veille au soir dans le journal de 20 heures de TF1 et le jour même dans les matinales des stations de radio, surtout si les mêmes sujets étaient aussi traités à la une du Monde, du Figaro, de Libération et du Parisien.
C’est à ce moment-là que j’ai compris une chose essentielle de notre époque : pour peser sur les décisions politiques, il est beaucoup plus efficace de répondre en quelques secondes aux questions des journalistes travaillant pour les médias les plus influents que de passer des mois à rédiger un rapport de haut niveau sur un problème crucial. Et plus on montre sa bobine à la télé, plus on entend votre voix à la radio et plus on voit votre nom dans les journaux, plus ce que vous dites aura de la valeur aux yeux des politiques.
Pour autant, je reste convaincu – même si je n’ai que quelques rares exemples à l’appui de cette affirmation – qu’un rapport bien ficelé et raisonnable dans ses conclusions peut finir par trouver une ouverture.
Mon rapport sur le bioterrorisme et les maladies infectieuses a d’ailleurs eu des suites, mais d’une nature inattendue. Après la nomination de Dominique de Villepin à Matignon et l’arrivée de Xavier Bertrand avenue de Ségur, le même directeur de cabinet du ministère de la Santé, celui qui avait reçu ce rapport avec un dédain à la limite de l’insulte, m’avait en effet recontacté. Pour me demander de rédiger un nouveau rapport pour le nouveau Premier ministre et le nouveau ministre de la Santé, sans même mentionner mon travail précédent. J’y ai mis un préalable : que l’on m’explique ce qu’était devenu ce premier rapport et ce qui en avait été concrètement retiré. La réponse qu’on m’a faite se résume en un mot : rien. J’ai donc refusé cette seconde commande ministérielle, ce qui n’a pas beaucoup plu à mon donneur d’ordre, qui m’en a fait grief pendant un bon moment. Mais je n’avais ni le temps ni l’envie de perdre un temps précieux à rédiger de nouveau quatre cents pages d’un rapport destiné à prendre la poussière sur une étagère, sans que personne n’ait pris le temps de le lire, et encore moins d’en retirer quelques propositions de bon sens à soumettre aux politiques.
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J'ai donc embarqué sur un bateau, mais direction Alger, où je suis finalement resté presque trois mois. Quand je suis arrivé, mon père m'a dit aussitôt : "laisse-moi essayer de te convaincre. Tu prends le temps d'analyser la situation et tu décides, mais pas sur un coup de tête." [...] Il me mit donc ce marché en main: "Si tu entres maintenant à l'université, je te paye tes études, quelles qu'elles soient, parce que c'est normal. Si, en revanche, tu décides de ne pas faire d'études, je t'émancipe pour que tu puisses faire ce que tu veux, mais je ne te donne plus d'argent et tu te débrouilles pour gagner ta vie. Dernière hypothèse : si tu changes d'avis dans les mois qui viennent et que tu veux faire des études, alors je ne te les payerai que si tu fais médecine. Ce sera le prix à payer pour t'être trompé." Je lui ai dit d'accord, on fait comme ça.
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