COUP DE COEUR
Est-on bien mégalo d'ainsi parlr de soi ?
L'amour impossible est-il toutefois possible ?
Peut-on vivre de sa vie tout dans son absolu ?
Où la liberté condamne t-elle l'intimité ?
Les compagnons d'infortune ayant touché les cîmes ne nous laissent-ils pas fortune ?
"Quand on a que l'amour, à s'offrir en partage" ;
Moi j'ai pleuré ce livre comme Jérôme (Olivier) a pleuré la pièce de Tristan comme une conclusion.
Un numéro de téléphone, un mail, et tout peut commencer. Mais comment supporter une potentielle rupture qui serait indicible ? Croire, ou choir...
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Etrange, vous avez dit "étrange". D'abord la forme épistolaire, je découvre. Ensuite à travers les échanges on devine cet amour naissant, mais au milieu du livre, on commence à se lasser, (et ce n'est pas l'homosexualité qui m'incite à dire celà). Mais on aimerait que cela débouche sur quelque chose, cela vient, très tard, mais cela arrive on sent poindre le drame mais on ose y penser. Tant pis on continue. Dialogue, on y croit pas tellement, tant l'un est l'autre et l'autre est l'un. Trop de ressemblance, difficile de faire autrement peut être. Et puis on arrive enfin à ce que j'appellerai le noeud du livre Vingt pages, de 206 à 223. le style change, la sincérité aussi, on passe du détail du non-dit au coeur de la personnalité de Jérome et peut être oserais-je le dire de l'auteur qui devoile enfin ce qu'il est possible de donner, de vrai, de profond, de lui je ne sais, mais je crois que là est le vrai début de son oeuvre future.
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Au début, j'ai trouvé ce livre troublant, touchant.
Mais au bout d'un moment, j'ai commencé à en avoir un peu assez: trop long, un peu toujours pareil.
Je ne suis pas encore arrivée à la fin, je le continue malgré tout mais sans grand grand enthousiasme.
Dommage!
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Premier roman, et roman d'amour. Sur ce sujet mille fois rabâché, l'auteur en fait un livre indispensable et fracassant sur l'amour, l'écriture, les relations au XXIème siècle. Poétique, décapant, touchant, impossible d'en sortir indemne !
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Une chose est sûre, on s'approprie cette histoire, on vit avec elle, durant plusieurs jours, et on n'en ressort pas indemnes. L'absolu de ce livre le rend irrésistible. Olivier Steiner signe un puissant premier roman.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Ils ne peuvent pas savoir que devant la dépression, c'est toute la volonté qui se dérobe, elle n'est plus qu'un conte pour enfants, la volonté, un souvenir lointain, et le sujet, le moi se désagrère.Il ne reste plus qu'à serrer les dents, attendre que ça passe, si ça passe, supporter l'idée que ça ne passera jamais. Mais parfois, je sors du tunnel et ça me semble définitif, d'un coup tout va mieux, c'est merveilleux, le monde est à ma portée, si vaste et si accueillant, c'est de nouveau l'âge des possibles, mon énergie est immense, j'ai l'envie de tout embrasser,eveything is absolutely beautiful, rien n'y personne ne me résiste.
Je me méfie des mots. J'ai du mal à les manier. Tantôt faibles, tantôt outranciers : il est si difficile de leur faire dire certaines nuances. Malgré cela, je passe la plupart de mon temps avec ces foutus mots, car c'est ce que je fais, écrire, ou plutôt ce que je veux faire, ce qui revient peut-être au même.
La fébrilité de l'amoureux, l'angoisse de l'amant, la douleur de l'absent, je chemine sur ces trois territoires qui sont autant de pièges que de raisons de vivre.
Car si ce que nous nous sommes écrit est si précieux, le plus important, la vie, reste muet entre les lignes. Quoique nous écrivions, nous restons en deça de ce que nous avons vécu.
Et je me sens coupable, coupable dans le sens de coupable de tout. Vous voyez ? Je suis compètement mégalo. Si j'étais plus modeste je comprendrais et accepterais que nous sommes finalement très peu responsables. "I'm think I'm paranoid", la chanson de Garbage, vous connaissez ? It's me.
« LE VERTIGE MARILYN » PAR ISABELLE ADJANI
Conception : Olivier Steiner – Installation, scénographie, musique : Emmanuel Lagarrigue
Une femme, Isabelle Adjani, blonde, au centre du plateau. Robe Dior à traîne noire, dos dénudé. Cette même robe portée par Marilyn Monroe lors de ce qu'on a appelé « la dernière séance » photo de Bert Stern. Au-dessus de cette femme en robe noire s'élève une haute structure sur laquelle sont installés vingt-quatre projecteurs, vingt-quatre heures dans la vie d'une femme, un jour et une nuit. La structure s'élève comme une tour de Babel, oeil du cyclone d'un monologue encore à venir : monologue intérieur et extérieur, la voix de Marilyn, d'Isabelle, laquelle ? Les deux. Olivier Steiner est allé puiser dans la dernière interview de Marilyn – donnée deux jours avant sa mort – et dans divers entretiens écrits d'Isabelle Adjani une matière à réflexion, des correspondances, un dialogue aussi inattendu qu'improbable, la possibilité d'une sororité, un ravissement.
À lire – Anne Gorouben & Olivier Steiner, le ravissement de Marilyn Monroe, éditions Metropolis, 2021.
Pour l'occasion la Maison Christian Dior a refait sur mesure pour Isabelle Adjani la robe iconique de Marilyn Monroe.
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