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EAN : 9782259219280
224 pages
Plon (21/02/2013)
3.75/5   2 notes
Résumé :
" Ma mère n'a pas été une sainte, elle a connu la terreur de qui s'apprête à franchir le point de non-retour, mais elle est allée jusqu'au bout d'elle-même, de son humanité, de sa vérité. Et je comprends soudain qu'il ne nous est pas demandé d'être plus que nous ne sommes, d'aller plus loin que nous ne pouvons, que chacun, au moment de mourir, est dans sa vérité nue : il rencontre sa limite mais aussi tout son possible... " Comment dire oui à la mort d'un être cher ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
« Ceci est un pur joyau ! »
Véronique Loiseleur/Desjardins aura délié sur La Terre, accompagnant la disparition de sa mère vers sa fin, ce qui n'était pas nécessaire de conserver … et nous avons apprécié le témoignage d'autant que nous avons en notre temps vécu le même genre de situation, il y a maintenant bien des années !
C'est une belle narration, de l'élégance dans la peine infinie, de la “grâce” entre deux êtres qui avaient l'ardence au corps et au coeur de se quitter dans la “lumière” qui les habitaient l'une et l'autre, quelle “noblesse humaine” dans leur humilité partagée devant ce qui est plus grand que nos individualités !
C'est également un bel hommage au personnel soignant.
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http://camisard.hautetfort.com/media/01/02/1480267140.pdf


Lien : https://versautrechose.fr/bl..
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S'ouvrir à la souffrance de son parent, même si la relation n'a pas été toujours facile et harmonieuse... Voici un chemin pratiqué dans le vécu, avec beaucoup d'honnêteté et d'amour.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Ma mère n'a pas été une sainte, elle a connu la terreur de qui s'apprête à franchir le point de non-retour, mais elle est allée jusqu'au bout d'elle-même, de son humanité, de sa vérité. Et je comprends soudain qu'il ne nous est pas demandé d'être plus que nous ne sommes, d'aller plus loin que nous ne pouvons, que chacun, au moment de mourir est dans sa vérité nue : il rencontre sa limite mais aussi tout son possible..
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Je n'ai pas voulu que toute trace disparaisse avec elle. Le puissant message de vie que j'avais reçu d'elle, j'en devenais dépositaire et je devais le transmettre à mon tour.
Pourquoi le nier ? Passé le temps du chagrin, le départ d'un être si proche nous rend à nous-mêmes et ouvre bien des portes. Une fois disparu le premier auteur de nos jours, quand nous sommes libérés de notre préoccupation à son égard, l'énergie s'investit ailleurs et nous devenons un peu plus l'auteur de notre propre vie.
p. 217
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Peu à peu, à l'arrière-plan de ces remous, se fraie en moi une certitude pleine et heureuse, un sentiment d'achèvement d'un tout autre ordre : ma mère n'a pas été une sainte, elle a connu la terreur de qui s'apprête à franchir le point de non-retour, mais elle est allée vaillamment jusqu'au bout d'elle-même, au cœur de son humanité, à l'extrême pointe de sa vérité. Au-delà, elle ne pouvait pas. Et je comprends soudain qu'il ne nous est pas demandé d'être plus que nous ne sommes, d'aller plus loin que nous ne pouvons, que chacun, au moment de mourir, est dans sa vérité nue : il rencontre sa limite mais aussi tout son possible, cette porte étroite devant laquelle il peut s'arc-bouter de toutes ses forces, tentant désespérément de ne pas en passer le seuil, ou décidant résolument de le franchir, quoi qu'il en coûte.
p. 166
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Je ne sais plus quand exactement se situe le regard inoubliable qu'elle m'a jeté à un moment. Sans doute le même jour. Dans mon souvenir, j'étais seule avec elle, debout au pied de son lit, et je la regardais. Tout à coup, nos yeux ne se sont plus quittés et j'ai vu dans les siens un espace qui s'ouvrait sur un ailleurs, une intensité de présence et d'amour qui ne véhiculait plus ni peur, ni attente, ni passé, ni futur, un regard hors du temps, venu d'un autre monde. Jamais je n'avais vu ce regard chez ma mère, puisé très loin en elle, à un niveau de profondeur qui nous dépassait l'une et l'autre.
p. 78
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Tôt ou tard, chacun de nous est confronté au tragique de l'existence ; pertes et deuils jalonnent notre parcours. Nous ne choisissons ni l'épreuve ni le moment où elle survient : un tragique brutal, cru, sans fioritures, qui fait soudain voler en éclats les remparts que nous avons érigés pour occulter la réalité de la souffrance. Personne n'y échappe mais la manière dont nous y ferons face, à nulle autre pareille, nous appartient.
p. 9
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